Selommes – L’accessibilité : l’investissement le plus important pour 2018…

Samedi après-midi, au foyer communal, en présence de Jacqueline Gourault, ministre, Jean-Marie Janssens, sénateur, Maurice Leroy, député, Nicolas Perruchot, président du conseil départemental, Bernard Pillefer, 2e vice-président du conseil départemental, et de nombreux maires, Claire Foucher-Maupetit, maire et son équipe municipale procédait à la cérémonie des vœux.

Selommes - L’accessibilité : l’investissement le plus important pour 2018

Selommes – L’accessibilité : l’investissement le plus important pour 2018

Le bilan des réalisations 2017 présenté, Claire Foucher-Maupetit a fait part des projets 2018. Le changement de la chaudière pour la résidence de la Vallée est une priorité afin de réduire les charges des huit locataires. Le salon de coiffure a subi un rafraîchissement et se nomme désormais « Nuances ». De nombreux travaux sont à l’étude : la cheminée du château de Pointfonds, le mur de l’école, l’acoustique de la cantine de la maternelle. La commune devra aussi répondre à un cahier des charges concernant l’accessibilité des bâtiments administratifs. L’accueil de la mairie se fera, après les travaux, dans la cour et le préau actuel sera aménagé en salle de cérémonie. Les bureaux administratifs du rez-de-chaussée seront restaurés. Des toilettes publiques vont être construites dans la cour actuelle avec un aménagement paysager durable. Les études d’enfouissement de réseaux sur les axes des routes départementales (rue de Beauce, rue de Bel-Air) seront poursuivies et affinées. Les canalisations d’eau potable, les réseaux d’assainissement doivent être revus afin d’obtenir, par la suite, un tapis d’enrobé de qualité. Cette étude est une priorité en vue d’une réalisation avant 2020.
La réhabilitation totale de l’Ehpad va aboutir. Le permis de construire a été déposé à la mairie. Cet Ehpad est le premier employeur de la commune avec 40 emplois et accueillera 60 lits avec une extension possible de 17 lits.
En 2017, il a été enregistré 12 naissances, 11 décès dont 7 à l’Ehpad. Quatre mariages ont été célébrés et un Pacs.
A la fin de la cérémonie, l’association « Les Piquées du patchwork » a offert à Claire Foucher-Maupetit le blason en patchwork créé par les adhérentes qui sera posé à la mairie. Un film de Selommes vu du ciel, réalisé avec un drone, a été présenté par Nicolas Lefebvre, directeur général d’AdEchoTech.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés…

Pour faciliter la venue sur leur lieu de travail à 250 travailleurs handicapés, le comité mosellan de sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et des adultes (CMSEA) a signé ce lundi 12 février 2018 une convention plan de déplacement entreprise (PDE).

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés

Metz : Un nouveau dispositif pour faciliter le déplacement des travailleurs handicapés

Le Met’, Metz-Métropole et le CMSEA ont mis en place des mesures adaptés pour permettre à 250 travailleurs handicapés de prendre les transports en commun.

Jean Fougerousse, président du CMSEA affirme « le fait d’être à l’écart du centre-ville, c’était important pour nous qu’ils puissent prendre les transports en commun ».

Ainsi, les conditions administratives d’abonnement ont été simplifiées, un « guide  voyageur » pour se repérer plus facilement a été distribué à toutes les personnes concernées, et les trajets ont été encadrés par des professionnels pour permettre à ces personnes de circuler avec le réseau Le Met’.

Metz Métropole à également crée un abonnement « Liberté annuel PDE/PDA » qui permettra aux usagers signataires de la convention de bénéficier de 10% de remise.

La convention a été signée aujourd’hui, dans les nouveaux locaux du CMSEA : L’atelier des talents. C’est le  lieu qu’occupe depuis ce début d’année 2018  les travailleurs handicapés des quatre anciens ESAT « Lothaire », « Les ateliers de Blory », « Les jardins de Morhange » et « Resto ».

Ces démarches consistent notamment à l’inclusion sociale et au développement de l’autonomie de personnes handicapées.

Source FR3.

Alpes-Maritimes: la maman d’un petit autiste recherche des bénévoles pour jouer avec son enfant…

Une maman de Roquebrune- Cap- Martin dont le fils de 11 ans est autiste lance un appel.

Elle souhaite mettre en place une méthode intensive par le jeu et recherche des bénévoles qui acceptent de prendre de leur temps pour jouer tout simplement avec son fils.

Alpes-Maritimes: la maman d'un petit autiste recherche des bénévoles pour jouer avec son enfant

Alpes-Maritimes: la maman d’un petit autiste recherche des bénévoles pour jouer avec son enfant

C’est la sortie préféré d’Ismaël. Au petit stade de Roquebrune- Cap- Martin en compagnie de sa Maman, le jeune garçon de 11 ans vient s’aérer. Rien ne le différencie des autres enfants à part qu’Ismaël est autiste.

Son monde qui l’éloigne des autres, il ne parle pas et a de grandes difficultés à interagir avec autrui. Son handicap l’oblige à prendre des cours à domicile mais comme la plus part des autistes il a beaucoup d’autres capacités. Il adore la musique par exemple.

Aïssata Abby, sa mère, a l’espoir de voir un jour son fils sortir de sa bulle et qu’il devienne autonome. Une maman qui a décidé d’appliquer une nouvelle méthode intensive par le jeu, mais pour cela il faut beaucoup de personnes pour jouer toute la semaine avec Ismaël.

« Une trentaine de personnes, sans compétence particulière. Il faut simplement avoir envie de jouer avec un enfant et lui apporter de la bienveillance« , explique Aïssata Abby, sa mère.

Le jeune garçon est encadré par une psychologue qui le voit une fois par semaine.

Un appel aux bénévoles

Un appel est lancé pour que des volontaires s’engagent à venir aider Ismaël, 1h30 chaque semaine. Les progrès pourront être suivis sur Facebook. Sa mère a mis en place une adresse mail : autisme.rcm@gmail.com.

Lors de notre rencontre avec le jeune garçon c’était un grand jour pour lui et sa maman. Des enfants présents sur le petit stade de Roquebrune- Cap- Martin lui ont tendu la main à Ismaël pour jouer. Il leur a répondu par le seul signe qu’il connaît, un geste de la main pour dire merci à tous ceux qui vont l’aider dans ce long parcourt de l’espoir.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

L’hôpital, la fonction publique et les campagnes mécontents du couple Macron/Philippe…

Mardi 13 février, le Premier ministre présente son plan pour l’hôpital dans un climat tendu. Fonctionnaires, retraités et ruraux sont en colère.

L'hôpital, la fonction publique et les campagnes mécontents du couple Macron/Philippe

L’hôpital, la fonction publique et les campagnes mécontents du couple Macron/Philippe

« L’hôpital est à l’os », selon le président de la Fédération hospitalière de France. Il n’y a plus rien à rogner, et pourtant un nouveau plan d’économies de 1,5 milliard d’euros est encore demandé à l’hôpital cette année. Pour tenter de calmer la colère qui monte, Édouard Philippe présente un plan mardi afin d’éviter, qu’après les prisons et les EHPAD, les hôpitaux soient le nouveau point chaud de février.

Appel à la grève fin mars

Les fonctionnaires sont appelés à la grève fin mars pour contester les 120 000 suppressions de postes. Les retraités sont très en colère contre la hausse de la CSG sans compensation. L’effort qu’ils doivent faire pour les plus jeunes ne passe pas. Dans les territoires ruraux, la hausse du prix du diesel et la limitation à 80 km/h sont mal accueillies. La bienveillance à l’égard du couple exécutif est en train de se transformer en impatience : baisse dans les sondages et défaite dans les urnes. Le gouvernement en prend note puisqu’il annonce le retour de la défiscalisation des heures supplémentaires, mais c’est pour 2020.

Source FR3.

Bouillac (24) : un agriculteur redonne aux handicapés leur place dans la vie quotidienne…

Gilles Versluis, éleveur, est père d’un jeune autiste. Sensibilisé au sort des handicapés mentaux, il a initié le projet BBB, les Bonnes Bouilles de Bouillac.

Un centre de vie pour handicapés mentaux. En attendant chaque samedi il emmène Hugues, jeune handicapé mental, avec lui sur les marchés.

Bouillac (24) : un agriculteur redonne aux handicapés leur place dans la vie quotidienne

Bouillac (24) : un agriculteur redonne aux handicapés leur place dans la vie quotidienne

Ajouter l’isolement au handicap, c’est créer une sorte de « double-peine ». Placés dans des structures spécialisées ou réfugiés au sein de leur famille, nombre de handicapés physiques ou mentaux vivent dans un isolement social quasi-total. Une vie à l’abri des regards, coupés des interactions sociales constructives du quotidien, absents de la place publique… Et donc coupés de tout ce qui peut les ouvrir à la vie de la société. Une société qui parallèlement les cache pour parfois mieux les oublier.

Gilles Versluis est éleveur de porcs gascons à Bouillac, près de Bergerac. Il est aussi le père d’un enfant autiste. En 2016 avec sa compagne Ella il a eu l’idée de replacer les personnes handicapées au cœur dans la société en créant l’association « Les Bonnes Bouilles de Bouillac ».

L’objectif est de réaliser un lieu de vie pour jeunes adultes handicapés mentaux qui leur permette de se construire et se développer pleinement dans la vie sociale locale par leur contact direct avec le public et une activité proche du milieu professionnel. Une ferme pédagogique qui pratiquera de l’élevage de porcs gascons, de la basse-cour, les développements futurs prévoyant la création d’un verger, d’un jardin pédagogique selon les principes de la permaculture, ainsi qu’un gîte individuel pouvant accueillir un couple de personnes handicapées mentales.
En attendant, la mise en pratique in situ est menée déjà depuis 2011 sur son étal de charcuteries au marché Belvès le samedi matin. Là Hugues, un jeune adulte trisomique a sa place réservée. Il y exerce une activité qui le met en contact des autres « sans filtre »… Une manière pour lui de renforcer sa confiance en lui-même.

Source FR3.

Être étudiant handicapé, un parcours semé d’embûches…

Quand on est étudiant et handicapé, il faut se battre pour se loger, se déplacer et étudier.

Être étudiant handicapé, un parcours semé d’embûches

Élodie est étudiante. Elle est atteinte de myopathie. Durant ses études, elle a cherché à se loger dons onze villes. Actuellement, elle termine son master à Science Po Paris après être venue à bout de démarches administratives éprouvantes. « Même si les lois et les règlements sont nationaux, il n’en est rien. En réalité, chaque académie fait ce qu’elle veut », assure Élodie.

Seul le RER B est accessible

Des difficultés auxquels s’ajoute le manque d’accessibilité des villes et des transports. « Normalement, je devrais mettre entre 20 et 30 minutes pour allers à Science Po. Mais en fait, je ne peux prendre que le bus. Le RER est assez peu adapté à Paris. Il y a le RER B qui est accessible. C’est assez contraignant. Il faut prévenir les agents RATP. C’est un peu pénible », explique-t-elle. Entre 2005 et 2015, le nombre d’étudiants handicapés a été multiplié par trois.

Découvrez la Vidéo

Source FRANCE TV.

Lait contaminé à la salmonelle : une association alerte sur les conseils donnés par Lactalis pour se débarrasser des produits rappelés…

L’association des Robins des bois estime que Lactalis diffuse de mauvais conseils pour se débarrasser des boîtes de lait infantile contaminé à la salmonelle.

Lactalis - Lait contaminé à la salmonelle

Lactalis – Lait contaminé à la salmonelle

L’association écologiste Robins des bois alerte mercredi 7 février sur les conseils donnés par Lactalis pour se débarrasser des produits contaminés à la salmonelle dans l’usine de Craon, en Mayenne. Sur son site internet le géant du lait conseille de « jeter ou ramener en pharmacie » les produits concernés et de « demander conseil à votre médecin / pharmacien pour identifier un lait de remplacement ».

Au numéro vert mis à disposition (0 800 120 120),  la procédure proposée est encore plus simple, comme a pu le constater franceinfo. Contactée par un journaliste de franceinfo, une standardiste tient spontanément ces propos : « Il faut arrêter de consommer le produit et vous pouvez le jeter, il n’y a aucun soucis. » À la question de savoir s’il faut incinérer les boîtes de lait, voici la réponse : « Non, on nous dit de les jeter donc vous pouvez il n’y a aucun soucis. »

Élimination recommandée par incinération

Pourtant, dans une note parue le 29 janvier, la Direction générale de l’alimentation (DGAL), qui dépend du ministère de l’Agriculture, recommande l’élimination des produits Lactalis concernés par incinération dans une installation autorisée. Deuxième possibilité encore plus contraignante : les transformer en biogaz dans une usine.

Par ailleurs, la note précise que ces produits doivent être bien identifiés par une étiquette. Lactalis affirme de son côté que si ces produits sont jetés dans la poubelle des déchets ménagers alors ils seront incinérés, comme les autres.

L’association envisage de porter plainte

Cet argument est jugé un peu court par Jacky Bonnemains, porte-parole de l’association écologiste Robins des bois, contacté par franceinfo. « Il y a seulement un tiers des déchets à l’heure actuelle qui sont brûlés en incinérateur, explique-t-il, le reste suit une autre filière. »

« Face à cette persistance d’une mauvaise communication et mauvaise volonté de Lactalis, il est possible que nous portions plainte devant les tribunaux », prévient Jacky BonnemainsL’association recommande aux consommateurs de ramener les produits en pharmacie.

Source FRANCE TV.

Augmentation de la CSG pour les retraités : pourquoi le recul des pensions dépasse 1,8%… ????

Au 1er janvier 2018, le taux de CSG a augmenté de 1,7% sur les pensions de retraite dont le montant dépasse 1.200 euros mensuels brut. Sauf que depuis 10 jours, les témoignages se multiplient pour dénoncer une hausse réelle de 1,8%.

Qu’en est-il vraiment ?

Augmentation de la CSG pour les retraités : pourquoi le recul des pensions dépasse 1,8% ?

Augmentation de la CSG pour les retraités : pourquoi le recul des pensions dépasse 1,8% ?

Et bonne année les retraités ! Quelque 60% des ex-actifs au repos ont le bonheur de commencer 2018 par la matérialisation, ce mois-ci, du recul de leur pension. C’est en effet le 1er janvier qu’est entrée en vigueur la hausse de 1,7% de la CSG (contribution sociale généralisée) pour les retraites au-dessus de 1.200 euros brut par mois. Naturellement, les concernés sont nombreux à se plaindre, sur les réseaux sociaux ou auprès d’associations, de la mise en œuvre concrète de cette mesure voulue par Emmanuel Macron. Car si leur retraite de base de janvier ne sera pas versée avant début février, la complémentaire est versée dès le début du mois en cours ; et certains curieux se sont déplacés dans leur caisse d’Assurance vieillesse pour avoir dès maintenant une vue d’ensemble. Parmi eux, certains signalent avoir alors constaté un recul plus important que prévu de leur pouvoir d’achat…

Ainsi Daniel, 78 ans, a utilisé Twitter pour faire entendre sa colère. Joint par téléphone, il nous livre sa découverte : « Augmentation de 1,7% ? Mon œil, ma pension baisse d’1,84%. Cherchez l’erreur ». Comme lui, plusieurs retraité.e.s pointent un « dysfonctionnement » voire un « mensonge » de l’Etat. Avec toujours le même ordre de grandeur qui revient : « Mon net (à vivre) a baissé en fait de 1,86 % !!! », dénonce « Gondioc451 », de la Meuse. Et un troisième de conclure : « La ponction de la CSG a en fait augmenté de 1,84 à 1,86% ».

Alors, la note est-elle vraiment plus salée qu’elle devait l’être ? Explications.

Au 1er janvier, la CSG a bien été augmentée d’1,7 point, comme annoncé par le gouvernement. Argument de ce dernier : relever cet impôt prélevé sur tous les revenus permet de redonner du pouvoir d’achat aux salariés en baissant en même temps sur leur fiche de paie le montant des cotisations sociales. Or, les retraités paient la CSG mais pas ces cotisations : ils sont donc perdants. Sans compensation, leur CSG est passée de 6,6% à 8,3%. Sur les feuilles de pension, ce prélèvement vient s’ajouter à deux autres : la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), dont le taux est de 0,5%, et la contribution de solidarité pour l’autonomie (0,30%). Pour les retraites de régimes complémentaires (Agirc-Arrco) s’ajoute une cotisation d’assurance-maladie de 1%. Au total, ces prélèvements s’élèvent à hauteur de 9,1% de la pension brute pour les régimes généraux et à 10,1% pour les régimes complémentaires.

Faisons maintenant le calcul, avec pour exemple Daniel et sa pension de 1.500 euros brut. Avec l’augmentation de la CSG, il perd à partir de ce mois-ci 25,5 euros net sur sa retraite de base, soit effectivement 1,7% de sa pension brute. Au bout du compte, sa pension nette, c’est-à-dire une fois tous les prélèvements effectués, a subi cette soustraction entre décembre et janvier : 1.389 – 25,5 = 1.363, 5 euros. Calculons maintenant le taux d’évolution entre les deux mois, avec un simple produit en croix : 1.389 étant la base de départ, et 25,5 la somme perdue, il faut multiplier 25,5 par 100 et diviser ce produit par 1.389 = 1,84%. C’est effectivement le résultat signalé par Daniel.

Et en imaginant que Daniel ait perçu toute cette somme au régime complémentaire, sa pension nette serait passée de 1.374 à 1.348,5 euros. Avec le même produit en croix, ceci équivaut à un recul de 1,86%.

On le voit, donc, le gouvernement n’a pas triché mais les chiffres de Daniel et « Gondioc » sont quand même bons. Sauf que ce n’est pas la ponction de la CSG qui « a en fait augmenté de 1,84 à 1,86% ». C’est la hausse de 1,7% de la CSG, calculée sur le montant brut, qui aboutit à un recul de pouvoir d’achat net de 1,84% (sur la retraite de base) à 1,86% (sur la partie complémentaire). Nuance. Reste que pour tous les retraités qui pensaient que leur baisse de pouvoir d’achat n’excéderait pas 1,7%, la surprise est mauvaise. Et il est vrai que le gouvernement avait omis de souligner ce détail mathématique !

Et la baisse de la taxe d’habitation, c’est pour quand ?

Source MARIANNE.

Agroalimentaire. Brio’gel grandit et intègre le handicap ….

L’entreprise Brio’gel, installée sur deux sites, à Saint-Georges-de-Montaigu et à La Châtaigneraie, a reçu le prix de l’engagement sociétal de l’Association nationale des industries alimentaires.

Agroalimentaire. Brio’gel grandit et intègre le handicap

Agroalimentaire. Brio’gel grandit et intègre le handicap

Sur deux sites industriels, à Saint-Georges-de-Montaigu et à La ChâtaigneraieBrio’gel emploie 210 salariés, parmi lesquels des personnes en situation de handicapintégrées dans ses ateliers.

Brio’gel fabrique annuellement 6 millions de baguettes, 450 tonnes de bottereaux, 1 million et demi de pains en boules, 12 millions de pains bâtards, 3,4 millions de couronnes des rois et fougasses 13 millions de petits produits briochés, 2,5 millions de tropéziennes et 850 000 brioches par an, avec plus de 30 millions de chiffre d’affaires en 2017 et 16 millions d’investissements échelonnés depuis 2013 jusqu’à fin 2018.

Le prix de l’engagement sociétal

Cette entreprise, qui vient de fêter ses 20 ans, « a pour mission de dégager suffisamment de ressources pour développer des projets sociaux », explique Christophe Babarit, son président.

Elle a reçu, mercredi 24 janvier, le prix de l’engagement sociétal délivré par l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) pour son action en faveur des personnes en situation de handicap.

« Nous avons le projet de recruter jusqu’à dix-sept personnes dans cette situation. L’ambition de la société, c’est de donner à ces personnes l’opportunité de sortir des structures adaptées et d’intégrer le milieu ordinaire », ajoute Christophe Babarit.

L’entreprise a recruté deux éducateurs spécialisés dont la mission est d’intégrerces personnels dans ses ateliers, avec une indépendance financière et sociale.

Certains postes ont été reconsidérés et de nouveaux métiers créés, comme lele d’activités de comptage d’accessoires pour le boulanger, pour les sacs à pains, sachets et fèves.

Une blanchisserie et de nouveaux bâtiments

Les salariés en situation de handicap investissent un modulaire de 300 m², comprenant le nouvel atelier de comptage et une blanchisserie. « Sans faire de concurrence aux professionnels de l’activité blanchisserie, on développe cette activité, sur un mode économique différent, innovant, à taille humaine. »

Cette blanchisserie était attendue par les deux éducateurs spécialisés de l’entreprise, Marion Babarit et Didier Soulard : « On était pressé d’utiliser cet atelier. Nous sommes surpris des locaux et du matériel installé, c’est un pas de plus dans l’inclusion sociale », apprécient les deux animateurs.

Brio’gel vient d’acquérir un bâtiment de 4 500 m² . Elle y déménagera ses bureaux et prévoit de recruter vingt salariés en CDI pour ses deux sites.

Source OUEST FRANCE.

Bordeaux : Auxiliaires de vie scolaire (AVS) auprès d’élèves handicapés, elles demandent un vrai statut…

SOCIAL Des auxiliaires de vie scolaire, qui accompagnent les élèves handicapés au quotidien dans leur scolarité, se sont rassemblées ce mercredi devant le rectorat pour demander une amélioration de leur statut…

AVS - Bordeaux: Assistantes auprès d'élèves handicapés, elles demandent un vrai statut

AVS – Bordeaux: Assistantes auprès d’élèves handicapés, elles demandent un vrai statut

  • Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) de l’académie de Bordeaux ont manifesté ce mercredi devant le Rectorat pour demander la fin de leur statut précaire.
  • La plupart des AVS sont des femmes avec de petits contrats de 20 heures qui leur assurent en moyenne 600 euros par mois. Elles demandent des emplois pérennes avec davantage de volumes horaires.

« AVS en colère, on en a marre de la galère ! » scandent les manifestants venus accompagner la délégation du collectif CGT Educ’Action AESH-AVS-EVS, reçue ce mercredi au rectorat de Bordeaux.

Ces AVS, pour auxiliaires de vie scolaire, accompagnent les élèves handicapés dans leur scolarité alors que la loi de 2005 stipule l’inclusion scolaire de tous les élèves en situation de handicap. La délégation a demandé une amélioration du statut très précaire de ces AVS.

Des contrats de 20 heures à 600 euros

Ces auxiliaires, très majoritairement des femmes, ont des contrats avec de faibles quotas horaires, 20 heures pour la plupart, et une rémunération très basse, de l’ordre de 600 euros par mois. Elles peuvent prétendre à un passage en CDI au bout de six ans de travail en continu. « Je travaille comme AVS à Libourne depuis huit ans et je suis passée en CDI il y a un an, raconte Lydie, 46 ans. Il me manquait 15 jours sur les six années en continu exigées et il a fallu une bataille administrative de deux ans pour que je sois titularisée. Sans le comité, cela aurait été très compliqué ». Si elle fait partie de celles qui ont la chance d’être en CDI, avec un volume horaire d’environ 20 heures, elle a fait une demande pour travailler dix heures de plus, pour gagner un peu mieux sa vie.

Depuis huit ans, Lydie s’occupe d’« un enfant autiste très particulier qui a besoin d’un accompagnement total » et dont elle suit les progrès. « Ses parents m’ont soutenu pour que j’obtienne mon CDI », sourit-elle, glissant qu’elle est vraiment « passionnée par ce qu’elle fait ». Dina, 43 ans, qui exerce depuis huit ans, s’occupe, elle aussi, d’un enfant autiste, scolarisé à Ambarès en classe de maternelle : « je lui propose des supports pédagogiques adaptés, je l’accompagne pendant les repas et je l’aide à devenir plus autonome, notamment pour sociabiliser. » Cette mère qui élève seule son enfant attend une réponse à sa demande de titularisation. « Je croise les doigts », livre-t-elle. Elle aussi souhaite augmenter son volume horaire de travail pour avoir un peu plus de stabilité.

Le collectif a attiré l’attention du rectorat sur des cas emblématiques d’AVS présentant 9 à 14 ans d’ancienneté, sans être titularisées, tout en défendant une amélioration du statut pour les 4.000 AVS de l’académie. « Il y a une gestion qui se fait au coup par coup et qui aboutit au maintien d’un pool de précarité, lance Franck Dole, secrétaire CGT éducation. Et aussi beaucoup de mépris vis-à-vis de ces personnels ».

Source 20 Minutes.