Autisme : le dernier livre du dessinateur Patfawl recommandé par l’Éducation Nationale…

Le dernier livre illustré du dessinateur albertin sur les enfants autistes connaît un succès retentissant depuis sa sortie le 8 février dernier. À tel point qu’il a été déposé dans la base pédagogique de l’Éducation nationale.

Autisme : le dernier livre du dessinateur Patfawl recommandé par l'Éducation Nationale

Autisme : le dernier livre du dessinateur Patfawl recommandé par l’Éducation Nationale

Petit à petit, les mentalités et le regard des Français sur l’autisme évoluent… Pour preuve, la décision de l’Éducation nationale de déposer le Manuel illustré pour garder un enfant autiste quelques heures du dessinateur picard Patfawl dans sa base de données. Le manuel sera donc disponible pour les professeurs dans leurs outils pédagogiques et recommandé par l’Éducation nationale…

« C’est une chance pour les professeurs, les AVS et les directeurs qui accueilleront des enfants autistes dans leurs écoles », réagit Pierre Déalet, l’auteur du livre. « Et qui sait, le manuel sera peut-être inscrit au programme pour une meilleure inclusion ! », espère le dessinateur albertin.

Succès retentissant

L’ouvrage figure dans les meilleures ventes psychologie sur Amazon mais aussi la Fnac, et meilleures ventes interforum. Un engouement qui n’est pas près de d’éteindre si l’on écoute son auteur, qui dit avoir reçu plus de 2000 messages de lecteurs qui l’encensent. Du jamais vu pour un sujet aussi complexe que l’autisme. « Des parents, des grands parents mais aussi des gens étrangers à la cause prennent conscience des différences et rigolent avec pédagogie tout en comprenant facilement le syndrome ! », se réjouit le dessinateur.

Une semaine après sa sortie, le titre était déjà réimprimé. Patfawl nous a confié que d’autres projets de livres étaient en cours… « mais je ne peux rien dire pour le moment », a-t-il ajouté.

De quoi espérer un réel éveil des consciences…

Source FR3.

Autisme: De nouvelles recommandations pour détecter le trouble plus tôt…

Autisme – Le risque, si on ignore qu’un enfant est autiste, est l’aggravation des troubles, et d’autres problèmes qui peuvent les accompagner…

Autisme: De nouvelles recommandations pour détecter le trouble plus tôt

Autisme: De nouvelles recommandations pour détecter le trouble plus tôt

L’autisme touche un Français sur 100 mais son origine reste jusqu’ici inconnue.  La Haute Autorité de santé (HAS) a émis ce lundi de nouvelles recommandations sur le dépistage de ce trouble afin de permettre un diagnostic plus précoce chez les enfants.

Cette autorité indépendante, qui établit les « recommandations de bonnes pratiques », a fléché le « parcours de l’enfant et de sa famille », « de l’identification des signes d’alerte jusqu’à la consultation dédiée ».

Dans ce parcours, détaillé dans un rapport diffusé par la HAS, l’« inquiétude des parents », ou des professionnels qui s’occupent d’un enfant en crèche ou en maternelle, doit déboucher sur une consultation médicale « dans les trois semaines ».

Aucun médicament spécifique n’existe

Si le médecin a une « suspicion » de troubles du spectre de l’autisme (TSA), il doit prescrire une « évaluation par une équipe spécialisée », coordonnée par un médecin, et comprenant des spécialistes notamment en pédopsychiatrie, en action médico-sociale et en pédagogie.

Ces TSA touchent 1 % de la population, soit 100.000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600.000 adultes, selon des estimations des pouvoirs publics.

Aucun médicament spécifique n’existe mais une prise en charge adaptée permet de vivre mieux avec ces troubles de développement du système nerveux.

Un diagnostic encore trop tardif

Le risque, si on ignore qu’un enfant est autiste, est l’aggravation des troubles, et d’autres problèmes qui peuvent les accompagner (troubles du sommeil et de l’alimentation, fatigabilité, déficit intellectuel, handicap dans le langage, troubles de la motricité, anxiété/dépression, maladies, isolement social).

« Plus le diagnostic est posé tôt, plus les interventions pourront être mises en place précocement et aideront l’enfant dans son développement », a expliqué la HAS dans un communiqué. « Malheureusement le diagnostic est encore trop tardif en France et les parents inquiets ne savent pas vers qui se tourner », a-t-elle déploré.

La HAS donne les « outils disponibles » (questionnaires, protocoles médicaux…) pour que le médecin traitant, de la Protection maternelle et infantile (PMI), de crèche ou de l’Éducation nationale, repère le plus tôt possible le problème.

Des difficultés doivent éveiller l’attention

Dès l’âge d’un an et demi, voire avant, certaines difficultés doivent éveiller l’attention. Par exemple un enfant qui ne réagit pas à son prénom, ne montre pas du doigt, ne partage pas de sourire, reste anormalement silencieux, etc.

« Aucun de ces signes pris de façon isolée n’a de valeur prédictive, mais l’association d’au moins deux signes nécessite un examen clinique approfondi du développement de l’enfant », souligne la Haute Autorité.

Jouent un rôle crucial dans ce dépistage « les personnels des crèches et des écoles » qui doivent « porter une attention particulière et continue au développement de la communication sociale de chaque enfant », et « le médecin traitant, l’acteur clé pour établir un premier bilan ».

Source 20 Minutes.

Peut-on supprimer les pesticides de nos fruits et légumes en les lavant ?

Selon l’enquête menée par l’ONG Générations Futures dévoilé ce mardi 20 février, on retrouve des traces de pesticides dans 72% des fruits étudiés et 41% des légumes non-bio.

Existe-t-il une méthode pour enlever une partie des produits phytosanitaires présents sur la peau de nos fruits et légumes ? Éléments de réponse avec trois experts.

Peut-on supprimer les pesticides de nos fruits et légumes en les lavant ?

Peut-on supprimer les pesticides de nos fruits et légumes en les lavant ?

À quelques jours de l’ouverture du Salon International de l’Agriculture à Paris, Générations futures rend public ce mardi 20 février un rapport inédit (1) sur la présence des résidus de pesticides mesurés dans des fruits et légumes non bio consommés en France. Et les chiffres sont effrayants : on trouve des résidus de pesticides sur plus de 72 % des fruits et 41 % des légumes présents sur les étals français. Pour obtenir ces chiffres l’organisme a étudié entre 2012 et 2016 les données de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), qui procède à des contrôles réguliers sur les végétaux vendus dans l’Hexagone.

Certains fruits, notamment le raisin (dont 89 % de la production est concernée), la mandarine ou la cerise, sont plus impactés que d’autres. Au rayon légumes, le chou bruxelles remporte le titre peu envié de légume contenant le plus de produits chimiques avec, également, des traces de résidus de pesticides dans 89 % d’entre eux. «Les fruits et légumes français ont le taux de dépassement de la limite autorisée le plus haut d’Europe», ajoute Coline Salaris, docteure en science politique spécialisée dans la santé (2). Pour garantir une meilleure conservation, certains végétaux sont d’ailleurs traités après la cueillette. Par conséquent, des pesticides pénètrent également à l’intérieur de la chair. Peut-on faire quelque chose, à la maison, pour enlever le plus de traces toxiques possible sur la peau des fruits et légumes que nous consommons ? Le bio est-il une garantie en la matière ? Réponses avec Coline Salaris, François Veillerette, directeur de l’association Générations futures (3), et Philippe Pouillart, enseignant-chercheur en pratique culinaire et santé à l’Institut polytechnique UniLaSalle à Beauvais (4).

Un rinçage efficace existe-t-il ?

Rincer ses fruits et ses légumes à l’eau avant de les consommer permet évidemment de les laver mais ce n’est pas suffisant pour enlever l’intégralité des substances chimiques. «Les pesticides ne sont pas lessivables à l’eau, sinon les agriculteurs devraient traiter leurs cultures tous les jours après chaque arrosage ou chaque pluie», explique François Veillerette. Selon une étude publiée en octobre dernier dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry, la solution la plus efficace serait de tremper ses fruits et légumes dans l’équivalent de deux verres d’eau mélangés à deux cuillères à café de bicarbonate de soude. Ce bain, pour être complètement efficace, doit durer quinze minutes. Attention donc à bien anticiper son envie de fruit avant le repas…

Et du côté du rayon bio ?

Pas de pesticides dans les produits bio ? Si, mais…

(1) Résidus de pesticides dans les fruits et les légumes en France : accès au rapport complet.

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Source LE FIGARO.

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides…

Selon une étude menée par l’ONG Générations futures, 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios qu’on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides.

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

Cinq fruits et légumes par jour. Oui, mais pas n’importe lesquels. L’ONG Générations futures publie ce mardi une étude inquiétante sur les traces de pesticides dans nos fruits et légumes. L’association a analysé 19 fruits et 33 légumes non-bios et, selon son rapport, on trouverait des résidus de pesticides dans près de 70% des fruits et 41% des légumes du quotidien.

En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marche du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). À l’opposé, l’asperge (3%) et le maïs (1,9%) sont les légumes dans lesquels on retrouve le moins de traces de pesticides.

Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus. On constate cependant des taux inquiétants avec respectivement 34,8% pour les mirabelles, 27,1% pour les kiwis et 23,1% pour les avocats. L’étude montre aussi que certains fruits dépassent largement les limites maximales autorisées en Europe concernant les pesticides. C’est le cas de près de 7 % des échantillons de cerises analysés et de près de 5% pour les fruits exotiques tels que les mangues et les papayes.

À quatre jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture à Paris, Générations futures appelle le gouvernement à «réduire fortement l’usage des pesticides» dans l’agriculture traditionnelle.

Habituellement, l’ONG achète les produits à analyser dans le commerce, comme de simples consommateurs et procède aux analyses. Cette fois, Générations futures a choisi de s’appuyer sur les données officielles de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), pour éviter tout biais ou accusations de partialité. Ils ont ainsi compilé les données des plans de surveillance de 2012 à 2016. Ces plans officiels ont pour fonction de contrôler chaque année les traces d’insecticides et de fongicides dans les aliments et, notamment, la présence de pesticides dans les fruits et légumes…..

Quels sont les risques des pesticides pour notre santé?….

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Source LE FIGARO.

Autisme : favoriser un diagnostic précoce…

La Haute Autorité de santé regrette des délais trop longs avant la prise en charge d’un enfant.

Autisme : favoriser un diagnostic précoce

Autisme : favoriser un diagnostic précoce

«J’ai remarqué les premiers signes d’autisme chez mon enfant lorsqu’il avait 18 mois. Malheureusement, le pédiatre n’y connaissait pas grand-chose. Finalement, mon fils a été diagnostiqué autiste à l’âge de 4 ans et 3 mois», explique Valérie Verot, maman d’un petit garçon de 9 ans et membre de l’association Autisme France et de Planète autisme.

Le cas de Valérie Verot n’est pas exceptionnel. En France, le diagnostic d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) reste trop tardif: aux alentours de 3 à 5 ans. Pourtant, selon la Haute Autorité de santé (HAS), le diagnostic est possible «dès 18 mois». Face à ce constat, la HAS a publié lundi matin de nouvelles recommandations de bonne pratique. Le but: repérer et diagnostiquer les troubles de l’autisme le plus tôt possible.

Car les manifestations cliniques de ce trouble neurodéveloppemental (le terme de «psychose infantile»n’est désormais plus utilisé) sont hétérogènes: difficulté pour communiquer, affection des perceptions sensorielles ou encore occurrence de mouvements répétitifs. De plus, l’origine de ce trouble n’est (dans la plupart des cas) pas connue.

Certains signes peuvent cependant alerter les parents ou les professionnels de la petite enfance (crèche, etc.): absence de babillage à 12 mois et au-delà, absence de mots à 18 mois ou encore absence d’association de mots à 24 mois. «Aucun de ces signes pris de façon isolée n’a de valeur prédictive, mais l’association d’au moins deux signes nécessite un examen clinique approfondi du développement de l’enfant», souligne la Haute Autorité de santé.

Plus généralement, la HAS considère comme un signe d’alerte l’«inquiétude des parents concernant le développement de la communication sociale et du langage des enfants». Un point important, pour Georgio Loiseau, président de l’association l’Oiseau bleu, qui a participé à l’élaboration de ces recommandations: «Cela donne un rôle central aux familles des enfants et cela fait en sorte que les professionnels les écoutent.»

Mais, une fois les premiers signes repérés, encore faut-il confirmer les soupçons avec l’établissement d’un diagnostic. Selon la HAS, les parents qui ont un doute doivent s’orienter vers un médecin (généraliste, pédiatre, etc.), à la disposition de qui la HAS a mis des outils d’aide au dépistage, comme des questionnaires, des protocoles médicaux. Le médecin pourra, ensuite, orienter la famille vers une équipe spécialisée comme une unité de pédopsychiatrie ou un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) pour une évaluation plus approfondie.

Or ces équipes sont débordées: selon un rapport de la Cour des comptes de janvier, il fallait attendre «un peu plus de huit mois» en 2011 entre le premier contact avec un CMPP et le début du suivi. Dans les centres ressources autisme (CRA) sollicités normalement pour des cas complexes (troubles associés, désaccord concernant le diagnostic, troubles psychiatriques importants etc.), la situation n’est pas plus enviable. Le délai entre la réception de la demande par ces centres et la restitution du bilan atteignait en moyenne 446 jours (environ 15 mois). La HAS demande alors de «réduire les délais d’obtention d’un diagnostic». Elle rappelle en effet que «plus le diagnostic est posé tôt, plus les interventions pourront être mises en place précocement et aideront l’enfant dans son développement». Mais ces recommandations risquent d’être inutiles sans moyens supplémentaires…

Enfin, les données manquent toujours concernant l’autisme. On estime en France qu’il y a environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans atteints de TSA. Mais ce chiffre reste imprécis: il s’agit d’une extrapolation d’études menées en Isère, en Savoie, en Haute-Savoie, ou encore en Haute-Garonne. Concernant le nombre d’adultes, aucune statistique n’a jamais été réalisée dans l’Hexagone….

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Source LE FIGARO.

Vers une nouvelle stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées…

Installée ce lundi par la ministre de la Santé, une commission doit proposer «une stratégie nationale de lutte contre la maltraitance» des personnes âgées et handicapées.

Sa création, prévue sous le précédent gouvernement, n’est cependant pas une réponse à la grogne du personnel des maisons de retraite. Une nouvelle grève dans les EHPAD est prévue le 15 mars.

Vers une nouvelle stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées

Vers une nouvelle stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, installe ce lundi une commission sur la bientraitance, dont l’ambition est «de proposer une stratégie nationale de lutte contre la maltraitance associant tous les acteurs» dans le cadre du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge.

Les attentes sont fortes après la dénonciation de la «maltraitance institutionnelle» des personnes âgées fragilisées lors de la grève intersyndicale nationale (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et SUD) des personnels des maisons de retraite et des services à domicile, qui s’est tenue le 30 janvier. Les manifestants pointaient notamment des situations de maltraitance liées au manque de temps et à la surcharge de travail des soignants. La commission installée par la ministre de la Santé n’est cependant pas une réponse à ce mouvement social. En effet, la création de ce groupe de travail découle de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement (ASV) de décembre 2015 et de la mise en place du Haut Conseil de l’âge, un nouvel organisme associé au Haut Conseil de la famille et de l’enfance.

Une commission qui «ne répond en rien aux enjeux du moment»

Cette commission sur la bientraitance travaillera en lien avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). «C’est une bonne chose que le secteur des personnes handicapées soit associé à ce travail car les problématiques de maltraitance sont communes, juge Pascal Champvert, de l’Association des Directeurs au service des Personnes Âgées (AD-PA) et membre de ce haut Conseil. Ce lieu d’échange entre les pouvoirs publics et les représentants de l’aide aux personnes fragilisées, les familles, les aidants est utile. Il doit permettre la mise en place d’outils pour mieux analyser ces situations complexes».

L’installation de cette commission n’est toutefois pas perçue comme une réponse à la grogne des professionnels du secteur de l’aide aux personnes âgées. En effet, elle ne traitera pas des questions de fond soulevées lors du mouvement social, tels que l’épuisement des soignants, le manque de personnel en Ehpad et dans le secteur de l’aide à domicile ou encore la baisse du budget pour certains établissements. «Elle ne répond en rien aux enjeux du moment», a tenu à souligner l’AD-PA dans un communiqué.

Les organisations syndicales, l’AD-PA, les associations de retraités et de familles estiment également que l’annonce de la ministre de la Santé d’un plan de 50 millions d’euros pour les maisons de retraite en difficulté n’est pas à la hauteur de la crise que traverse le secteur. Rejoints par deux syndicats de la fonction publique territoriale, la FSU et la FAFPT, et des associations d’aidants, ils se préparent donc pour une nouvelle grève le 15 mars prochain.

Source LE FIGARO.

Hausse de la CSG : l’inquiétante précarisation des retraités…. !!!!!

Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à Grenoble vendredi.

En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d’entre eux, finalement suspendue. Selon Virginie Pradel, les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.

Hausse de la CSG : l'inquiétante précarisation des retraités

Hausse de la CSG : l’inquiétante précarisation des retraités

Devant l’émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l’étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n’est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s’inscrit dans la continuité de bien d’autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d’une partie de nos retraités.

«La qualité d’une société, je dirais d’une civilisation, se juge à la manière dont les personnes âgées sont traitées et à la place qui leur est réservée dans la vie commune» a très justement déclaré l’ancien pape Benoît XVI.

Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s’agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d’autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. Matraquage des pensions, remboursement moindre des frais de santé… Sans parler du scandale des Ehpad. Tout cela est indigne d’une société comme la nôtre qui, au demeurant, prétend venir en aide aux plus défavorisés.

Le matraquage des pensions de retraite

Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s’opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable. Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la réforme Balladur, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures. Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l’inflation et non plus sur l’évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l’inflation est largement inférieure à l’évolution des salaires.

Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s’opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable.

Le deuxième coup a été porté en 2013, lorsque les pensions versées par les régimes complémentaires (l’Arrco et l’Agirc) ont été gelées…

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Source LE FIGARO

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité….

Les femmes utilisant des traitements à action brève contre l’asthme mettraient plus de temps à tomber enceinte que les autres, selon une étude australienne basée sur les données de plus de 5600 femmes.

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité

Les femmes asthmatiques souhaitant tomber enceintes devraient privilégier les traitements contre l’asthme à effet prolongé plutôt que les traitements dont l’action est brève. C’est ce que révèle une étude menée par l’Université d’Adélaïde en Australie, qui s’est basée sur les données de l’étude internationale Screening for Pregnancy Endpoints (SCOPE), qui a recruté plus de 5600 femmes qui attendent leurs premiers bébés dans les premiers stades de la grossesse.

Environ 10% des femmes de cette vaste cohorte ont déclaré souffrir d’asthme, et ont toutes mis plus de temps que les autres pour tomber enceinte. En revanche, ce que suggère cette nouvelle étude, publiée dans l’European Respiratory Journal, c’est que certains traitements contre l’asthme nuiraient plus à la fertilité que d’autres.

En analysant les données, les chercheurs ont constaté que les femmes qui avait pris un médicament contre l’asthme à action brève (connu sous le nom de bêta-2-mimétiques) ont mis en moyenne 20% plus de temps pour tomber enceinte que les autres. Elles étaient ainsi 30% plus susceptibles d’avoir mis plus d’un an à concevoir, durée que les scientifiques définissent comme le seuil de l’infertilité.

Cette étude montre que les femmes qui prennent des anti-asthmatiques à action rapide mettent plus de temps à tomber enceinte, et que l’utilisation de traitements de fond pour contrôler l’asthme semble au contraire protéger la fertilité et réduire le temps nécessaire pour concevoir, ce qui pourrait réduire le besoin de traitement pour la fertilité”, a conclu le Dr Luke Grzeskowiak, auteur principal de l’étude. Si l’équipe ne sait pas encore comment ces traitements antiasthmatiques à action rapide conduisent à une baisse de la fertilité, elle invite les femmes asthmatiques à parler de leur traitement à leur médecin si elles souhaitent tomber enceinte.

Source SANTE MAGAZINE.

Sexualité et handicap, assistance sexuelle : un sujet tabou ?…

Qu’en est-il de la sexualité et de la vie affective des personnes handicapées ? Cette question sert de fil rouge du film espagnol Vivir y otras ficciones, en salles depuis le 7 février 2018.

Sexualité et handicap, assistance sexuelle : un sujet tabou ?

Sexualité et handicap, assistance sexuelle : un sujet tabou ?

Les personnes en situation de handicap, qu’il soit physique ou mental, ont le droit de vivre des relations amoureuses et d’avoir une sexualité. Mais dans les faits, cela n’est pas si simple. Catherine Agthe Diserens, sexo-pédagogue spécialisée et auteure de Sexualité en handicaps. Entre tout et riens… (éd. Saint-Augustin) a accepté de répondre à nos questions (Santé Magazine)

Pourquoi la sexualité des personnes handicapées est-elle encore taboue ?

Identité et sexualité, composantes centrales de l’être humain, sont mariées à jamais au nom de l’évidence fondée sur le genre : on naît homme ou femme, avant tout (NDLR : au sens biologique). Le handicap ne peut certes pas être gommé, mais il ne doit pas devenir une identité. Chacun-e est une personne sexuée, sexuelle et désirante. Un être humain en relation, un être vivant. Habituellement, le corps naît, grandit, vieillit, meurt. Le corps ressent, s’épanouit, souffre, aime… celui de la personne handicapée aussi !

L’ouverture des esprits, de la parole et des actes au sujet de la sexualité des personnes en situation de handicap (qu’il soit inné ou acquis) ne cesse de croître depuis une trentaine d’années. Des résistances subsistent bien sûr, c’est pourquoi nous prolongeons nos engagements : faire connaître les enjeux liés aux droits relevant de la santé sexuelle que l’on vive, ou non, avec un handicap. (…) En Suisse, depuis une quinzaine d’années nous faisons plus que « d’en parler » ! Nous avons construit des réponses, nous adaptons les accompagnements, nous permettons au désir et au plaisir d’exister, de se développer.

Comment sortir de ce tabou ?

À cet égard, j’aimerais citer le récent Guide de bonnes pratiques dans le contexte des institutions spécialisées (publié en Suisse romande par Santé Sexuelle suisse et l’association SEHP dont je fus la présidente durant 18 ans).

Parmi les propositions et réalisations mises en avant dans cet ouvrage :

  • en institution, la privatisation de la chambre pour le respect de l’intimité du/de la bénéficiaire,
  • l’achat d’un lit de couple,
  • l’usage ponctuel de sextoys,
  • des rencontres « slow dating » pour élargir le cercle des relations amicales, voire plus si entente,
  • l’aide de l’assistance sexuelle, une suppléance créative dans un désert de touchers sensuels, sexuels.

Pour encore alléger le poids du tabou, je préconise vraiment de se former. Car comment imaginer un entourage professionnel se comportant d’emblée adéquatement dans un domaine si sensible ? Les formations de base sont encore assez souvent muettes à cet égard.

Qu’est-ce que l’assistance sexuelle aux personnes handicapées ?…

 

Que comprendre lorsque l’on parle de la sexualité de la personne handicapée ?…

Une personne en fauteuil roulant rencontre-t-elle les mêmes « problématiques » qu’une personne handicapée mentale?…

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Source SANTE MAGAZINE.

 

Des femmes victimes des prothèses PIP ont vu leurs comptes en banque bloqués et une partie de leur argent prélevé…!!!!

Les victimes des prothèses PIP, indemnisées après une décision de justice, doivent désormais rembourser l’organisme TUV.

. Prothèses PIP : les victimes doivent désormais rembourser l'organisme TÜV

Prothèses PIP : les victimes doivent désormais rembourser l’organisme TÜV

En France, une cinquantaine de victimes dans l’affaire des prothèses mammaires PIP doivent aujourd’hui rembourser l’organisme TUV. Suite à des complications liées aux implants, la vie de l’une des victimes a été totalement bouleversée. En 2013, elle a reçu la somme de 3400 euros d’indemnisation provisoire. Une somme qu’elle doit aujourd’hui rembourser, frais bancaires et d’huissier compris.

Coup de théâtre

« On s’y attendait, puisque nous avions déjà reçu des courriers précédents. Mais on ne pensait pas qu’il le mettrait à exécution », témoigne-t-elle. Avant de confier : « Moralement, c’est très usant. »

En 2013, le Tribunal de commerce de Toulon (Var) avait reconnu la culpabilité de TUV, qui n’est autre que le certificateur de ces prothèses. Mais en juillet 2015, coup de théâtre : la Cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) décide d’annuler le jugement de Toulon. De quoi permettre à TUV de demander le remboursement des sommes versées. Les victimes restent au coeur de la polémique, certaines d’entre elles ayant déjà remboursé la somme alors que d’autres sont prises de court.

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Source FRANCE TV.