Psychiatrie: un rapport dénonce une situation «indigne» au CHU de Saint-Etienne…

Il pointe notamment une banalisation de la contention et de l’isolement ainsi que des conditions d’accueil «dégradantes».

L’hôpital a rapidement réagi, promettant d’améliorer la situation.

Psychiatrie: un rapport dénonce une situation «indigne» au CHU de Saint-Etienne

Contentions injustifiées, isolements abusifs, attente jusqu’à sept jours sur des brancards…Le 1er mars, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPLP) Adeline Hazan a jeté un pavé dans la mare en publiant un rapport sur les services des urgences et de psychiatrie du CHU de Saint-Étienne. Y sont dénoncées les conditions d’accueil «indignes» des patients nécessitant une prise en charge psychiatrique.

C’est à l’occasion d’une visite réalisée du 8 au 15 janvier dernier que des dysfonctionnements et des conditions de prise en charge constituant «un traitement inhumain ou dégradant» ont été constatés par les contrôleurs. Suite à cela, Mme Hazan avait alerté le 1er février la ministre de la Santé Agnès Buzyn sur ce problème. Faute de réponse de sa part, Adeline Hazan a donc pris la décision de rendre public le rapport.

Plusieurs jours d’attente

Les contrôleurs ont d’abord constaté que l’engorgement du service de psychiatrie conduisait à des délais de prise en charge très longs allant jusqu’à 7 jours. Lors de leur visite, ils ont ainsi dénombré pas moins de 20 patients qui attendaient au sein du service des urgences d’être pris en charge, certains depuis quelques jours. Plusieurs étaient allongés sur des brancards dans les couloirs du service des urgences, parfois attachés aux pieds et aux mains. Le rapport souligne que, pendant qu’ils attendaient, les patients attachés n’ont pu ni se laver, ni avoir accès à leur téléphone portable, ni bénéficier d’aucune confidentialité lors des entretiens avec les médecins et les infirmiers.

«Trois d’entre eux n’avaient pas la possibilité d’aller aux toilettes et ils devaient utiliser un urinal, ajoute Adeline Hazan. Ce sont des conditions totalement dégradantes». Le rapport souligne pourtant qu’«aucun de ces patients ne présentait d’état d’agitation, certains demandant juste à pouvoir être détachés, sans véhémence, dans une forme de résignation et d’acceptation».

Le rapport pointe également l’accueil en service de psychiatrie, où des patients hospitalisés de leur plein gré font l’objet, de manière fréquente, de mesures d’isolement associées parfois à de la contention, pour des durées de plusieurs jours. «Ces mesures doivent être utilisées en tout dernier recours, rappelle Adeline Hazan. Elles doivent faire l’objet d’un renouvellement toutes les 24 heures et être consignées dans un registre». Un registre existe bel et bien, mais le contrôle a révélé qu’il n’était jusque-là pas tenu à jour au CHU de Saint-Etienne.

Dysfonctionnement structurel….

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Source LE FIGARO.

Journée des maladies rares : François apprend à vivre avec la perte progressive de ses sens…

Le 28 février a marqué la journée des maladies rares.

On en compterait entre 6 000 et 8 000 dans le monde. En France, elles peuvent toucher de 3 à 4 millions de personnes. Parmi elles, le syndrome d’Usher, une maladie qui touche l’ouïe et la vue.

François est atteint du syndrome de Usher de type II.

« Une fois qu’on connaît le diagnostic, qu’on replonge dans ses souvenirs, on s’aperçoit qu’on voyait déjà moins bien la nuit, on s’aperçoit que le soleil devenait vite éblouissant. Quand je conduisais, j’avais l’impression qu’on me faisait des appels de phare en permanence. » Voilà comment François évoque sa maladie et les symptômes comme la photophobie (grande sensibilité à la lumière).

Âgé de 32 ans, il est atteint du syndrome d’Usher, de type II. Diagnostiqué depuis six ans, il fait partie des 3 000 personnes touchées en France par cette maladie rare qui reste pour l’instant sans traitement. Elle touche les sens, l’ouïe et la vue. La maladie est récessive, ce qui implique que les deux parents doivent être porteurs du gène pour que l’enfant en soit atteint.

« On peut facilement se faire peur »

François craint donc la lumière, porte un appareil auditif et éprouve beaucoup de fatigue au quotidien. À terme, il perdra totalement la vue et l’ouïe, une perspective angoissante alors qu’il souhaiterait pouvoir travailler et fonder une famille.

Les parents de François se sont très vite impliqués à la suite de la découverte du syndrome de leur fils. Sa mère a même quitté son métier de dentiste pour se consacrer entièrement à « la cause« . Ils ont monté un « fonds de dotation » pour aider les scientifiques de l’Institut de neurosciences de Montpellier à mener un projet de recherche estimé à 300 000 €.

Qu’est ce qu’une maladie rare ?

D’après les critères scientifiques européens, une maladie est dite rare ou orpheline lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000. Certaines peuvent toucher une poignée d’individus dans l’Union européenne et d’autres concerner 245 000 personnes. 80 % sont d’origine génétique. Elles sont souvent chroniques et mettent en jeu le pronostic vital des malades.

Source FR3.

Dijon: Une mère en colère publie un message sur Facebook après le vol du vélo de sa fille handicapée…

A Dijon en Côte d’Or, le tricycle d’une fillette handicapée a été dérobé…

vol du tricycle de sa fille handicapée

  • Le tricycle d’une jeune fille handicapée a été dérobé à Lyon.
  • Le vélo était adapté à son handicap.
  • En colère, sa mère a publié un message à destination des voleurs sur Facebook.

Sandrine Foissotte est en colère. Le 24 février, cette mère d’une jeune fille handicapée a publié un message sur Facebook à destin.

Ce vélo est adapté au handicap de sa fille, ce qui le rend d’autant plus précieux pour la famille, ajoute BFMTV. Sur le réseau social, elle a choisi de s’adresser directement au(x) voleur(s), sans détour. « A toi le connard qui a volé le vélo spécial pour le handicap de ma fille, j’espère qu’on va te retrouver et tu vas prendre cher !! Alors à tous mes contacts, svp partagez pour essayer de le retrouver car Ombeline en a besoin et là une sous merde vient de la priver de qqch qu elle adore !! Merci ».

Une vague de solidarité

Après la publication du message de cette mère de famille, les internautes ont exprimé leur soutien en nombre : le message a été partagé près de 95.000 fois et liké par plus d’un millier de personnes sur Facebook, à l’heure où nous écrivons cet article.

Certains internautes n’ont pas hésité à proposer un vélo de remplacement : « Contactez moi en mp je vous offre celui de mon fils », écrit Cécile. « Je peux aussi vous offrir celui de mon fils, lui aussi handicapé. Il en posséde un autre », propose Marie-Christine. Grâce à cette vague de solidarité certains, la jeune fille pourra peut-être bénéficier prochainement un nouveau tricycle.

Source 20 Minutes.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap…

Depuis 25 ans, la Klaus Compagnie crée des spectacles de danse contemporaine dite « inclusive » : valides et « roulants » se partageant la scène.

Face au handicap, la démarche atypique du chorégraphe Pascal Croce donne à l’art de la danse toute sa force : vivre son corps et faire partager des émotions.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap

Moment de répétition pour la Klaus compagnie. Pour leur dernier spectacle « Kaléïdoscope » ou les meilleurs moments des créations de la compagnie depuis le début de l’aventure. Le boléro, Roméo et Juliette, Le lac des cygnes, … revu et corrigés. Avec humour aussi.

Le commencement, c’était en 1991 mais la démarche « inclusive » est née tout naturellement d’une rencontre.
Alors que la mère d’une amie était confrontée au handicap, on a proposé à Pascal Croce de faire un atelier danse dans un foyer pour handicapés. « Comme j’ai un peu un grain, j’ai dit oui… »

De là, il trouve l’inspiration, les nouveaux gestes et pas, déroutants parfois pour les adeptes (mêmes les danseurs) de la danses normée, classique… On rit beaucoup dans la coulisse, mais la danse reste un univers rigoureux. Chacun mérite sa place et fait partie d’un ensemble qui, sur scène, doit être harmonieux.

Peu à peu, des « roulants », comme il les appelle, intègrent l’équipe mais aussi des valides qui, eux aussi, se réinventent autour du concept, cherchant à se dépasser mais aussi à rencontrer l’autre.
Pourtant, les handicaps sont parfois lourds. Mais la communication non-verbale semblent alors plus riche.

La Klaus Compagnie, unique en son genre, loin du courant abstrait, permet à tous les publics de se glisser dans des univers toujours proches de notre histoire, des réalités de notre société, tout simplement dans l’immense richesse de la vie.

Actuellement la compagnie possède à son répertoire 11 créations, trois spectacles jeune public, une pièce de théâtre dansée.
Et parallèlement, la Klaus Compagnie a développé tout un travail d’atelier de danse permanent ou ponctuel accessible aux personnes handicapées moteurs, psychiques, mentales et valides au sein de structures spécialisées, scolaires et associatives.

« Kaléïdoscope »

Pascal Croce et ses danseurs n’ont plus rien à prouver, mais encore à explorer. Ensemble, malgré les coups et les bosses avec les fauteuils, les essais encore et encore de nouvelles chorégraphies, ils en veulent toujours plus.

Pour leurs 25 ans, la compagnie et ses onze danseurs sont à nouveau réunis autour de leur chorégraphe, marchants «marchants » et « roulants ». Un temps fort pour ce spectacle Kaleïdoscope. L’occasion de se souvenir du chemin parcouru.

Le spectacle « Kaléïdoscope » reviendra sur Bordeaux à l’automne.

Une école et une salle de spectacle

Une démarche atypique saluée par plusieurs prix et qui devrait donner l’exemple pour que l’art puisse être enseigné, partagé avec le plus grand nombre.

La compagnie devrait porter un projet, en collaboration avec le conseil régional, d’une école de « danse inclusive » et salle de spectacle qui devraient voir le jour d’ici quelques années sur la région bordelaise.

Source FR3.

Plouay. Ils ont fait découvrir le handisport aux collégiens…

Du handicap, Anaëlle Le Blevec et Grégory Leray, athlètes de haut niveau, en ont fait une force.

Ce message a été délivré aux élèves du collège Marcel-Pagnol, de Plouay, avec succès.

Lors de la semaine de la citoyenneté, les élèves de 6e de Marcel-Pagnol, à Plouay, ont découvert des disciplines handisports. Ils étaient aux côtés d’athlètes de haut niveau : Gregory Leray qui pratique le handbike et Anaëlle Le Blevec, Plœmeuroise, championne de France de parasurf 1.

À leurs côtés, chacun a pu s’essayer au handbike et au basket. Très vite, les élèves ont oublié le handicap pour se concentrer sur l’aspect sportif.

« L’envie de se mesurer aux autres »

Grégory Leray a perdu l’usage de ses jambes il y a vingt ans, dans un accident de moto. « Huit mois après, j’étais sur un fauteuil et trois semaines plus tard je me lançais dans la compétition en fauteuil d’athlétisme », sourit-il.

Il s’est ensuite lancé dans le handbike qui s’avère être une vraie révélation. Ce sport, plus attrayant, lui redonne « l’envie de se mesurer aux autres. C’est une bataille où dans chaque niveau, il y a du niveau ».

Il donne de son temps de manière bénévole pour venir parler du handicap et de son sport aux élèves.

« Avec de l’envie, on peut réussir »

Anaëlle Le Blevec est une grande sportive qui a fait de son handicap une force. Atteinte d’une maladie génétique neuromusculaire, elle s’est lancée très tôt dans le sport.

Elle a rejoint l’association Vagdespoir. Cette jeune enseignante de l’école Marcel-Pagnol, à Plœmeur, est bénévole au comité départemental handisport.

Pour ces deux sportifs, le message est clair : « Avec de l’envie, on peut réussir ce que l’on entreprend malgré les difficultés. »

Source OUEST FRANCE.

Smartphones, télé, tablettes… Faut-il vraiment avoir peur de la lumière bleue ?…

Les rayons bleu-violet, projetés notamment par nos écrans, augmenteraient le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Smartphones, télé, tablettes... Faut-il vraiment avoir peur de la lumière bleue ?

Lunettes « blue-blocker », logiciels ou applications filtrantes et même crèmes protectrices. Les innovations censées lutter contre la lumière bleue se multiplient ces derniers temps, traduisant une inquiétude autour de ce phénomène. Nos écrans sont particulièrement pointés du doigt : la lumière qu’ils émettent pourrait, en effet, être nocifs pour la rétine, comme le précisent deux études publiées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en 2010 et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en 2017.

Alors que nous passons en moyenne 5h30 par jour devant nos écrans (et jusqu’à 9h30 pour les 16-24 ans), faut-il vraiment s’inquiéter ? Peut-on limiter les effets néfastes de cette lumière ?

C’est quoi la lumière bleue ?

Apparemment blanche, la lumière, naturelle ou artificielle, contient en réalité un spectre de couleurs, dont le bleu. Ce qu’on appelle « lumière bleue » est donc une composante de la lumière et est présente dans tous les types d’éclairage, y compris les rayons du soleil.

Or cette lumière bleue est présente en grande proportion dans les diodes électroluminescentes (LED), qui ont remplacé les ampoules à incandescence et sont très appréciées pour leur faible consommation et leur très longue durée de vie. LED que l’on retrouve dans la plupart de nos ordinateurs, smartphones, tablettes et télévisions.

Quelles sont ses effets ?

Contrairement aux UV qui provoquent une brûlure de la peau, caractérisée par les coups de soleil, la lumière bleue est un ennemi invisible. Elle attaque la rétine pendant des années sans aucune douleur. Une étude de l’Anses de 2010 et une autre de l’Inserm ont pointé du doigt l’effet néfaste de la lumière bleue. « Si notre rétine est trop exposée au bleu violet, nos cellules meurent petit à petit, détaille le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie. Nos yeux possèdent un capital lumière, comme notre peau dispose d’un capital soleil. Une très forte exposition aux LEDs accélère l’épuisement de ce capital. »…

Faut-il s’inquiéter ?…

Face à la multiplication des écrans et la dépendance qu’ils entraînent, le professeur Gilles Renard ne cache pas son inquiétude. « Le smartphone est l’écran le plus nocif puisqu’on le regarde à 15 ou 20 centimètres, ce qui accentue la pénétration des rayons bleu-violet. Et les PC ou les tablettes ne sont guère mieux car ils concentrent trop de bleu-violet émis dans la zone à risque. » Des risques qui sont multipliés chez les enfants…

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Source France TV.

Amputations, malformations : l’espoir des prothèses 3D…

Prothèses 3 D – En Jordanie, une équipe de MSF expérimente le recours à une imprimante 3D pour fabriquer des prothèses pour le bras.

L’espoir est de rendre plus accessible l’appareillage des personnes handicapées dans des zones défavorisées .

Amputations, malformations : l'espoir des prothèses 3D

« La nouvelle prothèse m’a redonné l’espoir de pouvoir reprendre mon travail et d’assumer les charges familiales », a déclaré à l’AFP Ibrahim al-Mahamid, un chauffeur de taxi de 33 ans. Ce père de famille, originaire d’une ville rebelle du sud de la Syrie a perdu la main gauche dans un bombardement en 2013. ll fait partie des quinze patients ayant pu bénéficier d’une prothèse passive, c’est à dire sans articulations, réalisée sur mesure à l’aide d’une imprimante 3D.

Ce dispositif, testé par Médecins sans frontières (MSF) à l’hôpital Al-Mowasah, à Amman, en Jordanie, doit permettre à des patients amputés d’un bras ou souffrant d’une malformation congénitale de retrouver une mobilité. Et ce, grâce à des appareils disponibles sur le marché à moins de 4000 $. « Des essais sur les prothèses des membres supérieurs fabriquées avec les imprimantes 3D ont déjà été effectués dans des facultés ou par des start-up notamment, mais c’est la première fois qu’elles sont testées sur le terrain », fait remarquer Clara Nordon, directrice de la Fondation Médecins Sans Frontières , le laboratoire d’innovation de l’ONG, à l’origine du projet.

« Il s’agit d’une évaluation scientifique, avec des spécialistes médicaux capables de tester la stabilité et la solidité de la prothèse, et des patients qui nous font part de leurs besoins en termes de récupération fonctionnelle, évaluent le confort des prothèses », précise-t-elle. Une étape indispensable à la validation du projet avant son extension à d’autres terrains.

Retrouver de l’autonomie

Ces dispositifs médicaux, prévus pour équiper les membres supérieurs, sont constituées de trois blocs : une emboiture, modélisée grace à une capture 3D au scanner de la surface du moignon, qui vient se loger parfaitement sur celui-ci ; un avant-bras standard, mis à l’échelle du patient ; et une main cosmétique amovible. L’esthétique des prothèses est également prise en compte : elles sont peintes d’après la couleur de la peau du patient pour  » lui permettre d’être plus à l’aise dans ses activités à l’extérieur », souligne la directrice de la Fondation…

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Source France TV.

 

Linky : le nouveau compteur en accusation….

Malgré le rapport rassurant des autorités sanitaires, l’installation des nouveaux compteurs d’électricité est refusée par de nombreux usagers.

Ils s’inquiètent des ondes émises par ces appareils pour transmettre en temps réel les relevés de consommation.

Linky : le nouveau compteur en accusation

« Depuis un an et demi, qu’on m’a installé le compteur électrique Linky, ma vie a complètement changé ». Pour Laurent, aucun doute, c’est le nouveau compteur d’Enedis (ex-EDF) qui a provoqué chez lui une électro-hypersensibilité. « Je mène une vie de science-fiction. Je me déplace avec un testeur et c’est lui qui va choisir pour moi la meilleure chaise de café, la meilleure place au restaurant, chez un ami, poursuit-il, Le maximum pour moi c’est 0,4 volt par mètre. Au quotidien, je sors très peu dans Paris. À chaque fois, c’est une expédition ».

Selon l’ANSES, la probabilité d’un effet sur la santé est très faible

Laurent fait partie des nombreux usagers qui suspectent le compteur Linky qui envoie les données de consommation en temps réel via le réseau électrique du domicile. Ils suspectent les ondes émises par l’appareil d’être à l’origine de différents symptômes : angoisse, douleurs articulaires ou inflammations…

Pourtant, aucune étude officielle ne confirme la dangerosité de ces compteurs. Selon un rapport réalisé par l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, « la probabilité d’un effet sur la santé de l’exposition aux champs émis par les compteurs communicants est très faible ».

Enedis, la filiale d’EDF, en charge de l’installation des compteurs, tente pour sa part d’apaiser les polémiques. Mais plus l’installation s’accélère, plus la fronde se fait entendre. Des mobilisations s’organisent un peu partout en France. Les collectifs dénoncent le non-respect de la vie privée avec la transmission en temps réel des consommations, une hausse du prix de l’énergie et surtout, ils s’inquiètent des risques possibles à long terme sur la santé.

Malgré la mobilisation, Enedis a prévu de continuer l’installation de 28.000 boîtiers par jour. Objectif : 35 millions de compteurs Linky dans toute la France d’ici trois ans.

Source FRANCE TV.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants…

Des chercheurs de Columbia ont mis au point une aide auditive capable de repérer et d’amplifier une voix dans un contexte bruyant.

Un dispositif prometteur.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Tintements de verre, musique tonitruante, discussions animées, couverts qui s’entrechoquent : dans des situations bruyantes – une fête, un restaurant bondé ou une réunion de famille –, les malentendants perdent rapidement le fil d’une conversation, toutes les voix finissant par se confondre. Si les dispositifs auditifs actuels peuvent supprimer les bruits de fond, ils amplifient sans distinction toutes les voix. C’est le problème sur lequel s’est penché Nima Mesgarani, professeur agrégé de génie électrique à l’université de Columbia, avec une poignée d’autres chercheurs. Ce n’est plus une prothèse, mais une intelligence artificielle qui se glisse dans l’oreille pour capter et amplifier le son de la conversation qui intéresse le plus l’auditeur. « L’objectif est simple : fournir une version propre de la voix du locuteur cible au patient dans un environnement bruyant », explique au Point Zhuo Chen, docteur à l’université Columbia, qui a travaillé sur la Cognitive Hearing Aid, retenue parmi les dix innovations mondiales les plus prometteuses par l’Observatoire Netexplo.

Comment ? D’abord, le système reçoit un seul canal audio avec des sons croisés, puis il distingue les différentes voix dans ce brouhaha grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle. Le but est ensuite de déterminer, via l’étude de l’activité neuronale du cortex auditif, sur quel discours le locuteur veut se concentrer pour amplifier automatiquement cette voix. Le prototype analyse des ondes cérébrales, détecte vers quelle voix va son attention dans un environnement, et hiérarchise la portée du son en conséquence. Tout cela en moins de dix secondes.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Une « technologie très naturelle »

Cette innovation permet à la personne porteuse du dispositif de ne pas formuler son intention. La Cognitive Hearing Aid (aide auditive à commande cognitive), utilise des méthodes de décodage de l’attention auditive (Auditory Attention Detection – AAD) et promet d’être la prochaine avancée significative pour les malentendants.

La prothèse surveille constamment l’activité cérébrale du sujet pour déterminer s’il converse avec un interlocuteur en particulier dans l’environnement, ce qui permettrait de le rapprocher d’une expérience proche de la réalité. « J’ai déjà essayé certains dispositifs d’aide auditive actuels, et il est frappant de voir à quel point le son réel est distordu, car l’algorithme traditionnel ne fonctionne pas du tout quand il y a plusieurs locuteurs, s’étonne le professeur, par contraste, la technologie proposée par Cognitive Hearing Aid est très naturelle ! »

Si le produit n’est pas encore commercialisé à grande échelle, les résultats sont un succès. La réponse des personnes malentendantes aux tests est très positive. « Des start-up s’y intéressent, assure Zhuo Chen, la technique développée par ce système est prometteuse. » Confiant, il croit à une démocratisation prochaine de cette technologie : « La plupart des principales sociétés d’aides auditives font aussi des progrès dans ce domaine. »

Source LE POINT.

De nouvelles pistes prometteuses pour diagnostiquer l’autisme…

Marqueurs biologiques ou comportementaux, imagerie cérébrale, les chercheurs travaillent sur de nouvelles techniques pour dépister le plus tôt possible le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

De nouvelles pistes prometteuses pour diagnostiquer l’autisme

Diagnostiquer un enfant autiste n’est pas évident. Actuellement, les médecins ne peuvent s’appuyer que sur des manifestations cliniques et elles sont très différentes selon les individus. Certains enfants autistes ont des problèmes de communication tandis que d’autres présentent des comportements stéréotypés et répétitifs. De plus, ces symptômes comportementaux ne sont pas spécifiques de l’autisme. Ils peuvent également être liés à d’autres pathologies, comme des troubles obsessionnels du comportement par exemple. Autrement dit, impossible de savoir si l’enfant ou l’adulte est autiste à partir d’un seul symptôme. Il faut recouper les manifestations cliniques pour poser le diagnostic.

Mais serait-il possible de savoir si un enfant est atteint de trouble du spectre de l’autisme (TSA) simplement en faisant une prise de sang? Ou en regardant la structure de son cerveau? En d’autres termes, existe-t-il une signature biologique ou morphologique du trouble autistique? L’enjeu est de taille: un diagnostic précoce améliore le pronostic de l’évolution du trouble.

Trop de faux positifs

Une équipe de l’Université de Warwick (Royaume-Uni) travaille sur un test biologique. Leurs résultats, publiés dans la revue Molecular Autism le 20 février, sont encore très préliminaires. Ils se sont penchés sur les urines et le sang de 49 enfants (38 avec TSA, et 31 sans TSA) pour tenter de trouver des marqueurs à la fois sensibles et spécifiques: il faut pouvoir diagnostiquer un maximum de cas d’autisme sans se tromper. Le test qu’ils ont élaboré, une combinaison de différents marqueurs, permettait bien de dépister 92% des enfants autistes, mais 16% des enfants «non-autistes» réagissaient aussi positivement au test…

«Les dosages biologiques permettent de comprendre dans quelle mesure le cerveau de la personne avec TSA est différent, mais la signature n’est pas encore assez spécifique pour détecter le trouble à coup sûr», explique Catherine Barthélémy, professeur émérite à la faculté de Tours et spécialiste de l’autisme.

De possibles différences morphologiques détectées par IRM…

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Source LE FIGARO.