Hausse de la CSG – Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme… !

La hausse de la CSG n’est qu’une mesure supplémentaire qui s’inscrit dans la continuité d’autres mesures prises depuis 25 ans.

Mais pour Jean, qui a mené toute sa carrière à la centrale nucléaire de Gravelines, trop c’est trop… Il a saisi la cour européenne des Droits de l’Homme pour discrimination (CEDH).

Hausse de la CSG - Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme - PHOTO «LA VOIX»

Hausse de la CSG – Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme

En tant que retraité, Jean s’estime victime de discrimination de la part du gouvernement français. «  En relevant le montant du prélèvement de la CSG, ma retraite est amputée de 2,52 %, soit une perte de 75 € par mois !  »

Si certains salariés ont effectivement vu leur salaire augmenter , pour le retraité que je suis, cette augmentation, non compensée par ailleurs, ramène mon niveau de retraite à celui de juin 2012 ! Et je ne suis pas le seul dans cette situation.  » Ce qu’atteste le courrier posté sur Internet par le Gravelinois, partagé près de 300 fois sur les réseaux sociaux.

Jean s’appuie sur l’article nº14 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, qui prohibe la discrimination. Selon lui, agir de la sorte envers les retraités, «  qui ont contribué à la richesse du pays au travers de leur travail, et dont bon nombre continuent à être acteurs de la vie du pays au travers de leurs engagements associatifs ou autre  », constitue un acte de discrimination «  indéniable  ».

Dans son courrier, il demande donc à la CEDH d’intervenir auprès du gouvernement français pour compenser cette perte de revenu «  et ramener nos pensions au niveau de celles de décembre 2017  ».

Source VDN. VOIX DU NORD.

 

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude…

Les personnes qui consomment trop de plats industriels voient leur risque de cancer accru, indique une étude menée en France et publiée ce jeudi.

En cause, la qualité nutritionnelle des plats préparés, mais aussi les additifs, les modes de cuisson et les emballages.

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude

Les personnes qui abusent des plats industriels augmentent leur risque d’être atteint d’un cancer, selon une étude auprès de 105.000 personnes en France, qui formule des hypothèses sur l’origine du danger.

Plus de sucre, de sel et de gras, moins de vitamines

Une brioche industrielle, une pizza surgelée, une salade composée… De 2009 à 2017, les participants à l’étude française NutriNet-Santé ont périodiquement rempli des questionnaires en ligne sur ce qu’ils mangeaient. Les chercheurs, qui publient leur étude dans le British Medical Journal (BMJ), se sont intéressés à ce qu’ils appellent les « aliments ultra-transformés ».

D’après eux, ceux-ci « contiennent souvent des quantités plus élevées en lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, ainsi qu’une plus faible densité en fibres et vitamines ». Ils citent pains, sucreries, desserts, céréales, boissons sucrées, viandes transformées (boulettes, nuggets, jambon avec additifs, etc.), pâtes et soupes instantanées, plats surgelés ou en barquette, etc.

Graisses, sauces, produits et boissons sucrés en cause

À quel point ces produits qui peuplent nos supermarchés et garde-mangers sont-ils dangereux ? « Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer (…) et un cancer du sein en particulier », résume l’Inserm.

Pour le cancer, ce risque est accru de 6 à 18%, et pour le cancer du sein spécifiquement, de 2 à 22%. Les « graisses et sauces ultra-transformées et les produits et boissons sucrées » étaient en cause globalement, et pour le cancer du sein, les chercheurs accusaient « les produits sucrés ultratransformés ».

Les additifs, les modes de cuisson et les emballages en cause

Reste une énigme : qu’est-ce qui provoque ces cancers ? Les scientifiques ont fait état de 2.228 cas, dont 108 mortels et 739 du sein, sur la période et la population étudiées. Les « hypothèses » des chercheurs les portent vers « la qualité nutritionnelle généralement plus faible » de ces produits, trop gras, trop caloriques et/ou trop salés, et « la vaste gamme d’additifs » qu’ils contiennent.

Par ailleurs, « la transformation des aliments et en particulier leur cuisson produisent des contaminants nouvellement formés », et leur emballage plastique peut contenir du bisphénol A, un perturbateur endocrinien, s’inquiètent-ils. Dans un éditorial, le BMJ souligne que l’étude ne propose qu’une première observation, qui « mérite une exploration attentive et plus poussée ». D’autres facteurs peuvent entrer en jeu, selon la revue, car « par exemple, le tabagisme et une activité physique faible étaient bien plus répandus chez les participants qui consommaient une plus grande proportion d’aliments ultratransformés ».

« Il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent »

« L’avantage de cette étude, qui a des limites, et qui ne prétend pas à l’exhaustivité, c’est de donner des chiffres », a commenté le médecin nutritionniste Laurent Chevallier, du CHU de Montpellier. « Aujourd’hui, on ne doit pas être dans le déni, et faire croire que tout le monde va faire mijoter son pot-au-feu. On passe moins de temps en cuisine, et il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent, ou des adolescents qui se posent des questions », explique-t-il à l’AFP.

Source FRANCE BLEU.

Prise en charge du handicap. Le pays de Lorient croit en son modèle….

Handicap innovation territoire : c’est le nom du projet porté par Lorient Agglomération. Grâce à lui, la collectivité et ses partenaires figurent parmi 24 dossiers sélectionnés au niveau national.

A la fin de l’année, ils ne seront plus que dix. L’enjeu est de taille : environ 50 millions sur 10 ans pour développer des actions innovantes en matière de handicap.

Prise en charge du handicap. Le pays de Lorient croit en son modèle

Prise en charge du handicap. Le pays de Lorient croit en son modèle

Le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape, la chaire maintien@domicile de l’Université de Bretagne-Sud, le concours « start-up et handicap » lancé par la CCI du Morbihan, le travail réalisé par de nombreuses associations…

Savoir-faire

En matière d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap, le pays de Lorient possède un incontestable savoir-faire. Depuis longtemps.

Compétences reconnues

Des compétences qui ont de fait été reconnues par le jury national, statuant sur l’appel à projets Territoires d’innovation grande ambition (117 dossiers déposés, à l’origine).

Parmi 24 lauréats

Grâce à leur projet Handicap innovation territoire, Lorient Agglomération et ses 37 partenaires figurent désormais parmi 24 lauréats au niveau national.

400 000 € pendant un an

Ils vont bénéficier pendant près d’un an d’un accompagnement financier de près de 400 000 € pour développer des solutions « innovantes et inclusives » capables de relever le défi du vieillissement de la population et de la perte d’autonomie.

L’équivalent de la sailing valley

Des exemples ? Le maintien à domicile, la télémédecine, la robotique, la réalité virtuelle, etc. L’ambition des initiateurs de ce projet est de faire du territoire, en termes de handicap, l’équivalent de la sailing valley.

450 millions à se partager entre dix lauréats

L’enjeu est de taille. Au final, il ne restera que dix projets nationaux. Qui se partageront la coquette somme de 450 millions d’euros sur dix ans, pour mener à bien leurs actions innovantes.

Source OUEST FRANCE.

Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer…

Le centre médico-éducatif « Les Petits Princes » à Auxerre vient de recevoir dix tablettes numériques destinées aux enfants polyhandicapés du centre qui ne peuvent communiquer qu’avec leurs yeux.

Handicap - Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Handicap – Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Grâce à un système infrarouge, ces tablettes sont commandées par les yeux des enfants handicapés. Ces derniers, une vingtaine, handicapés moteurs et mentaux, ne parlent pas. Ils peuvent ainsi être un peu plus autonomes, jouer et surtout communiquer avec le monde extérieur en cliquant avec leurs yeux sur l’écran.

Jusque-là, faute d’échange, les parents, les professionnels décidaient la plupart du temps à la place des enfants. « Cette tablette est une vraie révolution » explique Carole Salvio, le médecin du centre. « Les enfants vont pouvoir dire, par exemple, qu’ils souhaitent mettre un pull bleu plutôt que rose. Il va falloir apprendre à négocier avec ces enfants polyhandicapés comme avec des enfants ou adolescents qui communiquent normalement. Cela va demander une adaptation des familles et des professionnels et cela ouvre le champ de tous les possibles pour mieux connaître les envies et les attentes de nos jeunes pensionnaires » poursuit le médecin.

« On a déjà un garçon et une fille qui savent déjà assembler des lettres pour former des mots. Pour l’instant, même s’ils ont 14 et 15 ans, ils ont un niveau CP mais cela apporte de l’espoir. Ils vont pouvoir  écrire, pourquoi ne pas aller sur les réseaux sociaux, envoyer leur photo. On pourrait aussi imaginer être en capacité de composer un numéro de téléphone préenregistré pour discuter avec un parent ou déclencher l’ouverture d’un volet ou de la télévision ».

Handicap - Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Handicap – Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Les premiers tests ont été concluants, les enfants ont vite compris comment fonctionnait la tablette. Une fois celle-ci paramétrée à la vue de l’enfant ce dernier peut l’utiliser pour faire des jeux, regarder des films. Less possibilités sont immenses

Chaque tablette coûte 15 000 euros. Le coût total du projet s’élève à 165 000 euros. Les Pièces Jaunes participent pour 30 000 euros, le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté pour 85 000 euros. Le reste est réglé par le centre.

Source FRANCE BLEU.

Bordeaux : la justice met en cause le vaccin contre l’hépatite B – Apparition d’une sclérose en plaques…

Un arrêt de la cour d’appel de Bordeaux qui reconnaît la responsabilité du laboratoire Sanofi dans l’apparition d’une sclérose en plaques relance le débat.

Bordeaux : la justice met en cause le vaccin contre l’hépatite B

Bordeaux : la justice met en cause le vaccin contre l’hépatite B

A une époque où la suspicion relative aux vaccinations ne cesse de grandir, l’arrêt rendu le 23 janvier dernier par la 1re chambre civile de la cour d’appel de Bordeaux est sans doute appelé à avoir un retentissement national. La juridiction présidée par Élisabeth Larsabal a jugé que la société Sanofi Pasteur, l’un des leaders mondiaux des vaccins, était responsable de la sclérose en plaques dont souffre un ancien peintre chaudronnier de 53 ans domicilié à Gourdon…

Source JOURNAL SUD OUEST.

Sous réserve, rédaction Handicap Info…. Blog citoyenne.be  ci après…

« Cet article appelle quelques commentaires:

1) Il est faux de croire que le lien entre vaccin anti-hépatite B et sclérose en plaques n’a pas encore été scientifiquement établi. Il y a déjà eu au moins 5 études plaidant en faveur d’un lien de causalité entre cette vaccination anti-hépatite B et cette maladie, cela n’est donc pas rien, et ne peut donc se réduire à une « malheureuse coïncidence ». Ce qu’il y a, c’est que dans tout sujet sanitaire comportant un enjeu financier et industriel important, tout apparaîtra toujours comme contesté dans la littérature médico-scientifique car les firmes ont un pouvoir conséquent pour financer des contre-études par le biais de divers leaders d’opinion dont l’intervention servira donc avant tout à sauver des marchés et à éviter des avalanches de procès. Le déni des officiels doit donc être fermement balayé, d’autant aussi qu’ils ne sont pas en mesure d’expliquer la hausse de 65% des cas de scléroses en plaques de part et d’autre de la campagne vaccinale des années 90′, d’une ampleur sans précédent, en matière de vaccination anti-hépatite B en France… les chiffres sont clairs, seule la mauvaise foi ou l’ignorance la plus profonde peut amener à conclure que « ce sont de meilleurs diagnostics » qui seraient en mesure d’expliquer pareil différentiel!, et ce d’autant plus, ne l’oublions tout de même pas non plus, que la mention de la sclérose en plaques se trouve en toutes lettres dans les notices de ces vaccins anti-hépatite B

La condamnation du fabricant est donc plus que justifiée et ce d’autant plus que les médecins ne respectent, en pratique, jamais le consentement libre et éclairé et donc ne stipulent pas ces risques graves aux patients. Si cela ne plaît pas au labo, qu’ils poursuivent ou se déchargent alors sur les prescripteurs…. mais stop à l’hypocrisie et au baratin que ce vaccin n’est pas lié à la SEP, c’est évidemment grotesque et cela ne prendra plus très longtemps auprès des patients, du moins faut-il l’espérer pour leur propre sécurité.

On vous dit: « le lien vaccin & sclérose en plaques, c’est juste franco-français« ! Demandez-vous alors comment se fait-il qu’une étude américaine confirme que tout vaccin peut favoriser la sclérose en plaques dans ses suites (et une fois encore, c’est dans les notices, donc quand des pseudos-experts osent dire en télé que ce n’est que hasard, coïncidence, comme par exemple le Pr Alain Fischer, qu’attendent les journalistes pour demander alors pourquoi cela figure dans les notices, et qu’attendent-ils alors pour réviser les notices? De qui se moque-t-on à la fin? > Une étude américaine (Langer-Gould), publiée en 2014, spécifie quant à elle que « tout type de vaccination est associé à un risque accru de déclenchement d’une maladie démyélinisante du système nerveux central dans les 30 premiers jours qui suivent une vaccination en ce qui concerne les sujets de moins de 50 ans » (OR, 2.32; 95% CI, 1.18-4.57).

 

2) Le vaccin anti-hépatite B est aussi un échec en termes de prévention des complications graves de l’hépatite: même en ayant beaucoup vacciné, cela n’a nullement permis de réduire les taux de complications graves en France liées à l’hépatite B. Pire, plusieurs études montrent au contraire que le vaccin anti-hépatite B détruit les cellules du foie (apoptose) et favorise les maladies hépatiques, notamment chez les enfants. Se vacciner est par conséquent un non sens, que l’on soit professionnel de santé ou non d’ailleurs, et que ceci soit obligatoire ou non…

3) Il est essentiel que les victimes portent plainte: trop souvent, elles sont découragées par la longueur des procédures, par les frais d’avocats etc. mais cette mascarade vaccinale qui fait chaque jour de plus en plus de victimes ne peut se poursuivre que parce qu’un trop faible nombre de victimes décident de réagir et de faire valoir leurs droits, restant ainsi sur le bord du chemin à souffrir en silence alors que leur parole est en mesure de sauver activement des vies et donc de faire en sorte que leurs souffrances ne soient pas vaines. Ce nouvel épisode judiciaire doit donner espoir aux victimes et offre une nouvelle jurisprudence en faveur des droits fondamentaux des patients. Il est inadmissible que les victimes soient laissées sur le bord du chemin et systématiquement taxées de « coïncidences » par les pseudos-experts en charge de la politique vaccinale ou implicitement jugées telles par la Ministre Buzyn qui ose prétendre que « les vaccins sont sûrs » et qu’il n’y a pas d’effets secondaires….

4) Cette décision judiciaire conforte également enfin la pertinence de la PLAINTE PENALE qui a déjà été déposée et qui est toujours en cours contre l’obligation vaccinale des enfants étendue à 11 vaccins et incluant notamment le vaccin anti-hépatite B. »

Source blog initiative citoyenne.be

Handicap – Paroles d’un champion pour changer la société…

Du 9 au 25 février vont se tenir à Pyeongchange (Corée du Sud), les Jeux Olympiques d’hiver, puis les Jeux Paralympiques du 9 au 18 mars.

Handicap - Paroles d'un champion pour changer la société

Handicap – Paroles d’un champion pour changer la société

Plus qu’une réunion de sportifs d’élite et un divertissement pour passionnés de sport, ces événements ont la capacité à agir sur nos sociétés. A l’échelle d’un monde sous tension, on ne peut que se réjouir de la décision des 2 Corées de défiler ensemble. A l’échelle individuelle, évidemment que l’on va soutenir « nos bleus » pour qu’ils nous ramènent un maximum de médailles. A eux de prendre conscience à leur retour qu’ils auront changé de statut et que leur parole leur permettra de peser dans le débat public pour changer le quotidien de chacun d’entre nous. C’est désormais la « mission » de Michaël Jérémiasz, ancien champion et porte drapeau à Rio : changer le regard de la société sur le handicap, pour que, dans la rue, dans un bureau ou dans un stade, le handicap ne soit plus un sujet.

Qu’attendez-vous des Jeux Olympiques et Paralympiques de Pyengchang ?

D’abord, en tant qu’ancien athlète, j’ai envie de les voir. Evidemment j’en attends une médiatisation juste et plus équivalente entre JO et jeux paralympiques. La réalité, c’est que ça ne sera pas le cas. Si les Jeux Paralympiques de Rio ont été bien médiatisés, (notamment grâce à un dispositif important mis en place par France TV) malgré tout ils l’ont été 7 fois bien moins que les JO. Il y a donc encore un vrai travail à faire. Moi, ce que j’attends, c’est que les Jeux Paralympiques de 2024 soient traités de la même manière sur le plan médiatique. Pour les stades, ne vous inquiétez pas, je prends le pari qu’ils seront autant remplis pour les Paralympiques que pour les Olympiques. Tous les billets pour toutes les épreuves seront vendus. En revanche, pour la médiatisation ça cela dépend uniquement de la volonté des diffuseurs plus du monde des affaires, des annonceurs que du grand public. Il faut que les décideurs acceptent l’idée de vivre au temps présent. Aujourd’hui, la société ne souhaite pas voir en sport que du football masculin. En fait, les téléspectateurs sont ouverts à une plus grande diversité que l’offre médiatique d’aujourd’hui.

Votre engagement a été plein dans Paris 2024. Quel va être votre rôle désormais ?….

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Handicap : pour le député Damien Abad, « l’accessibilité concerne tout le monde »…

À Paris, une seule ligne de métro est totalement accessible aux personnes handicapées. La priorité, pour le député Damien Abad, lui-même en situation de handicap, c’est la mobilité.

Damien ABAD - Député en situation de Handicap

Damien ABAD – Député en situation de Handicap

« Normalement, je devrais mettre entre vingt et trente minutes pour aller à Sciences Po, mais je ne peux prendre que le bus, le RER est assez peut adapté à Paris. » Elodie est étudiante à Paris. Et comme 850 000 autres personnes en France, selon l’OCIRP, elle est en situation de handicap moteur. Pour se déplacer en transports en commun dans la capitale francilienne, elle est confrontée à un problème de taille : l’accessibilité. Paris n’a en effet qu’une seule ligne de métro totalement adaptée aux personnes handicapées. Pourtant, la loi du 11 février 2005 prévoyait de rendre plus accessibles aux personnes à mobilité réduite les bâtiments accueillant du public et les transports. Dans la pratique, la réalité est bien différente.

La mobilité, « c’est ce qui permet de construire une vie sociale »

La priorité, pour le député Damien Abad, lui-même en situation de handicap, c’est la mobilité parce que « c’est ce qui permet de construire une vie sociale, d’avoir un emploi, d’aller à l’école, de se déplacer, d’avoir une autonomie pour la personne handicapée. » Concrètement, selon lui, il faut régler le problème du « parcours » parce que « si vous faites une salle de cinéma accessible par exemple mais que pour y aller il y a trois marches pour monter, ou que le chemin lui-même n’est pas accessible, forcément, vous n’arrivez à rien du tout. »

Au-delà, le député estime qu’il est nécessaire d’avoir « une vision globale de la problématique du handicap pour faire en sorte que l’accessibilité concerne tout le monde.«  En effet, selon le député, elle concerne aussi bien les personnes handicapées que « les mamans avec des poussettes, le jeune qui s’est fait mal au foot ou au rugby le dimanche, la personne âgée qui a des problèmes de mobilité. »

Et ailleurs ?

Dans le métro de Barcelone, pourtant mis en service en 1924, 82 % de ses stations sont accessibles aux personnes handicapées. Les champions de l’accessibilité sont toutefois les métros de Los Angeles et Washington qui ont des lignes 100% adaptées aux personnes handicapées.

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE INFO.

Pilule contraceptive : une première victoire devant la justice pour Marion Larat à Bordeaux…

Le tribunal de grande instance de Bordeaux vient de reconnaître que Marion Larat a bien été victime d’un « accident médical » et que les séquelles de son AVC en 2006, sont bien liés à la prise de la pilule de 3e génération.

Elle va donc être indemnisée. 

Pilule contraceptive : une première victoire devant la justice

Pilule contraceptive : une première victoire devant la justice

C’est une première victoire judiciaire pour Marion Larat, lourdement handicapée après l’AVC dont elle a été victime en 2006 ; AVC qu’elle impute à la pilule de 3e génération. Dans son jugement du 8 février, le tribunal de grande instance de Bordeaux a reconnu l' »accident médical » de la Bordelaise, sans pour autant reconnaître « la faute » du Laboratoire Bayer. Une lueur d’espoir pour celle qui a été la première à porter plainte en 2012 en France.

Une provision de 550 000 euros et une nouvelle expertise

Après un classement sans suite fin 2017 de la plainte déposée au parquet de Paris, Marion Larat se réjouit de « cette victoire d’étape même si le combat continue ». L’Oniam (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux) va lui verser une provision de 550 000 euros pour les préjudices subis qui devront être précisément évalués par une nouvelle expertise.

Montrer maintenant que « les laboratoires n’ont pas fait ce qu’il faut pour dire la dangerosité de ces pilules »

Pour son avocat maître Jean-Christophe Coubris, « le tribunal a admis que les séquelles sont les conséquences de l’absorption de la pilule. C’est sans doute le plus important car c’est la première fois que la justice reconnaît le lien entre la pilule, un AVC ou une embolie pulmonaire. Mais le tribunal dit aussi que le laboratoire n’est pas responsable des conséquences du produit qu’il a fabriqué et commercialisé. Et ce deuxième point pour moi, est une déception ».

700 témoignages réunis

La bataille continue donc au pénal. Trois plaintes avec constitution de parties civiles (dont celle de Marion Larat) ont été déposées, fin 2017, au pôle de santé publique du Parquet de Paris. Maître Coubris dit avoir réuni 700 témoignages dans son cabinet et constitué 350 dossiers semblables à celui de Marion Larat.

Ce sera encore long. La Bordelaise en a conscience. Mais peu importe dit-elle, « j’ai tout mon temps ». Cela fait six ans maintenant que Marion Larat, incarne ce combat, devant micros, caméras et tribunaux. En 2006, au moment de son AVC, elle préparait les concours aux grandes écoles. Elle vit aujourd’hui de l’Allocation Adulte Handicapé, et souffre d’hémiplégie, d’aphasie et d’épilepsie.

Source FRANCE BLEU.

CSG : l’exécutif victime de sa communication…

A vouloir justifier la hausse de 1,7 point de CSG touchant aussi les retraités par la «solidarité intergénérationnelle», le gouvernement risque l’enlisement devant les petites retraites découvrant une baisse de leurs pensions.

CSG : l'exécutif victime de sa communication

CSG : l’exécutif victime de sa communication

Depuis le début du mois, une partie des retraités voient leurs pensions baisser. Ce n’est pas une surprise : annoncée par Emmanuel Macron durant la campagne et pointée par ses adversaires – notamment François Fillon – la hausse de 1,7 point de CSG appliquée au 1er janvier touche aussi les aînés, comme prévu par la loi de finances pour 2018 votée en fin d’année dernière. «Solidarité intergénérationnelle», répètent les ministres en riposte aux attaques venant, en majorité, de leur droite.

Les responsables de la majorité justifient cette hausse par le besoin de compenser deux autres promesses du chef de l’Etat : d’abord la suppression, d’ici la fin de l’année, de deux cotisations sociales (chômage et maladie) pour les salariés du privé afin de leur offrir du «pouvoir d’achat» et, ensuite, le respect des engagements budgétaires vis-à-vis de Bruxelles (un retour du déficit public sous les 3% du PIB en 2018).

Jusqu’à présent, cette «solidarité générationnelle» inscrite dans les éléments de langage envoyés aux responsables de la majorité était, sur le papier, les suivants : les retraités touchés par cette hausse de CSG seront, pour les personnes seules résidant en métropole, celles touchant 1 200 euros net par mois ou plus. L’exécutif promettant au passage de compenser cette hausse par la suppression de la taxe d’habitation pour celles ayant une pension entre 1 200 et 2 500 euros. «Le gouvernement n’a jamais fait cachette qu’il augmentait une fiscalité pour les personnes qui seraient retraitées à 2 500 euros net par personne, assumait ainsi le ministre chargé de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin lors des discussions budgétaires au Parlement. Il faut quand même considérer qu’à 2 500 euros net par personne, il ne s’agit pas de retraités modestes […] mais on est au-dessus du salaire moyen.»

Faille gouvernementale

Or, depuis quelques jours, des retraités touchant des pensions très inférieures à 1 200 euros ont vu la ligne «CSG déductible» de leur attestation… augmenter. A trop vouloir simplifier sa réforme pour faire accepter cet argument de la «solidarité intergénérationnelle», le gouvernement est sorti un peu trop vite, dans sa communication, des critères retenus dans la loi : il s’agit du revenu fiscal de référence et non du niveau de pension par personne. Selon les barèmes de la caisse nationale de l’assurance vieillesse, la hausse de CSG s’applique ainsi, pour une personne seule, à un revenu fiscal de référence supérieur ou égal à 14 404 euros (soit près de 1 300 euros de revenus par mois si la personne ne dispose que de sa pension comme source de revenu). Ou, pour un couple avec un revenu fiscal de réréfence supérieur ou égal à 22 096 euros, soit quelque 2 000 euros de revenus par mois. Résultat, deux personnes mariées de moins de 65 ans qui touchent 1 000 euros de retraites chacun ont vu leur CSG effectivement augmenter. Une faille dans l’argumentaire gouvernemental, exploitée à fond par le nouveau président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez.

Le gouvernement a beau leur promettre qu’ils s’y retrouveront avec la disparition de leur taxe d’habitation, cet impôt ne disparaîtra qu’en trois temps et la suppression de son premier tiers ne se fera pas avant l’automne quand le nouveau taux de CSG (8,3%) s’applique déjà. La majorité a offert ici un champ de bataille royal à ses oppositions – notamment celle de droite – pourtant prévisible. Et n’a pas fini de s’y enliser: devant la fronde de ses députés des Français de l’étranger, le gouvernement a déjà suspendu un décret augmentant de 1,7 point la cotisation maladie des expatriés, dont les retraités, afin de faire contribuer les Français résidant hors du pays au même titre que les résidents de métropole et d’outre-mer avec la CSG. Le terrain est bien miné.

Des heures d’AVS refusées car « la scolarité d’un enfant trisomique de trois ans et demi n’est pas la priorité »..

Léo est un petit garçon de 3 ans et demi. A cause de sa trisomie, il ne peut aller à l’école maternelle que trois matinées par semaine, en présence d’une auxiliaire de vie scolaire, et c’est parce que ses parents se sont battus.

Aujourd’hui, ils font font face à un nouveau mur.

Des heures d'AVS refusées car "la scolarité d'un enfant trisomique de trois ans et demi n'est pas la priorité"

Des heures d’AVS refusées car « la scolarité d’un enfant trisomique de trois ans et demi n’est pas la priorité »

epuis décembre, Léo va a l’école 3 matinées par semaine, dont deux en présence d’une auxiliaire de vie scolaire, une AVS. Pour son père, Julien Fouquer, les progrès sont flagrants.  « On est passé d’un enfant qui était parfois un peu en retrait dans la classe, ou qui avait un peu de mal à s’intégrer, à un Léo qui s’assoit avec les autres, qui participe, qui connait toutes les comptines de l’école, _qui arrive à participer aux jeux dans la cour de récréation_. Toute cette évolution, l’a vraiment observé, mesuré. On la voit ! »

Deux matinées supplémentaires

Après une première évaluation en janvier, le personnel éducatif et médical est unanime : des heures supplémentaires à l’école seraient bénéfiques pour Léo. La famille, qui habite à Bennetot, près de Fauville-en-Caux, se tourne vers la maison des personnes handicapées. « Ce qu’on demande nous, ce serait deux matinées supplémentaires pour que son intégration se fasse encore mieux, pour préparer sa moyenne section, et plus tard sa scolarité. »

La MDPH dit qu’il faudrait qu’on s’estime heureux d’avoir ces six heures d’accompagnement »

Malheureusement, Julien et Anne-Sophie font face à un mur. « La réponse de la Maison des personnes handicapées a été qu’il faudrait déjà qu’on s’estime heureux d’avoir ces six heures d’accompagnement, et que pour Léo, l’école n’était pas une priorité du fait de son âge et de sa trisomie« , explique Anne-Sophie. « Ce qu’ils m’ont fait comprendre, c’est que dans la case « trisomie » et « trois ans et demi », il n’y a pas besoin, c’est pas si grave. »

Julien et Anne-Sophie sont désemparés, il se sentent trahis.

Les parents de Léo ont interpellé leurs élus locaux et ont pris rendez-vous avec le défenseur des droits, pour faire valoir leur cause, mais aussi pour une meilleur intégration des enfants handicapés.

Source FRANCE BLEU.