Emploi des travailleurs handicapés : le gouvernement lance une nouvelle concertation…

Une concertation de quatre mois est lancée pour réformer la politique de l’emploi des personnes handicapées, les premières mesures pourraient être prises dès le printemps.

Du côté de la fonction publique qui emploie près de 240 000 agents en situation de handicap dont 100 000 dans les collectivités territoriales, le FIPHFP souhaite que certains principes soient préservés.

Emploi des travailleurs handicapés

Le Gouvernement a lancé le 15 février une concertation sur la réforme de la politique de l’emploi des personnes handicapées, sur la base d’un rapport des Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF) en sa possession depuis le 17 janvier. La concertation devrait s’étaler jusqu’à la fin de premier semestre.

Où sont les personnes handicapées ?

Premier bémol, pour les associations le compte n’est pas bon. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Muriel Penicaud, ministre du Travail, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées et Olivier Dussopt secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes avaient invité ce 15 février 14 organisations professionnelles de salariés et employeurs et seulement 3 membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

Pour se défendre, le ministère a rappelé que la présence du CNCPH n’était pas obligatoire et qu’alors que les organisations professionnelles avaient chacune deux représentants, le CNCPH en avait trois. « Légalement les personnes handicapées sont représentées par le CNCPH, c’est à lui de décider, en son sein, qui participe à la concertation, le ministère n’a aucun droit de regard sur les personnes choisies », a rappelé l’entourage de Sophie Cluzel.

Dans un communiqué, le comité d’entente qui, regroupe environ 70 associations dont toutes les plus importantes, proteste et réclame « une vraie place à la table de la concertation ». L’enjeu est important. Aujourd’hui, avec 500 000 inscrits à Pôle emploi, le taux de chômage des travailleurs handicapés est de 19%, deux fois supérieur à la moyenne nationale. Par ailleurs, la proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43%.

Les priorités de la réforme

Les grandes priorités de la future réforme seront de :

  • redéfinir et simplifier l’obligation d’emploi des personnes handicapées ;
  • améliorer les dispositifs d’aides pour l’emploi des personnes handicapées ;
  • mobiliser tous ceux qui peuvent avoir une action pour l’emploi des personnes handicapées ;
  • prévenir la « désinsertion professionnelle » et les inaptitudes ;
  • améliorer l’emploi dans la fonction publique.

Le gouvernement propose deux temps de concertation :

  • février-mars : sur la redéfinition et la simplification de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) dans les secteurs public et privé.
  • avril – mai : sur l’offre de service à destination des personnes handicapées et des employeurs.

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Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

EHPAD – Maltraitance – L’infirmière condamnée en France licenciée en Suisse… !

Au Tribunal de grande instance de Belfort, une infirmière, aujourd’hui âgée de 42 ans, a comparu pour des maltraitances envers les résidents de l’Ehpad Saint-Joseph, à Giromagny (90).

Les faits ont été commis de son embauche en octobre 2012 jusqu’à juin 2015, date de son licenciement.

EHPAD - Maltraitance - L’infirmière condamnée en France licenciée en Suisse

À la barre, les témoignages révèlent des brutalités, des actes et paroles violents, ainsi que des négligences et manquements dans la distribution des médicaments.

Le TGI de Belfort a condamné l’infirmière à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme et douze avec sursis. À cette peine s’ajoute une interdiction définitive d’exercer une fonction médicale ou paramédicale sur le sol français.

Lors de l’audience, on a appris que l’infirmière avait été embauchée à l’hôpital du Jura, à Saigneléger, en Suisse, ce qui n’a pas manqué de choquer les personnes présentes.

La direction de l’hôpital helvète a été réactive. Après avoir eu connaissance de la condamnation de Stéphanie, dans nos colonnes, il a publié un communiqué le jour-même, jeudi.

Ce dernier précise que l’infirmière « est arrivée en intérim en décembre 2015 », soit six mois après son licenciement à Giromagny. Elle a signé un CDI (Contrat à durée indéterminée) en mai 2017.

L’hôpital du Jura assure « qu’aucun acte de violence envers les résidents n’a été constaté » mais il « n’entend prendre aucun risque ». « Étant donné la gravité des faits dont elle a été reconnue coupable en France, la direction a immédiatement pris les mesures provisionnelles qui s’imposent. » Dans une formulation très diplomatique, la direction de l’hôpital a aussitôt décidé de la « libérer de son obligation de travailler, avec effet immédiat ». Dit en termes plus directs, elle a été licenciée sur-le-champ, comme la procédure le permet côté helvète.

La direction de l’hôpital souligne encore que « sur le site de Saigneléger, cette personne ne travaillait pas avec des résidents en unité de vie psychogériatrique, mais en réadaptation gériatrique ». « Même si le risque de tels agissements ne peut jamais être totalement exclu », l’hôpital du Jura assure mettre « tout en œuvre pour les prévenir : obligation de travailler en binôme et dans des unités de soins de taille très inférieure au système français, avec une meilleure dotation. Depuis 2018, le canton du Jura demande aux établissements [d’exiger] de leurs collaborateurs un extrait de casier judiciaire. Les collaborateurs déjà engagés devront également répondre à cette exigence », précise encore le communiqué.

Source EST REPUBLICAIN.

Erreurs médicales : des victimes attendent réparation… !

Chaque année, il y aurait 450 000 erreurs médicales en France, entraînant souvent de graves conséquences sur la vie des patients.

France 2 a rencontré des victimes de ces erreurs qui attendent toujours que justice soit rendue. quences sur la vie des patients.

Erreurs médicales : des victimes attendent réparation

Bertrand Plumey avait un rêve : gravir des montagnes lorsqu’il serait à la retraite. Aujourd’hui, ce sportif ne peut plus courir et se déplace avec beaucoup de difficultés. Il y a trois ans, il s’est fait opérer de la hanche, une intervention banale. Mais, au réveil, c’est la catastrophe : « Je vois le chirurgien en face de moi (…) qui m’annonce qu’il s’était trompé de côté. J’ai été opéré de la jambe droite à la place de la jambe gauche », se souvient-il.

Troisième cause de décès en France

Comment le chirurgien a-t-il pu se tromper ? La clinique, que nous avons contactée, déplore une erreur regrettable et non contestable. Face à son erreur, le chirurgien décide d’opérer l’autre hanche dès le lendemain. Trois ans de rééducation intensive, des années de souffrance : cette jambe droite qui n’avait aucun problème est désormais handicapée à vie. Bertrand Plumey a porté plainte pour blessures involontaires. Trois ans après, toujours pas de procès. Le chirurgien n’a pas été suspendu, il continue à opérer dans la même clinique. Les erreurs médicales seraient la troisième cause de décès en France, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. Selon une association de victimes, 60 000 personnes meurent chaque année à cause de ces erreurs.

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Source FRANCE TV.

 

Plantes et compléments alimentaires : à consommer avec modération…

Contrairement à une idée largement répandue, les compléments alimentaires et autres produits naturels ne sont pas sans risques lorsqu’ils sont pris de façon régulière et prolongée.

Ils peuvent, notamment, devenir toxiques pour les reins.

Plantes et compléments alimentaires : à consommer avec modération

En cette période glaciale, la tentation peut être grande de faire le plein de vitamine C et autres compléments alimentaires pour faire face et éviter coups de mou et petits microbes qui gâchent le quotidien. Pour autant, même si quelques gélules ou comprimés peuvent avoir un effet bénéfique sur l’organisme, l’abus de compléments alimentaires et de produits à base de plantes peut être nocif, en particulier pour le rein.

A petite dose

« Faire un cure courte avec un complément alimentaire ne pose pas de problème lorsque l’on a un rein qui fonctionne bien », souligne le Dr Isabelle Tostivint, néphrologue à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, chargée de communication scientifique La Fondation du rein. « Mais la prise régulière, sur le long court, d’un ou plusieurs compléments peut avoir des effets néfastes sur la fonction rénale », ajoute-t-elle. Une règle également valable pour les produits dits de médecine douce (tisanes, huiles essentielles, extrait de pamplemousse, etc.) et ceux de phytothérapie.

Ces substances, considérées à tort comme non nocives car naturelles et en accès libre, peuvent avoir une toxicité directe sur le rein (risque majeur de cancer, comme pour les herbes chinoises du type Aristolochia) ou indirecte (néphrotoxicité sans cancer). « Tous ces composants peuvent provoquer une réaction inflammatoire au niveau du rein et entraîner une défaillance rénale aiguë », complète la néphrologue. Ils peuvent également provoquer des calculs rénaux, comme c’est le cas pour la vitamine C (à partir de 500mg/j pris de façon régulière), la vitamine D et les compléments hyper protéinés. « Même les fameux oméga 3 et oméga 6 peuvent être nocifs à forte dose », ajoute la médecin. Tout comme les antioxydants ou les cranberries (utilisées notamment pour lutter contre les infections urinaires à répétition).

« Bien sûr, les plantes ne sont pas toxiques pour tout le monde, mais il est impossible de déterminer, par avance, si une prise prolongée va avoir ou non un impact sur le rein », fait remarquer le Dr Tostivint.

Quant à la consommation de compléments hyperprotéinés, dans le cadre d’un régime ou pour les sportifs qui souhaitent augmenter leur performances sportives, elle peut provoquer des calculs rénaux ou aggraver une pathologie rénale préexistante. Tout comme l’abus de créatinine chez ces mêmes sportifs.

Prise de médicaments, pathologie rénale : attention !…

 

En parler à son médecin….

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Source FRANCE TV.

VIDEO. Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap…

Parcours en fauteuil roulant, questions autour du handicap, témoignage d’une victime d’un accident de la route…

L’association des paralysés de France a sensibilisé, jeudi 22 février 2018, plusieurs classes de l’école Marcel-Pagnol d’Argentan, au handicap.

Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap

« Je suis en fauteuil roulant après un accident de la route en deux-roues quand j’avais dix-huit ans, explique Mickaël Lhommet, qui fait partie du conseil départemental de l’association des paralysés de France (APF). J’ai eu trente-cinq fractures. » Silence dans le hall d’entrée de l’école Marcel-Pagnol. Impressionnés, les élèves ne quittent pas des yeux Mickaël Lhommet. Lui et Romain, également membre de l’APF, sont venus échanger, hier, avec plusieurs classes, du CE2 au CM2, autour du handicap.

À l’occasion des Jeux Olympiques, l’établissement, qui souhaite travailler sur le sport adapté, a contacté l’APF qui leur a proposé cet atelier de sensibilisation. « Certains élèves sont confrontés au handicap, ils ont des grands-parents en fauteuil roulant », précise Claire Hollebecque la directrice.

Les deux salariés de l’AFP ne sont pas venus seuls. Un parcours semé d’embûches a été installé dans le hall. Porte battante, pente un peu trop raide, pavés qui bloquent les roues, fauteuil qui s’embourbe dans le sable… Autant d’obstacles rencontrés quotidiennement par les personnes en situation de handicap. « Vous allez vite comprendre », lance, amusé, Mickaël Lhommet.

Tour à tour, les élèves s’y frottent, en fauteuil roulant. Et les difficultés apparaissent. Ça tire dans les bras, ça manque de se renverser, ça n’avance plus face à un seuil de porte trop haut. Tous ont besoin de l’aide d’un adulte pour venir à bout de ce parcours du combattant.

« Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? »

Un exercice révélateur alors que l’établissement ne répond pas aux critères d’accessibilité : « En début d’année, une enfant, après s’être blessée, devait venir à l’école en fauteuil, nous avons du la changer de classe car pour accéder à l’étage il n’y a que des marches », regrette la directrice. « Le pire c’est à Alençon, ils ont refait le centre-ville et mis des pavés, c’est impossible d’accès en fauteuil », témoigne Romain, de l’APF.

Pendant l’animation, les élèves ont pu poser toutes leurs questions à Mickaël Lhommet. Certaines plus naïves que d’autres : « Vous pouvez conduire ? Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? Votre situation va s’améliorer ? Est-ce qu’on vous manque de respect ? » Mickaël se prête au jeu. Parle de son handicap toujours avec le sourire. Un enfant l’interpelle : « Comment vous faites pour attraper des choses trop hautes ? » « Je demande à une autre personne, chez moi je ne vis pas seul », lui répond-il.

L’échange s’achève. Les élèves s’alignent en rang serré et regagnent leur classe. Une autre classe s’installe. Mickaël, lui, se repositionne au centre et se présente. Puis recommence : « Je suis en fauteuil après un accident de la route… »

Source OUEST FRANCE.

 

Dinan. L’hôpital condamné pour un accouchement entraînant un handicap…

Le tribunal administratif de Rennes a condamné le centre hospitalier de Dinan pour un accouchement tardif ayant entraîné des troubles mentaux et physique sur l’enfant.

Trente-quatre ans après les faits et une longue bataille juridique, l’hôpital doit indemniser la famille de l’enfant décédé depuis.

Dinan. L'hôpital condamné pour un accouchement entraînant un handicap

L’affaire remonte à plus de trente ans. En 1984, une femme accouche dans des conditions difficiles au centre hospitalier de Dinan. Le personnel doit recourir à une césarienne mais l’opération est pratiquée trop tard. Le fils développe un handicap sévère et meurt en avril 2016.

Premier jugement en 1992

Les parents demandent réparation à l’hôpital. L’établissement est jugé entièrement responsable « des conséquences dommageables du retard à l’extraction de l’enfant » en décembre 1992. S’ensuit une multitude procédures judiciaires et une longue bataille juridique entre les parents et l’hôpital.

En mai 2015, la cour administrative d’appel de Nantes demande une expertise. Celle-ci démontre une hypoxie du fœtus, c’est-à-dire une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. L’incident a provoqué des troubles cérébraux irréversibles chez l’enfant.

Plus de 800 000 € à verser

L’affaire est de nouveau jugée le 19 janvier dernier par le tribunal administratif de Rennes et délibérée le 15 février. Le tribunal condamne l’hôpital à verser 727 245 € à la famille de l’enfant. S’ajoute à la décision, la somme des prestations sociales due au handicap, soit 56 252 € que le centre hospitalier doit à la Mutualité sociale agricole des Portes de Bretagne et 26 413 € à la CPAM d’Ille-et-Vilaine.

Source OUEST FRANCE.

Formation professionnelle: Pourquoi les femmes sont-elles beaucoup plus pénalisées que les hommes ?

EGALITE La ministre du Travail a critiqué « la complexité du système »…

Formation professionnelle: Pourquoi les femmes sont-elles beaucoup plus pénalisées que les hommes ?

  • Muriel Pénicaud veut un « big bang » de la formation professionnelle.
  • Les femmes subissent encore trop de discriminations au moment de choisir des formations.
  • Les organismes pourraient être pénalisés s’ils ne respectent pas la mixité.

Le gouvernement est déterminé à lancer les grands travaux dans la formation professionnelle, avec Muriel Pénicaud en chef de chantier. Jeudi, la ministre du Travail s’est montrée très mesurée sur l’ampleur de la réforme proposée par les partenaires sociaux. Selon elle, l’accord ne touche pas à « la complexité du système » : pour y remédier, la ministre promet un « big bang » des dispositifs, qui sera présenté la semaine prochaine.

Le gouvernement devra notamment résoudre un des grands problèmes de la formation professionnelle, à savoir l’inégalité d’accès entre les hommes et les femmes. Un rapport remis cette semaine à Marlène Schiappa se montrait particulièrement incisif, affirmant qu’il existe « une vraie discrimination en ce qui concerne l’offre de formation proposée aux femmes ».

Des inégalités qui commencent très tôt

Rédigé par Catherine Smadja-Froguel, le document note que si l’accès à la formation des femmes est très proche de celui des hommes (45 % contre 43 %), de fortes disparités subsistent lorsqu’on s’intéresse aux catégories de salariés : ainsi, « 57 % des femmes cadres se sont formées, contre 62 % des hommes ». L’écart est encore plus prononcé pour les employées et les ouvrières.

Les raisons sont multiples. Le rapport montre que pour les femmes, les barrières à la formation commencent très tôt, dès l’école ou l’université. Non seulement elles s’orientent moins (ou sont moins orientées) vers les filières scientifiques et techniques qui présentent un faible taux de chômage et des salaires élevés, mais en plus, « à niveau de diplôme comparable, on ne confie pas les mêmes responsabilités aux femmes qu’aux hommes ».

Une promotion difficile à obtenir

Ce retard subi par les femmes dans leur formation initiale pourrait être compensé par la formation continue. Mais là encore, les obstacles à l’égalité sont nombreux. « Souvent, lorsque les femmes choisissent une formation, elles sont guidées, consciemment ou non, vers des métiers stéréotypés comme ceux liés à la petite enfance, explique Garance Yverneau, fondatrice et dirigeante de 5A Conseil. Il faut travailler en amont avec elle pour les orienter vers des métiers « émergents », dans le digital par exemple »…..

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Source 20 Minutes.

Lyon: La zoothérapie pour améliorer les sens cognitifs des personnes handicapées…

Ils sont de plus en plus nombreux comme Sébastien Poulard, à tester la médiation animale sur les personnes en situation de handicap.

Reportage dans une Maison d’accueil spécialisée à Lyon…

La zoothérapie pour améliorer les sens cognitifs des personnes handicapées

  • La zoothérapie permet d’éveiller les sens cognitifs d’une personne handicapée et de provoquer une réaction chez elle.
  • La Maison d’accueil spécialisée Robert Ramel près de Lyon, a recours depuis peu à cette méthode.
  • Rencontre avec Sébastien Poulard, aide médico-psychologique, qui est à l’origine du projet.

La Zoothérapie ou médiation animale, est une thérapie développée au Canada. Elle permet d’éveiller les sens cognitifs de personnes en situation de handicap. L’intervenant, accompagné d’animaux, tente de créer un contact, un lien, entre la bête et l’homme. Que ce soit par le toucher et les caresses ou simplement par une connexion affective, l’objectif de la thérapie est d’essayer de diminuer les peurs, les angoisses ou encore apaiser les patients.

La Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) de Montanay, près de Lyon, accueille cinquante résidents permanents, polyhandicapés. Sébastien Poulard, aide médico-psychologique de formation, y travaille depuis sept ans. C’est lui qui a proposé au centre d’avoir recours à la médiation animale, après s’être entiché d’Érable et Écureuil, les deux ânes de l’établissement.

Des animaux médiateurs à dresser

« Il faut réussir à les dresser maintenant », explique le trentenaire en riant au vu de la tâche qui l’attend. Avant de poursuivre : « Il faut qu’ils apprennent à sortir de leur enclos, qu’ils se laissent mettre la longe. Puis bien sûr, qu’ils s’habituent aux fauteuils roulants autour d’eux et qu’ils se laissent caresser ». Ce qui peut prendre plusieurs mois selon le principal intéressé au vu des deux têtes de mules qui se présentent devant lui.

« Il faudrait que je consacre mon temps plein à leur dressage », explique Sébastien, qui a été formé par François Beiger, créateur de l’ Institut Français de Zoothérapie. Le but sera plus tard de leur apprendre à tirer une calèche pour emmener les patients en promenade…

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Source 20 Minutes.

Le TCAPS, nouvelle alternative au Levothyrox, sera disponible en avril… 12 Dosages disponibles !

TCAPS – Ce médicament commercialisé depuis plusieurs années dans certains pays européens a reçu le feu vert des autorités sanitaires françaises. Il ne sera pas remboursé par la Sécurité sociale dans un premier temps.

Le TCAPS, nouvelle alternative au Levothyrox, sera disponible en avril

Le TCAPS, nouvelle alternative au Levothyrox, sera disponible en avril

Levothyrox et Euthyrox de Merck, L-Thyroxin Henning de Sanofi, Thyrofix du laboratoire Uni-Pharma, L-Thyroxine Serb…Alors que jusque très récemment le laboratoire Merck détenait le monopole du traitement de l’hypothyroïdie avec son Levothyrox, les 2,3 millions de patients atteints d’hypothyroïdie ont désormais l’embarras du choix. Le 13 février, un sixième médicament à base de lévothyroxine s’est vu octroyer une autorisation de mise sur le marché par l’Agence française du médicament (ANSM). Il s’agit du TCAPS des Laboratoires Genevrier, qui ont déposé leur demande le 10 novembre 2017.

12 dosages disponibles

Le TCAPS, qui se présente sous la formule de capsules en gélatine, est déjà commercialisé sous le nom de Tirosint dans plusieurs pays européens ainsi qu’aux États-Unis. Contrairement aux autres médicaments utilisés dans la prise en charge de l’hypothyroïdie, le TCAPS contient de la glycérine et de la gélatine comme seuls excipients. Une nouvelle favorablement accueillie par l’association Vivre sans Thyroïde: «Le TCAPS conviendra sans doute très bien aux patients qui ont des intolérances ou hypersensibilités par rapport à certains excipients (lactose, mannitol, huile de ricin …) contenus dans certaines autres spécialités, ou des problèmes de malabsorption au niveau digestif (…)».

Autre avantage: le TCAPS sera disponible en 12 dosages différents, échelonnés entre 13 et 200 milligrammes, tandis que les autres spécialités n’existent qu’en 4 à 8 dosages. Une différence de taille, car ces médicaments à marge thérapeutique étroite nécessitent un dosage fin et adapté à chaque patient. En effet, chez certaines personnes, de très faibles variations de dose peuvent avoir un impact important sur leur équilibre hormonal thyroïdien. Les personnes n’ayant pas pu retrouver leur état de santé antérieur depuis l’arrivée du nouveau Levothyrox pourraient donc se tourner vers cette nouvelle spécialité. Par contre, pour les patients «bien équilibrés et sans effets indésirables, il n’y a pas lieu de changer de traitement», comme l’avait rappelé l’Agence du médicament en décembre 2017.

Un médicament plus coûteux

Interrogés par Le Figaro, les Laboratoires Genevrier ont indiqué que «la spécialité TCAPS sera disponible dans toutes les pharmacies de France à partir de mi-avril 2018». L’Agence du médicament a pour sa part indiqué qu’elle ne disposait pas «à ce stade d’élément sur le calendrier et les modalités de mise à disposition de cette spécialité en France». Par contre, il est certain que le médicament ne sera pas remboursé par la Sécurité sociale dans un premier temps. Son prix et son taux de remboursement devront ensuite être fixés par la Haute autorité de santé (HAS). Selon l’association Vivre sans Thyroïde, le TCAPS coûtera plus cher que les médicaments actuellement disponibles: autour de 9 euros par mois contre 2 à 3 euros pour les autres.

«Nous saluons l’autorisation de mise sur le marché accordée au TCAPS (après celle du L-Thyroxin Henning, le 25 janvier, et celle du Thyrofix fin 2017)», indique l’association Vivre sans Thyroïde dans un communiqué, rappelant toutefois qu’«il reste encore beaucoup de questions sans réponse … Et beaucoup de problèmes d’approvisionnement sur le terrain».

En mars 2017, le laboratoire Merck avait changé la formulation du Levothyrox, seul médicament alors disponible. Cela avait donné lieu à une crise sans précédent, marquée par le signalement de plus de 17.000 cas d’effets indésirables en quelques mois.

Source LE FIGARO.

Grand témoin : père d’un enfant autiste…

Dépister le plus tôt possible l’autisme permet de mieux accompagner les enfants. Notre grand témoin ce soir connaît l’importance du dépistage précoce. Son fils de 15 ans est autiste.

Grand témoin : père d'un enfant autiste

Le handicap a bouleversé sa vie. Son fils est autiste, et hyperactif. Notre grand témoin s’appelle Laurent Savard. « La différence de Gabin, moi, je ne l’ai pas vue, pendant longtemps. En plus, comme il était tout le temps souriant… Pour moi, l’autisme, c’était ‘Rainman' », explique-t-il. « Donc je me disais ‘ça ne colle pas, ce n’est pas la même chose’. Et c’est grâce à Marilou, sa maman, qui à l’époque, dès ses 2 ans, allait beaucoup sur les forums, qui m’a dit un jour : ‘Non mais vraiment, il doit être autiste’. » À ce moment-là, Laurent confie être plongé dans l’inconnu.

« L’enfant dont on ne veut pas »

Commence un vrai parcours du combattant, et d’abord à l’école. À 3 ans, Gabin est scolarisé dans la maternelle du quartier. Mais pas pour longtemps. Son attitude ? Son père ne mache pas ses mots : « Je vais être un peu cru : le chieur. L’enfant dont on ne veut pas. Chaque rentrée scolaire était une source d’angoisse pas possible. Comment ça va se passer ? Est-ce qu’on va avoir un auxiliaire de vie scolaire ? Parce que parfois elles sont nommées, et on ne les voit pas. On vit constamment avec cette menace, cette chappe de plomb au-dessus de la tête, que Gabin pourrait se retrouver écarté de l’école. Mais de toute façon, c’est un peu ce qui s’est  passé. (…) À un moment donné, vous lâchez l’école, vous n’en pouvez plus », confie le père de Gabin. Plus d’école. Reste le sport. Le seul moyen pour Gabin de gérer son hyperactivité.

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Source France TV.