Marseille: Une jeune fille handicapée oubliée dans un bus…

La jeune femme âgée de 18 ans a passé une partie de la journée dans un bus. Personne ne s’était rendu compte qu’elle n’était pas descendue…

Une jeune fille handicapée oubliée dans un bus. Un car à Marseille (illustration).

 

Selon une information de La Provence, une jeune fille de 18 ans, atteinte de déficience mentale,​ a été oubliée fin octobre dans le car qui la conduisait comme tous les jours à l’institut médico-éducatif qu’elle fréquente, dans le quartier des Trois-Lucs dans le douzième arrondissement de Marseille.

La jeune fille a pris le car le matin des faits, mais personne ne s’est rendu compte qu’elle n’est pas descendue. En conséquence, elle est restée plusieurs heures seule dans ce bus, jusqu’à ce que le chauffeur reprenne le volant de son véhicule, à 15 heures de l’après-midi. Le chauffeur a été mis à l’écart et l’institut médico-éducatif a présenté ses excuses. La mère de cette jeune fille a décidé de porter plainte.

Les effets indésirables des somnifères pointés du doigt par «60 Millions de consommateurs»…

Le magazine alerte sur les risques que fait courir la consommation de benzodiazépines et met également en garde contre les somnifères en vente libre et la mélatonine…

«60 Millions de consommateurs» alerte sur les risques liés à la prise de somnifères.

 

Les somnifères contenant des benzodiazépines pourraient être accompagnés de plusieurs types d’effets secondaires préoccupants, révèle une enquête publiée ce jeudi dans le hors-série « Bien dormir, mode d’emploi » de 60 Millions de Consommateurs. Ces médicaments délivrés sur ordonnance et notamment commercialisés sous les noms de Zolpidem, Stilnox ou Imovane ont pourtant été utilisés par un Français sur huit au cours de l’année.

Les auteurs de l’article affirment qu’il ne faut qu’un mois pour devenir dépendants de la substance, avec à la clé un sevrage qui peut prendre jusqu’à un an. Pendant cette période, les patients voient leurs problèmes de sommeil revenir, mais peuvent également souffrir de maux de tête ou d’anxiété. Quant aux utilisateurs qui augmentent la posologie à la suite de l’adaptation de leur organisme au traitement, ils risquent de multiplier l’intensité des effets secondaires cités par les auteurs de l’enquête : « somnolence, difficultés d’attention ou de mémorisation, état confusionnel, chutes… ».

De nombreux microréveils

Le magazine met par ailleurs en avant la mauvaise qualité du sommeil des adeptes des benzodiazépines, qui pensent bien dormir alors qu’ils connaissent en réalité de nombreux microréveils. Diverses études ont montré que ces derniers ont pour conséquences potentielles une augmentation des risques de cancer mais aussi d’agressivité envers autrui ou soi-même. Une association avec l’évolution de la maladie d’Alzheimer a aussi été évoquée. Le tout pour une action que certains scientifiques n’hésitent pas à remettre en question.

L’avis de 60 Millions de consommateurs sur les autres types de somnifères n’est pas plus rassurant. Les médicaments à base d’antihistaminiques vendus sans ordonnance et destinés à un traitement de quelques jours peuvent provoquer vertiges et troubles cognitifs à cause de leur effet sédatif prolongé. La mélatonine, elle, n’aurait un effet bénéfique confirmé que sur les sujets de plus de 55 ans et lors d’une prise de courte durée. En avril dernier, les autorités sanitaires en ont par ailleurs déconseillé la consommation à certaines populations.

Source 20 MINUTES.

Ophtalmologie: Les personnes âgées négligent leur vue par fatalisme ou raisons financières…

Environ 40 % des personnes âgées de 78 ans et plus portent des lunettes inadaptées à leur vue…

40 % des personnes âgées portent des lunettes inadaptées.

 

Les seniors ne font pas de leur vue une priorité. En effet, près de 40 % des personnes âgées de 78 ans et plus ne portent pas de lunettes adaptées à leur vue, révèle une étude de l’Inserm, de l’Université de Bordeaux et de la Sorbonne publiée dans la revue Jama Ophtalmology.

A partir des données de la cohorte Alienor à Bordeaux ayant évalué 707 personnes de cette catégorie d’âge, les chercheurs se sont intéressés aux troubles visuels liés aux erreurs de réfraction (myopie, hypermétropie, astigmatisme) mal ou non corrigés par des lunettes ou lentilles adaptées.

« Les raisons sont multiples »

Ainsi, 38,8 % d’entre elles n’étaient pas correctement corrigées. « Les raisons sont multiples », explique dans un communiqué de l’Inserm la chercheuse Catherine Helmer. « Elles peuvent être liées à un fatalisme laissant penser qu’il est normal que la vue décline avec l’âge ou encore à des raisons financières persistantes malgré les aides existantes ».

La prévalence était supérieure chez les personnes examinées à la maison parce qu’elles n’ont pu se déplacer (50 %) par rapport à celles qui se sont rendues à l’hôpital (33 %). Par ailleurs, le port de lunettes non adaptées concerne 35 % des personnes touchées par des pathologies liées à l’âge (dégénérescence maculaire, glaucome).

Inciter à des actions de prévention

« Au-delà du nombre important de troubles visuels mal corrigés dans l’ensemble de la population étudiée, la part encore plus élevée de mauvaise correction chez les personnes examinées dans leur lieu de vie devrait inciter à la mise en place d’actions de prévention les ciblant spécifiquement », estime Catherine Helmer.

« Le fait de retrouver un nombre important de troubles visuels mal corrigés également chez des personnes présentant des pathologies oculaires – et qui sont le plus souvent suivies pour ces pathologies – souligne la nécessité d’être attentif à ces corrections inadaptées », conclut-elle.

Source 20 Minutes.

Les enfants DYS : un livre pour les comprendre et aider les parents…

Le livre s’appelle « Manuel de survie pour les parents » d’enfants DYS; TDAH, et EIP .

Un trait d’humour de l’auteure, Christelle Chantreau elle-même Dys et maman de 3 enfants Dys, pour dédramatiser le parcours des familles confrontées à ces troubles des apprentissages.

Christelle Chantreau , l'auteure de "Dys, TDAH, EIP, le manuel de survie des parents". Un livre témoignage et pratique.

 » On naît Dys et on le reste à vie mais cela n’empêche pas d’écrire des livres ! ». Petit préambule de Christelle Chantreau exprimé avec un grand sourire pour présenter son « Manuel de Survie pour les parents » d’enfants DYS; TDAH, et EIP. Cette maman de 3 enfants Dys, elle-même Dys vient de signer un livre salvateur pour des centaines de familles. A 49 ans, Christelle Chantreau a enfin sauté le pas :  » C’est tellement le parcours du combattant pour les parents et les enfants, qu’il fallait témoigner, aider, guider et aussi rire un peu en mettant des BD pour rendre un peu de recul et dédramatiser ».

Que signifie être DYS ?

Ils seraient un million d’enfants à être DYS en France. Les dernières statistiques datent de 2010 et estiment à 8% les éleèves concernés par ces troubles cognitifs. Christelle Chantreau en donne la définition dans son livre : « Être DYS, c’est avoir un trouble spécifique des apprentissages qui perturbe les capacités  d’acquérir des connaissances, non lié à des déficiences intellectuelles. Ils ont un handicap invisible ». 

La réalité apporte ensuite ses complexités puisqu’il existe plusieurs formes de DYS et un enfant peut en réunir plusieurs.  La plus connue est la dyslexie, liée souvent à la dysorthographie qui affectent la lecture et l’écriture.  La dysphasie  touche le langage oral. La dyscalculie perturbe les apprentissages en calcul et arithmétique. La dyspraxie rend difficile les gestes quotidien et les repères visuo-spatiaux. Le diagnostic est souvent long à poser. La vie qui s’en suit, parsemée d’épreuves.

Source FRANCE BLEU.

 

Des chiens détectent le taux de glycémie d’enfants diabétiques…

L’association drômoise Acadia met en lien des chiens capables de détecter la glycémie avec des enfants diabétiques.

C’est une première en France. Actuellement deux chiens sont intégrés à des familles françaises, ils seront bientôt cinq. 

Les éducateurs canins vérifient d'abord que les chiens sont capables de vivre avec un enfant avant de lui apprendre à détecter la glycémie.

Deux chiens formés par l’association Acadia sont déjà intégrés dans des familles en France. Trois autres familles vont bientôt pouvoir accueillir un chien. Ils sont actuellement en formation. « Pendant 6 à 8 mois, le chien vit chez un éducateur canin. Durant cette période, il va apprendre à détecter un taux de glycémie anormal« , précise Bastien, éducateur canin pour l’association Acadia.

Les chiens s’entraînent sur des échantillons de sueur et de salive fournis par Théovic, le fils des fondateurs d’Acadia, lui-même enfant diabétique. Ces échantillons ont été prélevés lors d’une hypoglycémie et d’une hyperglycémie. Entraîné, le chien peut sentir si le taux est bas ou élevé et donne un coup de museau à la personne concernée. Si la personne ne réagit pas, il appuie sur un bouton déclenchant une alarme. Cette dernière est placée dans la chambre des parents.

Des chiens sociables

« Il faut que le chien soit sociable et réactif. Il ne doit pas montrer de signe d’agressivité ou de stress. Il doit être capable de vivre dans une famille et de s’y consacrer« , ajoute Bastien. Avant d’être formé à détecter la glycémie, l’animal passe des tests comportementaux.

Et inversement la famille doit être prête à vivre nuit et jour avec l’animal. Pour que la surveillance soit efficace, le chien doit dormir dans la chambre de l’enfant voire dans son lit. « oCertaines familles ont retiré leur demande auprès de l’assciation lorsqu’elles ont su que c’était un investissement très important d’intégrer ce chien dans leur famille« , raconte Laure éducatrice canin.

VIDÉO – Un « vrai film de boules » contre le cancer du testicule et de la prostates…

C’est une campagne « couillue » que lance ce mardi deux associations de lutte contre les cancers masculins. Un « vrai film de boules » tourné avec des acteurs de séries françaises et qui invitent les Français à se faire dépister.

Deux associations ont tourné un "vrai film de boules" contre le cancer de la prostate et du testicule.

 

« Faites gaffe à vos boules les gars. » C’est le message de deux associations de lutte contre le cancer masculin qui lancent, ce mardi 6 novembre, une campagne sur internet. Un spot, un « vrai film de boules » se vantent les associations, filant la métaphore de la pétanque pour inciter les hommes à surveiller leur « matériel ».

Tourné dans le club de pétanque Lepic-Abbesses à Paris, le film de Movember et CERHOM, réussit à évoquer les cancers de la prostate et du testicule sans jamais employer de terme médical.

Ainsi, pour faire passer le message, plusieurs acteurs se sont engagés bénévolement pour la cause : Philippe du Janerand, Frédéric Bouraly de « Scènes de ménage » sur M6, Bryan Trésor et Théo Bertrand de « Plus belle la vie » mais aussi l’animateur Benoit Chaigneau et l’acteur Théo Fernandez (Les Tuche).

Les idées audacieuses de Movember

L’association CERHOM a été lancée par un oncologue de Gustave Roussy, le premier centre de lutte contre le cancer en Europe et est parrainée par l’acteur Romain Duris. C’est le CERHOM qui a lancé le premier centre d’écoute sur le cancer masculin.

La Movember Foundation, elle, lutte pour la santé masculine à l’échelle mondiale. Née en Australie dans un pub de Melbourne, elle avait déjà fait le buzz en incitant les hommes à se laisser pousser la moustache pendant tout le mois de novembre en soutien à la lutte contre le cancer, pour sensibiliser l’entourage à la prévention et au dépistage et pour récolter des fonds.

Source FRANCE BLEU.

Les bactéries multi-résistantes responsables de 33.000 morts en Europe en 2015…

Dans une étude publiée ce lundi 5 novembre dans la revue médicale The Lancet, un groupe de chercheurs européens alerte sur le danger de la surconsommation d’antibiotiques qui rend résistantes de redoutables bactéries.

Ces « super-bactéries » ont causé la mort de 33.000 personnes en Europe en 2015.

Les médecins alertent régulièrement sur les effets dangereux de la surconsommation d'antibiotiques.

 

Il y a urgence à changer notre consommation d’antibiotiques préviennent des chercheurs européens qui publient les résultats d’une étude sur les bactéries résistantes aux antibiotiques, ce lundi 5 novembre, dans la revue médicale The Lancet. Des « super-bactéries », comme l’Escherichia coli et le staphylocoque doré, responsables de la mort de plus de 33.000 personnes dans l’Union européenne en 2015, selon leurs recherches.

Ils estiment aussi à 671.689 le nombre de personnes contaminées par ces infections. Le plus souvent d’ailleurs, en milieu hospitalier. D’après cette étude toujours, la majorité des décès touchent les jeunes enfants de moins de 12 mois et les plus de 65 ans. L’impact en termes de mortalité est le plus élevé en Italie et en Grèce. L’Italie comptant à elle seule pour plus du tiers des morts associées aux super-bactéries. La France, elle, n’est pas tellement bien placée. Au 6e rang des pays les plus touchés.

« L’urgence d’une prise en compte de la résistance comme une donnée de santé vitale »

Pourtant, les médecins alertent régulièrement sur le danger de la surconsommation d’antibiotiques, qui rend résistantes de redoutables bactéries. Avec 33.110 morts dues aux bactéries multi-résistantes, l’impact est « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida« , sur la même période, notent les auteurs.

Ils soulignent donc « l’urgence d’une prise en compte de la résistance aux antibiotiques comme une donnée de santé vitale pour les patients et le besoin de concevoir des traitements alternatifs pour les patients qui ont d’autres maladies et qui sont vulnérables du fait de défenses immunitaires amoindries ou de l’âge ».

Pour cette étude, les chercheurs ont élaboré un modèle de calcul des contaminations et des décès pour cinq types d’infections à partir des données du réseau européen de surveillance EARS (European antimicrobial resistance surveillance network).

Source FRANCE BLEU.

Le gouvernement donne le coup d’envoi du carnet de santé numérique…

La ministre de la Santé a lancé la généralisation du dossier médical partagé (DMP), ce mardi.

Sorte de carnet de santé numérique, il permet de « retrouver dans un même endroit » son historique de soins des 24 derniers mois, ses antécédents médicaux, ses résultats d’examens, etc.

Le DMP, dossier médical partagé doit devenir un nouveau carnet de santé numérique.

Attendu depuis près de 15 ans, le dossier médical partagé (DMP), sorte de carnet de santé numérique, pourrait enfin vraiment exister. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a lancé en grande pompe, ce mardi 6 novembre, la généralisation de cet outil « indispensable à la médecine de demain », selon elle.

« Un jour à marquer d’une pierre blanche »

« Maintes fois annoncé, maintes fois repoussé », le DMP « doit devenir demain _une évidence pour tous les Français, comme l’est devenue la carte Vitale_«  a déclaré la ministre lors d’un point presse.« Il se présente notamment comme une réponse efficace à une anomalie constatée depuis très longtemps, a continué Agnès Buzyn, qui est que les Français ne disposent pas de l’historique de leur dossier médical ».

Un objectif et un enthousiasme partagés par Alain-Michel Ceretti, le président de France Assos Santé, représentant de 80 associations de patients. Alors que l’on peut « commander un billet de TGV » ou « consulter ses comptes bancaires sur son smartphone », il est grand temps de pouvoir accéder facilement à ses propres informations de santé, s’est-il félicité, saluant « un jour à marquer d’une pierre blanche ».

Tout votre historique santé au même endroit

Chaque assuré social donc peut désormais se rendre sur le site dmp.fr pour créer son carnet en ligne, et télécharger l’application mobile dédiée. Non obligatoire, « gratuit, confidentiel et sécurisé », le DMP « conserve précieusement » les informations de santé du patient, libre de les partager avec son médecin traitant, son kinésithérapeute, son infirmière, etc., explique aujourd’hui l’Assurance maladie. Il permet de « retrouver dans un même endroit » son historique de soins des 24 derniers mois, ses antécédents médicaux (pathologie, allergies…), ses résultats d’examens (radio, analyses biologiques…), les comptes rendus d’hospitalisation ou encore les coordonnées des proches à prévenir en cas d’urgence.

40 millions de DMP d’ici cinq ans

Pourtant, le carnet de santé numérique n’est pas une invention récente. Présenté pour la première fois en 2004 par le ministre de la Santé de l’époque, Philippe Douste-Blazy, le DMP est tombé dans le giron de l’Assurance maladie en 2016, en vertu de la loi santé de Marisol Touraine. Près d’1,9 million de personnes disposent ainsi actuellement d’un DMP, loin de l’objectif de 40 millions d’ici à 5 ans fixé avec les professionnels de santé. Mais plusieurs innovations devraient contribuer à lever certains freins, aux côtés d’une campagne nationale d’information baptisée « DMP, la mémoire de votre santé ».

Les patients pourront cette fois ouvrir eux-même leur dossier en ligne, auprès des agents des caisses d’assurance maladie, ou des pharmaciens, rémunérés un euro par dossier créé. Environ 300.000 DMP ont ainsi été ouverts depuis juillet dans 8.000 officines selon l’Assurance maladie, qui envisage aussi de financer l’appui des infirmiers libéraux, souvent au contact de patients peu mobiles.

Il n’y a en revanche « pas d’incitation aux médecins parce qu’ils ne l’ont pas souhaité » et manquent de temps médical.

Automatiquement rempli par l’Assurance Maladie

Autre « grand changement », le DMP, jusqu’à présent resté plutôt vide, est désormais automatiquement alimenté par l’Assurance Maladie à partir de l’historique des remboursements, le rendant « immédiatement utile » pour les blouses blanches, incitées à l’alimenter à leur tour.

Côté patient, le DMP n’a aucun impact sur les remboursements. « Seul » le médecin traitant « peut accéder à l’ensemble des informations », le patient pouvant bloquer les professionnels de son choix, ajouter ou masquer certains documents ou supprimer son DMP dont les données, « stockées dans des conditions de grande sécurité », seront conservées 10 ans.

Appelé à évoluer, le DMP intégrera aussi « dès avril 2019 » un espace « réservé aux directives anticipées » des patients en fin de vie, et bénéficiera d’une version plus ergonomique de l’application mobile.

Au moins 15 millions d’euros seront consacrés par an à son fonctionnement.

Source FRANCE BLEU.

Les salariés auprès des personnes âgées demandent aux députés de venir bosser dans les Ehpad…

A l’appel de la CFDT Bretagne, des salariés ont signé ce mardi un appel aux députés pour leur demander de venir travailler dans les conditions de travail difficiles des EHPAD ou du maintien à domicile des personnes âgées.

Avec sur leurs tenues de travail ce slogan « Vivez ce que vous décidez ».

Des tenues de travail " Vivez ce que vous décidez".

 

La  loi de financement de la Sécurité sociale doit être discutée fin novembre. Or, c’est elle qui détermine les moyens accordés aux différents services à la personne.  A l’appel de la CFDT Bretagne, les salariés qui travaillent auprès des personnes âgées dans les secteurs privés et publics, signent en ce moment leurs tenues de travail pour demander aux parlementaires de venir travailler quelques heures auprès des personnes âgées. L’opération s’appelle « Vivez ce que vous décidez ».

Pas le temps pour les douches

Ce mardi 7 novembre, les salariés de trois EHPAD dépendant du CHU de Brest, signaient leurs blouses, au Centre René Fortin, à Ponchelet et à Keranna. A Ponchelet, la séance de signature n’a pas traîné. Trop de travail pour discuter. Trop de précaires qui ne souhaitent pas témoigner publiquement. Mathilde titulaire de son poste accepte de s’exprimer : « J’aimerai que les députés viennent travailler douze heures d’affilée un week-end. _On n’a souvent même pas le temps de donner une douche. On est sous pression_, avec une cadence difficile et on rentre chez soi frustré, avec le sentiment de ne pas avoir fait assez. »

Les blouses vont être signées jusqu’au 16 novembre dans toutes les structures d’accompagnement des personnes âgées. La CFDT espère un rendez vous avec le député finistérien et président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, pour lui remettre les tenues de travail avec leur message.

Source FRANCE BLEU.

 

Cancer du sein : le coup de colère d’un professeur contre les détracteurs du dépistage…

Le patron de l’Institut national du cancer lance un cri d’alarme ce matin dans les colonnes du Parisien / Aujourd’hui en France.

Le professeur Norbert Ifrah dénonce la campagne de dénigrement organisé sur les réseaux sociaux contre le dépistage du cancer du sein.

La participation au dépistage organisé baisse depuis quelques années, tombant même en dessous de 50% en 2017.

 

En France, moins d’une femme sur deux est dépistée à partir de 50 ans. Un chiffre en baisse depuis plusieurs années et bien loin des 70% recommandés par l’Union européenne. Selon le patron de l’Institut national du cancer, Norbert Ifrah, ce recul est du à une « campagne de dénigrement surréaliste sur les réseaux sociaux ». Il lance donc un cri d’alarme dans les colonnes du Parisien / Aujourd’hui en France.

Attention aux fausses informations sur le dépistage sur les réseaux sociaux

Sur Facebook ou Twitter, les détracteurs du dépistage sont certes peu nombreux mais très actifs. Ils accusent le dépistage organisé du cancer du sein de surdiagnostic. En clair, de détecter des lésions qui n’auraient pas forcément évoluées en cancers et donc d’entraîner des opérations inutiles. « 80% vont évoluer, d’où la nécessité d’un suivi régulier », répond le président de l’Inca. « Je ne dis pas qu’il y a zéro opération inutile, mais elles sont très peu nombreuses ».  

Le dépistage sauve des vies

« D’après les études mondiales, le dépistage permet d’éviter entre 15 et 20% de décès », ajoute le responsable.  « C’est pour cela que lire sur les réseaux qu’il existerait de faux cancers me sidère. _Ce terme,_catastrophique, est nuisible », dit-il encore, évoquant le risque « que des informations erronées n’écartent des femmes, souvent les plus à risques et les plus précaires, du système de soins, et que des cancers soient traités plus tardivement ».  

Le cancer du sein reste le cancer le plus mortel chez la femme

Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez la femme : 59.000 nouveau cas par an et près de 12.000 décès en France. Le taux de survie est de 99% à 5 ans lorsqu’il est détecté à un stade précoce contre 26% lorsqu’il est détecté à un stade avancé.

Source FRANCE BLEU.