Les « rewalker », ces paralysés qui remarchent grâce à un exosquelette… Vidéo… !

Les « Rewalker » sont des personnes qui testent les exosquelettes à travers le monde. Ces dispositifs permettent à des personnes handicapées de remarcher.

Rencontre avec un de ces Rewalker.

Les "rewalker", ces paralysés qui remarchent grâce à un exosquelette

Remarcher pour un paraplégique est un rêve qui a longtemps été inaccessible. Mais depuis quelques années, des exosquelettes permettent à des personnes handicapées de se tenir debout, de marcher et même de monter des escaliers. Anthony Estève fait partie de ce que l’on appelle les Rewalker, ces personnes qui testent les exosquelettes à travers le monde.

Lève-toi et marche

Pour Anthony, tout a changé en 2014 au retour d’une soirée en boîte de nuit. Victime d’une chute de plusieurs mètres, il se casse une vertèbre et devient paraplégique incomplet. Si Anthony a gardé un peu de motricité dans ses jambes, il ne peut pas se tenir debout. Après six mois de convalescence, le jeune homme a dû se réadapter à sa nouvelle vie en fauteuil.

Depuis quelques mois, Anthony a trouvé une nouvelle motivation. Un projet qui l’occupe plusieurs jours par semaine. Anthony teste un exosquelette baptisé le ReWalk, une sorte d’armure bourrée de technologies. Lors des essais, le jeune homme a toujours besoin d’un technicien pour enfiler l’exosquelette. Une fois bien attaché autour des jambes, de la poitrine et du dos, Anthony peut tester l’exosquelette. Une fois debout, Anthony a besoin de temps pour trouver son équilibre et doit s’aider de ses béquilles avant de se lancer. Petit à petit, ses pas avec le ReWalk se rapprochent de la marche d’une personne valide.

Un dispositif coûteux

Au total, 250 personnes utilisent l’exosquelette dans le monde. Et cette innovation est validée par les autorités médicales aux Etats-Unis depuis sept ans. Mais en France, l’exosquelette vient juste d’arriver et Anthony a été l’un des premiers à le tester après quelques hésitations. Il lui a fallu une trentaine d’heures d’entraînement pour apprendre à maîtriser le dispositif.

Si les progrès réalisés grâce à l’exosquelette sont remarquables, il reste un problème de taille : cette technologie coûte cher, 80.000 euros. Anthony Estève doit donc se contenter pour le moment de tester l’appareil mais il ne compte pas en rester là : « Je suis dans l’optique d’en acquérir un, chez moi, et pouvoir l’utiliser au quotidien (…) Je sais que ça ne remplacera pas la marche d’une personne valide, ni mon fauteuil roulant, mais psychologiquement, le fait d’être debout et de se déplacer, c’est un vrai bonheur« .

Anthony a lancé une cagnotte participative pour pouvoir être le premier Français à posséder un exosquelette.

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Source FRANCE INFO.

 

Handicap. Les salariés de l’ADAPEI de l’Ain réclament une prime…

C’est l’un des plus gros employeurs de l’Ain, l’ADAPEI est confrontée à un mouvement social.

Les employés de l’Association de parents et amis de personnes handicapées mentales, demandent un geste salarial. Le salaire médian de ces travailleurs sociaux notamment, est de 1300 euros.

Des salariés de l'ADAPEI devant le siège social de l'association, dans l'Ain. / © France 3

Ils étaient une soixantaine, ce mardi 6 novembre au matin, devant le siège social de l’ADAPEI, à Viriat (Ain). Il y avait là des éducateurs spécialisés, des infirmières, des aides médico-psychologiques, des responsables du ménage ou encore des moniteurs d’ateliers adaptés. Certes, 60 personnes venus de 56 établissements, cela ne fait pas « lourd », « mais on représente tous les autres qui n’en pensent pas moins. Et puis, on ne peut pas laisser les résidents sans surveillance », justifie une salariée venue du secteur de Belley.

Ces employés travaillent dans des Maisons d’Accueil Spécialisées, des Foyers d’Accueil Médicalisés ou encore dans les ESAT, les établissements d’aide par le travail. Ils prennent en charge tous types de handicaps mentaux.

« On est formés, on est compétents, mais on est mal payés! », lance une femme qui affiche 20 ans de présence dans une des structures de l’ADAPEI. Une jeune infirmière enchaîne: « je touche 250 euros de moins que dans un hôpital, vous trouvez ça normal? Je reste parce que le travail est intéressant, j’apprends chaque jour des patients. »

Des patients qui souffrent de pathologies de plus en plus lourdes, en raison de l’absence de places dans les hôpitaux psychiatriques. « Et pour avoir l’aide de psychiatres, cela devient de plus en plus compliqué, ils sont rares à l’ADAPEI et rares dans les environs », ajoute un éducatrice.

Source FR3.

Levothyrox : l’ancienne formule sera disponible en 2019…

Le laboratoire Merck va poursuivre la mise à disposition de l’ancienne formule du Levothyrox pour les patients français qui disposent d’une ordonnance « tout au long de l’année 2019 ».SANTÉ - Levothyrox : l'ancienne formule sera disponible en 2019. Photo illustration AFP

Moins de 50 000 boîtes seront mise à disposition par mois, un volume qui correspond « aux volumes mis à disposition en 2018 », affirme le laboratoire. Une situation « transitoire », a-t-il été précisé.

Le Levothyrox, prescrit contre l’hypothyroïdie, a changé de formule en France en mars 2017.

À partir de juillet et août, des milliers de patients avaient commencé à signaler des effets secondaires parfois très invalidants : fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, douleurs articulaires et musculaires et chute de cheveux.

Une vaste action de justice a depuis été engagée contre les laboratoires Meck.

Source EST REPUBLICAIN.

Une association pour que les enfants autistes aillent à l’école…

L’association Autistes sans frontières, spécialisée dans la scolarisation des enfants atteints de cette maladie, aide les familles à trouver des intervenants formés pour accompagner les élèves en classe.

Une association pour que les enfants autistes aillent à l'école

«Trouver sa place dans la vie, c’est d’abord trouver sa place à l’école», défend Peggy Leroy, reprenant le slogan d’Autistes sans frontières (ASF). Depuis 2006, elle fait partie de cette association, créée deux ans plus tôt, qui aide à la scolarisation des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA). Selon l’Inserm, ils touchent 700 000 personnes en France dont 100 000 ont moins de 20 ans, soit un enfant sur 150 (en moyenne un par école) et se traduisent par une altération des interactions sociales et de la communication, des centres d’intérêt restreints et des comportements répétitifs.

Des symptômes qui se conjuguent mal avec une école pas encore assez inclusive. Seuls 20% des enfants touchés par l’autisme ont la chance de fréquenter ses bancs. Autistes sans frontières est spécialisé dans la scolarisation de ces élèves dans l’enseignement classique. Pour cela, la présence d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) dans la classe est, le plus souvent, nécessaire. Cette dernière doit également être formée à l’autisme pour comprendre les besoins et réactions de l’enfant, l’aider à se concentrer et à suivre le programme. «Le plus difficile, c’est de trouver des intervenants pour chaque élève et qu’ils soient formés», regrette Peggy Leroy. Pour pallier le manque d’AVS proposées par l’Éducation nationale, Autistes sans frontières aide les familles à trouver des intervenants privés et sensibilisés aux problématiques des TSA, dans des délais raisonnables. Ils sont formés par l’association et travaillent en lien avec des psychologues. Si la personne est souvent à la charge des familles, ASF soutient financièrement celles qui sont dans le besoin.

Mille familles sur toute la France

Autistes sans frontières rassemble 1000 familles dans un réseau de 34 associations à travers la France. Toutes sont supervisées par un président qui peut signer des conventions avec les académies de l’Éducation nationale. «En signant cette convention, les académies acceptent que les intervenants qui accompagnent les enfants entrent dans la salle de classe», explique Estelle Malherbe, présidente de l’association et maman de Chloé, une adolescente de 14 ans autiste. Elle poursuit: «Il y a des endroits où ça se passe très bien comme dans les Hauts-de-Seine. D’autres où tout est bloqué et où ils refusent l’intervenant. Or un enfant qui a de grosses difficultés d’apprentissage a besoin d’une personne pour le guider», soupire-t-elle. C’est le cas de Paul, un petit garçon atteint d’autisme et de surdité qu’Autistes sans frontières a aidé. Maintenant âgé de 9 ans, il est en classe de CE2 et a fait d’énormes progrès grâce à son intervenante et sa psychologue. Il peut fêter son anniversaire entouré de ses camarades et jouer dans la cour de récréation. Les élèves de sa classe se sont pris d’affection pour le blondinet et l’aident tout au long de l’année, ce qui ne surprend pas Peggy Leroy: «Ces enfants-là auront un regard différent sur le handicap. Ils seront d’autant plus citoyens», se réjouit-elle. En France, la loi de février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées impose d’offrir à tous les enfants en situation de handicap une scolarisation en milieu ordinaire. Malgré des avancées, elle n’est pas toujours appliquée. Et pour Peggy Leroy, «c’est le rôle de la société d’intégrer, dès le plus jeune âge, les plus faibles».

Un message qu’elle veut partager. C’est elle qui sera sur scène le 12 novembre pour la Nuit du Bien Commun. Cette soirée caritative rassemble des initiateurs de projets et des donateurs. Peggy Leroy y présentera l’association et son ambition. Les fonds récoltés lors de cet événement – les besoins de l’association s’élèvent à 100 000 euros — serviront à l’accompagnement des enfants par des professionnels et à leur formation. «Cet accompagnement ne se fait pas qu’à l’école, explique Estelle Malherbe. Il se fait dans tous les lieux de vie, dans la classe, mais aussi au domicile, sur les lieux de loisirs, permettant ainsi à l’enfant d’accéder au champ des possibles».

Autistes sans frontières fait partie des 13 associations sélectionnées pour participer à la deuxième édition de la Nuit du Bien commun, dont Le Figaro est partenaire. Au cours de cette soirée caritative qui aura lieu le 12 novembre prochain au théâtre Mogador, leurs représentants, invités à pitcher devant un parterre de 1500 donateurs, recueilleront des fonds en direct. Au cours de la première édition 2018, les associations ont récolté près de 600 000 euros de dons en une soirée.

Source LE FIGARO.

«Sur l’inclusion des personnes en situation de handicap, le gouvernement peut mieux faire !»…

Le gouvernement a dévoilé une série de mesures pour intégrer davantage les personnes handicapées. Si certaines vont dans le bon sens, Clotilde Aubet, elle-même en fauteuil, se demande si certains engagements ne resteront pas des promesses en l’air.

«Sur l'inclusion des personnes en situation de handicap, le gouvernement peut mieux faire !»

 

Depuis dix jours, le gouvernement semble prêter une attention soudaine – et certainement bienvenue – à une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap, cumulant les déclarations en ce sens. Le 22 octobre dernier, le Ministre de l’Éducation a lancé une concertation autour de la thématique «Ensemble pour une école inclusive», afin de favoriser et de faciliter la scolarisation des enfants en situation de handicap. Le 25 octobre, c’est au tour du Premier Ministre d’annoncer 10 mesures lors du 2ème Comité interministériel du handicap (CIH).

Le gouvernement a fait de vraies promesses et pris de réels engagements en termes de simplification et d’aide pour la vie des personnes en situation de handicap: facilitation de la garde d’enfants et amélioration de l’allocation d’éducation pour les enfants de moins de 20 ans en situation de handicap ; amélioration de la couverture de santé et facilitation de l’accès aux soins ; gratuité ou accès aux tarifs sociaux pour les accompagnants dans les transports publics. On note aussi l’obligation d’installation d’un ascenseur dans les immeubles neufs d’au moins 3 étages. Probablement une réponse au tollé soulevé il y a quelques mois par la loi ELAN, qui abaissait de 100 à 20 % la part de logements accessibles dans les immeubles neufs. Il reste à espérer que lesdits ascenseurs seront bien accessibles à tous, notamment les malvoyants et les personnes à mobilité réduite.

La plus grande avancée est sans doute l’attribution à vie des droits aux personnes dont le handicap est appelé à rester stable ou à se dégrader, avec une attribution à vie de la carte d’invalidité, de l’allocation d’adulte handicapé (AAH) et de la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH). Un progrès certain – on se demande juste pourquoi cela n’avait pas été fait plus tôt car cela fait déjà plusieurs décennies que beaucoup de personnes en situation de handicap, comme les personnes sourdes, aveugles ou paraplégiques, le restent à vie. Toujours est-il que c’est une excellente chose pour simplifier les démarches administratives, coûteuses en énergie et en temps, pour des personnes dont le handicap en consomme intrinsèquement déjà tant. Cela permettra peut-être aussi d’améliorer les délais de traitement des dossiers dans les MDPH et de répondre plus rapidement aux demandes des personnes en situation de handicap. Ainsi, il y a quelques années, alors que je venais de déposer un dossier de demande d’aides avant le début de mes études, on m’avait expliqué le plus naturellement du monde que le temps de traitement des dossiers était de douze mois, au-delà du délai légal, mais qu’on ne «pouvait pas faire mieux».

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Source LE FIGARO.

EHPAD hors les murs : une solution pour retarder l’entrée en institution…

A Bordeaux, un Ehpad a décidé de décloisonner les murs de la maison de retraite afin de préparer au mieux les personnes âgées et leurs proches à l’entrée en institution.

EHPAD hors les murs : une solution pour retarder l'entrée en institution

 

Quitter son domicile pour entrer dans un Ehpad est souvent une décision brutale, mal vécue par la personne âgée, sa famille ou son proche aidant. Une expérimentation menée depuis 2014 dans un Ehpad de Bordeaux tente d’adoucir cette arrivée en institution en « décloisonnant » les murs de la maison de retraite. L’établissement apporte notamment un soutien, à leur domicile, à des personnes âgées et leur aidant, afin de retarder et mieux préparer l’entrée en Ehpad.

Dans le cadre de ce dispositif expérimental, des chambres dédiées à des situations d’urgence ont été créées afin d’éviter une hospitalisation inutile, souvent traumatisante pour les personnes atteintes de troubles cognitifs sévères. L’autre volet majeur de l’expérience menée par l’établissement consiste à ouvrir les portes de l’Ehpad et d’établir ainsi une continuité entre le domicile et l’institution. L’Ehpad sort donc de ses murs pour aider, chez eux, des couples de personnes âgées dont l’une est dépendante.

Un EHPAD hors-les-murs

L’Ehpad hors les murs offre aux aidants, par le biais d’une tablette, la possibilité d’une écoute par l’équipe infirmière de l’établissement 24 heures sur 24. Au-delà du soutien psychologique, ce dispositif permet aussi d’amener doucement les couples vers l’acceptation d’une entrée en Ehpad. Une perspective souvent rejetée par l’aidant.

Financé par l’Agence régionale de santé, cet Ehpad hors les murs soutient une trentaine de couples aidant-aidé dans leur quotidien. Le dispositif permet de prolonger de quatorze mois en moyenne le maintien à domicile des personnes suivies.7

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Source FRANCE INFO.

Roubaix : une école pour les enfants en situation de handicap menacée de fermeture…

Le Coeur bleu est une école associative roubaisienne pour enfants en situation de handicap. Faute de moyens, elle sera contrainte de fermer si elle ne trouve pas de solution viable.

Roubaix : une école pour les enfants en situation de handicap menacée de fermeture- Le Cœur Bleu

 

Aller vers une société inclusive, où être porteur de handicap ne serait plus un frein à l’éducation. Le projet du Coeur Bleu est ambitieux, mais surtout, coûteux et l’association peine à trouver les financements nécessaires.

Quand Cathia  Garguir, psychologue spécialisée dans la prise en charge du handicap, fonde L’école du Coeur Bleu, c’est à partir d’un constat simple. « Il n’y a pas beaucoup de structures qui proposent de l’éducatif à proprement parler. Il y a des listes d’attente de 7 ans pour avoir une place en école adaptée à Roubaix ! » Résultats : les parents d’enfants porteurs de handicap doivent financer une aide à domicile et n’ont que très peu d’aides pour ce faire. « L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) ne finance qu’une aide de deux journées par semaine. Pour être efficace, la prise en charge doit être quotidienne», soutient Mme Garguir. Beaucoup d’enfants porteurs de handicap sont alors déscolarisés.

Un tremplin pour intégrer une école ordinaire

La psychologue décide d’y mettre toutes ses économies (« La maison, ce sera pour plus tard ! ») et l’école voit le jour en septembre 2017. Les parents y déposent leurs enfants pendant leurs jours de prise en charge, et leurs éducateurs spécialisés les y retrouvent. Ceux-ci sont toujours employés par les familles.

Céline Szafoni suit Amar, 13 ans, depuis l’année dernière. « On a commencé la prise en charge à l’école du Cœur Bleu, et maintenant, il vient d’entrer au collège », dit-elle avec fierté. L’école du Cœur bleu lui est d’une précieuse aide dans son travail : « Quand on fait une prise en charge à domicile, il y a toujours un parent à la maison, ou des frères et sœurs. Ca n’aide pas à la concentration de l’enfant et ça ralentit son apprentissage. » Côtoyer d’autres enfants permet aussi d’autres apprentissages, nécessaires pour intégrer un cursus éducatif classique : des temps de vie en collectivité et des mises en situations scolaires sont organisés chaque jour. « Par exemple, Amar avait du mal avec les consignes en classe. Quand le professeur demandait de sortir sa trousse, il ne comprenait pas qu’une consigne générale lui soit aussi adressée », explique l’éducatrice spécialisée. « Ca permet de dédramatiser, et d’anticiper les réticences des professeurs, à qui la prise en charge d’un élève autiste peut faire peur. »

Des appels aux responsables politiques restés sans réponse

L’école du Cœur bleu a vocation à être un tremplin, et non pas une école à part entière. Ce qui pose problème pour obtenir des financements publics : « Notre dossier est constamment refusé puisqu’il faudrait qu’on devienne une structure officielle. Pour ça il faudrait qu’il y ait des appels à projet correspondant à notre offre mais il n’y en a pas », déplore Mme Garguir. La présidente de l’association a contacté, en vain, les décisionnaires et responsables politiques. « Même l’Elysée ! Beaucoup restent sans réponse et quand on nous en donne une, elle n’est pas satisfaisante puisqu’on nous renvoie toujours vers quelqu’un d’autre qui ne peut rien faire pour nous. » Les neuf enfants pris en charge par la structure risquent de perdre leurs repères et d’abandonner leurs progrès en cas de fermeture de l’école.

En France, on a 50 ans de retard sur la question

«En France, on a 50 ans de retard sur la question : on estime qu’un enfant handicapé deviendra un adulte handicapé, alors qu’il n’y a pas de fatalité. Avec une prise en charge efficace, un handicap peut s’atténuer, voire s’effacer », déplore Mme Garguir. La spécialiste estime que le handicap est un thème délaissé par les dirigeants politiques. Les « plans handicaps » se succèdent et déçoivent les concernés. Pas assez de subventions, ni de transformations profondes du système. La présidente de l’association conclut : « On a l’impression de faire le travail de l’Etat, sans en avoir les moyens. »

 

Une cagnotte en ligne pour aider l’école du Coeur bleu à survivre

Les principales charges viennent du loyer, qui s’élève à 1250€ mensuels, et de la taxe foncière (4000€). Pour continuer à exister, l’association recherche des mécènes et a lancé un crowdfunding, ouvert aux particuliers et aux entreprises. 

La langue des signes attire de plus en plus de monde : exemple à Saint-Vit, près de Besançon…

De plus en plus de gens s’intéressent à la langue des signes, notamment pour les plus jeunes, même bien entendants.

Samedi, un atelier découverte avait lieu à Saint-Vit, près de Besançon, au café du Centre.

Le concept de "café signes" prend de l'ampleur, notamment à Saint-Vit. / © Denis Colle

La langue des signes française, LSF, est un langage visuel et gestuel utilisé par les personnes malentendantes et certains entendants. C’est l’abbé Charles Michel de l’Epée (1712-1789) qui fonda au 18ème siècle la première école publique destinée aux personnes sourdes.

En France, on compte environ 100 000 pratiquants de la LSF. D’ailleurs, de plus en plus de monde s’y intéresse, notamment les jeunes parents qui parviennent à communiquer avec leur enfant bien plus tôt, grâce à cette méthode.

Une fois par mois, cinq assistantes maternelles partagent leur savoir en matière de langue des signes au café du Centre, situé à Saint-Vit. Ce samedi 3 novembre, nous sommes allés assister à l’un de ces ateliers.

Source FR3.

 

Drôme : Nino, douze ans et handicapé, va perdre la moitié de ses heures d’accompagnement au collège…

À partir du lundi 5 novembre et de la rentrée des classes, Nino Rol, élève de 5e au collège privé Chabrillan à Montélimar, aura deux fois mois d’heures accompagnées par une AVS (Auxiliaire de vie scolaire).

Sa mère se bat contre cette « discrimination » craint devoir le déscolariser.

Drôme : Nino, douze ans et handicapé, va perdre la moitié de ses heures d'accompagnement au collège

La Bâtie-Rolland, France

Le cas de Nino est symptomatique des difficultés d’intégration des élèves atteint d’un handicap. À 12 ans cela fait quatre ans qu’il est accompagné par une AVS (auxiliaire de vie scolaire) car il souffre de dyspraxie, de dysgraphie et d’un trouble du spectre autistique. Sans elle il ne peut pas écrire, lire correctement les consignes, tenir les instruments en géométrie.

L’État responsable ?

Jusqu’ici Nino partageait son AVS avec un élève d’un autre collège : 11 heures chacun. Mais à la mi-octobre, sa mère, Caroline, reçoit un coup de fil de la vice-principale du collège : « on m’annonce que le Rectorat a pris la décision de supprimer des heures à Nino et qu’à partir de la rentrée après la Toussaint il n’en aura plus que cinq par semaine ».

C’est la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui alloue une AVS individualisée ou mutualisée aux élèves handicapés. Seulement ensuite c’est l’Académie, et donc l’État, qui décide des financements. C’est pour cela que Caroline vise directement Emmanuel Macron dans ses critiques, lui qui pendant la campagne présidentielle avait promis « une AVS pour chaque élève en ayant besoin ».

Pas un cas isolé

Sans solution, Caroline va tenter de remonter un dossier pour obtenir une AVS individualisée, mais cela prend du temps : « Avec cinq heures par semaine _Nino va tout droit à l’échec scolaire_, donc je pense que je vais devoir le déscolariser et lui faire cours à la maison ». En attendant la maman se démène, elle a écrit au Rectorat, au département, à la députée et même à Brigitte Macron, mais sans résultat.

En cherchant de l’aide, Caroline a trouvé des témoignages d’autres parents dans la région, dans la même situation qu’elle. Elle les incite à la contacter par email, pour se regrouper et créer un collectif afin de forcer les pouvoirs publics à agir : « c’est de la discrimination, dans la loi de 2005 il est écrit que tous les enfants ont le droit à l’éducation, elle n’est pas appliquée. Il ne faut pas que les parents se content de 3 heures d’AVS ».

L’adresse email de Caroline : crb26@orange.fr

Source FRANCE BLEU.

La Roche-Sur-Yon. Quatre serveurs trisomiques pour un restautant…

Le futur restaurant Ô Bell’Endroit, sur la zone Bell à La Roche-sur-Yon a réussi à lever 6 000 € autour du projet de la famille de Valentin : ouvrir un restaurant qui va embaucher quatre serveurs atteints de trisomie comme lui.

Dans la cuisine encore en travaux, Fabienne Lamothe : "Nous avons voulu ouvrir ce restaurant pour l’avenir professionnel de notre frère et l’intégration des handicapés en milieu ordinaire".

Grâce à la plate-forme de financement participatif Vendeeup, le projet de restaurant O Bell’ Endroit a pu récolter 6 000 €.  « Sur les 72 contributeurs, beaucoup ont donné entre 20 et 30 €. Depuis deux ans, que nous avons ce projet, on nous demandait comment on pouvait nous aider. Cet appel au don avec en contrepartie des repas, des cocktails ou des cadeaux, c’est vraiment une bonne formule », explique Fabienne Lamothe. Avec sa sœur Sonia, leurs deux maris, et leurs deux parents, elles se sont lancées dans une belle aventure.

Créer des emplois pour des serveurs atteints de handicap mental

Leur frère Valentin, 21 ans, est atteint de trisomie. «  Il a travaillé en atelier mais cela ne lui plaisait pas. Puis il a fait un stage au restaurant le Reflet à Nantes. Il a vu que les autres serveurs assuraient et lui ressemblaient. Il a découvert un travail qui lui plaît », raconte Fabienne Lamothe.

Confrontées comme de nombreuses familles à la question de l’avenir professionnel de Valentin, les deux sœurs, l’une ancienne directrice des ressources humaines, et l’autre enseignante spécialisée auprès des enfants handicapés, ont trouvé la solution. Elles veulent créer des emplois pour des serveurs atteints de handicap mental dans un restaurant traditionnel. Leur page facebook est déjà suivie par près de 500 abonnés enthousiasmés par ce projet. Autant de futurs clients potentiels.

Cuisine traditionnelle et créative

Aux fourneaux d’ Ô bell’ endroit, Rebecca Le Carrour fera une cuisine traditionnelle et créative. Cette cheffe yonnaise a été monitrice éducatrice avant de se reconvertir dans la cuisine.  « On voulait faire le pari qu’une entreprise ordinaire pouvait accueillir des salariés handicapés. La prise de commande du repas est un moment clé. Sonia a imaginé un système avec des photos des plats et des desserts. Les serveurs ne savent ni lire ni écrire, mais ils savent reconnaître des images » . explique Fabienne Lamothe.

Restaurant ô Bell’ endroit , 24, rue Charles-Bourseul, La Roche-sur-Yon, ouverture le 12 décembre.

Source OUEST FRANCE.