Une marche pour témoigner du quotidien des personnes handicapées…

Jean-Luc Rudeau, atteint de sclérose en plaques et de la maladie de Lyme, a entamé une marche de 375 kms entre la Charente et le Cantal pour dénoncer les difficultés que rencontrent les personnes en situation de handicap.

Ce vendredi 2 novembre, il passait par la Corrèze.

Atteint de deux maladies handicapantes, Jean-Luc Rudeau s'est lancé dans une marche de 70 heures non stop pour faire reconnaître ses droits. / © F3 Limousin

Jean-Luc Rudeau est originaire de Charras, en Charente. C’est de là qu’il est parti ce jeudi 1er novembre pour une marche de 375 kms non stop qui doit le mener jusqu’à Saint-Flour dans le Cantal.
70 heures de marche au total, sans dormir.
Un périple soutenu par l’APF (l’association des paralysés de France).

Cet ancien entrepreneur indépendant s’est lancé dans ce défi pour dénoncer les difficultés, notamment administratives et financières, que rencontrent au quotidien les personnes handicapées.
Atteint de la sclérose en plaques et de la maladie de Lyme, il ne peut plus travailler. Il s’est donc lancé corps et âme dans ce nouveau combat.
Dans son cas, la marche, et le sport en général, ont permis de contenir la paralysie sur la partie haute de son corps.

Hier, vendredi 2 novembre, Jean-Luc Rudeau a traversé une partie de la Corrèze : Brive où notre équipe l’a rencontré, puis Tulle et Argentat.
Il doit atteindre son objectif ce samedi à la mi-journée.

Source FR3.

Route du Rhum : Christophe Souchaud navigue pour l’association Cap handi…

Parmi les skippers qui s’alignent au départ de la Route du rhum, certains sont sûrs de ne pas jouer les premières places.

C’est le cas de Christophe Souchaud, il navigue pour une association qui fait connaître la voile aux personnes handicapées.

Christophe Souchaud et son voilier Cap Handi / © Didier Gomez Francetv

Christophe Souchaud s’aligne sur la Route du Rhum sur un Bénéteau 40.7, un bateau de série. C’est un peu comme si vous gariez votre voiture de ville sur la grille de départ d’un grand prix de formule un. Mais ce n’est pas important, Christophe Souchaud sait qu’il ne va pas gagner, il ne navigue pas pour cela de toute façon.

Lui, son but, c’est d’aider l’association Cap Handi qui permet de faire connaître et pratiquer la voile à des personnes handicapées. Il y a 4 ans. Lors de la précédente Route du Rhum, il avait fait le voyage retour de Pointe-à-Pitre avec des équipiers paraplégiques mal et non-voyants.

L’association Cap Handi organise régulièrement des voyages à la voile avec des équipages mixtes, handicapés et valides, elle travaille aussi maintenant avec des classes de l’agglomération rochelaise et notamment des unités localisées pour l’inclusion scolaire( Ulis).

Reportage de Yann Salaün, Didier Gomez et Nadine Pagnoux-Tourret. Intervenants: Christophe Souchaud, skipper « Rhum Solidaire pour Cap Handi ». Camille, élève de la classe Ulis. Jenny Papin-Luco, responsable de la classe ULIS.

Source FR3.

Medley, le chien d’assistance d’un jeune diabétique mosellan interdit d’avion… !

Medley, un caniche royal devait prendre l’avion, avec son maître, Hugo un jeune diabétique de 16 ans habitant à Folkling près de Forbach.

Mais deux compagnies aériennes ont refusé d’embarquer le chien d’assistance, pourtant Hugo a besoin de son compagnon 24 heures sur 24.

Medley, un caniche d'assistance pour malades diabétiques / © France 3 Lorraine

Hugo, un  jeune diabétique habitant Folkling près de Forbach en Moselle, avait prévu de prendre l’avion pour aller en vacances, mais deux compagnies aériennes lui ont refusé d’embarquer son chien d’assistance, un caniche royal.

Hugo et Medley sont inséparables

Le jeune garçon souffre de diabète de type 1, il a été un des premiers malades français à avoir un chien d’assistance capable de détecter les crises d’hypo et d’hyperglycémie. Depuis quelques mois son chien Medley ne le quitte plus, 24 heures sur 24. Les chiens d’assistance pour personnes diabétiques sont bien moins connus que les chiens d’aveugles. Résultat l’accès de Medley a tout simplement été refusé par 2 compagnies aériennes Luxair et Volotéa.

La famille d’Hugo avait prévu d’aller au Portugal, puis au Puy du Fou. Même si les compagnies étaient différentes, et si les chiens d’assistance sont normalement autorisés à bord, la famille s’est vu refuser l’embarquement de Medley.
Motifs invoqués :

  • Pour Luxair : seul les chiens guides d’aveugles sont autorisés à prendre l’avion.
  • Pour Volotéa : nous acceptons uniquement les chiens guides d’aveugles, et les chiens accompagnant les sourds et malentendants.

Le chien d’Hugo n’a pas les mêmes droits qu’un chien guide d’aveugle, pourtant il bénéficie d’une carte de chien d’assistance.

« Medley n’est pas un chien de compagnie, c’est l’assistant de mon fils rappelle le papa d’Hugo. »

Une situation scandaleuse

« Si un chien d’aveugle peut prendre l’avion, pourquoi un chien d’assistance ne peut pas, c’est incompréhensible déclare Hugo du haut de ses 16 ans. »

« Je suis très en colère, nous voulons que Hugo soit autonome, il a bientôt 16 ans, si on a pris un chien d’assistance c’est pour accompagner Hugo tous les jours de sa vie, mais tout est compliqué, il est temps d’accepter que les chiens d’assistance puissent aller partout, Medley est indispensable à Hugo en cas de crise. »

Un chien d’assistance n’est pas un chien de compagnie

« Les gens ne font pas la différence entre un chien de compagnie et un chien d’assistance, déclare Paul Charles, le président de Canidéa, la confédération nationale des organisations de chiens d’aide à la personne. »

Qu’est-ce qu’un chien d’assistance ?

« Un chien d’assistance, c’est un chien qui a été éduqué, qui est là pour aider son maître pour anticiper ses crises, ce n’est pas un chien de compagnie. »

Dans le cas d’Hugo, le chien Medley peut lui sauver la vie 24h sur 24 rappelle Paul Charles.

Le chien peut aider un malade à devenir plus autonome. C’est un lien incomparable. Plus qu’un soutien moral, ce chien aide une personne au quotidien.

Hugo a besoin de Medley 24 heures sur 24

Medley est un chien précieux pour Hugo, ce caniche royal détecte grâce à son flaire les taux anormaux de sucre dans le sang de son maître.
Medley est un des premiers chiens d’assistance pour diabétique en France, alors qu’il en existe déjà à l’étranger.
Avant même la survenue de la crise glycémique, Medley est capable de prévenir son maître en lui donnant de petits coups de museau.
Le chien peut aussi  « d’actionner un bouton d’urgence installé dans sa chambre ou encore de réveiller les parents si l’enfant semble ne pas réagir ».
Les diabétiques sont particulièrement vulnérables et peuvent tomber dans des comas diabétiques à tout moment.

Une campagne nationale d’information sera lancée très prochainement, afin que tous les chiens d’assistance soit reconnus quelque soit le handicap de leur maître.

Source FR3.

 

Honteux ! Lunéville : clouée chez elle après le vol de son fauteuil roulant…

« Je préférerais presque que ce soit un jeune qui l’ait pris pour s’amuser. Là, franchement, je ne comprends pas à quoi ça rime.

Cela me met en colère et dans une galère pas possible », tranche Valérie Lescasse.

Valérie Lescasse s’est fait dérober son fauteuil électrique... alors qu’il était cadenassé dans le hall d’entrée de son immeuble.   Photo P.B.

Les faits remontent au 18 octobre. Ce jour-là, cette habitante de la rue Chanzy à Lunéville doit se rendre à un rendez-vous médical, conduite en ambulance. « Pour gagner du temps et ne pas être en retard, j’avais sorti mon fauteuil manuel motorisé du coffre de ma voiture, où je le garde en permanence car il est lourd. Je l’ai cadenassé au préalable au pilastre de l’escalier du hall d’entrée de l’immeuble. J’habite ici depuis trois mois et c’est la deuxième fois que je fais ça. Quand je suis descendue pour monter dans l’ambulance, mon fauteuil avait disparu… La porte d’entrée était pourtant bien fermée », soupire cette habitante du 2e  étage, qui peine à marcher, même avec l’aide de béquilles.

Valérie souffre d’une maladie orpheline invalidante depuis ses plus jeunes années, mais pour laquelle le diagnostic a seulement été posé en 2012. Crise de paralysie, douleur au niveau des jambes, de l’épaule, perte d’équilibre font partie de ses maux. Elle passe une grande part de ses journées en fauteuil roulant depuis 11 ans. L’acquisition, en 2013, de ce fauteuil motorisé, lui permet de sortir et de conserver une réelle autonomie.

Un investissement de 10.000 €

Au préjudice moral (d’autant que le stress est un facteur qui amplifie ses souffrances physiques), s’ajoute le préjudice financier : « Le fauteuil en lui-même valait, il y a cinq ans, 4.000 € et le système de motorisation 5 000 €. Aujourd’hui, c’est un investissement global de 10.000 €. L’expert de mon assurance passe le 8 novembre. On verra bien… Mais je n’ai pas d’autre choix que d’en racheter un, j’ai trop de difficultés aujourd’hui à manœuvrer un fauteuil manuel », avance cette maman d’une fille de 15 ans.

Plainte a été déposée à l’hôtel de police. « A mon ancienne adresse, je laissais mon fauteuil motorisé sans cadenas, dans un local du rez-de-chaussée même pas fermé à clé. Je n’ai jamais eu de souci », assure cette Lunévilloise d’adoption depuis 2004 qui, bouleversée par cette mésaventure, n’exclut pas de déménager.

Source EST REPUBLICAIN.

Maire et handicapé : l’accessibilité, son combat…

Des alternatives simples existent pour rendre les bâtiments accessibles, assure Yann Jondot, maire d’une commune du Morbihan, qui a fait part de son expérience.

Yann Jondot et Sylviane Guillot, première adjointe de Domloup, présentent le projet d'autocollants permettant de visualiser le niveau d'adaptation des communes, avec trois niveaux : A, réalisé ; B, en réalisation ; C, à l'étude.

Yann Jondot a perdu l’usage de ses membres inférieurs après un accident de moto. Devenu maire de Langoëlan (Morbihan), il se bat pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite.

Jeudi, il a rendu visite aux élus de Domloup, lors de la semaine de sensibilisation au handicap. « La loi Handicap de 2005 a constitué une avancée importante pour l’accessibilité du bâti aux personnes en situation de handicap, a-t-il expliqué. Mais sa mise en oeuvre demeure difficile à respecter pour les acteurs publics et privés et la contrainte qui pèse sur les petites communes est forte ! »

L’élu note aussi que depuis le 1er janvier 2015, les établissements recevant du public, non conformes aux règles édictées, doivent programmer et engager les travaux dans un temps limité pour être en conformité avec la loi. « Beaucoup reste à faire. Plus pour les petites communes, dont les moyens limités ont souffert de réductions importantes des dotations de l’État. »

Yann Jondot a voulu souligner un paradoxe : il a gravi, en fauteuil le sommet africain du Kilimandjaro et partira bientôt en expédition en Amazonie. « Est-ce plus facile pour un paraplégique de gravir le Kilimandjaro que de porter des revendications au sommet de l’État ? », a-t-il écrit au président de la République, en mai.

« La loi ne tient pas ses promesses »

« La loi de 2005 ne tient pas ses promesses. Dresser un agenda des adaptations à venir ne règle ni le problème des handicapés ni celui des petits commerces dans les petits bourgs, qui devront fermer faute de financer les transformations obligatoires. Des solutions alternatives immédiates sont pourtant possibles et peu onéreuses. »

L’élu combatif cite des exemples : l’achat par chaque commune d’une rampe d’accès amovible mise à disposition ; la pose d’une sonnette accessible devant des établissements publics ou des magasins ; une rampe d’appui pour gravir quelques marches ; des bandes de guidage, de marquage au sol, etc. « Ces solutions existent. D’autres sont à inventer ! ».

Source OUEST FRANCE.

Une mère de famille du Var en colère contre les automobilistes qui se garent sur les places pour handicapés …

Il y a quelques jours à Bandol, Jessica, maman de Kallista, en fauteuil roulant, a dû se garer sur une place réservée à la municipalité car toutes les places pour handicapés étaient occupées par des voitures sans macaron.

Elle reçu une amende.!!! Sur France Bleu Provence, elle pousse un coup de gueule.

Beaucoup d'automobilistes se garent sur places handicapées sans avoir le macaron.

 

La fille de Jessica Baba, Kallista, 6 ans, souffre d’une maladie du sang couplée à des problèmes pulmonaire et épileptique, certains jours elle se déplace en fauteuil roulant, car elle est fatiguée. Mais la vie en fauteuil n’est pas simple et encore moins quand des automobilistes incivils ne respectent pas les règles.

Des voitures garées sur des places handicapées sans le macaron

Kallista a rendez-vous à Bandol chez un spécialiste. Les quatre places handicapées du centre-ville sont occupées par des voitures qui ne portent pas le macaron « handicapé ».  Sa maman, Jessica va donc stationner sur une place réservée aux véhicules municipaux. Elle se rend à la mairie pour informer la police municipale qu’elle occupe temporairement la place le temps d’aller chez le spécialiste.

Mais quand elle revient, elle trouve un avis de vidéoverbalisation sur son pare-brise. Elle filme sa colère en direct sur Facebook. La vidéo a été vue plus de 285.000 fois en quelques jours. Depuis, la mairie de Bandol l’a recontactée pour lui dire que l’amende ne serait pas envoyée. Il n’empêche, la maman est en colère contre l’incivisme des automobilistes et contre les mairies qui ne prennent pas assez en compte les handicapés.

« La plupart des automobilistes pensent que les places pour handicapés sont des arrêts minutes. Ils ne sont pas civilisés et en plus, sur les parkings des centres commerciaux ou des hôpitaux, on ne les verbalise pas parce que ce sont des parkings privés. »

Mais le problème que souhaite aussi soulever Jessica c’est encore et toujours le peu de places réservées aux personnes handicapées dans les villes : « Il y a de plus en plus de cartes « handicapé » distribuées mais il n’y a pas plus de places de parking, ça devient la guerre pour se garer. »

Des sanctions plus sévères

Alors quelle solution ? Jessica voudrait que des bornes soient installées sur les places pour handicapés afin que les personnes qui n’ont pas de macaron restent bloquées pendant 12 heures.  Les amendes ne suffisent pas aujourd’hui, dit Jessica. Il y a toujours des automobilistes qui trouvent le moyen de faire sauter l’amende. Bloquer leur voiture, c’est plus embêtant.

Source FRANCE BLEU.

Vidéo ! Un système d’électrodes permet à des patients paraplégiques de remarcher…. !

Plusieurs paraplégiques ont pu remarcher, grâce à un système de stimulation électrique. Une belle avancée dans le monde de la médecine.

Aux Etats-Unis, une avancée significative a été effectuée. Un homme de 29 ans, qui avait perdu l’usage de ses jambes après un accident de motoneige, a retrouvé la mobilité de ses deux jambes. l’homme a parcouru la distance de 331 mètres, soit l’équivalent d’un terrain de football.

Cet exploit a été rendu possible grâce notamment aux chercheurs de la Mayo Clinic, dans le Minnesota et de l’université de Californie. des chercheurs de l’université de Louisville (Kentucky) ont utilisé un procédé similaire sur deux autres patients. “Participer à cette étude a véritablement changé ma vie, témoigne l’une des patientes de l’équipe de Louisville dans le Guardian. Cela m’a apporté un espoir que je ne pensais plus possible après mon accident de voiture” explique Jered Chinnock, patient à la clinique MayoC’est la première fois que des patients paraplégiques, victimes d’une lésion à la moelle épinière, réalisent des pas sans la moindre aide et volontairement.

Des semaines d’efforts et des électrodes implantés

Il a fallu des semaines de rééducation poussées et un système de stimulation électrique dans la zone de la moelle épinière pour permettre aux patients de retrouver l’usage de leurs jambes. Les examens effectués en amont laissaient penser que les patients avaient perdu toute mobilité. Si ces résultats sont impressionnants, le procédé a pour le moment certaines limites. Les déplacements de Jered étaient par exemple bien plus lents que ceux d’un humain en bonne santé. Nous sommes donc encore loin du stade où des patients pourraient par ce biais retrouver la totalité de leurs facultés motrices.

Source Journal du Geek.

Des patients et médecins alertent sur la pénurie inquiétante de certains médicaments…!

Le nombre de médicaments indisponibles ou en rupture de stock atteint un niveau inégalé selon l’association France Parkinson et plusieurs neurologues qui lancent une pétition nationale relayée dans la presse ce lundi.

L'association France Parkinson lance une pétition adressée au gouvernement pour alerter sur la pénurie de médicaments majeurs dans cette pathologie depuis l'été.

 

Médicament contre la maladie de Parkinson, antiépileptiques, anticancéreux ou encore vaccins : en dix ans, les signalements concernant des ruptures de stock ou les problèmes d’approvisionnement de certains médicaments ont été multiplié par dix.

Dans une tribune publiée par Le Parisien dimanche, le Collectif Parkinson, qui regroupe des associations de malades, et des neurologues lancent un « cri d’alerte ». Dans une pétition adressée au gouvernement, ils dénoncent « les ruptures récurrentes de médicaments » auxquelles ils sont « confrontés depuis des mois » et « réclament que des sanctions soient prévues envers les laboratoires ne remplissant pas leur devoir d’approvisionnement. »

La plus longue rupture de stock recensée

Le laboratoire MSD avait annoncé fin août, une rupture de stock prolongée de certains dosages d’un médicament utilisé par 45.000 patients en France (sur 200.000 malades de Parkinson), le Sinemet. La rupture de stocks est prévue jusqu’en mars 2019, du fait de la fermeture de l’usine américaine produisant le médicament pour une mise aux normes. Selon l’agence du médicament ASNM il s’agit de « la plus longue rupture qu’on ait pu avoir pour le Parkinson ».

L’agence sanitaire a proposé des alternatives le 19 septembre dernier, mais les médicaments proposés nécessitent des ajustements de doses et peuvent induire des déséquilibres chez les patients habitués au Sinemet.

Plusieurs centaines de médicaments victimes de pénurie

Les malades de Parkinson ne sont pas les seuls concernés par ces pénuries de médicaments et de vaccins, récurrentes en France. Un rapport du Sénat du 2 octobre recensait pas moins 530 médicaments victimes de pénuries en 2017, soit dix fois plus qu’il y a dix ans. Des chiffres proches de ceux de l’Ordre des pharmaciens qui a dénombré 431 médicaments en rupture d’approvisionnement en septembre dernier.

Les anticancéreux (Immucyst, Amétycine, Aracytine etc.) mais aussi les vaccins et les antibiotiques sont touchés par ces ruptures de stocks.

Des causes multiples

Délocalisation de la production à l’étranger, retard de fabrication, capacité de production insuffisante : les causes de cette pénurie sont multiples. À cela s’ajoute le fait que les laboratoires réduisent au maximum les stocks pour éviter les pertes et limiter les coûts selon Le Parisien.

Pour remédier à cette situation, les sénateurs ont proposé de créer un programme public de production et de distribution de médicaments essentiels et de grouper les achats de vaccins au niveau européen.

Autre solution envisagée : aider financièrement les entreprises pharmaceutiques qui s’engageraient à fabriquer en France certaines substances actives jugées essentielles et sanctionner publiquement les industriels en cas de manquements dans la mise en oeuvre de leurs plans de gestion des pénuries.

Source FRANCE BLEU.

La cigarette électronique testée par l’AP-HP : son efficacité comme aide au sevrage va être évaluée face à un médicament…

Quelle est la meilleur aide pour un fumeur qui voudrait arrêter la cigarette ? L’AP-HP a lancé le 17 octobre 2018 une étude unique au monde pour comparer la cigarette électronique avec nicotine et un médicament.

Elle veut savoir si la cigarette électronique est efficace comme aide au sevrage. 

Une étude AP-HP est lancée pour connaître l'efficacité de la cigarette électronique comme aide au sevrage tabagique.

Cigarette électronique ou médicament : quelle est la meilleure méthode pour aider un fumeur à arrêter le tabac ? L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a lancé le 17 octobre 2018 une étude intitulée ECSMOKE pour évaluer et comparer l’efficacité de la cigarette électronique avec nicotine par rapport à un médicament (varénicline) dans l’arrêt du tabac. L’hôpital de la Pitié-Salpêtrièreà Paris est le centre coordinateur de l’étude.

La cigarette électronique, apparue dans les années 2012-2013, a été très vite adoptée par de nombreux fumeurs. « Aujourd’hui on estime qu’il y a plus d’un million d’utilisateurs quotidiens« , affirme le Docteur Yvan Berlin, addictologue du service Pharmacologie de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (AP-HP) qui indique que cette étude est une première mondiale. Les chercheurs veulent savoir avec certitude si la cigarette électronique avec nicotine est une aide à l’arrêt du tabac.

Plus de 650 personnes suivies durant quatre ans

Un minimum de 650 personnes fumant au moins 10 cigarettes par jour, âgées de 18 à 70 ans et souhaitant arrêter de fumer doivent participer à cette étude. Elles pourront se rendre dans des centres hospitaliers ou dans le dispensaire partenaire répartis dans 12 villes en France (Angers, Caen, Clamart, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lille, Lyon, Nancy, Nîmes, Paris, Poitiers, Villejuif). Les participants seront suivis durant 6 mois après avoir arrêté de fumer.

L’étude durera quatre ans et devrait permettre de savoir si la cigarette électronique peut figurer parmi les dispositifs approuvés comme aide au sevrage tabagique.

Si vous voulez participer à cette étude, inscrivez-vous sur le site de l’AP-HP. Vous pouvez aussi contacter le centre coordinateur de l’étude : 06 22 93 86 09

Un dispositif en double aveugle

Le premier groupe reçoit des comprimés placebos (sans principe actif) et une cigarette électronique sans nicotine. Le deuxième groupe reçoit des comprimés placebos et une cigarette électronique avec nicotine. Le troisième groupe reçoit une cigarette électronique sans nicotine et des comprimés de varénicline.

C’est une étude en double aveugle autrement dit ni les participants ni les soignants ne savent qui prend quoi pour que rien n’influence le comportement des personnes concernées par l’étude. Les participants seront aussi choisis au hasard.

Source FRANCE BLEU.

Enzo a rencontré son bienfaiteur le footballeur Florian Thauvin qui lui a offert une nouvelle poussette…

Le jeune Enzo, 9 ans, et sa famille ont assisté dimanche au Classico OM/PSG, à Marseille.

A l’issue du match, ils ont pu rencontrer le footballeur Florian Thauvin, qui avait offert une nouvelle poussette au jeune handicapé, victime d’un vol.

 

La rencontre a eu lieu dimanche 28 octobre, à l'issue du match OM/PSG / © DR

C’était un week-end fort en émotions. Dimanche, la famille du jeune Enzo, 9 ans, a pu assister au match OM/PSG, au Vélodrome de Marseille. Une rencontre était organisée entre la famille normande et leur bienfaiteur, le joueur de l’OM Florian Thauvin. 

Ce dernier avait en effet offert une nouvelle poussette à Enzo, après avoir découvert l’appel à témoins lancé par sa mère sur les réseaux sociaux en juin dernier suite au vol de son équipement.

Arrivés la veille à Marseille, Enzo et sa famille ont été accueillis au stade Vélodrome par le staff de l’OM dimanche 28 octobre.

« On a vu les caméras d’arbitrage, l’entrée des joueurs et on a assisté au match depuis une tribune VIP famille », raconte Ludivine Guillot, la mère d’Enzo.

Une rencontre « magique »

A l’issue du match – qui s’est soldé par une défaite des Marseillais -, les quatre membres de la famille ont été accompagnés à la sortie des vestiaires, où chaque joueur de l’OM est venu à leur rencontre.

« Ils étaient tous joviaux malgré la défaite. Chacun a eu un mot gentil pour Enzo »

Puis, la famille Guillot a pu rencontrer leur bienfaiteur Florian Thauvin pendant une vingtaine de minutes. « Quand il est arrivé, j’ai eu les larmes aux yeux, confie la mère d’Enzo. Il était vraiment doux, gentil et humble. »

Le champion du monde s’est dit ravi de « rencontrer enfin » le jeune garçon, atteint d’une maladie génétique rare et incurable appelée « Sanfilippo de type A », nous relate sa mère qui évoque une rencontre « magique », « merveilleuse ».

« Dans ces moments-là, on pense moins à la maladie. »

Bientôt parrain de l’association ?

Ludivine Guillot a offert un t-shirt où l’on voit Enzo dans la nouvelle poussette offerte par le footballeur, ainsi qu’un porte-clés et un bracelet à l’effigie de leur association.

Désormais, la mère espère que Florian Thauvin acceptera de devenir parrain de « De l’Espoir pour Enzo » et lui a envoyé un courrier pour faire part de sa demande.

Source FR3.