Grâce à un appel aux dons, César, 4 ans, part se faire opérer aux États-Unis…

César, contaminé par un cytomégalovirus, part ce samedi se faire opérer aux États-Unis grâce à un appel aux dons qui a permis à sa famille, qui vit sur l’île de Ré, de récolter les 70 000 euros nécessaires.

Grâce à un appel aux dons, César, 4 ans, part se faire opérer aux États-Unis

 

Le départ est prévu ce samedi 10 novembre. Grâce à un appel aux dons relayé sur les réseaux sociaux et grâce notamment à une vente aux enchères de vin, César, petit Charentais-maritime de 4 ans, va pouvoir se faire opérer à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis.

On a même récolté plus que prévu », se réjouit Pierre, le père de César qui tient un bar à vins à Saint-Martin-en-Ré. C’est une opération très coûteuse : 50 000 euros, ainsi que 20 000 euros pour financer le séjour sur place.

Une famille soudée

César vit sur l’île de Ré avec sa famille, ses deux parents Marine et Pierre, ses deux grands frères Auguste et Arsène et sa grande sœur Eva. Il a été victime d’un cytomégalovirus pendant la grossesse de sa mère, ce qui a entraîné une paralysie de son cerveau et lui a laissé des séquelles notamment pour marcher. « Mais c’est un petit garçon comme les autres, il marche juste différemment », assure son grand frère Arsène, 11 ans.

L’opération qu’il s’apprête à subir, qui lui permettra de ne pas perdre l’usage de ses jambes en grandissant, ne se pratique pas en France, c’est donc un long voyage qui l’attend : plusieurs heures de vol avec sa maman pour rallier Saint-Louis où il restera 5 semaines. L’opération doit avoir lieu le 15 novembre, suivra ensuite la rééducation. « C’est un peu inquiétant cette opération, ça va peut-être lui faire mal », souffle Auguste, son plus jeune grand frère.

La famille veut aider à son tour

Le reste de la famille doit rejoindre Marine et César sauf Eva, qui reste à la maison car il y a le bac à la fin de l’année.  Pour aider d’autres personnes concernées par le handicap, la famille a fondé son association, « César marche avec vous ».

Marine est déjà en contact avec 7 familles qui auraient besoin d’aide : « On a bénéficié d’un tel soutien, on veut rendre la pareille. On s’estime chanceux ! » Eva, son aînée et en terminale ES, confirme : « Depuis que César est là, on s’entend mieux, on est plus soudés, il nous a unis autour de lui, on ne se chamaille plus pour des des bêtises. » Sa mère lui a promis de lui envoyer des messages, des vidéos , des photos jusqu’au retour de César courant décembre.

Source FRANCE BLEU.

4 minutes pour convaincre à la Nuit du Bien Commun…

La Fondation Sainte Jeanne de Valois, qui crée des maisons accueillant moins de dix handicapés dans une ambiance familiale, fera partie des treize associations participant le 12 novembre à la Nuit du Bien Commun.

4 minutes pour convaincre à la Nuit du Bien Commun

 

Lundi prochain, sur la scène du théâtre Mogador, Dominique Thisse, qui dirige la Fondation Sainte Jeanne de Valois, aura quatre minutes pour convaincre les 1500 donateurs attendus à la Nuit du Bien Commun de soutenir son association. Elles sont treize à avoir été sélectionnées, au cours d’un grand oral au mois de mai, pour pitcher devant des donateurs potentiels qui pourront donner au profit de l’association de leur choix. Et ce qui est sûr, c’est que l’émotion sera au rendez-vous. Entre Des Livres et Nous (distribution de livres de développement personnel à des personnes en situation précaire), We are Lovers (lutte contre la pornographie), Autistes sans frontières (aide à l’intégration scolaire des enfants autistes), Entourage (réseau social pour encourager le contact avec les gens de la rue) ou Visitatio (accompagnement à domicile les personnes en fin de vie), quel projet remportera la mise? Tous, dans des proportions différentes! Au cours de la première édition de la Nuit du Bien Commun, 600 000 euros avaient été donnés au profit de quinze associations. Cette année, l’objectif est de monter à un million.

Après Wake up Café (aide à la réinsertion de prisonniers), Joker (vidéos pour aider les familles d’autistes), Espérance Banlieues– participants 2017 – Entourage et Autistes sans frontières, nous vous faisons découvrir en avant -première aujourd’hui le projet de la Fondation Sainte Jeanne de Valois.

«Nous voulons créer des solutions d’accueil à taille humaine et familiale pour les personnes souffrant de handicap», affirme Dominique Thisse, directeur de la fondation Sainte Jeanne de Valois, sélectionnée pour participer à cette deuxième édition de La Nuit du Bien Commun.

Il y a un an et demi, la fondation a ouvert sa première maison aujourd’hui habitée par 10 résidents en situation de handicap et 4 encadrants sur le site de la Martinerie près de Châteauroux. «L’objectif est de récréer un univers rassurant pour les résidents qui vivent à proximité de leurs familles», précise le fondateur. Ceux qui sont sélectionnés «se trouvent en situation de handicap mental pas trop lourd et vivent à moins de 2 heures et demie de leur famille pour qu’elles puissent continuer à garder des liens forts, même si elles ne vivent plus ensemble», souligne Dominique Thisse. Ce dernier estime en outre que la maison répond à un besoin puisque «les structures traditionnelles mélangent bien souvent toutes formes de handicaps, mental et social, ce qui peut parfois conduire à des drames. Les organisations classiques ne sont pas toujours adaptées et ne répondent pas toujours aux besoins des personnes handicapées mentales», ajoute-t-il.

Un coût deux fois moindre qu’une structure classique

Le fondateur, soutenu par le Mouvement Catholiques des Familles, s’est aussi battu pour que les frais engagés par les familles restent accessibles. Ainsi, en 2017 la maison principale organisée en 10 studios et quatre appartements (pour les personnels soignants qui vivent sur place) a tourné avec un budget de fonctionnement de 180.000 euros et la fondation a apporté 30.000 euros. «Le montant de la pension est de 1700 euros par mois par personne, ce qui est deux fois moins élevé que la moyenne des établissements publics», s’enorgueillit le créateur de la fondation. Dans un rapport publié en 2014, la Cour des comptes alertait sur la grande disparité des coûts d’hébergement des adultes handicapés. Ainsi, en Gironde, le coût annuel moyen d’une place en foyer de vie pour personne handicapée était de 45.485 euros, le coût le plus faible atteignait 31.938 euros et le plus élevé 65.669 euros. En tout état de cause, le montant payé par les résidents de la maison de la Fondation Sainte Jeanne de Valois reste très en deçà de la moyenne.

Ces prix attractifs s’expliquent aussi par la structure de la fondation qui s’appuie sur ses bénévoles et les dons. Par exemple, la fondation a reçu le terrain de sa première maison. Sur ce même modèle, l’association compte ouvrir de nouvelles maisons. Elle vise 450.000 euros de donations ce qui lui permettrait d’ouvrir, à terme, huit maisons dans plusieurs régions de France, toujours au plus près des résidents. La Nuit du Bien Commun pourrait permettre à la fondation d’approcher de nouveaux donateurs.

Source LE FIGARO.

Assouplissement des règles pour les conducteurs diabétiques…

Obligés jusqu’à présent de se déclarer auprès d’un médecin agréé par la préfecture de police, les diabétiques pourront bientôt faire cette démarche auprès de leur médecin généraliste.

Assouplissement des règles pour les conducteurs diabétiques

Les conditions de validation du permis de conduire vont être assouplies pour les diabétiques, a annoncé mardi 7 novembre l’association qui les représente. Les personnes souffrant de diabète de type I ou II devaient jusqu’à présent déclarer leur pathologie à l’auto-école, puis obtenir un accord du médecin agréé par la préfecture de police. Une hypoglycémie peut en effet être à l’origine de malaises potentiellement dangereux sur la route. «La démarche pourra dorénavant être faite auprès du médecin traitant», indique Gérard Raymond, président de la Fédération française des diabétiques (FFD). «C’est une simplification importante pour les patients, qui se sentaient parfois montrés du doigt par cette mesure» poursuit-il. Les conditions de l’assouplissement, négocié depuis une dizaine d’années par l’association, doivent encore être précisées par une circulaire du ministère de la Santé.

Quelque 3,7 millions de patients sont traités en France pour des diabètes de type I ou II. Ils seront plus de 4 millions en 2020, a rappelé hier la FFD en présentant 15 propositions pour améliorer la prévention et la prise en charge de cette pathologie chronique. Parmi elles, l’éducation à la santé dès l’école, le renforcement du repérage précoce de la maladie, l’accès facilité aux soins grâce à la télémédecine…

Après un an de réflexion et de consultations tous azimuts, l’association de malades se donne quatre ans pour obtenir des résultats concrets. «Il y a un vrai besoin d’accompagnement des malades», témoigne Aubépine, une patiente active sur les réseaux sociaux. «Ils se sentent souvent seuls et ne savent pas à qui parler de leurs craintes».

Une maladie silencieuse

La Fédération, qui s’est inspirée d’expériences menées à l’étranger, propose notamment de lever certaines restrictions à l’emploi. Aujourd’hui un diabétique ne peut être marin, personnel navigant, policier ou gendarme, malgré les progrès technologiques et thérapeutiques réalisés ces dernières années. Alors qu’au Canada il est possible d’être pilote de ligne et, sous certaines conditions, pompier aux États-Unis quand on est malade.

Expert auprès de l’association, Jean-François Thébaut insiste pour sa part sur l’importance de l’accompagnement thérapeutique, notamment dans les phases critiques: les changements de traitement ou la mise en place des injections. Mais plus que tout, l’annonce de la maladie est un moment crucial qui nécessite plusieurs consultations afin de permettre à la personne de bien prendre conscience de l’enjeu. «C’est une pathologie qui va vous suivre toute votre vie et peut entraîner des complications gravissimes», souligne-t-il. «Mais elle est longtemps silencieuse: on ne se sent pas malade».

Source LE FIGARO.

Auxerre : un dîner à l’aveugle pour sensibiliser aux difficultés des non-voyants…

Manger sans voir ce que l’on a dans son assiette. Le dîner servi dans un restaurant d’Auxerre mercredi 7 novembre 2018 visait à sensibiliser les convives aux difficultés rencontrées par les non-voyants.

La trentaine de convives ont passé le repas avec un bandeau sur les yeux. / © Claude Heudes / France 3 Bourgogne

 

Une expérience unique et enrichissante. Les clients d’un restaurant du centre-ville d’Auxerre ont passé une soirée les yeux bandés lors d’un repas à l’initiative de l’association Ensemble pour voir 89. La structure se bat pour améliorer les conditions de vie quotidienne des mal-voyants.

Elle compte sur ce type d’événements pour sensibiliser les convives au handicap. « Une prise de conscience sur la difficulté des handicapés visuels dans la vie quotidienne, là notamment au moment du repas. Vous vous mettez vraiment à la place d’une personne en situation de cécité« , détaille Isabelle Pleux, la présidente de l’association.

La trentaine de clients ont gardé le masque jusqu’au bout du repas. Le restaurant a reçu plus de 200 demandes de réservations et a du refuser du monde. L’association Ensemble pour voir 89 espère renouveler ce genre de repas une fois par trimestre.

Source FR3.

Transport à Rennes. Un homme handicapé refoulé d’un bus… !!!!

Handicapé, Cédric se déplace en fauteuil roulant. Jeudi 1er novembre, près de Rennes, il n’a pas eu le droit de prendre le bus avec son amie, en fauteuil également.

Il a dû attendre plus d’une heure, au bord d’une route, qu’un ami vienne le chercher.

 

Jeudi 1er  novembre en fin d’après-midi, Cédric et son amie, tous deux en fauteuil roulant, sont sur le point de rentrer chez eux en bus à Bruz, après une journée au Salon des vins, au Parc-expo de Rennes-Saint-Jacques.

Le trajet aller s’est bien passé.  « Il n’y avait qu’une place pour personne à mobilité réduite mais le chauffeur nous a dit de monter tous les deux car il y avait peu de monde  » , explique Cédric. Le retour est plus compliqué pour le couple.

« Estimez-vous heureux »

« À l’arrivée du bus, la passerelle s’est baissée, et nous sommes montés tous les deux, comme à l’aller. Le chauffeur nous voit dans le bus et nous dit qu’il ne prend qu’une personne. Il nous a aussi expliqué : « estimez-vous heureux qu’il y ait une place pour un fauteuil roulant. »» Le temps passe, le chauffeur refuse de partir et Cédric décide de redescendre du bus.  « J’ai perdu 15 minutes sur mes prochains horaires  » , lui aurait lancé le conducteur.

Un appel à l’aide sur Facebook

Cédric se retrouve tout seul, au bord de la route.  « J’ai envoyé un message sur Facebook, un appel à l’aide pour venir me chercher. » Après une heure et demie d’attente, c’est finalement un ami qui arrive en voiture.  « Il a fait 60 km pour venir me chercher. » Aujourd’hui, Cédric est en colère :  « Pour moi, c’est de la discrimination. Je n’ai pas apprécié les propos du conducteur. On se demande aussi comment faire lorsque l’on est en couple pour prendre le bus ? »

Enquête interne

Keolis, la société exploitante, va ouvrir une enquête interne.  « Si les faits sont avérés, c’est inadmissible et nous présentons nos excuses. Le conducteur du bus va être reçu. Cela va à l’encontre de nos principes. Nous travaillons en coopération avec l’association Handicap Collectif 35 pour améliorer l’accessibilité dans les transports. »  Tous les bus du réseau comptent un ou deux emplacements réservés aux fauteuils roulants.

Source OUEST FRANCE.

Harcèlement scolaire : une maman de la Somme témoigne…

Nathalie Romain est la maman de Margaux, collégienne de 14 ans à Villers Bocage, au nord d’Amiens.

L’adolescente souffre depuis sa naissance d’une paralysie partielle du visage. Un handicap qui fait d’elle la cible de ses camarades.

Margaux et sa mère, Nathalie Romain

 

« Honte à ses « camarades » d’école… !!!  » Honte à l’éducation nationale  »

La Rédaction Handicap Info.

Amiens, France

 » L’important c’est que les enfants puissent libérer leur parole dans les établissements » estime Nathalie Romain pour qui ce jeudi 8 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire est un jour utile.  Sa fille, Margaux est victime de harcèlement scolaire depuis son plus jeune âge. L’adolescente de 14 ans souffre d’une paralysie partielle du visage. Un handicap qui fait d’elle la cible de ses camarades :  » je subis quand même des moqueries à peu près tous les jours : ils ne veulent pas me voir, me disent que je suis moche, me poussent , parfois même ils me font tomber« . Le quotidien de la collégienne est un calvaire.

Me faire rabaisser tout le temps, c’est compliqué

La jeune fille n’a pas confiance en elle, elle ne s’en cache pas et poursuit, lucide,  » me faire rabaisser tout le temps c’est compliqué« .  Nathalie est alertée très tôt par l’école maternelle et primaire mais la maman assure avoir toujours laissé l’école gérer même si elle a parfois eu envie « d’interpeller un parent ou un enfant » elle-même. Mais en 2017, la situation se dégrade.  » Au début, je ne disais rien du tout et puis j’en ai eu marre » explique Margaux qui a fini par écrire une lettre à ses parents. Le collège a ensuite été mis au courant.

Une plainte déposée au printemps 2017

L’année dernière « on est passé du harcèlement scolaire au harcèlement sexuel » raconte la maman. Une première plainte est déposée et Margaux obtient gain de cause : « il y a eu un rappel à la loi pour un garçon de 14 ans » explique Nathalie Romain qui reconnait déposer tous les matins sa fille à l’école sans être sereine. Malgré tout, l’équipe de direction, la CPE et les surveillants sont, selon elle, hyper vigilants avec Margaux.  Leur porte est ouverte à chaque fois que Margaux en a besoin et l’adjointe de direction est venue dans la classe pour parler du handicap. « Dans ma classe, ça va mieux. Pas dans la cour ».

C’est très dur d’en parler mais ça fait du bien

Malgré les moqueries, Margaux continue d’aller en classe, toujours dans le même établissement.  » Je veux leur montrer que je suis forte » insiste la collégienne soulagée d’avoir raconté ce qu’elle vivait en classe, dans la cour de récréation. C’est très dur d’en parler mais c’est un poids qui s’en va témoigne Margaux qui encourage aujourd’hui tous les élèves dans sa situation à parler. Cela soulage promet l’adolescente .

Ecouter le témoignage, cliquez ici.

Source FRANCE BLEU.

Corrèze : des handicapés co-écrivent un livre pour parler de leurs sentiments…

En Corrèze, l’ADAPEI vient d’éditer un livre intitulé « Des sentiments comme les autres ». Dans cet ouvrage, vingt-cinq handicapés accompagnés par l’association racontent leurs émotions dans des textes co-écrits avec des auteurs régionaux.

Pour dire leur bonheur ou leur colère.

Brive-la-Gaillarde, France

Quand des handicapés co-écrivent un livre pour mettre des mots sur leurs sentiments. Cela se passe en Corrèze et ce serait une première en France : en collaboration avec cinq auteurs régionaux (Aude Courty, Chrstian Laîné, Jean-Paul Malaval, Anthony Signol et Sébastien Vidal), l’ADAPEI vient d’éditer un livre intitulé « Des sentiments comme les autres » pour parler de la colère, de l’amour, du regret, du désir et du bonheur.

Julien, 28 ans, est l'un des vingt-cinq handicapés qui ont co-écrit ce livre avec des auteurs régionaux (ici Sébastien Vidal (g.) et Anthony Signol (d.))

« Quand on l’écrit, c’est peut-être plus important que quand on pense simplement »

Vingt-cinq handicapés de tous âges accompagnés par l’association ont livré leurs témoignages ensuite mis en forme par les auteurs régionaux. « C’était la fête, une vraie fête« , lit Julien, 28 ans, qui fait partie de ceux qui se sont confiés. « _Pas une de ces fêtes de Noël hypocrites où on va dans sa famille, et qu’on se rend compte, qu’à part les liens du sang, il n’y a rien qui nous uni_t. » Il souffre d’une forme d’autisme et a écrit sur le bonheur. Il raconte cette semaine de stage passée en Pologne l’an dernier, pour s’entraîner à l’enseignement de l’esperanto. « Il y a encore trop de gens qui pensent que ces gens n’ont pas les mêmes sentiments que nous » se désole l’auteur Anthony Signol, coordinateur de ce projet inédit, qui a accompagné Julien pour la mise en forme. « Quand on leur a demandé de parler de leur vie et de ce qui les a touchés, forcément ce n’est pas du chamallow ou de l’arc en ciel. »

Ouvrage présenté à la foire du livre de Brive

Car ces handicapés de 19 à 56 ans ont peu de filtres sociaux. C’est direct, intense, ça percute. Et ça libère explique pudiquement Julien. « Ca ne parait pas vraiment important quand on y pense simplement. Mais, quand on l’écrit, ça l’est peut-être un peu plus. » Expérience bouleversante aussi pour les auteurs, qui décrivent l’émotion ressentie au moment de noter les confidences. « Ce sont des gens qui ne trichent pas » reprend Anthony Signol, qui explique la difficulté pour mettre en forme le plus fidèlement possible les témoignages, sans les romancer, ni les modifier. Ces auteurs ont fait cela à titre bénévole pour ce livre vendu 15€ et qui sera présenté à la foire du livre de Brive en novembre. Les auteurs handicapés seront aussi là pour le dédicacer. Tous les fonds seront reversés à l’ADAPEI de la Corrèze.

Source FRANCE BLEU.

Morbihan. Ils vivent leur handicap « en famille» chez Christelle…

Christelle Marcy et son mari partagent leur quotidien avec Marie-Françoise, Alain et Robert, tous les trois en situation de handicap. Chez eux, à Missiriac, c’est la vraie maison du bonheur…

Christelle Marcy accueille chez elle Alain, Robert et Marie-Françoise (absente sur la photo), trois personnes en situation de handicap.

« Vous savez ce qu’il y a au milieu de Paris? Non? Et bien un r. » Robert, ancien électricien, aime les blagues. Sourire aux lèvres, il adore aussi parler de sa famille d’accueil. « On est bien ici, chez Christelle. » glisse-t-il, tout simplement.

Ensemble depuis huit ans

Depuis près de 8 ans, Robert, Marie-Françoise et Alain, tous en situation de handicap, vivent avec et chez Christelle Marcy, à Missiriac.

Il y a douze ans, elle et son mari sont devenus famille accueillante. «Ma fille est atteinte de surdité profonde. Lorsqu’elle est née, j’ai compris que ma vie professionnelle allait changer. »

Christelle travaillait alors dans des structures pour personnes âgées. Il a fallu adapter sa vie professionnelle. « Lorsque nous avons acheté une maison, je savais que j’allais y travailler, et que je devais être aux côtés de ma fille. Nous avons aménagé et rendu la maison accessible pour accueillir des personnes en situation de handicap. »

Chacun son espace et un lieu commun

Il y a trois chambres au rez-de-chaussée avec salle de bains, la chambre de la famille accueillante à l’étage, et un grand espace en commun autour du poêle à bois. « Ici, on partage tout, et tout le monde met la main à la pâte », poursuit Christelle.

De la sortie en ville à la cueillette des champignons, elle s’occupe de ses trois pensionnaires 7 jours sur 7, 24 h sur 24. « Même si on part ensemble en vacances, il faut savoir garder une distance personnelle. Par exemple, nous ne nous occupons pas de la partie sanitaire et médicale. Ils ont leurs rendez-vous chez le kiné, avec leur médecin ou infirmier. Chaque accueillant est sous curatelle ou tutelle », précise-t-elle.

«  On a fêté le brevet, puis le bac, tous ensemble »

Au travers de cette vie, Christelle souhaite aider les gens à vivre bien. « J’ai des mauvais souvenirs dans des structures pour personnes âgées. Je ne veux pas vivre cela, alors je ne le fais pas vivre aux autres », raconte-t-elle émue.

Nul doute que cette maison respire le bonheur d’être ensemble, de partager les joies et les peines, de voir grandir les enfants de la famille. « On a fêté le brevet, puis le bac, tous ensemble. Bientôt, c’est l’anniversaire de Robert. Sa sœur viendra à la maison. Il a hâte. »

Seulement 69 familles accueillantes dans le Morbihan

Pour un coût mensuel de 1 626 €, la famille accueillante est beaucoup moins onéreuse que l’accueil en Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (1 953 € en moyenne par mois) et encore moins qu’en foyer de vie (4 270 € mensuels).

« Dans le Morbihan, il y a seulement 69 familles accueillantes pour 132 places. Nous bénéficions d’un agrément, et nous sommes contrôlés tous les deux mois. Sans compter les visites des membres de leur famille », explique Christelle.

L’engagement de cette famille au grand cœur a récemment été salué par Yann Jondot, maire tétraplégique de Langoëlan.

Renseignements auprès du conseil départemental au 02 97 54 74 04 ou 02 97 54 57 69.
 
Source OUEST FRANCE

Guingamp.  » Sensibiliser sur le handicap avec la mise en situation »…

Rendre accessible son établissement aux personnes handicapées n’est pas toujours simple.

Lundi 5 octobre, dans les locaux de l’Agglomération, un atelier a permis d’y voir plus clair.

Marie-Christine Favennec, conseillère d’entreprise Tourisme à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), a mis les gérants d’Établissements recevant du public (ERP) en situation.

« Quand j’arrive dans un Établissement recevant du public (ERP), je mets souvent le propriétaire en situation dans un fauteuil roulant, du parking à l’entrée en passant par les sanitaires. La mise en situation permet de mieux comprendre et de sensibiliser. » Marie-Christine Favennec, conseillère d’entreprise tourisme à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), proposait, lundi, un atelier sur l’accessibilité des ERP dans les locaux de Guingamp Paimpol agglomération de l’Armor à l’Argoat (GP3A).

Le but de cette matinée était d’informer les entreprises et les collectivités du territoire sur les démarches à entreprendre, « pour mettre leurs bâtiments aux normes d’accessibilité pour les personnes handicapées ».

« Pour des locaux accessibles à tous »

Marie-Christine Favennec intervient sur tout le département. « Après avoir présenté l’atelier à GP3A, l’agglo nous a demandé d’en animer un dans leurs locaux », explique-t-elle.

La collectivité a donc invité plusieurs propriétaires d’ERP du territoire. « Nous retrouvons des gérants d’hôtels, de restaurants, de lieux touristiques, etc. Nous avons même des représentants de communes, liste-t-elle. Ils viennent pour s’informer sur la marche à suivre afin d’entreprendre des travaux et rendre leurs infrastructures accessibles. »

Attention aux arnaques

Lundi 5 octobre, une dizaine de gérants d’ERP a donc pris part à cet atelier. Et, les questions s’enchaînent. « Comment peut-on obtenir une dérogation si notre bâtiment est classé ? » ; « Quelle est la place minimum dont on peut bénéficier dans des sanitaires handicapés ? », etc. La gestion de ces problématiques reste pour beaucoup du domaine de l’inconnu. D’autant que « de nombreux organismes en profitent pour mettre en place des arnaques. Les entreprises reçoivent régulièrement de faux courriers leur annonçant qu’ils doivent faire des travaux pour des mises aux normes », prévient la conseillère de la CCI.

La mise aux normes des locaux peut ensuite constituer un outil de communication. « Il est toujours important d’informer sa clientèle sur le lieu dans lequel elle met les pieds, souligne Marie-Christine Favennec. À l’entrée, une fiche d’information répertoriant tous les équipements favorisant l’accessibilité peut être affichée. »

Une aide financière

Or, de tels travaux représentent un coût pour les entreprises. Pour les accompagner dans leur cheminement, GP3A et la Région proposent une subvention : le pass commerce et artisanat. « Il s’agit d’une aide à hauteur de 30 % du coût des travaux, sur présentation d’un devis compris entre 6 000 et 25 000 € », détaille Marlène Boësard, chargé de mission commerce et artisanat à GP3A. « Pour toute demande de subvention, nous pouvons aider les entrepreneurs pour le montage de leurs dossiers », ajoute Marie-Christine Favennec.

Contact : La Chambre de commerces et d’industries, Marie-Christine Favennec : Tél. 02 96 78 62 08.

Source OUEST FRANCE.

Strasbourg : nouvelle action du Collectif Citoyen Handicap pour demander le recrutement d’éducateurs spécialisés…

Une mère de famille, membre du Collectif Citoyen Handicap, est parvenue à grimper ce mercredi matin au sommet de l’échafaudage de la Maison du bâtiment à Strasbourg.

Elle demande « le recrutement immédiat de 10 000 Éducateurs spécialisés » pour accompagner les enfants en situation de handicap.

Les membres du Collectif Citoyen Handicap (CCH) se mobilisent une nouvelle fois ce mercredi dans plusieurs villes de France, dont Strasbourg, pour dénoncer le manque d’auxiliaires de vie scolaire (AVS). Dans la capitale alsacienne, Marie Lettler, « une mère de famille » se trouve ce matin au sommet de l’échafaudage de la Maison du bâtiment à Strasbourg, place de Haguenau. « Suite à notre dernière action, (au mois de septembre), n’ayant pas obtenu satisfaction, j’ai raccroché notre banderole tout en haut des échafaudages ».

Dans un post diffusé sur les réseaux sociaux, le CCH explique les raisons de cette action : demander « le recrutement immédiat de 10 000 éducateurs spécialisés pour accompagner les 10 000 enfants actuellement sans AVS ainsi que la fin de la violation des droits fondamentaux des personnes en situation de Handicap ».

Une maman Marie Lettler est au sommet de l’échafaudage de la maison du bâtiment à Strasbourg, place d’Haguenau, Nous réclamons le recrutement immédiat de 10 000 Éducateurs spécialisés pour accompagner les 10 000 Enfants actuellement sans AVS ainsi que la fin de la violation des droits fondamentaux des personnes en situation de Handicap.

Source FR3.