Moins de 4 % de travailleurs handicapés en emploi direct dans le privé…

460 000 travailleurs handicapés étaient employés en 2016 dans les entreprises privées de plus de 20 salariés, soit un taux d’emploi de 3,8 % selon une étude du ministère du Travail publiée ce jeudi.

Près de 460 000 travailleurs handicapés étaient employés en 2016 dans les entreprises privées de plus de 20 salariés.

Près de 460 000 travailleurs handicapés étaient employés en 2016 dans les entreprises privées de plus de 20 salariés, assujetties par la loi à une obligation d’embauche de 6 %, soit un taux d’emploi de 3,8 %, selon une étude du ministère du Travail publiée jeudi. Ces 459 100 travailleurs handicapés étaient employés dans les 102 100 établissements soumis à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH), précise cette enquête annuelle de la Dares basée sur les chiffres de l’Agefiph (Association pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

Cela représente 343 400 équivalents temps plein sur l’année, soit un taux d’emploi direct de 3,5 %, en hausse de 0,1 point par rapport à 2015. En « unité bénéficiaire », méthode de calcul retenue par la loi qui prend en compte le temps de travail et la durée de présence dans l’entreprise, ce taux atteint 3,8 %, stable par rapport à 2015.La loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés des secteurs privé et public d’employer 6 % de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières qu’elles versent à l’Agefiph ou au FIPHFP (fonds d’insertion pour la fonction publique).

Des travailleurs plus souvent à temps partiel

À défaut de recruter directement, une entreprise peut aussi recourir à des sous-traitants ou accueillir des stagiaires handicapés pour viser cet objectif. Selon l’étude, plus de 8 entreprises sur 10 ont eu recours en 2016 à l’emploi direct de salariés, une part quasi-stable ces cinq dernières années. Environ 8 % des entreprises n’ont eu aucune démarche et ont uniquement versé leur contribution financière à l’Agefiph. En 2016, parmi les 45 900 travailleurs handicapés recrutés pour la première fois, trois sur dix ont été embauchés en CDI, quatre sur dix en CDD et trois sur dix en intérim.

Les travailleurs handicapés sont plus souvent à temps partiel. Pour les femmes handicapées, la part se situe à 43 % contre 26 % de l’ensemble des femmes dans les entreprises concernées, et pour les hommes à 17 % contre 5 %. Pour la fonction publique, le FIPHFP a chiffré en juin à 5,49 % le taux d’emploi des personnes handicapées en 2017, contre 5,32 % en 2016.

Source OUEST FRANCE.

Les bienfaits du sport chez les enfants handicapés, l’exemple en Normandie…

La septième semaine du sport adapté se déroulait du 12 au 15 novembre 2018 au kindarena de Rouen ….

 

Les bienfaits du sport chez les enfants handicapés, l'exemple en Normandie

Le sport adapté a pour objectif de gommer les différences : intégrer, socialiser grâce au sport, c’est possible. La ligue de Normandie oeuvre dans ce sens depuis près de 10 ans.
C’est le club d’Ymar qui est à l’origine de ce projet qui grandit de plus en plus avec maintenant des clubs comme Sotteville-lès Rouen en athlétisme.

VIDEO : le reportage : François Verly. Patrice Cornily avec les interwiews de :

  • Amandine Bourhis, doctorante  » sport et autisme » ligue sport adapté
  • Madeleine Jossier, conseillère technique ligue sport adapté Normandie
  • Anthony Prouteau, comité départemental d’athlétisme de Seine Maritime

Source FR3.

 

Bébés nés «sans bras» : retour sur plusieurs semaines d’incertitudes et de revirements…

Une enquête nationale est en cours, tandis que 18 cas suspects d’enfants nés avec une malformation des membres supérieurs ont été identifiés dans l’Ain.

Les différentes conclusions scientifiques ont été mises en cause. Alors qu’une conférence de presse est organisée ce jeudi, nous faisons le point sur les étapes de cette affaire.

Bébés nés «sans bras» : retour sur plusieurs semaines d'incertitudes et de revirements

 

Les annonces se sont multipliées, à la fin du mois d’octobre, autour des cas de bébés malformés recensés dans plusieurs départements, notamment celui de l’Ain. Objet d’une controverse autour des méthodes utilisées, le recensement de ces cas étalés sur plusieurs années a déclenché l’ouverture d’une enquête nationale spécifique. Jeudi 15 novembre, en début de matinée, un point d’information à la presse est organisé en présence de représentants des ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture, de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et de Santé publique France. Les modalités de surveillance des malformations congénitales y seront notamment évoquées. Pour mieux comprendre, nous revenons sur les principales étapes successives de ce dossier et sur les procédures lancées.

• Des cas de bébés malformés évoqués dans les médias en septembre

Si le sujet occupe une place importante dans l’actualité de ces dernières semaines, ses origines remontent en réalité à un rapport remis en 2014 aux autorités de santé. Rédigé par Emmanuelle Amar, épidémiologiste travaillant pour le Remera, une structure qui recense les malformations congénitales dans la région Rhône-Alpes (voir encadré en fin d’article), le document se penche sur les cas de sept enfants nés avec des malformations aux membres supérieurs – sans mains, avant-bras ou bras – dans le département de l’Ain, entre 2009 et 2014. Ces cas sont survenus dans un rayon de sept kilomètres autour du village de Druillat, sans aucune cause identifiée ni aucun lien, à l’exception d’une vie en milieu rural.

Ces constats ont été relayés le 26 septembre dernier par l’émission de France 2 L’Œil du 20 heures , évoquant un rapport «resté confidentiel». France 2 précise qu’en 2016, l’agence nationale de santé publique, Santé publique France (SpF) a répondu sur le sujet, contestant la méthodologie mais confirmant le besoin d’une «vigilance renforcée». France 2 ajoute que d’autres signalements ont été effectués par des médecins en Bretagne et en Pays de la Loire. Ces informations sont reprises par plusieurs médias.

• Les autorités sanitaires réagissent….

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

 

À Guéret, un atelier d’accompagnement pour les « aidants »…

Quand on aide au quotidien un proche malade, on est ce qu’on appelle un « aidant ». Une situation difficile, qui peut fatiguer ou déprimer.

La Mutualité Française organise donc des ateliers permettant aux aidants de se retrouver, de se livrer … et même de faire un peu de sport.

À Guéret, un atelier d'accompagnement pour les "aidants"

Guéret, France

« Je viens juste chercher un peu de détente … me vider la tête« , confie Chantal à la ronde, en introduction de l’atelier « Aidants, votre santé parlons-en ! » à la Mutualité Française de Guéret. En tout, ils sont huit aidants Creusois à s’être inscrits à cette première séance du mercredi 14 novembre.

« Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça »

Chantal accompagne sa sœur trisomique depuis cinq ans. Martine est aux côtés de sa mère, atteinte d’Alzheimer. Tous et toutes ont un proche sur qui veiller, malade ou atteint d’un handicap. Une occupation à plein temps, quasiment non reconnue et non rémunérée. « Je n’ai plus d’énergie, je n’arrive plus à en puiser« , concède Chantal. Manque de sommeil, stress, isolement … les aidants peuvent vite pâtir de cette situation.

Le gros problème, « c’est qu’un aidant ignore souvent qu’il en est un« , ajoute son amie Martine. « Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça. » Du coup, il faut s’adapter comme on peut. « On ne va pas laisser tomber un parent, un époux, comme ça ! On ne réfléchit même pas, en fait. On devient aidant, parce que ça nous semble normal. »

85% des aidants n’arrivent pas à prendre du temps pour eux

Du sport ? Un cinéma ? Même une petite sieste pour essayer de rattraper les (nombreuses) mauvaises nuits ? « Pas le temps« , répondent d’une même voix les huit participants. C’est d’ailleurs le cas de 85% des aidants en France, selon une étude réalisée par France Alzheimer.

Les animateurs profitent donc de la présence de tout le monde pour faire un petit exercice de gymnastique, en douceur : il s’agit de quelques petits gestes, faisables partout et par tout le monde, même à la maison !

Et le résultat est immédiat : « J’ai eu l’impression que ça faisait du bien à tout le monde. Pourtant, ce n’était que des petits mouvements, sur des chaises ! » savoure Martine en fin de séance. « C’est là qu’on se rend compte qu’on n’est pas seuls. »

Deux autres ateliers sont prévus, mercredi 21 novembre à la Mutualité Française et mercredi 28 novembre au centre communal d’action sociale (CCAS) de Guéret. Pour s’inscrire, il est nécessaire de contacter la Mutualité Française au 06 86 82 48 74 !

Source FRANCE BLEU.

Ce qu’il faut savoir sur le dossier médical partagé…

C’est le moment d’ouvrir votre dossier médical partagé (DMP).

Ce carnet de santé numérique, gratuit et sécurisé, doit permettre une meilleure coordination des soins en recensant des informations essentielles aux professionnels de santé.

On peut ouvrir son Dossier médical partagé chez soi, en pharmacie ou dans une agence de la CPAM

Nord-Pas-de-Calais Picardie, France

Cela fait près de 15 ans qu’on en parle, cette fois ça y est : le dossier médical partagé (DMP) a été officiellement lancé le 6 novembre dernier par la ministre de la Santé. Ce carnet de santé numérique est bien entendu gratuit, confidentiel et sécurisé.

  • Le DMP, à quoi ça sert ?

Le dossier médical partagé recense des informations essentielles aux professionnels de santé : votre parcours de soin. Vous êtes allergique au paracétamol ? Vous avez fait une IRM ? Vous voulez retrouver les résultats d’une prise de sang ? Ce sont le genre d’informations que vous allez pouvoir retrouver dans votre DMP.

Ce dossier va permettre d’assurer la liaison, notamment, entre les généralistes et les hôpitaux. « Nous avons des gens aux urgences qui sont non-communicants, des personnes qui ont une démence Alzheimer ou un traumatisme crânien, ou des patients qui omettent des antécédents extrêmement importants, explique Eric Wiel, le chef de services des urgences du CHU de Lille. Par exemple un patient qui prend un médicament anti-coagulant et qui doit se faire opérer, la pratique chirurgicale doit être adaptée. » Au-delà des interactions entre les médicaments, le DMP va également éviter les examens redondants et les prescriptions inutiles.

  • Le DMP, qui le remplit ?

Vous pouvez le remplir vous-même, avec des documents scannés par exemple, mais ce sont essentiellement les médecins qui vont s’en occuper. D’où l’inquiétude de certains généralistes, vu que les logiciels, pour le moment, ne permettent pas tous une liaison facile avec le DMP.

« Ce qui prend du temps, c’est l’établissement du premier volet de synthèse qui résume l’ensemble des antécédents du patient, ses allergies et les points importants de sa santé, ajoute Bertrand Demory, médecin généraliste à Armentières et président de la chambre syndicale des médecins du Nord-Pas-de-Calais. Les syndicats demandent que cet acte soit reconnu par l’Assurance maladie et que les praticiens soient honorés. »

  • Comment ouvrir son DMP ?

En vous rendant sur le site www.dmp.fr. Si vous désirez des explications, vous pouvez également le faire en pharmacie ou dans une agence de la CPAM. Pensez simplement à vous munir de votre carte vitale. Cela ne prend pas plus de cinq minutes.

  • Le DMP, quelles évolutions ?

Dès les printemps 2019, le dossier intégrera un espace réservé aux directives anticipées, afin d’y mentionner vos souhaits concernant la fin de vie. En 2020, il intégrera un carnet de vaccination, afin d’être prévenu des dates de rappel.

  • Le DMP, quoi d’autre ?

Rien ne se fait sans l’accord du patient. Vous pouvez également choisir de cacher certaines informations. Seul le médecin traitant a accès à l’intégralité du dossier.

Source FRANCE BLEU.

Morbihan. Une personne handicapée molestée sans raison sur un parking…

L’agression s’est produite lundi soir sur le parking de l’aire de covoiturage de Lann-Sévelin, à Lanester, près de Lorient.

La victime, désormais en arrêt de travail, a porté plainte. La vidéosurveillance pourrait permettre d’identifier son agresseur.

Morbihan. Une personne handicapée molestée sans raison sur un parking

Un homme de 35 ans, présenté comme handicapé mental léger, a été victime d’une agression gratuite lundi 12 novembre, vers 19 h, à Lanester (Morbihan), près de Lorient.

Il venait de terminer sa journée de travail lorsqu’il stationne sa voiturette sur l’aire de covoiturage, près du restaurant Mc Donald’s de Lann-Sévelin.

« Je ne vous ai rien fait »

C’est alors qu’un client du restaurant lui adresse un bras d’honneur. Le trentenaire s’en étonne.

Le client revient vers lui et lui assène des coups de poing. Sa victime rétorque : « Je ne vous ai rien fait, je suis handicapé ! »

Tombant au sol, il reçoit cette fois des coups de pied avant que l’agresseur se défoule sur sa voiturette.

Choqué mais aussi blessé, le trentenaire a gagné les urgences de l’hôpital de Lorient. Une incapacité totale de travail (ITT) de deux semaines lui a été signifiée.

Plainte contre X

Mardi 13 novembre, il a porté plainte contre X au commissariat de police pour coups et blessures mais aussi pour non-assistance à personne en danger.

La victime espère que les services de police pourront exploiter les bandes-vidéo des caméras de surveillance du restaurant afin d’identifier son agresseur.

Source OUEST FRANCE.

Alim Louis Benabid : « Faire marcher les tétraplégiques »….

Le neurochirurgien de Clinatec a exposé au Big Bang Santé ses travaux sur une interface cerveau-machine permettant aux handicapés moteur de se mouvoir à l’aide d’un exosquelette en titane.

Alim Louis Benabid : « Faire marcher les tétraplégiques »

Chaque année, environ 1.200 personnes en France subissent un traumatisme de la colonne vertébrale. Parmi eux, un sur cinq devient tétraplégique, à l’image du personnage joué par François Cluzet dans le film «Intouchables». Président du centre Clinatec à Grenoble, le neurochirurgien Alim Louis Benabid veut faire marcher les personnes souffrant d’un handicap moteur grâce à une interface homme-machine. Il a impulsé le projet Brain Computer Interface (BCI) qui vise à poser deux implants de 64 électrodes chacun sur le cerveau du patient, à capter les signaux électriques et à les décoder afin de piloter les membres d’un exosquelette en titane.

Commander un déplacement par la simple pensée

Bonne nouvelle, «qu’on effectue un mouvement ou qu’on se contente de l’imaginer, cela produit une activité cérébrale identique», explique le médecin, qui a reçu le prestigieux prix Albert-Lasket (le «prix Nobel américain de médecine») pour ses travaux sur la maladie de Parkinson. Il est ainsi possible de commander un déplacement par la simple pensée.

Alim Louis Benabid voit déjà plus loin: après l’exosquelette, il compte expérimenter son innovation sur un segway, puis sur une tractopelle de jardin. «L’objectif est d’améliorer la qualité de vie de ces handicapés moteurs et de favoriser leur réinsertion professionnelle» conclut-il.

Source LE FIGARO.

Handicap en Morbihan. Un concours pour les projets innovants…

Ce mardi 13 novembre 2018, la CCI du Morbihan et ses partenaires ont lancé, à Lorient, la 2e édition du concours « Start-up handicaps ». Objectif : favoriser les projets innovants en matière de handicap et/ou de perte d’autonomie.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État en charge des personnes handicapées, est la marraine de ce 2e concours national.

Morgan Lavaux, lauréat du premier concours "Start-up handicaps".

« Start-up handicaps », 2e ! La Chambre de commerce et d’industrie du Morbihan, et ses partenaires, ont lancé ce mardi 13 novembre 2018 la nouvelle édition de son concours.

Sophie Cluzel, la marraine

Il est parrainé par Sophie Cluzel, secrétaire d’État en charge des personnes handicapées et Chris Ballois, athlète handisport.

Solutions innovantes

L’objectif de « Start-up handicaps »: « favoriser l’émergence d’idées, de projets, de réalisations accélérant l’offre de solutions innovantes de compensation du handicap et de la perte d’autonomie ».

En 2016, la première édition de ce concours national, lancé par la CCI 56 et le centre de rééducation de Kerpape, avait rassemblé 80 candidats.

Morgan Lavaux en faisait partie. Mieux, c’est son innovation et celle de son équipe – un tapis connecté pour les personnes en fauteuil roulant- que le jury a distinguée.

Conseils et accompagnement

« C’est le seul concours où nous sommes ainsi conseillés et accompagnés sur la durée », apprécie le jeune entrepreneur, à la tête de Captiv, lui aussi parrain de la 2e édition de « Start-up handicaps ».

D’ici la fin de l’année, la société nantaise commercialisera ses premiers produits.

Ouvert aux handicaps mentaux et sensoriels

« Start-up handicaps » couvre quatre thématiques : les objets connectés ou solutions domotiques innovantes ; les solutions numériques ; les solutions de déplacement ; les projets répondant aux handicaps sensoriels et mentaux (la nouveauté de ce 2e concours).

Remise des prix à Kerpape le 7 février 2019

Quatre prix – plus un prix coup de cœur – seront décernés le 7 février 2019 à Kerpape. Le lauréat recevra 10 000 €, ainsi que l’équivalent de 75 000 € « en accompagnement ».

Les porteurs de projets ont jusqu’au 18 janvier pour faire acte de candidature sur startup.info/fr/startuphandicaps.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : la Manche  » territoire 100% inclusif « …

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, était ce mardi 13 novembre 2018 dans la Manche, à Granville, pour officialiser la labellisation du département comme « territoire 100% inclusif ».

Un label obtenu l’été dernier.

Handicap : la Manche " territoire 100% inclusif ". La secrétaire d'Etat Sophie Cluzel s'est rendue à l'école Jules Ferry

La secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, est venue ce mardi 13 novembre à Granville pour officialiser la labellisation de la Manche comme « territoire 100% inclusif », autrement dit un territoire où au quotidien les personnes handicapées trouvent une vraie place à l’école, dans leur travail, pour leur logement

Sophie Cluzel a visité le collège Malraux et l’école Jules Ferry qui accueillent des élèves handicapés.

La secrétaire d’Etat s’est ensuite rendue dans des immeubles du quartier Saint Nicolas, où des personnes handicapées vivent en autonomie, tout en ayant un accompagnement médical, éducatif au quotidien. C’est le cas de Pierrette et Marie-Christine qui vivent en colocation depuis de nombreuses années.

Granville qui montre les bonnes pratiques mais c’est toute la Manche qui a l’ambition de ce 100 % inclusif assure Marc Lefèvre, président du département.

« C’est l’offre médicale, l’offre sociale qui doit venir accompagner la personne là où elle est. à l’école, au travail, dans le logement. On inverse les choses. Avant, on avait un schéma un peu différent : vous aviez un handicap, une difficulté, on vous mettait dans un établissement spécialisé pour ça. Aujourd’hui vous vivez avec les autres, dans la cité, on vient vous offrir des services à votre domicile, à l’école, pour vous accompagner si vous en avez besoin. C’est un renversement de la façon de voir. » Marc Lefèvre, président du conseil départemental

La Manche seul département jusqu’à présent,  avec le territoire de Belfort, à être labellisés « Territoire 100% inclusifs ».

Source FRANCE BLEU.

Handicap : le combat d’une maman bretonne qui interpelle Emmanuel Macron sur Facebook…

Son petit garçon âgé de 2 ans et demi est lourdement handicapé et elle se débat dans les méandres des dossiers administratifs.

Une maman de Saint-Pol-de-Léon qui n’a pas eu de réponse à ses courriers envoyés à l’Élysée interpelle le Président de la République directement sur Facebook. 

Cette Maman a arrêté de travailler pour s'occuper de Liam. Elle dénonce les contraintes administratives.

Du haut de ses deux ans, le petit Liam fait d’énormes progrès. Il commence à sourire aux gens, est beaucoup plus éveillé, regarde les personnes et ce qui l’entoure… Mais la vie est un combat pour ce petit garçon atteint d’une maladie génétique si rare qu’elle n’a même pas de nom. Elle provoque de nombreuses crises d’épilepsie, jusqu’à 200 par jours quand il était petit.

Sa maman a dû arrêter de travailler pour s’occuper de son petit garçon, l’accompagner aux rendez-vous médicaux et le stimuler au quotidien. Elle est épaulée par une association Moi, Liam, Super-héros, qui l’aide à récolter des fonds pour financer les équipements nécessaires mais pas toujours remboursés : « par exemple on doit lui acheter un fauteuil de bain, il ne rentre plus dans les baignoires de bébé. On a de la chance d’avoir une association car ce fauteuil coûte 1.500 euros. Je pense à ceux qui n’ont pas d’association : comment font-ils ? »

Un post Facebook pour compléter les lettres à l’Élysée restées sans réponse

La maman est déterminée. Elle rappelle que le handicap a été au cœur de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron et elle aimerait qu’il prenne conscience des difficultés des parents. Faute de réponse à ses courriers par voie postale, elle interpelle donc le chef de l’État sur Facebook. « Je suis impulsive, j’ai écrit ça d’un coup », explique Ophélie.

« Je ne vous demande pas de me guérir, c’est impossible… Mais au-delà du fait de se battre contre la maladie, le handicap et les préjugés nous allons devoir nous battre avec l’administration »

Dans ce post, rédigé au nom de son petit, on peut lire « je ne vous demande pas de me guérir car vous n’êtes pas magicien et c’est impossible. En plus, j’ai de très bons médecins et je les aime bien. Mais au-delà du fait de se battre contre la maladie, le handicap et les préjugés nous allons devoir nous battre avec l’administration ». Un message déjà partagé plus de 19 000 fois.

Son enfant à 2 ans… elle doit déjà s’occuper de son inscription en IME pour ses 6 ans

Elle poursuit : « J’ai 2 ans et maman doit déjà penser à préparer un dossier pour avoir une place dans un institut spécialisé où je rentrerai pour mes 6 ans… Maman a peur de tout ça. » Elle rappelle qu’elle n’est pas seule dans ce cas. Ophélie sait que tous les parents n’ont pas la chance d’être aussi entourés qu’elle, et que beaucoup se débattent dans des dossiers administratifs compliqués, qui viennent s’ajouter à un quotidien souvent difficile.

Et au fil des lignes, on sent d’ailleurs toute la détresse d’une mère qui se débat dans les dossiers : « Monsieur le Président, trouvez-vous normal que maman doive se préparer à se battre pour des formalités administratives alors qu’elle a déjà le deuil d’un enfant en bonne santé à faire ? Pourquoi il n’y a pas assez d’argent pour nous les enfants malades et handicapés ?? »

Vous disiez que le handicap vous tenait à cœur à vous et votre épouse, alors montrez-le nous !

Cette maman qui garde toujours le sourire espère désormais une réponse du Président de la République, et conclue au nom de Liam : « Je vous envoie une petite photo de moi pour vous montrer ma bouille de super héros. Handicapé mais ça n’empêche pas d’être un beau gosse ! »

Source FRANCE BLEU.