Bébés nés «sans bras» : retour sur plusieurs semaines d’incertitudes et de revirements…

Une enquête nationale est en cours, tandis que 18 cas suspects d’enfants nés avec une malformation des membres supérieurs ont été identifiés dans l’Ain.

Les différentes conclusions scientifiques ont été mises en cause. Alors qu’une conférence de presse est organisée ce jeudi, nous faisons le point sur les étapes de cette affaire.

Bébés nés «sans bras» : retour sur plusieurs semaines d'incertitudes et de revirements

 

Les annonces se sont multipliées, à la fin du mois d’octobre, autour des cas de bébés malformés recensés dans plusieurs départements, notamment celui de l’Ain. Objet d’une controverse autour des méthodes utilisées, le recensement de ces cas étalés sur plusieurs années a déclenché l’ouverture d’une enquête nationale spécifique. Jeudi 15 novembre, en début de matinée, un point d’information à la presse est organisé en présence de représentants des ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture, de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et de Santé publique France. Les modalités de surveillance des malformations congénitales y seront notamment évoquées. Pour mieux comprendre, nous revenons sur les principales étapes successives de ce dossier et sur les procédures lancées.

• Des cas de bébés malformés évoqués dans les médias en septembre

Si le sujet occupe une place importante dans l’actualité de ces dernières semaines, ses origines remontent en réalité à un rapport remis en 2014 aux autorités de santé. Rédigé par Emmanuelle Amar, épidémiologiste travaillant pour le Remera, une structure qui recense les malformations congénitales dans la région Rhône-Alpes (voir encadré en fin d’article), le document se penche sur les cas de sept enfants nés avec des malformations aux membres supérieurs – sans mains, avant-bras ou bras – dans le département de l’Ain, entre 2009 et 2014. Ces cas sont survenus dans un rayon de sept kilomètres autour du village de Druillat, sans aucune cause identifiée ni aucun lien, à l’exception d’une vie en milieu rural.

Ces constats ont été relayés le 26 septembre dernier par l’émission de France 2 L’Œil du 20 heures , évoquant un rapport «resté confidentiel». France 2 précise qu’en 2016, l’agence nationale de santé publique, Santé publique France (SpF) a répondu sur le sujet, contestant la méthodologie mais confirmant le besoin d’une «vigilance renforcée». France 2 ajoute que d’autres signalements ont été effectués par des médecins en Bretagne et en Pays de la Loire. Ces informations sont reprises par plusieurs médias.

• Les autorités sanitaires réagissent….

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Source LE FIGARO.

 

 

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