Vidéo – Handicap : quand les animaux s’en mêlent, une campagne normande pour sensibiliser l’opinion fait mouche…

A l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, l’agence normande Les Papillons de jour lance une campagne de sensibilisation au sujet.

Les animaux y sont le vecteur d’un message qui s’adresse à tous.

Handicap : quand les animaux s'en mêlent, une campagne normande pour sensibiliser l'opinion fait mouche © les papillons de jour

Quand les « animaux s’en mêlent », leur message passe plus facilement. Décalé et humoristique, le ton de la nouvelle campagne d’affichage des Papillons de jour est une première et il annonce d’emblée la couleur.
Imaginées à l’occasion de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées qui se déroule du 19 au 25 novembre 2018, ces affiches sont l’oeuvre d’une agence de communication normande qui est aussi une entreprise adaptée.
Créée à Rouen en 2010 par Katia Dayan, « Les Papillons de Jour » emploie une vingtaine de collaborateurs dont 80% de salariés en situation de handicap visible et non visible, et son agrément lui a été délivré en 2012.
Membre de la délégation de l’AACC Corporate et Développement durable, elle est installée à Rouen (76), Boulogne-Billancourt (92) et Ajaccio (2B). Dans son portefeuille clientèle compte actuellement près de 1200 clients.

© Les papillons de jour

Elle a donc choisi de poursuivre sa mission de sensibilisation à destination du grand public par le biais de cette campagne déployée dans le métro parisien et sur la ville de Rouen.
Ses objectifs sont simples: interpeller et aider à la prise de conscience des difficultés liées au handicap (emploi, formation, accessibilité, etc).

« Nous souhaitons réveiller les consciences »

À travers une série de 5 visuels, cette campagne est censée intriguer le public avec humour en s’appuyant sur des expressions populaires qui font référence à des animaux. Ce ton que l’agence a volontairement voulu léger doit prêter à la dédramatisation et à l’interrogation.

© Les papillons de jour

Les chiffres qui « rendent chèvre »

Derrière cette façade ironique, les chiffres sont édifiants : actuellement, 12 millions de personnes (sur 66 millions d’habitants) sont touchées par un handicap en France. Le taux de chômage des personnes en situation de handicap s’élève à 19 %. Ce taux est deux fois supérieur au secteur ordinaire.

En moyenne, une personne en situation de handicap retrouve un emploi après 807 jours de chômage (contre 614 jours pour les autres).
1 personne sur 2 sera confrontée au cours de sa vie à une situation de handicap qu’elle soit durable ou réversible. Et apparemment, le handicap serait devenu une des premières causes de discrimination: il ferait même oublier les compétences professionnelles!

Mais pour que ces regards s’ouvrent enfin à plus de tolérance, ces affiches ont été installées dans le métro parisien du 14 au 19 novembre 2018 et elles seront visibles sur Rouen du 21 au 27 novembre 2018.

 

Source FR3.

Semaine du handicap : la galère d’une Orléanaise dans les transports en commun pour se rendre au travail…

C’est la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. C’est l’occasion de mettre le projecteur sur les personnes aveugles et malvoyantes.

Mais les problèmes ne sont pas forcément où on les attend, notamment pour se rendre au travail avec les transports en commun. Nadia est un cas exemplaire.

Ce n'est pas d'être aveugle qui pénalise Nadia, mais ses douleurs aux jambes depuis sa chute (photo d'illustration)

C’est la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. Près de 50% des déficients visuels sont au chômage. Mais les problèmes ne sont pas forcément où on les attend : notamment pour se rendre au travail avec les transports en commun ! C’est le parcours du combattant pour Nadia Boudiaf. Elle travaille à l’ESAT Rodin dans le quartier de la Source à Orléans. Mais Nadia passe pratiquement deux heures dans les transports chaque jour. Le tram et le bus en temps normal ne lui posent pas trop de problèmes. Depuis son grave accident, il y a 1 an, « c’est une vraie galère pour aller travailler, » explique-t-elle.

Une chute d’1m50 dans un trou non protégé sur la voie publique

Le 2 décembre dernier, elle a fait une chute dans un trou d’1 mètre 50 pas sécurisé et sur un chantier mal balisé. Gravement blessée au talon droit, elle a dû subir de lourdes interventions chirurgicales, plusieurs mois d’immobilisation dont une longue période en fauteuil roulant. Actuellement, elle poursuit des séances de kinésithérapie. Mais « c’était pour moi très important de reprendre le travail, » explique Nadia Boudiaf, « j’en ai besoin pour ne pas tourner en rond. »  

Le travail, c’est quelque chose d’important pour moi, c’est un besoin et le problème, ce n’est pas ma déficience visuelle mais mon handicap au talon depuis mon accident – Nadia

Nadia a repris son activité professionnelle fin juillet, mais les douleurs au talon et à la cheville, au tibia étant encore présentes. Les douleurs sont accentuées par le fait qu’elle doive effectuer un trajet de deux heures, aller-retour, par les transports en commun dans des conditions peu confortables.

Pas de transport adapté

Plusieurs fois, Nadia a fait appel à son médecin pour bénéficier d’arrêts de travail, trop mal en point par les fortes douleurs provoquées par les conditions de transport inadaptées. Mais elle peut compter sur son ami Christelle Koehlofer, membre de la fédération des Aveugles Val de Loire, qui multiplie les démarches pour trouver une solution, « toutes sans réponses, » ajoute celle qui est également non-voyante.

Ce qui vit Nadia, c’est inadmissible et injuste, alors il faut que cela se sache – Christelle Koehlofer, bénévole et administratrice à la fédération des Aveugles Val de Loire

« J’ai commencé par contacter le service de Transport pour mobilité réduite de Keolis, » explique-t-elle, « mais on me répond qu’il n’y a pas de solution pour la transporter, alors qu’il y est inscrite depuis des années et qu’il est impossible de faire un détour pour aller la chercher. » De mails, en coups de fil, la situation ne se débloque pas. « Il a même été suggéré à Nadia de prendre le taxi, mais qui paye ? » ajoute Christelle Koehlofer.

Un cri du cœur

C’est un appel aux bonnes volontés que lance l’association en attendant qu’une solution pérenne soit trouvée auprès de Keolis, et du transport à la demande.

Nadia est très autonome au quotidien, c’est une battante, elle donne tellement d’énergie pour avancer dans ses épreuves, mais le fait de se heurter à tant d’incompréhension lui cause de la fatigue morale – Christelle Koehlofer

La jeune femme est même prête à envisager une solution de covoiturage pour quelques mois, le temps qu’elle récupère et « que la vie reprenne son cours comme avant, » positive Nadia.

Source FRANCE BLEU.

L’ESAT d’Aubusson, symbole de l’accès à l’emploi des personnes handicapées…

Chaque année, ils forment des milliers de personnes handicapées à un métier. Les ESAT sont devenus indispensables aujourd’hui pour favoriser l’accès au marché de l’emploi.

A l’occasion de la semaine européenne du handicap, l’ESAT d’Aubusson nous a ouvert ses portes.

A l'ESAT d'Aubusson plus de 100 personnes en situation d'handicap se forment à un métier.

Le métier de menuisier était un rêve pour lui. Un rêve presque impossible. Pourtant depuis trois ans, Laurent Laporte travaille dans un atelier de menuiserie. Malgré son handicap psychique, il a su montrer de quoi il était capable.
« C’est un métier très manuel, j’apprends tous les jours. Tous les jours je progresse. C’est plus simple de travailler ici, on est tous dans la même situation. On comprend notre handicap. Ça me plait vraiment ».

Apprendre à accepter son handicap

Comme lui, plus de 100 salariés handicapés travaillent dans cet ESAT à Aubusson : établissement et service d’aide par le travail. Une structure où l’on forme ces personnes dans différents domaines d’activités.

Florence Gauthier, elle, est agent de blanchisserie depuis sept ans. Au-delà de la formation, la structure lui permet d’apprendre à accepter son handicap.
« Dans une entreprise ordinaire, c’est compliqué on nous regarde de manière différente. Ça devient très pesant parfois, on se sent constamment jugé. Ici on est libre. On a des monitrices qui nous suivent et on travaille à notre rythme. »

Le handicap n’est pas synonyme de dépendance


Ici, les travailleurs touchent une rémunération chaque mois. Un salaire qui leur permet d’être indépendants. Grâce à l’ESAT, Guillaume Vendeoux a pu s’acheter sa première voiture. « Maintenant, je peux prouver que le handicap n’est pas synonyme de dépendance. On peut s’en sortir et se débrouiller seul. Vivre correctement et gagner soi-même son argent tous les mois. »

Aujourd’hui encore l’accès au marché du travail pour les personnes handicapées reste très compliqué. En moyenne dans les entreprises seulement 3,8% des salariés sont en situation d’handicap alors que la loi impose un minimum de 6%.

Source FR3.

Orléans : 500 offres d’emplois pour personnes en situation de handicap ce 22 novembre à l’Argonaute…

Un forum de l’emploi pour les personnes en situation de handicap est organisée le 22 novembre 2018, de 14h à 19h, à l’Argonaute à Orléans.

Orléans : 500 offres d'emplois pour personnes en situation de handicap ce 22 novembre à l’Argonaute

Ce jeudi c’est plus de 500 offres d’emplois qui seront proposées par des entreprises de tous horizons (Ikea, Proman Industrie, Mr Bricolage, Harmonie Mutuelle, MSL Circuits, Suez Eau France, Crédit Agricole, et de nombreuses autres sociétés).

Au programme, des tables rondes avec des témoignages de l’APF France Handicap ou encore des échanges autour de la mobilité seront également organisées, en présence d’un traducteur en Langue des Signes Française et d’une transcriptrice braille.

Ces emplois sont à destination des personnes en situation de handicap. Le forum a lieu de 14h à 19h.

Source FR3.

 

Yonne : Armatis, l’entreprise très engagée pour l’emploi des personnes handicapées…

À l’occasion de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, Armatis, une entreprise très engagée pour les victimes de handicap a ouvert ses portes à Auxerre.

Yonne : Armatis, l'entreprise très engagée pour l'emploi des personnes handicapées

Armatis emploie 80 personne sur son site d’Auxerre. Parmi elles, 11 sont des travailleurs en situation de handicap.
Leur bien être est pris très au sérieux. Christine a subi un accident de travail qui l’a contrainte a une reconversion professionnelle. Souffrant d’un handicap au dos, elle oeuvre désormais comme télé conseillère et a pu bénéficier d’un aménagement de son poste de travail : « Je me suis très vite aperçue que j’avais de fortes douleurs au dos. Je suis allée voir ma responsable, elle m’a détaillé les démarches pour obtenir un siège adapté et maintenant je suis bien installée« .

Des temps d’échanges régulièrement organisés

« Mon rôle c’est de les accompagner, d’être à leur écoute et de procéder à des adaptations de poste au besoin. Après ce sont des échanges réguliers car le handicap peut évoluer et il convient alors de modifier l’aménagement », précise Rose-Marie Dantas, référente handicap chez Armatis.

Le handicap reste un frein à l’emploi

Un exemple à suivre. Cependant, le handicap reste un frein à l’emploi en raison du contexte économique qui touche les entreprises confirme Marjorie Thévenot, directrice de Cap emploi dans l’Yonne : « C’est plus difficile, vous êtes 2 fois plus discriminés lorsque vous souffrez d’un handicap surtout quand on sait que la population de travailleurs handicapés correspond en majorité à des personnes âgées à bas niveau de qualification« . Selon un recensement daté du mois d’août, près de 3000 personnes en situation de handicap figurent parmi les inscrits à pôle emploi dans le département de l’Yonne.

Source FR3.

 

« Elle veut vivre »: le CHU de Caen assigné en justice par les parents d’une jeune handicapée…

Un couple s’inquiète pour sa fille handicapée de 19 ans après une décision du CHU de Caen. L’hôpital a fait savoir qu’il pourrait ne pas la prendre en charge en cas de nouvelle crise épileptique.

Il invoque la loi Léonetti. Inacceptable pour les parents qui ont saisi la justice.

"Elle veut vivre": le CHU de Caen assigné en justice par les parents d'une jeune handicapée

Une affaire sensible examinée ce mercredi devant le tribunal administratif de Caen, saisi en référé par ce couple domicilié à Fourneville (Calvados). Les parents de Léah, 19 ans, réclament le maintien des soins pour leur fille atteinte d’une maladie rare.

Léah est atteinte du syndrome de l’hémiplégie alternante de l’enfance, une maladie rare qui a retardé son développement moteur et mental. Cette pathologie provoque parfois des crises épileptiques nécessitant une prise en charge vitale au CHU de Caen. La jeune femme a connu sept hospitalisations ces cinq dernières années, avec à chaque fois prise de sédatifs sous assistance respiratoire.

La dernière crise remonte au 19 août. Elle a nécessité un séjour de deux mois au service réanimation. « Ce qui a incité l’équipe médicale à engager une réflexion éthique » a indiqué ce mercredi Martin Lavigne, l’avocat du CHU de Caen. « Parce que cette hospitalisation a été longue (NDLR : Léah est toujours au CHU mais désormais au service neurologie) et l’équipe médicale estime que la jeune handicapée est dans une impasse thérapeutique. D’où cette réflexion avantages/risques à poursuivre les traitements ». Une réflexion qui est allée à son terme puisqu’une décision a été communiquée par mail à l’avocat des parents le 2 novembre : il n’y aura pas de réadmission de Léah au service réanimation en cas de nouvelle crise.

La formule « obstination déraisonnable » a fait bondir les parents de Leah. Ces derniers dénoncent l’absence de dialogue avec le corps médical « une dizaine de médecins dans cette décision collégiale mais pour nous il s’agit de fantômes, personne n’est venu nous l’expliquer » affirme, dépité, Frédéric Benhini, le père de Léah. L’audience ne lui aura pas permis d’en savoir davantage, aucun médecin n’était présent ce mercredi au Tribunal Administratif.

Des vidéos pour prouver « qu’elle aime la vie »

Frédéric Zerbib, l’avocat des parents, a dénoncé une décision « cynique et incompétente ». Pour lui une absence de prise en charge médicale mettrait la vie de Léah en danger. Et il ne comprend pas comment la jeune normande peut faire l’objet d’une réflexion dans le champ d’application de la loi Léonetti : « cette loi est contre les traitements inutiles, disproportionnés et lorsqu’ils n’ont d’autres effets que le maintien artificiel en vie ! Mais pour elle la réanimation a montré toute son utilité ». L’avocat lit ensuite le contenu du message annonçant la décision du soin : « La raison avancée est le profond handicap mental et moteur de la patiente. Rien à voir avec la loi Léonetti » dit-il.

Cette loi de 2005 interdit les souffrances au nom d’un prolongement artificiel de la vie. « Mais hors des périodes de crises, Léah a une vie normale en autant que possible » explique Frédéric Benhini, son père. «  Elle va dans un IME (Institut Médical Educatif) la journée puis elle revient à la maison. Elle sait exprimer sa volonté, ses préférences par des signes. Les liens affectifs existent ! ». Pour le prouver, le couple a tourné de petites vidéos début novembre et les diffuse à l’audience. Le tribunal découvre Leah réactive, parfois souriante et capable de comprendre et d’exécuter des ordres simples malgré son absence de langage verbal. « Ce n’est pas notre combat c’est son combat : Elle veut vivre ma gamine ! » clame le père, qui se dit aussi révolté que fatigué. « C’est déjà dur d’avoir une enfant polyhandicapée. Pourquoi nous imposer cette épreuve supplémentaire ? »

Le CHU de Caen devra-t-il renoncer à son refus d’admettre Léah en réanimation en cas de nouvelle crise ? Réponse du Tribunal administratif de Caen vendredi au plus tard.

Source FRANCE BLEU.

Une première en France ! Tarn : une artiste-peintre amputée de trois membres va recevoir une prothèse ultra-moderne…

A 44 ans, Priscille Deborah est une artiste-peintre accomplie. Amputée des deux jambes et d’un bras, cette mère de famille tarnaise va recevoir une prothèse ultra-moderne qui permet de commander des mouvements simultanés.

Une première en France. 

Tarn : une artiste-peintre amputée de trois membres va recevoir une prothèse ultra-moderne

Priscille Deborah a tout surmonté.

En 2006, cette Tarnaise, aujourd’hui mère de deux enfants, a eu ce que l’on nomme pudiquement un accident de la vie. Terrassée par une dépression enracinée dans l’enfance, elle se jette sous une rame de métro. Elle ne meurt pas mais perd ses deux jambes et un bras.

Curieusement, son appétit de la vie se réveille. Equipée de trois prothèses, elle retrouve une certaine autonomie, renoue avec une passion ancienne, la peinture. Et devient une artiste accomplie.

Mais dans la vie de tous les jours, Priscille Deborah l’avoue volontiers, il faut faire preuve de patience pour accepter le décalage entre ce que le cerveau commande et la réalisation de ses gestes. Une dextérité augmentée serait la bienvenue et c’est précisément ce dont elle va pouvoir savourer bientôt.

Priscille en effet va être opérée, mercredi 21 novembre, à Nantes. C’est là qu’elle va pouvoir bénéficier de la technologie opératoire TMR, une technique qui permet de reconnecter les nerfs restés intacts et ainsi commander à une prothèse myoélectrique des mouvements simultanés. Une première en France.

Cette technologie est évidemment très onéreuse : 80 000 euros. Pour permettre à la jeune femme de la financer, l’association «Unis pour l’autonomie» lui dédiera l’Albi run urbain 2019. En 2018, l’événement avait permis à un autre projet de voir le jour : l’achat et l’entretien d’une voiture adaptée pour un homme  atteint d’une maladie dégénérescente.

Source FR3.

Handicap : la Châtaigneraie est l’une des deux seules entreprises adaptées de Corse…

Une entreprise adaptée emploi 80 % de travailleurs handicapés. La Châtaigneraie de Francardu est l’une des deux seules structures de ce type en Corse.

Créée en 2013, elle emploie neuf personnes en situation de handicap sur ses 12 salariés.

La Châtaigenraie est l'une des deux seules entreprises adaptées de Corse. Elle emploie neuf personnes en situation de handicap. / © François-Albert Bernardi / FTVIASTELLA

En Corse, 2 500 personnes en situation de handicap cherchent un emploi. À l’annonce de ce chiffre, il y a quatre ans, une jeune femme a décidé de créer son entreprise adaptée, la châtaigneraie de Francardu, dans le rural.

La société emploie actuellement 12 salariés dont neuf en situation de handicap. C’est le cas de Magali qui a subi plusieurs opérations lourdes du dos.

Elle travaille sur un fauteuil qui convient à son handicap ce qui lui permet de travailler sans douleur. « C’est un poste qui est sur une courte durée, c’est-à-dire qu’avec les problèmes que je rencontre dus à mes nombreuses opérations, je ne peux pas rester trop longtemps assise, je ne peux pas rester trop longtemps debout, je ne peux pas porter de charge. C’est un poste qui m’est parfaitement adapté », indique-t-elle.

Pas un argument de vente

La châtaigneraie est une entreprise adaptée. C’est-à-dire qu’elle emploie au moins 80 % de travailleurs handicapés dans des conditions qui conviennent à leurs capacités. En Corse, il n’y a que deux entreprises de ce type.

L’entreprise ne souhaite pas que le handicap de ses salariés devienne un argument de vente. « On a eu vraiment à cœur depuis la création de l’entreprise en octobre 2013 de vraiment développer des produits qui correspondaient aux attentes de nos partenaires. On évolue vraiment comme ça d’ailleurs, on ne parle pas de clients, mais de partenaires », explique Emilie Rossi, PDG de la Châtaigneraie.

Le catalogue des produits s’est donc enrichi des produits d’entretien à la papeterie, jusqu’aux trousses de secours, le tout « Made in Francardu ».

Source FR3.

Pourquoi c’est difficile de trouver un emploi quand on est handicapé ?…

C’est la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées. 150 actions sont organisées partout en France auprès des recruteurs ou à destination du grand public.

 Pourquoi c'est difficile de trouver un emploi quand on est handicapé ?

Pourquoi c’est difficile de trouver un emploi quand on est handicapé ?

Souvent, ce qui bloque les chefs d’entreprises, ce sont les stéréotypes sur les handicapés. Tels que mobilité réduite ou faible niveau intellectuel alors que 80% des personnes handicapées ont un handicap qui est invisible. Les allergies par exemple, ou les troubles musculosquelettiques.

L’autre obstacle, c’est que 8 fois sur 10, on devient handicapé après l’âge de 16 ans : en général on ne naît pas handicapé, on le devient, après un accident ou une maladie.

Et quand le  handicap arrive, les personnes  subissent un arrêt de leur parcours de formation . Et parfois il faut changer d’orientation. Ce qui rend plus difficile l’entrée sur le marché du travail.

Aujourd’hui, une personne handicapée a trois fois moins de chances que les autres de trouver un emploi , et deux fois plus de risques d’être au chômage.

Quelles sont les obligations des employeurs concernant les  travailleurs handicapés?

Les entreprises d’au moins 20 salariés doivent normalement employer à plein temps ou à temps partiel , 6% de travailleurs handicapés . Ca c’est la loi. La réalité est bien différente. En France le taux d’emploi des personnes en situation de handicap, c’est 3,3 % au niveau national. C’est l’équivalent en Bourgogne. On est donc loin de l’objectif de 6%.

Mais les entreprises qui ne ne remplissent pas cette obligation doivent s’acquitter d’une pénalité financière qui est destinée à l’insertion professionnelle des personnes handicapées

Quels sont les métiers les plus ouverts aux travailleurs handicapés ?

Déjà tout dépend du handicap. On imagine bien qu’une personne qui souffre du dos ne pourra pas faire de la maçonnerie par exemple.   Et même s’il n’y a pas réellement de secteur réservé aux personnes handicapés ,  certains domaines sont  plus appréciés.  Notamment les métiers manuels comme les espaces verts.

Le secteur du service propose également des offres d’emplois  à destination des travailleurs handicapés, dans la vente et l’accueil notamment. Le commerce aussi, ainsi que dans la banque pour devenir conseiller ou gestionnaire.

Et puis il y a les  structures qui sont  réservées aux personnes handicapés .  L’Exemple des ESAT (Etablissements et services d’aide par le travail).  Ces centres médico-sociaux pour l’insertion accueille des personnes âgés de plus de 20 ans . Les domaines d’activités sont variés: ça va des ménages, au travail du bois en passant par la restauration.

Où chercher son offre d’emploi quand on est travailleur handicapé ?

Si les capacités de travail de la personne sont réduites l’opportunité de travailler en milieu adapté  ou protégé comme l’ESAT évoqué ci-dessus,  est à étudier.

Des structures spécialisées, comme  Cap Emploi par exemple, peuvent aider à la médiation avec l’entreprise lorsque cela s’avère nécessaire.   Enfin certains  sites Internet, proposent des offres qui ont clairement été recueillies au bénéfice éventuel de personnes handicapées , mais attention ces offres ne sont pas réservés à ce public. On les trouve sur handicap-job.com ou handipole.org.

Source FRANCE BLEU.

VIDEO. Cauchemar à la cantine…

Quelle nourriture sert-on dans les cantines de nos enfants pour qu’ils la détestent autant ?

« Envoyé spécial » s’est invité à leur table pour examiner avec eux le contenu de leur plateau.

 

 

A Paris, Mina, 9 ans, a décidé un jour d’envoyer une lettre au maire de son arrondissement pour qu’il fasse quelque chose : à la cantine de son école, écrit-elle, « la soupe n’est pas de la soupe » et « la viande et le poisson ne sont jamais appétissants ». A Roissy-en-Brie, Yogan, 10 ans, ne touchait carrément plus à son assiette le midi, sa mère s’en est rendu compte quand il a commencé à perdre du poids.

Des plats industriels, bourrés de sucre et d’additifs

Quelle nourriture sert-on dans les cantines de nos enfants pour qu’ils la détestent autant ? « Envoyé spécial » s’est invité à leur table pour examiner avec eux le contenu de leur plateau. Des plats industriels bourrés de sucres et d’additifs, des déjeuners produits à la chaîne jusqu’à cinq jours à l’avance dans de gigantesques cuisines centrales : voilà ce qui est au menu de la plupart des cantines de France. Enquête sur les coulisses pas très ragoûtantes de la restauration scolaire.

Une enquête d’Alice Gauvin, Violaine Vermot-Gaud et Thomas Cirotteau diffusée dans « Envoyé spécial » le 15 novembre 2018.

Source France TV.