Raimbeaucourt : ils créent une cagnotte en ligne pour adapter les cuisines à leur handicap et devenir autonomes…

Ils ont déjà atteint le tiers de leur objectif !

Raimbeaucourt : ils créent une cagnotte en ligne pour adapter les cuisines à leur handicap et devenir autonomes

Jean-François est venu vivre dans un studio pour gagner son autonomie… et se retrouve à devoir demander de l’aide pour cuisiner ou faire la vaisselle.

« Vous voyez ? Arrivé là, je peux pas atteindre la plaque du fond » montre-t-il, à l’étroit dans une cuisine qui n’a pas été conçue pour les personnes en situation de handicap. Et d’ajouter : « J’aimerais cuisiner seul et faire ma vaisselle assis et sans avoir mal au dos. »

Dans le Centre Hélène-Borel de Raimbeaucourt (Nord) quatre autres studios sont dans la même situation. « Quand c’est pas très bien adapté, nous on est obligés de demander à des personnes de faire à notre place, alors qu’on serait certainement capables de le faire si c’était adapté comme il faut » avance Mickaël Belumo.

Mais les travaux coûtent cher. Pour pouvoir les financer, les résidents du centre ont lancé une cagnotte en ligne sur « Les Petites Pierres », où elle a déjà récolté 6700 euros sur un objectif de 20 000 euros.

« Je pense que quand on l’a pas vécu ou quand on n’a pas rencontré des gens qui avaient des difficultés avec ça, on se rend pas compte » souligne Marion Fin, éducatrice spécialisée au sein du centre. « C’est normal, mais c’est important aussi de le faire voir à tout le monde. »

La cagnotte est ouverte jusqu’au 2 janvier.

Source FR3.

Etudiants en situation de handicap : souvent un parcours du combattant, un peu moins à l’Université de Strasbourg…

Pouvoir étudier à la fac relève souvent du parcours du combattant pour les étudiants en situation de handicap.

Depuis neuf ans, l’Université de Strasbourg s’emploie à favoriser leur intégration et leur formation jusqu’au plus haut niveau de qualification grâce à sa mission handicap.

Etudiants en situation de handicap : souvent un parcours du combattant, un peu moins à l'Université de Strasbourg

Inciter les étudiants handicapés à franchir le seuil de la faculté, c’est ce que l’Université de Strasbourg s’emploie à réaliser depuis neuf ans avec mission handicap, un service de la vie universitaire. Rampe d’accès, transcripteur en braille : cette structure met tout en oeuvre pour soulager la vie déjà bien assez compliquée de ces étudiants courageux, qui ont décidé de poursuivre des études supérieures en présentiel, et non via des cours par correspondance.

C’est le cas de Floriane Lutrat, sourde de naissance, qui a toujours suivi une scolarité classique. Elle a appris la lecture labiale, une technique qui consiste à « interpréter les mouvements des lèvres et les expressions du visage qui accompagnent la parole » et lui permet de suivre les cours, même si cela reste compliqué. Cette jeune femme, doctorante en sciences sociales du sport, souligne qu’à la fin d’une journée, elle est épuisée.

« Il faut faire beaucoup d’efforts, surtout d’attention. Il faut réussir à se maintenir, si on perd le fil deux secondes, pour récupérer ce que dit l’enseignant, ça devient très très dur. » Elle a pu compter sur l’aide d’autres étudiants tout au long de son parcours universitaire, qui comprenaient qu’elle avait besoin de regarder de temps en temps leurs notes, même si elle a aussi dû faire face à « quelques petites remarques, pas méchantes, mais à force, ça peut devenir assez lourd ».

Guila Lafond-Brina se destinait au départ à faire médecine ou biologie, « mais, si il y a eu des progrès depuis, à l’époque ce n’était pas accessible, pas adapté », comme par exemple participer aux travaux pratiques. Suivre un cursus de psychologie n’a donc pas été un premier choix, c’est son fauteuil roulant qui l’a fait pour elle. Il lui a imposé cette filière, « un entre-deux », qu’elle « ne regrette pas ». Et la faculté la plus accessible a été celle de Strasbourg. L’étudiante en master 2, qui envisage de faire une thèse en neurosciences, y a trouvé « une certaine sensibilisation au handicap, un vrai travail de mise aux normes (du bâti) et pour l’intégration des étudiants et du personnel à l’université ».

« On a une volonté d’intégrer les étudiants en situation de handicap quelle que soit la filière, parce que c’est une obligation légale, et que tout étudiant a le droit de suivre un cursus d’études comme tout un chacun », explique Fabienne Rakitic, coordinatrice mission handicap à l’Université.

« C’est à nous de trouver les solutions, qui peuvent être des combinaisons d’aide – technique, humaine, numérique -, on va par exemple engager des assistants d’étude, ou mettre en ligne des documents » ou encore développer l’accessibilité des bâtiments. L’Université de Strasbourg compte actuellement 735 étudiants handicapés, un nombre en progression de 10% chaque année.

Source FR3.

Rennes : leurs enfants sont polyhandicapés, ils manifestent pour réclamer des places en institut spécialisé…

Un rassemblement mercredi soir place de la République à Rennes du Collectif de parents d’enfants et d’adultes polyhandicapés.

Ils dénoncent le manque de places dans les établissements spécialisés.

Manifestation à Rennes du Collectif de parents d'enfants et adultes polyhandicapés

Rennes, France

Ils étaient une petite cinquantaine, parents et enfants à manifester ce mercredi sur la place de la République à Rennes. Venus de la région rennaise principalement, tous membres du Collectif de parents d’enfants et d’adultes polyhandicapés, ils dénoncent le manque de places en institut spécialisé en Ille-et-Vilaine. 180 enfants et adultes polyhandicapés sont en attente d’une prise en charge dans le département. Un chiffre qui est confirmé par l’Agence Régionale de Santé et le Conseil Départemental.

Pas de solution pour Baptiste

C’est un grand ras-le-bol et presque le découragement pour ces familles. Faute de places, elles doivent garder leurs enfants à la maison ou alors ils sont maintenus en établissement spécialisé même s’ils ont dépassé l’âge limite. C’est le cas de Baptiste âgé de 21 ans. Sa maman, Myriam Hervé témoigne : « Il rentre tous les soirs à la maison et il repart tous les matins dans un établissement spécialisé donc des personnes bien formées le prennent en charge pour le comprendre et le sociabiliser avec d’autres enfants », mais pour l’instant Baptiste n’a pas de places dans un établissement pour adultes.

Le parcours du combattant d’une maman

Catherine Cauvin raconte aussi son combat quotidien. Cette mère de famille est accompagnée de sa fille jeune adulte qui est aussi dans un institut pour enfants et adolescents à Chartres-de- Bretagne près de Rennes; sa fille a dépassé également l’âge limite pour ce type de structure mais elle s’interroge pour son avenir proche : « Comment faire si ma fille revient à la maison car je travaille… Mais je n’imagine pas qu’elle rentre car ce n’est pas vivable; j’ai besoin d’une vie sociale ». Son fils, âgé de 15 ans, est moins lourdement handicapé, mais elle et son mari ont du quitter la région parisienne pour Rennes où une place s’était dégagée pour lui en établissement spécialisé.

Pas d’argent

Une délégation a été reçue par un conseiller d’Agnès Buzyn, la ministre de la Santé qui était en déplacement à Rennes ce mercredi. Mais sans financement, le combat de ces familles n’est pas prêt de se terminer.

Source FRANCE BLEU.

Tétraplégie : une Tarnaise pourrait retrouver l’usage de ses jambes grâce à un essai clinique prometteur…

Virginie Bibal a été sélectionnée, avec cinq autres Français, pour participer à un essai clinique en Chine qui pourrait lui permettre de remarcher.

L’opération est prévue en mars. Mais d’ici là, elle doit réunir avec les autres patients 350.000 € pour financer le programme.

Virginie espère dire adieu à son fauteuil lors de son retour de Chine.

Cambon, France

Remarcher après avoir été tétraplégique pendant plus de 17 ans, c’est le rêve fou que va peut-être caresser Viginie Bibal. Cette Tarnaise, qui vit près d’Albi, va participer en mars à un essai clinique exceptionnel en Chine avec cinq autres Français paralysés et six Chinois.

Le principe de l’opération pourrait presque paraître simple. De la graisse va être prélevée dans l’abdomen des patients. Elle sera ensuite travaillée pour stimuler les cellules souches qui se trouvent dedans avant d’être réimplantée sur les liaisons abîmées de leur moelle osseuse.

« Ça y est ! On y arrive après des années et des années de recherche sur la moelle épinière. »

« Ils ont déjà fait des tests avec des dons de cellules souches, explique Virginie Bibal. Il y a un patient qui remarche. Mais avec ce système ça serait encore plus bénéfique parce que ça serait notre propre graisse. Il n’y aurait pas de risque de rejet. »

Des tests très prometteurs ont déjà été effectués sur des animaux. Et cet essai clinique donne de l’espoir à Virginie. « Il n’y aura pas de matériel dans la moelle épinière. Ce n’est pas comme l’exosquelette qui est une machine derrière nous. Ce n’est pas vraiment nous qui marchons. Alors que là, il n’y aurait rien. On sera libre, comme avant. »

C’est l’association pour les paralysées de France « Neurogel en Marche » qui organise cet essai clinique qui doit avoir lieu en Chine. 720.000 € sont nécessaire pour permettre aux patients français de participer. Il manque encore 350.000 €. Un appel aux dons a été lancé sur le site de l’association. De son côté, Virginie Bibal multiplie les initiatives. Elle organise un repas dansant à Arthès, dans le Tarn, en février. Elle prévoit aussi des ventes de fleurs.

« On ne s’est pas rendu compte que la graisse pouvait soigner la moelle épinière »

Et c’est toute une communauté qui la soutient dans cette démarche. « Au début, j’ai eu peur. Je me suis dit dans quoi elle s’embarque, se souvient Sami son auxiliaire de vie. Mais au final, ça parait tellement facile que c’est hallucinant. On se dit mais comment cela se fait que depuis des années, on ne s’est pas rendu compte que la graisse pouvait soigner la moelle épinière. »

Après l’opération, Virginie va subir un an de rééducation en Chine. Preuve de sa détermination, elle a commencé à apprendre le chinois. Et de la volonté elle en a pour espérer remarcher : « Moi j’attends ça depuis le premier jour de mon accident ».

Source FRANCE BLEU.

«Implants files»: Un fabricant français de prothèses soupçonné de corruption par la justice italienne…

SCANDALE La justice soupçonne Ceraver Italia, la filiale italienne du fabricant français de prothèses orthopédiques, d’avoir soudoyé des chirurgiens pour qu’ils posent des prothèses de la marque…

«Implants files»: Un fabricant français de prothèses soupçonné de corruption par la justice italienneF. Photo illustration - abrication d'une prothèse au Centre Pillet.

Alors que les « Implants files » continuent de révéler les lacunes du contrôle des implants médicaux, la justice italienne s’intéresse au fabricant français de prothèses orthopédiques, Ceraver, soupçonné de corruption, rapporte France Inter, ce mercredi.

En France, Ceraver est déjà soupçonné par la justice d’avoir participé à l’implantation, sans consentement et sans autorisation, de quatre patients en 2011, mais aussi d’avoir vendu des prothèses de genou et de hanche non homologuées par un organisme de certification européenne. Le procès, qui vise l’entreprise et son PDG, Daniel Blanquaert, devrait débuter en septembre 2019.

Des cadeaux pour les remercier de « leur fidélité aux prothèses »

De l’autre côté de la frontière, la justice s’intéresse plus particulièrement à Ceraver Italia, la filiale italienne du fabricant de prothèses orthopédiques. Le directeur des ventes et un commercial sont soupçonnés d’avoir rémunéré des chirurgiens pour qu’ils posent des implants de la marque Ceraver. Après plusieurs mois d’enquête et d’écoutes téléphoniques, les enquêteurs de la Guardia di Finanza, la police fiscale italienne, ont découvert que plusieurs chirurgiens orthopédistes avaient été soudoyés.

Les chirurgiens concernés auraient reçu de l’argent liquide, mais aussi avec des voyages luxueux payés ou des repas dans des grands restaurants pour les remercier de leur fidélité. Une corruption qui a pris fin en 2017 lors de l’arrestation de deux salariés de Ceraver Italia et de plusieurs chirurgiens à Monza, près de Milan. D’abord placés en détention provisoire, les commerciaux et chirurgiens ont été assignés à résidence ou suspendus de leurs activités.

Un procès au printemps 2019

Et le directeur commercial et le commercial n’ont pas mis très longtemps à avouer et à mettre au goût du jour le système de corruption. « L’argent provenait principalement des factures liées aux frais kilométriques et artificiellement gonflées que Ceraver en France acceptait de rembourser », rapporte France Inter. L’un des salariés de la filiale italienne a accusé les cadres français d’être au courant du montage, une information contestée par Daniel Blanquaert, le PDG de la maison-mère de Ceraver.

Le directeur administratif et financier et l’ancien administrateur délégué de la filiale italienne ont été entendus, à leur demande, par la justice italienne. L’Italie reproche également à l’entreprise française Ceraver d’avoir versé 20.000 euros à un chirurgien italien, embauché comme consultant, qui n’avait pas encore commencé à travailler. Le procès pourrait avoir lieu dans quelques mois, au printemps 2019, mais le parquet de Monza, lui, est convaincu de l’implication des trois Français. Ces derniers ont nié et ont expliqué que les deux salariés de Ceraver Italia étaient très indépendants.

Source 20 Minutes.

Vidéo : comprendre le scandale – Implants médicaux : de plus en plus d’incidents en raison du manque de contrôle… !!!!!

De plus en plus d’incidents en raison du manque de contrôle. Une enquête menée par les journalistes d’investigation de 59 médias dans 36 pays, dont la cellule investigation de Radio France, révèle les lacunes du contrôle des implants médicaux, comme les pacemakers ou les prothèses.

Les incidents chez les patients se multiplient, notamment en France.

Implants médicaux : de plus en plus d'incidents en raison du manque de contrôle

Pacemakers, prothèses de hanches, stents, prothèses mammaires, pompes à insuline…. Les incidents subis par des patients porteurs d’implants médicaux se multiplient en Europe, et notamment en France. L’enquête internationale « Implant files », publiée dimanche, a été menée par 59 médias, dont la cellule investigation de Radio France, dans 36 pays. Elle révèle les lacunes du contrôle de ces implants médicaux en Europe, un phénomène qui reste difficiles à quantifier et à identifier.

Des incidents qui augmentent partout dans le monde

Les journalistes affirment que le nombre d’incidents liés aux « dispositifs médicaux » (pompes à insuline, pacemakers, prothèses mammaires, de hanche, d’épaule ou de genou) augmente partout dans le monde. Aux États-Unis, qui disposent d’un recueil de déclarations via une base de données, ces incidents auraient causé 82.000 morts et 1,7 million de blessés en dix ans, et auraient été multipliés par cinq.

Le nombre d’incidents aurait doublé en dix ans en France

En France, selon les chiffres de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui tient un répertoire des signalements de matériovigilance, le nombre d’incidents lié à ces implants aurait doublé en dix ans, avec plus de 18.000 cas en 2017 et environ 158.000 incidents en dix ans, selon Le Monde.
En Belgique, quelque 3.800 « incidents » ont été recensés depuis 2013, mais ce décompte serait « largement sous-estimé », selon Le Soir.

Des implants médicaux considérés comme des marchandises

L’enquête révèle notamment que les implants médicaux sont en fait considérés comme des marchandises dans le processus de certification. Ils sont soumis à une réglementation européenne qui permet toutes les dérives : contrairement aux médicaments, ils sont validés par des organismes privés,  sans faire souvent l’objet de longs essais cliniques et d’une réglementation stricte. Dans le cadre de l’enquête, une journaliste néerlandaise a réussi à faire croire à trois organismes certificateurs européens qu’un filet de mandarines était un implant vaginal.

Des données floues et incomplètes

Les données resteraient globalement très incomplètes et souvent confidentielles, selon l’enquête, rendant impossible de dénombrer avec précision les incidents et de connaître la marque et le modèle des implants posés, et donc de retrouver les patients en cas de problème.

En France, « le nombre global » de dispositifs commercialisés n’est ainsi « pas approchable », reconnaît Jean-Claude Ghislain, directeur pour les situations d’urgence, les affaires scientifiques et la stratégie européenne à l’Agence du médicament ANSM, cité par Le Monde. En France, où les professionnels de santé doivent déclarer ces incidents aux autorités, cette obligation serait peu respectée, alors qu’un nouveau règlement européen de 2017 se contente de demander aux Etats membres de l’UE d‘ »encourager » les médecins à les déclarer.

Une vraie inquiétude pour la ministre de la Santé

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a reconnu, ce lundi sur franceinfo, que « l’inquiétude de tous les ministres, c’est vraiment les dispositifs médicaux ». « Tous les ministres de la Santé savent que la règlementation est insuffisamment robuste », a-t-elle indiqué. La ministre a assuré que « la France a depuis des années, engagé une demande d’exigence supplémentaire autour de la régulation des dispositifs médicaux. »

Agnès Buzyn a également expliqué qu’elle travaille « pour qu’il y ait des déclarations plus systématiques, plus automatisées. » « En réalité, nous avons une culture de la déclaration à augmenter en France, c’est un travail que je mène aujourd’hui avec les médecins. » Aujourd’hui, les déclarations se font « à la main, c’est manuscrit, c’est très long. » La déclaration des incidents est « obligatoire. En réalité, on devrait déclarer tout évènement indésirable », a insisté Agnès Buzyn.

Source FRANCE BLEU.

Incroyable ! VIDEO. L’ »œil bionique », espoir pour les aveugles…

Une nouvelle technologie permet aux aveugles de voir à nouveau, à l’aide de lunettes et d’électrodes implantées sur la rétine.

« Oh mon Dieu. » Ce furent les premiers mots de Larry Hester, qui voyait pour la première fois la lumière en 33 ans. Cet Américain avait contracté une maladie de la rétine qui l’a rendu aveugle dans les années 1980.

Distinguer formes et objets

« Voir la lumière, c’est tellement essentiel que pour beaucoup, cette expérience n’aurait pas de sens », a-t-il ensuite expliqué à une équipe de France 2. S’il n’a pas complètement recouvré la vue, il peut distinguer des objets et des formes.

L’opération consiste à greffer des électrodes sur la rétine du patient. Elles agissent comme un récepteur, pour les images filmées par les lunettes que porte le patient. Le cerveau doit ensuite apprendre à analyser les informations lumineuses qu’il reçoit.

Une dizaine de personnes ont déjà bénéficié de la technologie de l' »œil bionique ».

Source FRANCE TV.

A Contres, une entreprise adaptée redonne du travail aux personnes handicapées…

L’AIHDAC est une structure privée associative qui regroupe trois entreprises adaptées en Centre-Val de Loire. Elle emploie près de 80% de personnes en situation de handicap.

Dans cette entreprise adaptée de Contres (Loir-et-cher), les salariés sont tous en situation de handicap. / © Amélie Rigodanzo / France 3 Centre-Val de Loire

Trouver ou retrouver une activité professionnelle quand on est atteint d’un handicap n’est pas chose facile. Souvent, les travailleurs handicapés se heurtent aux réalités des entreprises, les postes et le temps de travail étant incompatibles avec le handicap.

En France, il existe plusieurs entreprises adaptées. L’AIDHAC en Fait partie. Avec ces trois entreprises en Centre-val de Loire, le groupe offre des perceptives d’avenir à des hommes et des femmes qui pensaient ne jamais pouvoir s’insérer dans le monde professionnel.

L’AIDHAC du Phénix à Contres (Loir-et-Cher) emploie 80 salariés en situation de handicap dans des ateliers de sous-traitance industrielle. Ici, on fait de l’électronique et de l’assemblage électromécanique, mais aussi depuis peu, de la réparation de vélos pour la Poste, du reconditionnement de fontaines à eau et du second-œuvre de bâtiment.

Au fond d’un atelier, Marie-Emmanuelle ouvre des paquets rangés sur une palette, et en sort le contenu : des boîtiers électriques qu’elle inspecte minutieusement. Cette contrôleuse qualité ne laisse passer aucun défaut. Tiens ! Une étiquette collée à l’envers. Marie-Emmanuelle l’amène illico se faire remplacer. Un métier qu’elle pensait ne plus pouvoir exercer à cause de ses problèmes d’épaules et de cervicales mais ici, tout est aménagé pour qu’elle n’ait pas à souffrir en travaillant.

 »  Ils n’ont pas encore leur place dans le monde classique du travail malheureusement. »

Le temps de travail est calibré en fonction des contraintes de chacun, les postes sont aménagés pour éviter les charges lourdes. Des tapis ont même été installés au sol pour soulager la station debout. L’entreprise travaille aussi sur la poly-compétence afin que chaque employé change régulièrement de poste et se préserve ainsi, d’éventuels troubles musculo-squelettiques.

« Heureusement que des entreprises comme ça existent. J’ai de nouveau confiance en moi. On me fait confiance et on me donne la possibilité de m’épanouir dans mon travail ce qui n’est pas forcément le cas à l’extérieur malheureusement. » se réjouit Marie-Emmanuelle qui a passé une grande partie de sa carrière dans des usines.

Cette structure privée et associative emploie des personnes atteintes par tout type de handicap : physique, mental, psychique ainsi que des « accidentés de la vie » mis en inaptitude dans leurs parcours professionnel. L’AIHDAC est financé en partie par des subventions de l’état mais vit essentiellement de son activité économique. Elle fournit des particuliers, des PME et même de grands groupes industriels. Ces derniers, en plus de participer à une aventure sociale, peuvent bénéficier d’une minimisation de leurs taxes. Seule différence avec des entreprises dites « classiques » : L’AIDHAC a choisi de placer l’humain au cœur du travail.

« Ils n’ont pas encore leur place dans le monde classique du travail malheureusement. » constate Céline Bessonnier, Directrice de l’AIDHAC du Phoenix, « L’Etat y travaille et nous aussi puisque, si la personne souhaite sortir de l’entreprise adaptée, et retrouver une activité classique, on l’accompagne par une formation et une aide à la recherche d’emploi à l’extérieur « .

L’AIHDAC emploie 170 personnes dans trois entreprises adaptées du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire.

https://www.facebook.com/france3centre/videos/2238066836409618/?t=0

Source FRANCE TV.

« Le monde est fou ! » – Tué pour une place de parking « handicapé » à Marseille…

Le père d’un handicapé a voulu récupérer une place de parking occupée par une voiture non autorisée. Le propriétaire de la voiture ne l’a pas supporté.

Quelques minutes plus tard, il est revenu accompagné avant de tuer le père de famille avec une arme blanche. 

Tué pour une place de parking "handicapé" à Marseille

Marseille, France

La victime venait de vendre son bar juste à côté des deux places de stationnement. Jeudi 22 novembre, en tout début d’après-midi, Thierry dont le fils est handicapé,  demande a un couple à bord d’une Clio noire de ne pas stationner sur la place « handicapé ». Ce couple ne possède pas le macaron avec le fauteuil roulant. Le ton monte. Et le conducteur de la Clio affirme à Thierry qu’il va lui régler son  compte. 

Tué d’un coup de couteau au thorax

En effet un quart d’heure plus tard le couple revient avec un troisième individu. Le propriétaire de la Renault sort une arme blanche. Il donne  à Thierry un coup de couteau fatal dans le thorax. Selon nos informations, une des filles de Thierry présente avec son père dans le bar lui prodigue les premiers soins avant l’intervention des pompiers.

Les auteurs activement recherchés

Thierry décède peu après son arrivée à l’hôpital. Le trio a réussi à prendre la fuite. Il est activement recherché par les enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté publique des Bouches-du-Rhône. Les policiers exploitent notamment les images des caméras de vidéo protection.

Selon eux, ce type de drame reste exceptionnel à Marseille. Il soulève toutefois une nouvelle fois la question de la violence gratuite.

Source FRANCE BLEU.

Territoire de Belfort : polémique autour d’un enfant handicapé qui se retrouve sans transport scolaire pendant 3 mois…!

Un enfant en situation de handicap s’est retrouvé sans solution de transport pendant trois mois, de janvier à mars 2018.

Le conseil départemental du Territoire de Belfort, en charge des transports scolaires, a décidé de sanctionner la société de transport responsable d’une pénalité de 25.000 euros.

Territoire de Belfort : polémique autour d'un enfant handicapé qui se retrouve sans transport scolaire pendant 3 mois

Territoire de Belfort, France

Le non-transport d’un enfant en situation de handicap dans le Territoire de Belfort créé la polémique. La famille a dû se débrouiller seule pendant près de trois mois pour amener son enfant à l’école. Le conseil départemental a décidé de sanctionner Vortex, la compagnie de transports censée assurer ses trajets, en lui imposant une pénalité de 25.000 euros. La collectivité reproche à la société en question de ne pas avoir respecté son engagement. Elle a décidé de cette pénalité lors de son dernier conseil, le 15 novembre 2018.

Une « erreur de communication » selon la compagnie de transport

Aujourd’hui, la situation est rentrée dans l’ordre, mais le conseil départemental du Territoire de Belfort se demande comment ce refus de prendre en charge l’enfant a pu durer aussi longtemps. « Il y a un cahier des charges qui a été signé : le transporteur s’est engagé à transporter les enfants d’un point A à un point B (…) » s’indigne la conseillère départementale en charge du handicap, Marie Lise Lhomet.

La compagnie de transport mise en cause, se défend d’avoir voulu faire du tort à la famille et parle d’une erreur de communication. Selon le directeur du développement du groupe Vortex, Vincent Dumoulin, la famille n’aurait pas apprécié le conducteur qui était en période d’essai; et ce sans donner d’explications claire, sans éléments objectifs, toujours selon le cadre. Le responsable local aurait donc tenté de recruter quelqu’un d’autre sans succès, et surtout sans prévenir sa hiérarchie. « Nous n’avons été informé qu’au bout de 3 mois » affirme la direction.

Source FRANCE BLEU.