Territoire de Belfort : polémique autour d’un enfant handicapé qui se retrouve sans transport scolaire pendant 3 mois…!

Un enfant en situation de handicap s’est retrouvé sans solution de transport pendant trois mois, de janvier à mars 2018.

Le conseil départemental du Territoire de Belfort, en charge des transports scolaires, a décidé de sanctionner la société de transport responsable d’une pénalité de 25.000 euros.

Territoire de Belfort : polémique autour d'un enfant handicapé qui se retrouve sans transport scolaire pendant 3 mois

Territoire de Belfort, France

Le non-transport d’un enfant en situation de handicap dans le Territoire de Belfort créé la polémique. La famille a dû se débrouiller seule pendant près de trois mois pour amener son enfant à l’école. Le conseil départemental a décidé de sanctionner Vortex, la compagnie de transports censée assurer ses trajets, en lui imposant une pénalité de 25.000 euros. La collectivité reproche à la société en question de ne pas avoir respecté son engagement. Elle a décidé de cette pénalité lors de son dernier conseil, le 15 novembre 2018.

Une « erreur de communication » selon la compagnie de transport

Aujourd’hui, la situation est rentrée dans l’ordre, mais le conseil départemental du Territoire de Belfort se demande comment ce refus de prendre en charge l’enfant a pu durer aussi longtemps. « Il y a un cahier des charges qui a été signé : le transporteur s’est engagé à transporter les enfants d’un point A à un point B (…) » s’indigne la conseillère départementale en charge du handicap, Marie Lise Lhomet.

La compagnie de transport mise en cause, se défend d’avoir voulu faire du tort à la famille et parle d’une erreur de communication. Selon le directeur du développement du groupe Vortex, Vincent Dumoulin, la famille n’aurait pas apprécié le conducteur qui était en période d’essai; et ce sans donner d’explications claire, sans éléments objectifs, toujours selon le cadre. Le responsable local aurait donc tenté de recruter quelqu’un d’autre sans succès, et surtout sans prévenir sa hiérarchie. « Nous n’avons été informé qu’au bout de 3 mois » affirme la direction.

Source FRANCE BLEU.

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