MODE. « Ouais et alors » : la marque rouennaise inclusive qui bouscule les différences…

Laëtitia Henry est une maman rouennaise de 2 enfants handicapés : Elias, autiste, et Raphaëlle, trisomique. Elle a lancé en 2020 « Ouais et alors », une ligne de vêtements pour changer les regards.

Laëtitia Henry créatrice de "Ouais et alors" et ses deux enfants : Elias, 8 ans et Raphaëlle, 5 ans

Laëtitia Henry créatrice de « Ouais et alors » et ses deux enfants : Elias, 8 ans et Raphaëlle, 5 ans

 

Son but : valoriser toutes les différences, mais dans une démarche écoresponsable, avec une fabrication et un savoir-faire français.

C’est après un regard de trop porté sur sa fille Raphaële, atteinte de trisomie 21, que Laëtitia Henry a trouvé son moyen à elle de communiquer de façon positive pour valoriser les différences. Elle a créé sa marque de prêt-à-porter au slogan accrocheur, comme un coup de gueule : « Ouais et alors » !

Une marque au triple engagement

En créant « Ouais et alors », Laëtitia a choisi de s’engager pour 3 causes qui lui tiennent à cœur. La première est évidemment la valorisation de chaque différence et ce, quelle qu’elle soit. La seconde est l’aspect éco-responsable puisque chaque vêtement est entièrement produit en France dans des matières respectueuses de l’environnement. Enfin, la troisième concerne la lutte contre le harcèlement scolaire, sujet auquel tient énormément Laëtitia.

« Soyez fiers de ce que vous êtes et n’ayez pas peur de le dire ! »

Laëtitia Henry

L’importance d’être soi-même

La marque veut valoriser toutes les différences et revendique de casser les codes afin de refléter la société telle qu’elle existe; Et que chacun s’y retrouve. Un engagement qui prône une société inclusive et respectueuse des différences de chacun.

le message de " Ouais et alors " : valoriser les différences

le message de  » Ouais et alors  » : valoriser les différences

Laëtitia Henry, qui avait travaillé dans le milieu pharmaceutique et les assurances, ne connaissait rien à la mode. Aidée par des partenaires locaux, elle lance sa marque de vêtements en ligne début 2021 : tee-shirts, sweats, tote bags en coton… Tout est fabriqué en France dans le respect de l’environnement et du savoir-faire français. La ligne est déclinée pour les hommes, femmes et enfants, du 2 ans à la taille XXXL, là encore le respect de la différence. Certaines collections sont entièrement composées de coton 100% biologique ou en matières recyclées.

L’esprit positif et joyeux de la marque se retrouve dans les broderies colorées qui sont réalisées au sein d’un atelier normand.

Le succès est au rendez-vous !

Une capsule Saint-Valentin prônant l’amour sous toutes ses formes est venue rejoindre le leitmotiv de la marque normande : toujours casser les codes, valoriser les différences, la mixité, toutes les sexualités, tous les genres… Tout ce qui fait la société d’aujourd’hui, dans un esprit de tolérance.

En parallèle de son activité, Laëtitia Henry est très engagée puisque elle est vice-présidente de l’association Trisomie 21 Rouen. Ce qui lui permet de lutter bien sûr encore d’avantage pour l’inclusion des handicapés particulièrement dans le milieu scolaire mais aussi professionnel.

« Il y a encore beaucoup à faire »

Comme elle le confie à Anne Boétie, dans l’émission  » Vous êtes formidables  » du 27 avril, « il y a des avancées en matière de handicap, mais aussi des reculs… certains parents disent parfois que cela était plus facile il y a 20 ans ». Le combat continue.

Laëtitia a aussi participé à la création du restaurant inclusif  » Le XXI  » rue aux Ours à Rouen. C’est un établissement qui emploie en grande majorité des personnes en situation de handicap. Et comme le dit Laëtitia :  » on y vient par soutien, et en général on y retourne parce que c’est bon !  »

Un ambassadeur tout trouvé

« Ouais et alors » a permis à Laëtitia de rencontrer une autre personne  » formidable  » (Qui sera l’invité d’Anne Boétie le 12 mai) , également rouennais : Quentin Ratieuville.

Affiche du One man show de Quentin Ratieuville

Affiche du One man show de Quentin Ratieuville

C’est un jeune humoriste qui a fait de son handicap et de son parcours de vie le cœur de ses spectacles. Il souffre de deux syndromes- Marfan et Loeys-Dietz – qui entraînent des malformations cardiaques et osseuses. Son humour décapant lui a permis à 19 ans de se faire une place dans le milieu des humoristes avec presque 15 millions de vues pour l’un de ses sketchs. Julie Howlett l’a récemment reçu dans l’émission Bavette normande sur France 3.

Quentin Ratieuville est devenu un ami de Laetitia et un sacré ambassadeur pour sa marque. Tous deux partagent la même motivation de casser les codes en grattant un peu voire beaucoup là où ça dérange. Ben… Ouais et alors ?

Source FR3.

Bordeaux : «J’y ai vu l’opportunité d’élargir mon public», explique Arthur Baucheron, tik tokeur star qui sort un livre…

INTERVIEW Son ouvrage « Les roues sur terre et la tête dans les étoiles » est publié aux éditions First le 28 avril.

Bordeaux : «J'y ai vu l'opportunité d'élargir mon public», explique Arthur Baucheron, tik tokeur star qui sort un livre

 

  • Le tiktokeur à succès Arthur Baucheron sort le 28 avril un livre « Les roues sur terre et la tête dans les étoiles » aux éditions First.
  • Il y raconte son quotidien d’adolescent en fauteuil roulant, partageant notamment ses mésaventures, avec humour.
  • Il veut rendre davantage visibles les personnes en situation de handicap dans l’espace public.

Avec près de 800.000 abonnés sur TikTok et 93.000 sur Instagram, le bordelais Arthur Baucheron, 19 ans, est une star des réseaux sociaux. Atteint d’une amyotrophie spinale de type 2, il se déplace en fauteuil roulant depuis l’âge de deux ans. Pendant le confinement de 2020, il a commencé à raconter son quotidien en le dédramatisant sur les réseaux et pour aller plus loin, il sort, le 28 avril, un livre intitulé « Les roues sur terre et la tête dans les étoiles », aux éditions First.

Comment as-tu eu l’idée d’écrire un livre ?

Olivia Karam, éditrice en free lance, m’a proposé de faire ce livre un jour en me contactant sur Instagram. Elle m’a dit qu’elle sentait qu’il y avait du potentiel et que mon histoire intéresserait une maison d’édition. Je me suis dit que cela pourrait élargir mon public en me permettant de m’adresser à une tranche d’âge un peu différente puisque Tik Tok est plutôt fréquenté par des enfants, des préados et des ados. Il y a un peu plus d’un an, Olivia Karam a rencontré mes parents, mon frère et moi je lui ai raconté toute ma vie.

Comment tu réagis à ces 800.000 abonnés sur ton compte Tik Tok ?

C’est incroyable, je n’arrive pas à réaliser quand je vois ces chiffres. C’est vraiment quand je croise des personnes dans la rue ou que je reçois leurs témoignages par messages, que je me rends compte que ce sont de vraies personnes avec des histoires et qui se retrouvent d’une certaine façon à travers mes expériences. Parmi elles, il y a beaucoup de parents d’enfants en situation de handicap qui me suivent. Ils sont intéressés par ce que mes parents ont adapté pour moi au quotidien, et sur comment je vis. Et, l’autonomie que j’ai, les rassure d’un certain côté.

Dans le livre, tu rends un hommage appuyé à tes parents. On imagine que c’était important pour toi ?

Oui bien sûr. Ce livre est dédié à toutes les personnes qui m’aident tout le temps et en premier lieu à mes parents qui ont dévoué leur vie à adapter mon environnement. Ils ont par exemple décidé de prendre un appartement en centre-ville pour me faciliter la vie. J’avais mon lycée à côté et maintenant mon école de communication est aussi toute proche. Quand le tram est bondé, il faut que j’en laisse passer deux ou trois.

En te lisant, on comprend que tes déplacements peuvent vite virer au casse-tête dans ton quotidien.

Oui et franchement à Bordeaux ça va plutôt bien car tout est accessible : les trams, les bus et même les bateaux sur la Garonne (Batcub). Tout a été fait pour que ce soit accessible pour les fauteuils roulants. A Paris, c’est plus compliqué : les métros ne sont pas accessibles et dans les bus, une rampe sur deux est en panne.

Tu te fais souvent arrêter dans la rue à Bordeaux ?

Oui franchement, et même à Paris. Après, c’est vrai qu’on me voit de loin, je ne peux pas passer incognito. Moi, cela me fait toujours plaisir de rencontrer des gens et ça me fait plaisir de voir qu’une personne en fauteuil intéresse aussi les jeunes. J’ai de la chance car même sur les réseaux, j’ai principalement des retours de gens bienveillants.

Tu évoques ton envie de faire de la télé dans ton livre, ce sera ton prochain défi ?

Je déteste la routine et du coup, pourquoi pas innover ? Il y a une représentation très minime des personnes en situation de handicap dans les séries, les films et à la télé en général. Moi, je me verrais bien faire des choses hors du commun. Et je profite de mon livre pour lancer un petit appel pour participer par exemple à une émission qui serait un mélange de Koh-Lanta, (qui ne sera jamais possible pour moi) et de Rendez-vous en terre inconnue.

Source 20 MINUTES.

Rhône : Des agressions sexuelles signalées au sein d’un foyer pour personnes handicapées…

VIOLENCES – Plusieurs plaintes ont été déposées contre un résident du foyer Le Reynard, à Ampuis (Rhône), qui aurait agressé sexuellement d’autres pensionnaires.

Rhône : Des agressions sexuelles signalées au sein d’un foyer pour personnes handicapées

 

Des viols et agressions sexuelles se seraient produits au sein du foyer Le Reynard, à Ampuis ( Rhône), révèle Le Progrès. Le 1er avril, Caroline Offrey, la directrice du foyer, a prévenu le frère d’un pensionnaire que celui-ci avait été victime d’agressions sexuelles, en reconnaissant qu’il y avait eu des précédents. L’auteur des faits est lui-même pensionnaire du foyer.

La gendarmerie avait déjà reçu des plaintes

Alerté par le changement de comportement de la victime, un homme autiste de 65 ans, son frère a porté plainte auprès de la gendarmerie. Celle-ci avait déjà reçu trois plaintes, dont une pour viol. Les gendarmes avaient alors enregistré les aveux de l’agresseur présumé, qui s’en serait pris à d’autres pensionnaires, hommes et femmes, du foyer. Le suspect est retourné dans sa famille en attendant les suites de l’affaire.

Le Reynard héberge depuis 2011 une dizaine de personnes atteintes de handicap mental, en les soumettant à des activités tout en les laissant autonomes. La direction se défend de toute négligence.

Source 20 MINUTES.

 

 

Mobilité réduite – Rennes : Bientôt une navette électrique gratuite dans l’hypercentre ville…

MOBILITEA la livraison de la ligne B du métro, une navette sera mise en place afin de compenser le détournement de nombreux bus.

Rennes : Bientôt une navette électrique gratuite dans l’hypercentre ville

 

  • Une navette électrique sera prochainement mise en place pour transporter les personnes à mobilité réduite dans l’hypercentre de Rennes.
  • Un dispositif qui sera proposé gratuitement pour répondre au détournement de nombreux bus qui ne traverseront plus le centre historique du nord au sud.
  • La mise en place de la navette aura lieu à la livraison de la ligne B du métro, toujours espérée pour la fin mai.

Les chiffres du trafic quotidien sur cet axe donnent le tournis. A Rennes, environ 800 bus transitent chaque jour par la charmante place du Champ-Jacquet et ses célèbres immeubles à pan de bois. Plus pour longtemps. En réflexion depuis des années, le contournement du centre historique de la capitale bretonne sera bientôt acté. Quand ? Impossible à dire puisqu’il dépend de la livraison de la ligne B du métro. Si la date de la fin mai est toujours annoncée par Siemens, la présidente de la métropole Nathalie Appéré a reconnu avoir des doutes quant à la capacité de l’entreprise allemande à tenir son engagement. Disons qu’elle devrait arriver bientôt. Ou que l’inauguration n’a jamais été aussi proche.

En attendant de pouvoir frimer avec sa nouvelle ligne B, la métropole a annoncé l’arrivée imminente d’une navette électrique qui circulera dans son hypercentre prochainement. Sa mission : faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite dans le centre-ville une fois que les bus auront été détournés.

« Proposer un centre-ville apaisé »

« Aujourd’hui, les bus passent par la rue d’Antrain, Champ-Jacquet et la rue d’Horloge. Demain, ils seront tous déviés vers la rue Guillaudot (celle qui part de l’avenue Janvier pour passer devant l’entrée principale du parc du Thabor). On a fait le constat qu’on éloignait les arrêts de bus d’une partie du centre historique. Il fallait répondre à cette question », explique Matthieu Theurier, vice-président de Rennes Métropole chargé des mobilités. L’élu écologiste rappelle que l’objectif de ces déviations est « de proposer un centre-ville apaisé ».

Dans un premier temps, cette navette électrique sera opérée gratuitement. Conduite par un agent du Star, elle circulera depuis la place Hoche jusqu’à République en passant par Sainte-Anne. Elle remontera ensuite par Chezy-Dinan pour rejoindre la rue Guillaudot et repartir à Hoche. Une boucle assez courte qui devrait lui permettre de proposer un départ toutes les quinze minutes tous les jours de 10 heures à 19 heures. Elle sera opérationnelle à l’ouverture de la ligne B du métro.

Source 20 MINUTES.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »…

Juliette Taisne, étudiante à AMOS Sport Business School Paris, revient pour SPORTMAG sur la journée de sensibilisation au handisport et handicap organisée le 22 avril dernier avec des élèves de sa classe.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »

 

Nous sommes dans une classe qui comporte une spécialité Evénementiel et dans le cadre de cette spécialité, nous devions organiser un événement. Nous nous sommes dit « Pourquoi pas organiser un événement handisport ? ». L’occasion était idéale, d’autant plus avec l’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Nous nous sommes directement tournés vers la Fédération Handisport car nous estimions que c’était eux qui pouvait nous amener le plus d’éléments pour l’organisation de cette journée. L’événement a eu lieu dans un complexe d’Urban Soccer dans le 13e arrondissement de Paris.

Le handisport récolte de nombreux trophées, notamment lors des derniers Jeux paralympiques et durant le championnat d’Europe de rugby-fauteuil à Paris qui a vu la France sacrée. C’est ce qui vous a convaincu d’organiser cette journée de sensibilisation ? 

Exactement. Ces différentes victoires nous ont poussé à organiser une journée découverte du handisport afin que les étudiants se rendent compte qu’il n’y a pas seulement que du sport « normal« . Les étudiants se sont aperçus qu’il était également possible de pratiquer une activite physique et sportive malgré un handicap. Il était aussi primordial pour nous de sensibiliser sur le sujet. Bien que l’on parle davantage du handisport, les étudiants ne connaissent pas tous les sports et cela se voit avec les Jeux paralympiques, notamment au niveau de l’audimat.

Etait-ce important pour vous de convier des para-athlètes ?

Oui, clairement. Proposer des ateliers handisports était une bonne chose à nos yeux. Ce qui l’était encore plus, c’était d’inviter des athlètes pour illustrer nos activités, expliquer les règles de leurs disciplines et aussi mettre en avant leur expérience car ces échanges captivent souvent les étudiants car ça va au-delà du sport. C’était important que l’on puisse recevoir des athlètes.

En plus de la dimension sportive, l’aspect social entre également en compte…

Absolument. Parler de ce que l’on peut faire ou non et montrer que le handicap n’arrête pas tout, qu’il est possible de faire plein de choses dont vivre avec.

Comment s’est découpée cette journée ?

Elle s’est découpée en deux parties et deux groupes d’étudiants qui ont alterné la journée durant les trois activités proposées. Des coachs et athlètes de volley-assis (Jérôme Dumas, Clinton Sediki, Corentin Roudaut et David Legallois, tous quatre issus du Paris Université Club) étaient dispatchés sur le terrain. Ils tournent dans la journée entre les initiations au volley-assis, basket-fauteuil et cécifoot.

Trois sports ont été présentés : le cécifoot, le basket-fauteuil et le volley-assis. Pourquoi avoir choisi ces sports ?

Le basket-fauteil a été choisi afin de montrer aux étudiants les sensations lorsqu’on se trouve dans un fauteuil. On a nous-mêmes essayé et on se rend compte que ce n’est pas si simple que cela d’avancer en étant assis, qui plus est avec un ballon.

Quant au volley-assis, il a été choisi pour montrer la complexité de se déplacer à même les mains et aussi pour lever les à-priori que peut contenir cette pratique.

Et le cécifoot, parce que les élèves apprécient énormément le football, et on peut de cette manière leur prouver qu’il est possible de pratiquer le foot malgré une déficience visuelle. Avec cette discipline, on voulait faire part de la difficulté de perdre ses repères quand on est atteint d’un handicap visuel.

Se retrouver en situation de handicap peut malheureusement arriver à tout le monde. Les étudiants se sont tous montrés volontaires et avaient tous envie d’essayer les disciplines. Nous sommes contentes de la façon dont s’est déroulée l’événement.

Quels ont été les retours sur cet événement de la part des étudiants ?

Les retours ont été bons. Les étudiants étaient ravis d’essayer de nombreux sports durant cette journée de sensibilisation au handisport. Notamment le basket-fauteuil, sport dans lequel bon nombre d’élèves m’ont confié avoir apprécié cette discipline. Nous avons débriefé en milieu de journée avec les étudiants avant de leur fournir un questionnaire de satisfaction à l’issue de la journée afin d’avoir leur avis sur la tenue de l’événement, l’organisation et s’ils ont aimé.

D’autres journées de sensibilisation au handicap seront-elles prévues à l’avenir ?

Nous aimerions bien organiser d’autres journées de ce genre. Les étudiants ont semblé ravis de l’événement et je pense que le personnel administratif, également présent au quasi-complet lors de la journée de sensibilisation au handicap, aura vraiment envie de renouveler l’expérience parce que ça lie bien les étudiants les uns entre les autres. Les membres de l’école désirent créer une équipe afin d’affronter les étudiants mais également découvrir d’autres disciplines du handisport. Ils ne connaissaient pas forcément les règles de certains handisports. Tout le monde peut découvrir quelque chose et c’est plutôt chouette.

Source SPORT MAG.

 

Le MuséoParc Alésia est engagé dans une démarche globale d’accessibilité, tant physique que culturelle. Depuis l’été 2018, le site est titulaire de la marque d’État « Tourisme & Handicap » pour les quatre types de handicap : auditif, mental, moteur et visuel…

Depuis sa création en 2012, le Muséoparc Alésia a toujours été volontaire pour permettre l’accessibilité au site à tous ses visiteurs.

Le Muséoparc Alésia, un musée engagé dans l’accessibilité pour tous

 

Une démarche pour l’accessibilité pour tous reconnue

En 2018 le Muséoparc Alésia reçoit le Label Tourisme & Handicap pour les 4 types de handicap : auditif, mental, moteur et visuel.

En 2019, le site reçoit le premier prix « Patrimoine pour tous » décerné par le Ministère de la Culture. Ce prix créé en 2011 a pour but de distinguer une démarche d’excellence en matière d’accessibilité généralisée des lieux patrimoniaux pour les personnes en situation de handicap.

En 2020, le Muséoparc reçoit le 1er prix du Tourisme Accessible dans la catégorie « Loisirs » par l’association Tourisme & Handicap.

Sur le site internet du MuséoParc Alésia, un onglet « Handicap » est disponible dès la page d’accueil.

Un onglet pour tous types de handicap est visible sur la page d'accueil

Un onglet pour tous types de handicap est visible sur la page d’accueil

Il ouvre sur une page décrivant les différentes actions mises en place pour l’accessibilité de tous. Un descriptif des accès au site, du déroulement de la visite et des activités proposées est disponible par types de handicap.

Sur cette page, plusieurs vidéos en langue des signes proposent également un menu descriptif du MuséoParc (infos pratiques, architecture, que visiter…)

Une visite adaptée à tous

En 2019, lorsqu’un nouveau parcours de visite se met en place au musée, l’équipe remet au centre du projet l’accessibilité pour tous. Cette démarche est ccompagnée par Polymorphe Design, une entreprise spécialisée dans la conception de parcours adaptés à tous.

Parmi les dispositifs mis en place dans le musée on trouve de nombreuses plaques en braille, des images visio-tactiles (en reliefs), des objets à toucher, des audio-descriptions, un sous-titrage pour toutes les vidéos… Des agrandissements de certains objets sont également disponibles. Pour exemple, un agrandissement avec le relief du dessin des pièces de monnaie, objets minuscules et difficilement visibles pour le public, est profitable à tout le monde.

Des pièces de monnaie agrandies et en relief

Toute notre philosophie a été de se dire, tous les outils de médiation que l’on va mettre en place pour le public handicapé vont servir à tout le monde… Je suis convaincu que c’est la bonne approche dans un équipement culturel comme le nôtre.

Michel Rouger, directeur général du MuséoParc Alésia

Pour Michel Rouger, l’important est de ne pas catégorisé une typologie de public. Le musée est un lieu de vie, de pratiques sociales, de rencontres…tous les publics se côtoient et pour lui, tous les outils de médiation peuvent être utiles aux uns et aux autres.

Des outils disponibles pour tous les types de handicap

Une tablette pour la visite guidée en LSF (Langue des Signes Française) est disponible à l’accueil pour les personnes qui pratiquent la langue des signes.

Une tablette pour la visite guidée en langue des signes

Un document FACL (Facile A Lire et à Comprendre) à destination des jeunes enfants et pour les personnes en situation de handicap mental. Ce document propose une synthèse de la visite et permet aux visiteurs d’aller à l’essentiel. Pour compléter ce dispositif, des planches de BD, très colorées et très ludiques jalonnent tout le parcours.

Des fauteuils roulants et des chaises canne sont également à disposition à l’accueil.   Peu de sites culturels en France offrent un panorama aussi complet de ce genre de dispositifs.

Dans sa philosophie d’accueil et d’accessibilité pour tous, le MuséoParc Alésia est gratuit pour la personne en situation de handicap et pour son accompagnateur sur présentation d’un justificatif d’invalidité.

Source FR3.

 

“Je veux être un jour debout” : un trail dans le Doubs pour soutenir Hugo porteur d’un handicap neuromoteur…

Hugo a 13 ans. Ce jeune garçon de Levier dans le Haut-Doubs souffre d’un handicap neuromoteur.

Dimanche 1er mai 2022, un trail aura lieu à Charquemont près de Morteau en soutien à l’association “Des pas pour Hugo”.

Solidarité dans le Haut-Doubs pour aider Hugo face au handicap.

 

Hugo veut remarcher. Il a une volonté de se remettre debout, il se bat, on se bat. C’est un trail qu’on fait tous les jours. Il n’y a jamais de moments de répit.

maman d’Hugo

Par cette phrase, Christine Lorier résume le combat de toute une famille. Celui d’Hugo d’abord, de son petit frère Justin, 10 ans, et d’Eric le super papa.

Hugo est handicapé depuis sa naissance. Il a marché quand il était tout petit, mais sa situation s’est dégradée. Hugo pourrait aussi être porteur d’une maladie rare, des examens sont en cours. Le quotidien de l’adolescent est rythmé par les soins, la rééducation, les cours à l’IME (Institut médico-éducatif) de Villeneuve d’Amont. “Il se plaît à l’école alors, on fait les voyages pour l’accompagner sur ce temps scolaire” confie fièrement sa maman.

Le handicap, un combat moral, physique et financier

Soutenir Hugo au quotidien a un coût. D’où l’association « Des pas pour Hugo » créée en mars 2020 . “Trois vitamines par exemple, ne sont pas remboursées par la sécurité sociale pour Hugo, on paye depuis 2015. Si on veut acheter un fauteuil électrique, il y a toujours une partie à charge pour nous. Nous avons le projet d’acheter un véhicule aménagé, les aides de la MDPH ne couvrent pas tous les frais” : sans se plaindre, la maman d’Hugo détaille ce combat du quotidien pour offrir les meilleures chances à son fils. Dans l’espoir de le voir à nouveau debout.

L’argent récolté lors du trail de Charquemont permettra de soutenir la famille d’Hugo dans ses frais quotidiens. D’offrir aussi à Hugo des moments de bonheur, comme une sortie à ski ou en triporteur avec des associations spécialisées et équipées dans la prise en charge des personnes en situation de handicap.

Hugo a pu s'évader du handicap avec l'association Apach'Evasion et son vélo triporteur.

Un trail pour soutenir Hugo et Noé, autre petit garçon handicapé

Ils s’élanceront pour deux belles causes. Dimanche 1er mai, le 5e Endur’hautrail de Charquemont proposera des parcours pour tous, des enfants, à la marche nordique, au format trail de 14 à 24 km. Hugo et sa famille seront présents. A bord d’une joëlette, Hugo fera une partie du parcours.

Les bénéfices seront reversés en partie à l’association “Des pas pour Hugo”. L’autre ira à l’association « Noé, le combat de notre vie”, un petit garçon handicapé suite à une naissance prématurée.

Source FR3.

Vivre avec un handicap…!

Comment vivre avec un handicap ?

Comment changer son regard sur lui, qu’il soit visible ou non ?

Comment en faire une force ?

Le sport peut être un moyen de dépasser son handicap

 

Murielle Giordan reçoit l’humoriste Marie-Aude Cariou, alias Mak, qui nous parle des difficultés liées à son handicap et des moyens de les surmonter. 

Murielle Giordan reçoit Mak, qui vient de publier Moi, le quota : itinéraire d’une salariée en situation de handicap invisible (autoédité). Et elle sera le 12 mai 19h30 au Chapiteau turbulent à Paris dans le cadre du festival Ouverture de Champ (un concours d’humoristes sur le handicap).  Marie-Aude Cariou, alias Mak, a 39 ans.

Elle est née avec une anomalie génétique, qui a provoqué une dysplasie (anomalie du développement), et a dû être greffée des reins à l’âge de 7 ans. L’école a été difficile, elle a été confrontée aux regards des autres, parfois très bienveillants, parfois malveillants. Une anecdote notamment l’a marquée : celle du directeur de son école l’humiliant devant toute la classe.

Le monde du travail n’a pas été plus tendre. Mais sa force elle l’a trouvée dans l’humour, dont elle se sert aujourd’hui pour montrer que le handicap peut révéler des ressources insoupçonnées.

Pour une plus grande inclusion des handicapés

Mak regrette que la société, l’école, mais aussi les entreprises ne soient pas plus accueillantes actuellement, et souhaite davantage d’inclusion. Les témoignages de Yann Bucaille-Lanzerac et de Philippe Croizon qui interviennent au cours de l’émission vont dans ce sens.

Yann Bucaille-Lanzerac est le fondateur des cafés-restaurants Café Joyeux, qui emploient, pour environ 80% de ses collaborateurs, des personnes porteuses de handicap mental et cognitif. Il a également créé un Centre des apprentis joyeux, délivrant un diplôme reconnu par l’Etat d’agent de restauration, et vient de recevoir le Prix BCG de l’Entrepreneur social de l’année 2021.

Philippe Croizon, amputé des quatre membres , a réussi l’exploit de traverser la Manche à la nage. Il a fondé à Vichy l’Académie qui porte son nom, une structure d’entraînement de haut niveau qui accompagnent de jeunes nageurs handicapés.

Je suis présidente d’un club de karaté et nous avons ouvert une section de parakaraté, pour les handicapés. C’est un pur bonheur d’être avec eux. On a beaucoup à s’inspirer d’eux. – Sylvie

Comme le rappellent Yann Bucaille-Lanzerac et cette auditrice, partager le quotidien des personnes en situation de handicap est très enrichissant. Ainsi, au lieu de les marginaliser, comme la société a tendance à le faire, il faudrait au contraire développer l’inclusion des handicapés dès l’école, et dans l’entreprise, tout le monde y gagnerait.

Source FRANCE BLEU.

 

Le Mans. Une sortie en discothèque pour des personnes en situation de handicap…

Une centaine de personnes en situation de handicap ont profité mardi 26 avril 2022 du retour des après-midis en discothèque qui leur sont réservés au Mans dans l’établissement « La Suite ».

Un moment de danse convivial.

 

Supprimés peu après leur création à cause de la pandémie de Covid-19, les après-midi discothèque des personnes en situation de handicap ont repris au Mans mardi 26 avril 2022, toujours grâce à Jérôme Carré, le patron de « La Suite », avenue de la Libération.

Supprimés peu après leur création à cause de la pandémie de Covid-19, les après-midi discothèque des personnes en situation de handicap ont repris au Mans mardi 26 avril 2022, toujours grâce à Jérôme Carré, le patron de « La Suite », avenue de la Libération.

Ils étaient ainsi près d’une centaine, plus une soixantaine d’accompagnants, venus de lieux de vie, maisons d’accueil, foyers, IME du Mans et des alentours à profiter des conditions très étudiées proposées deux ou trois fois l’an par le patron de la discothèque.

L’objectif est de leur donner l’occasion de fréquenter un lieu où ils n’ont pas l’habitude d’aller et leur permettre de danser comme tout le monde dans une salle suffisamment vaste pour accueillir les fauteuils et équipée des sanitaires adaptés qu’a fait installer exprès pour eux Jérôme Carré​, explique Christophe Drouet, animateur de la MAS Robin des Bois, un des organisateurs de ce temps convivial.

Un appel lancé

Un loisir nouveau qui rejoint ceux déjà proposés : sport, vacances d’été et à la neige, baptêmes de l’air, bowling, kayak… Le but est de montrer que les personnes handicapées sont des citoyens comme les autres​.

Christophe Drouet en profite pour lancer un appel aux autres établissements à les rejoindre pour ces après-midi (le contacter à la MAS Robin des Bois).

À noter que La Suite ​propose maintenant des afterworks, des cours de danse avec soirée (salsa le mardi, rock le mercredi à partir de 18 h), des concerts le vendredi soir. Sheryfa Luna se produira ainsi le samedi 21 mai.

Source OUEST FRANCE.

Autisme. Face au manque d’IME spécialisés en troubles autistiques sévères, des établissements tirent la sonnette d’alarme…

L’institut médico-éducatif (IME) l’Éveil à Cormontreuil lance un appel à l’aide à l’ARS Grand Est, suite à l’accueil d’un petit autiste souffrant de troubles sévères.

L’organisme manque de structures adaptées et de moyens humains pour le prendre en charge comme il le doit.

Certains enfants aux troubles autistiques sévères ne sont pris en charge dans aucune structure marnaise faute de places, d'après plusieurs IME.

Tout a été décidé très vite par le juge des enfants début avril 2021. Après un incident où le petit Amine, alors âgé de 10 ans, s’est mis en danger lorsqu’il logeait chez sa mère, il a été décidé de le placer dans un organisme spécialisé près de Reims.

Le petit garçon souffre de troubles autistiques sévères et peut en cas de frustrations se montrer violent envers lui-même ou envers les autres. Allant même, une fois, jusqu’à se jeter par la fenêtre du premier étage.

Un enfant de 10 ans dans un service psychiatrique destiné aux adultes

Avant son placement, il a dû faire un passage en psychiatrie adulte. Ce qui désole Josselin Parenté et François Le Bœuf les responsables de l’association et de l’IME l’Éveil, où le petit garçon est désormais pris en charge.

Tout deux comprennent tout à fait pourquoi la Justice a dirigé Amine vers leur établissement, plus adapté qu’un service consacré aux adultes. Mais ils déplorent le manque de réaction de l’ARS à qui ils demandent de l’aide depuis plus d’un an, pour améliorer les structures et les rendre plus adaptées aux cas d’autismes sévères comme celui-ci.

Le seul établissement marnais ayant une section adaptée est l’IME des Papillons Blancs en Champagne. Dans cette section spécialisée en troubles autistiques, l’organisme peut recevoir 20 enfants encadrés par des personnels formés pour les accompagner au mieux. Une vingtaine d’autres enfants sont sur liste d’attente et espèrent pouvoir être pris en charge dans l’établissement. Il était donc impossible pour Amine d’y être placé.

En 24 heures, nous avons dû repenser et restructurer tout notre espace !

Josselin Parenté-Responsable de l’IME l’Éveil

Mais voilà, son arrivée à l’IME l’Éveil n’a pas été simple. « En 24 heures, nous avons dû repenser et restructurer tout notre espace. Comme Amine ne peut pas être placé à un étage, car cela représente un danger pour sa propre sécurité, il ne peut pas dormir dans les dortoirs. Nous avons donc réaménagé en urgence une chambre de l’infirmerie au rez-de-chaussée pour qu’il puisse y dormir. Nous avons dû condamner des fenêtres, doubler les murs, pour le protéger, transformer un espace de travail commun en espace individuel, adapter la cuisine pédagogique en lieu de prise de repas individuel et mettre en place des clôtures pour sécuriser la cour de récréation pendant ses sorties. »

Les changements ont été faits, d’après les responsables de l’IME, très rapidement. « Ils se sont améliorés avec le temps, en un an, nous avons bien sûr réfléchis à accueillir de manière optimale Amine. Mais notre structure n’est pas adaptée, elle manque d’espaces particuliers. Et nos manques se situent également au niveau du personnel qui n’est pas nécessairement formé pour s’occuper de lui comme il le faudrait. Par ailleurs, nos salariés, à force de se prendre des coups de sa part font marcher leur droit de retrait. Ce qui est logique ! Ils voient qu’aucune solution ne nous est apportée par les autorités compétentes, et ils ne sont pas devenus éducateurs pour ça ». 

« Nous avons donc des intérimaires qui changent régulièrement et qui ne savent pas s’occuper d’enfants atteints de tels troubles. Ils finissent eux aussi par être dépassés. Ce petit garçon a besoin d’un cadre extrêmement régulier. Contrairement aux autres enfants, il lui faut deux éducateurs par jour, de 7 à 14 heures et de 14 à 21 heures. Il lui faut des habitudes, des personnes précises. Aujourd’hui, un an après son arrivée, ce n’est plus le cas. »

Pas d’amélioration de l’état d’Amine

De plus, le week-end, l’établissement doit confier le petit garçon à sa mère aidée par des éducateurs extérieurs, ce qui provoque une rupture dans le suivi d’Amine qui perd ses repères. « Son psychiatre, qui est d’ailleurs celui de l’IME, ne constate pas d’amélioration de son état, ce qui ne nous surprend pas, puisqu’il n’est pas encadré comme il le devrait. Nous faisons de notre mieux, mais nous ne pouvons pas faire plus. C’est pour cette raison que nous avons contacté à nombreuses reprises l’ARS Grand Est, qui mis à part une petite somme d’argent à l’arrivée d’Amine, ne nous apporte pas de solution et ignore totalement les problématiques que nous rencontrons ici. »

Les responsables de l’IME de l’Éveil ont pu compter sur celui des Papillons Blancs en Champagne, Stéphane Fisse, qui a prêté certains de ses éducateurs spécialisés pour qu’ils puissent prendre en charge le petit garçon et les a conseillés sur les structures à mettre en place.

Quatre à cinq nouveaux cas d’autisme sévères qui sont détectés par an dans la Marne

Stéphane Fisse-Responsable de l’IME des Papillons Blancs en Champagne

Pour ce dernier, il y a un réel manque de structures adaptées dans la Marne. « Chaque année, en moyenne, nous avons quatre à cinq nouveaux cas d’autisme sévères qui sont détectés et que nous ne pouvons pas prendre en charge dans notre département. Il faut un local particulier avec de l’espace, des structures spécialisées qui accueillent les enfants 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Car, passé 16 heures, l’enfant n’est pas moins handicapé et les parents plus aptes à le prendre en charge. 

Ce qu’il nous faut, c’est une vraie structure avec des espaces de vies pensés pour des enfants qui ne peuvent parfois pas être au contact des autres et des personnels formés aux différentes singularités qu’impliquent les troubles autistiques sévères. Avec un vrai suivi médical. Sachant que nos établissements sont des instituts éducatifs en premier lieu et ne disposent donc pas de suivis médicaux nécessaires aux troubles sévères. À l’heure actuelle, il n’existe aucun établissement de la sorte dans le département et il serait important que cela change ! »

Une problématique nationale

Une problématique loin d’être réservée au seul département de la Marne. « C’est un problème majeur qui concerne l’ensemble du pays, confirme Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France. Il n’y a plus de créations de nouveaux IME pour les enfants depuis 2013, et aujourd’hui les temps d’attente oscillent entre 3 et 5 ans. C’est un problème que l’on a depuis 10 ans, on réclame des moyens mais on n’est pas entendu. On nous parle d’école inclusive, mais l’école n’a pas les moyens de prendre en charge ces enfants, il faudrait des investissements beaucoup plus importants de la part des pouvoirs publics.

De plus, dans ce cas, il y a aussi le problème des agréments. Très peu de structures possèdent les agréments pour pouvoir prendre en charge les cas d’autisme les plus sévères. »

En attendant, les deux IME marnais que nous avons interrogés tirent donc une nouvelle fois la sonnette d’alarme concernant ces cas sévères d’autisme et parlent même de « maltraitance des usagers » concernant la prise en charge actuelle de certains enfants, puisque les structures ne sont plus adaptées. Ils estiment ne pas leur apporter l’aide qu’ils doivent normalement donner.

Après un courrier à Arnaud Robinet, maire (Horizons) de Reims, un autre à Emmanuel et Brigitte Macron l’an dernier, les établissements comptent recontacter le président de la République fraîchement réélu pour lui demander de l’aide.

Source FR3.