Dakar 2020: Paraplégique et pilote de buggy, Axel Alletru ou l’exemple de la résilience…

Privé de l’usage de ses jambes depuis dix ans, Axel Alletru a réussi le pari de s’aligner sur le Dakar avec les pilotes valides.

Axel Alletru aux commandes de son buggy

  • Le Nordiste Axel Alletru s’alignera pour la première fois de sa carrière sur le Dakar 2020.
  • Un véritable exploit pour ce jeune homme de 29 ans devenu paraplégique après une chute de motocross en 2010.
  • Il raconte son incroyable résilience.

C’est le genre de type qui force le respect. Le genre de mec auquel on pense quand on veut relativiser ses problèmes. Car le destin n’a pas épargné Axel Alletru. Le Nordiste sera l’une des attractions du Dakar 2020 qui démarre ce dimanche 5 janvier en Arabie Saoudite. S’il ne fait pas partie des favoris, le pilote de buggy de 29 ans a une résilience incroyable qui peut lui faire déplacer des montagnes. Promis à une grande carrière de motocross, celui qui était vice-champion du monde junior de la discipline a vu son destin basculer le 27 juin 2010, le jour où il est devenu paraplégique.

« J’ai fait une chute lors du Grand Prix de Lettonie qui m’a fait perdre l’usage de mes jambes. Les médecins m’ont alors prédit que j’aurais un fauteuil roulant à vie. Mais j’ai fait deux ans de rééducation à Lille et j’ai réussi à récupérer mes quadriceps et mes psoas ce qui me permet aujourd’hui de me mettre debout avec des béquilles et des attelles. Je peux marcher 1,2 voire 3 kilomètres. Ma grande victoire a été de pouvoir remarcher non pas par miracle, mais parce que j’ai récupéré une petite partie de mes jambes que j’ai pu exploiter à son maximum », raconte Axel.

Il rate les Jeux Paralympiques de Rio sur un nouveau coup du sort

Avoir fait mentir les médecins n’est pas le seul fait d’armes du champion. Obligé de changer de vie, le jeune homme s’est relancé dans le sport pour se reconstruire. Fini le motocross, place à la natation handisport où l’athlète va collectionner les médailles. « Il a fallu accepter de recommencer de zéro, de réapprendre à nager qu’avec la force des bras. De là, j’ai construit une équipe et on est devenu douze fois champion de France et vainqueur des European Master Games », détaille le champion handisport.

Mais à deux mois d’atteindre son rêve de participer aux Jeux Paralympiques de Rio 2016, le destin lui joue encore un mauvais coup. Au dernier moment, Axel Alletru est basculé dans une catégorie de handicap moins élevée. « Il y a un quiproquo car on me voit debout. Mais dans l’eau, je n’ai aucune propulsion. Sauf qu’il y a tellement eu d’abus dans le passé qu’on m’a changé de catégorie et je me suis retrouvé avec des gens aux handicaps beaucoup plus légers. » Du coup, pas de qualif, pas de Jeux et plus de moral.

Des pédales adaptées pour conduire sur le Dakar

Mais avec ce nouveau coup d’arrêt, Axel Alletru dit stop au handisport. Son prochain défi, il ira le chercher dans un sport valide. C’est comme ça que son projet de participer au Dakar 2020 est né. « Plus que d’être champion paralympique, je me suis dit que le plus important était d’inspirer d’autres gens et de redonner de l’espoir ».

Après s’être testé sur le rallye du Maroc, Alletru s’est convaincu qu’il pouvait rouler pendant deux semaines et 8.000 kilomètres sur le sable saoudien. Accompagné par une équipe de Nordistes expérimentés et François Béguin son copilote belge, il bénéficiera d’une assistance médicale sur le parcours mais ce sera bien lui qui pilotera le buggy au moyen de pédales adaptées.

C'est ce buggy qu'Axel Alletru pilotera pendant le Dakar

« J’accélère du pied droit et je freine du pied gauche. J’ai une pédale clipsée sur l’accélérateur et une pédale de frein beaucoup plus large. Ça me permet d’avoir un poste presque valide sans avoir les commandes au volant. Même si je n’ai pas de sensibilité dans les jambes, je préfère avoir cette conduite au pied », détaille Axel Alletru

Transmettre un message d’espoir

Ce projet de 300.000 euros porte aussi un message sur les réseaux sociaux. Via le hashtag #Jepeux2020, le Nordiste veut pousser les gens à se dépasser. Une philosophie qu’Axel transmet depuis plusieurs années en tant que conférencier pour des entreprises ou des institutions.

A travers son exemple, il cherche à montrer à tous ceux qui ont des coups de moins bien qu’on peut toujours s’en sortir. « Je reçois énormément de messages de gens qui me remercient de leur apporter de l’énergie. Ça peut être un malade du cancer, une femme battue, un divorcé voire un enfant qui a eu un 9/20 à l’école ».

Des gens en difficulté qui risquent d’être encore bluffés par la volonté du Nordiste qui ne visera pas la victoire au général mais rêve de tirer son épingle du jeu lors de certaines étapes. Même si être au départ de ce Dakar est déjà un immense succès.

Source 20 Minutes.

 

Agression filmée d’un jeune handicapé dans les Ardennes : trois mineurs mis en examen…

Trois jeunes, âgés entre 13 et 16 ans, ont été mis en examen ce samedi matin après la diffusion d’une vidéo montrant l’agression d’un jeune homme handicapé à Charleville-Mézières (Ardennes).

Ils sont placés sous contrôle judiciaire et encourent jusqu’à 2 ans et demi de prison.

Les trois jeunes ont été présentés devant un juge samedi matin

Au lendemain de leur interpellation et de leur garde à vue, trois mineurs âgés de 13 à 16 ans, ont été présentés devant un juge ce samedi matin. Ils sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression d’un jeune handicapé à Charleville-Mézières, dans les Ardennes.

Les trois jeunes sont mis en examen pour violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité de travail inférieure à dix jours. L’un des trois mineurs est également mis en examen pour avoir filmé la scène et l’avoir diffusé sur les réseaux sociaux.

Contrôle judiciaire et enquête confiée à un juge d’instruction

Les trois jeunes « sont placés sous contrôle judiciaire et encourent une peine de deux ans et demi de prison, au lieu de cinq en raison de leur âge. Une information judiciaire a été ouverte, l’enquête est toujours en cours, elle a été confiée à un juge d’instruction afin de comprendre les raisons et les circonstances de cette agression« , précise Laurent de Caigny, Procureur de la République de Charleville-Mézières, à France Bleu Champagne-Ardenne.

Le Procureur de la République l’assure, cette affaire est traitée avec « avec la plus grande rapidité et la plus grande sévérité« , par la police et la justice.

Source FRANCE BLEU.

Ces scientifiques pourraient avoir découvert l’origine des maladies neurodégénératives…

Une nouvelle étude qui laisse espérer de nouveaux traitements pour soigner les patients.

Les maladies neurodégénératives semblent toutes résulter de l’apparition de regroupements de protéines dans le cerveau.

Ces scientifiques pourraient avoir découvert l’origine des maladies neurodégénératives...

Depuis plusieurs années, les scientifiques peinent à détecter la cause principale de cet amoncellement. Grâce à de récentes recherches, des chercheurs de Rockefeller semblent avoir enfin identifié l’origine de ce problème. Une étude qui laisse espérer de nouveaux traitements.

Un problème qui se trouverait dans le transport des protéasomes

Les spécialistes ont mené une double étude sur des mouches et des souris. Grâce à cela, ils ont pu découvrir que l’origine potentielle des maladies dégénératives pourrait se trouver dans le système qui achemine les protéasomes. Ces derniers représentent la machine moléculaire qui décompose les protéines à des emplacements spécifiques dans une cellule. « Il s’agit de la première étude à trouver un mécanisme par lequel les protéasomes sont déplacés vers les terminaisons nerveuses pour faire leur travail. Lorsque ce mécanisme est perturbé, il y a des conséquences graves pour la fonction et la survie à long terme des cellules nerveuses », explique le professeur Herman Steller.

Il faut savoir que les protéasomes sont fabriqués dans le corps cellulaire d’un neurone. Puis, ils sont déplacés dans des terminaisons nerveuses où le neurone se connecte à plusieurs cellules. Ce transport peut représenter un trajet de plus d’un mètre dans certains cas. Néanmoins, lorsque les protéasomes ne parviennent pas à atteindre les terminaisons nerveuses, les cellules subissent de graves dysfonctionnements. « Au lieu d’être dégradées, les protéines endommagées de ces sites survivent assez longtemps pour interagir avec d’autres partenaires de liaison, former des agrégats et perturber la fonction cellulaire », explique également Herman Steller. Ainsi, cela entraîne la dégénérescence des fibres nerveuses et la mort des cellules.

En étudiant ce système de transport des protéasomes chez les mouches, Steller et son équipe ont identifié une protéine dénommée PI31. Elle joue un rôle très important dans le chargement des protéasomes sur les composants cellulaires qui les transportent. Des études parues dans Developmental Cell révèlent que cette protéine améliore la liaison et favorise le mouvement des protéasomes avec les moteurs cellulaires. Ainsi, en l’absence de cette protéine, le transport ne peut pas se faire. L’analyse de souris a montré les mêmes résultats. Les chercheurs à l’origine de cette étude considèrent donc qu’il s’agit d’un mécanisme commun à plusieurs espèces.

Les effets de l’inactivation du PI31 rappellent les symptômes des maladies neurogénératives

Afin d’observer de plus près ce qu’il se passe lorsque la protéine PI31 est défectueuse, les chercheurs ont travaillé avec le laboratoire de Mary Beth Hatter. Ils ont alors analysé des souris ayant des gènes PI31 non actifs. Dans leur étude, parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences, ils ont pu prouver qu’en l’absence de cette protéine, les protéasomes ne pouvaient pas se déplacer. Ainsi, l’organisme serait composé de niveaux de protéines anormaux à l’extrémité des branches neuronales.

« L’inactivation de PI31 dans ces neurones rappelle les graves défauts comportementaux et anatomiques que nous voyons dans certaines maladies neurogénératives humaines », précise Herman Steller.

Assurer le transport des protéasomes pourrait ainsi éviter le développement des maladies neurodégénératives

Plus important encore, les découvertes de ces chercheurs pourraient s’avérer utiles dans le traitement des maladies neurodégénératives. Quant à ce qui cause la dégénérescence du cerveau, les chercheurs pensent que la formation d’agrégats est un des symptômes les plus importants plutôt qu’un mécanisme direct de la maladie. « Nos travaux suggèrent que cela commence vraiment par un défaut local de protéasomes entraînant l’échec de la dégradation des protéines qui sont essentielles pour la fonction nerveuse. Ces protéines non digérées forment ensuite des agrégats et entraînent des dommages supplémentaires. Mais finalement, ces systèmes de clairance sont dépassés, ce qui entraîne une progression lente mais régulière vers une maladie détectable », conclut Herman Steller.

Actuellement, Steller et son équipe continuent d’approfondir leurs travaux. Ces recherches pourraient à terme permettre de trouver des traitements efficaces pour mieux soigner les patients atteints de maladies neurodégénératives.

Source Daily Geek Show.

Puy-de-Dôme: une expérience de cabinet dentaire mobile dans les Ehpad…

C’est une première en France. L’Union régionale des Professionnels de Santé des Chirurgiens-Dentistes (URPS) expérimente un cabinet de Soins Bucco-Dentaires Mobiles, autrement dit une camionnette équipée comme un cabinet, qui va se déplacer dans les Ehpad du département pour soigner les résidents.

Il n’y a besoin que d’une prise de courant. Pour le reste, ce cabinet de Soins Bucco-Dentaires Mobiles est totalement autonome. Le concept existait déjà mais dans des camions de 15 tonnes, difficiles, pour ne pas dire impossible à garer dans la cour d’un Ehpad. L’idée était de pouvoir aller partout, il a donc fallu trouver des solutions pour que tous les équipements puissent rentrer dans une camionnette de 3,5 tonnes.

Puy-de-Dôme: une expérience de cabinet dentaire mobile dans les Ehpad. La camionnette dans la cour de l'Ehpad d'Effiat - Radio France

Les initiateurs de cette idée ont multiplié les devis pour avoir le meilleur matériel possible mais aussi assez léger. Les dentistes auront donc un équipement tout à fait similaire à ce qu’ils peuvent avoir dans leur cabinet, peut être en un peu plus exigu, et un fauteuil qui convient aussi bien aux droitiers qu’aux gauchers. Il ne manque plus qu’à percer une porte pour installer un chariot élévateur pour les personnes à mobilité réduite; la rampe d’accès mise en place peut poser des problèmes de sécurité.

Une expérience menée dans 43 Ehpad du Puy-de-Dôme

Ce dernier aménagement sera fait début janvier, le lancement de l’expérience devrait avoir lieu à la mi-janvier. Des premiers tests ont déjà été réalisés, en particulier dans les Ehpad d’Aigueperse et Effiat. Les cinq dentistes d’Aigueperse ont pu découvrir cette camionnette et s’organisent désormais pour pouvoir y travailler plusieurs demi-journées par semaine. L’expérience doit ensuite s’étendre dans 43 Ehpad du Puy-de-Dôme, tous situés en milieu rural (l’agglomération clermontoise n’est pas concernée).

Ce sont toujours les dentistes du secteur qui interviendront, pour soigner des patients qu’ils connaissent souvent déjà. Cela évitera donc aux résidents des Ehpad de devoir se déplacer, une énorme difficulté pour des personnes souvent à mobilité réduite; un problème d’accès aux soins qui peut parfois entraîner de sérieuses complications de santé. Et pour les personnes qui ne peuvent pas quitter leur chambre, une valise toute équipée (voir photo) offre même la possibilité aux dentistes de se rendre au chevet du patient pour effectuer les soins de base.

La valise mobile, pour aller soigner les patients jusque dans leur chambre - Radio France

Si les dentistes se relaieront, ils bénéficieront tous de la présence d’une assistante dentaire, chargée de l’équipement (et de la conduite) de cette camionnette. Coût de ce cabinet de Soins-Bucco-Dentaires Mobiles: 250.000 €uros, financés par l’URPS, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Agence Régionale de Santé.

Source FRANCE BLEU.

Landes : la procédure d’admission pour le Village Alzheimer est ouverte…

Les admissions pour le Village Landais Alzheimer sont ouvertes.

Après le recrutement des personnels, c’est donc une nouvelle étape très importante dans ce projet innovant initié il y a plusieurs années par le Département des Landes.

Ouverture prévue en mars 2020.

Vue aérienne du chantier du Village Landais Alzheimer à Dax

C’était un moment très attendu par les proches de personnes atteintes d’Alzheimer. A un peu plus de quatre mois de l’ouverture, la procédure d’admission pour le Village Landais Alzheimer est officiellement ouverte depuis ce jeudi après-midi. Après le recrutement des personnels, c’est donc une nouvelle étape importante pour cette structure, unique en France, qui se veut innovante dans la prise en charge et l’accompagnement des résidents.

Le chantier de ce Village Alzheimer est en train de se terminer à Dax. Dans un environnement arboré de 5 hectares, ouvert sur la ville, quatre quartiers avec quatre maisonnées vont permettre d’accueillir 120 résidents, appelés des « villageois », dont 10 places seront réservées à des patients de moins de 60 ans.

Comment faire une demande d’admission ?

Le Conseil Départemental des Landes, qui finance plus de la moitié de ce projet à 28.8 millions d’euros, a lancé ce jeudi la procédure d’admission via le site internet viatrajectoire, qui fonctionne déjà sur les établissements médico-sociaux du département. Les familles et les professionnels de santé peuvent dès à présents pré-inscrire une personne.

Après avoir créer un dossier, et choisi le Village Landais Alzheimer, il vous faut remplir un volet administratif, un volet autonomie de la personne, le volet médical est à compléter par le médecin traitant. Ensuite, c’est l’équipe du Village Alzheimer qui examinera les dossiers. Une équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmiers, assistants en soins gérontologiques, ergothérapeute, psychologue, psychomotricienne, animateurs, etc…) encadrée par un Conseil éthique.

Même si les Landais seront prioritaires, il n’est pas question de faire de la discrimination explique le vice-président en charge de la Solidarité, Paul Carrère : « Ce qui est important c’est de voir si la pathologie est compatible avec la prise en charge, le projet individualisé que nous proposerons. Il est aussi important de voir la compatibilité entre la personne et le Village tel qu’il sera, sur 5 hectares, dans un schéma de liberté, d’aller et de venir. Donc on est très attaché à ce que la personne qui peut devenir villageoise, ou l’aidant familial, puisse valider. Ce qui est très important, c’est cette notion d’acceptation du projet. »

Toutes les demandes seront donc étudiées de la même façon. « La demande doit être formulée pour une personne reconnue comme ayant Alzheimer ou une maladie apparentée, les troubles du comportement productif, comme la déambulation ou l’agressivité, rentreront aussi en ligne de compte. Les données médicales, psychologiques et sociales seront également étudiées », rajoute la directrice du Village, Pascale Lasserre-Sergent.

Pour les personnes n’ayant pas internet, l’inscription pourra se faire sur papier, un document Cerfa qui sera disponible prochainement, et à renvoyer au Département : 23, rue Victor Hugo à Mont-de-Marsan.

Ensuite trois réponses possibles : admissible, liste d’attente ou bien un refus, qui sera évidemment motivé explique la directrice.

Pour les demandes déjà déposées

Les premiers inscrits ne seront pas les premiers servis prévient Paul Carrère. Il y a un peu plus d’un an, le Département avait lancé un appel à candidatures. D’autres lui étaient déjà parvenu en 2017. Au total, environ 600 demandes ont déjà été déposées par anticipation. Ces demandes ne seront pas ignorées. Elles vont toutes être reprises, étudiées. Les personnes vont être recontactées pour savoir si la demande est toujours d’actualité et le cas échéant affiner les informations médicales et sociales.

Pas de réponse définitive avant début 2020

Il va y avoir un travail concerté de l’ensemble de l’équipe, qui va étudier dossier par dossier la possibilité d’accueillir telle ou telle personne. Et avant toute décision, les proches et la personne malade, si elle le peut, devront venir visiter le village, se rendre compte sur place, aux côtés des professionnels. Le village étant toujours en chantier, les réponses définitives n’arriveront qu’en début d’année prochaine. Pour une ouverture annoncée en mars 2020.

Une visite de chantier le 23 novembre

Il aura fallu 20 mois de travaux pour faire sortir de Village Landais Alzheimer de terre. Un village que le Département a décidé d’ouvrir aux Landais le samedi 23 septembre avec des visites de chantier toute la journée. Les places sont limitées, environ 200 personnes dans la journée, les inscriptions sont donc obligatoires, villagealzheimer.landes.fr 

Source FRANCE BLEU.

Alzheimer : le beau témoignage d’amour d’un petit-fils à sa grand-mère… Emouvant …Vidéo.

« La mémoire qui flanche », c’est un film très émouvant sur la maladie d’Alzheimer et sur l’amour d’un petit-fils pour sa grand-mère, Annie Nicolet, une Grenobloise, décédée de cette maladie en 2018 à l’âge de 96 ans.

Mamillette, à la maison de retraite, filmée par Eric

Annie Nicolet a eu une vie bien remplie, entre ses 6 enfants et ses 14 petits-enfants. Jusqu’à l’âge de 94 ans, veuve, elle habitait seule, dans son appartement grenoblois, et, pour les vacances, toute la famille lui rendait visite dans sa villa d’Uriage.

Mais, en 2016, la maladie d’Alzheimer l’a rattrapée, elle a dû partir en maison de retraite où elle est décédée en 2018. Pourtant deux semaines avant, sans qu’il sache qu’elle allait partir si vite, Eric de Chazournes, l’un de ses petits-fils, a filmé Mamillette, comme tout le monde l’appelait, sa grand-mère adorée qu’il croyait immortelle : « Elle représente toute mon enfance, on se retrouvait tous dans sa maison, avec mes cousins et cousines, des grandes tablées, des moments de rigolade. Elle avait son caractère mais elle nous aimait tellement ! »

Annie Nicolet avec une aide-soignante

Ce film n’est pas triste, ce sont 43 minutes d’émotion où on voit Mamillette rire avec le personnel soignant, avec sa famille qui lui rend visite régulièrement. Parfois, Annie dit qu’elle n’en peut plus, son regard s’égare, elle a peur de marcher. Ces scènes sont entrecoupées de flash-back. « Mon père filmait tout. J’ai retrouvé des heures de moments de vie en famille, les Noël, mes premiers pas, sous le regard de Mamillette, les fêtes… J’ai ainsi pu montrer qui elle était avant la maladie. » explique Eric, 27 ans, intermittent du spectacle et musicien.

« La mémoire qui flanche » a reçu le trophée d’or au festival « Deauville Green Award »  en juin 2019 et Eric vient de le mettre sur YouTube. On peut donc le voir désormais gratuitement.  » Au départ, c’était un film intime pour moi et puis, je l’ai montré à des amis et même s’ils ne connaissaient pas ma grand-mère, ils ont été touchés et j’ai compris qu’il avait une portée universelle. On peut tous se retrouver dans ces images et ça peut aider des familles qui ont un proche malade d’Alzheimer. Il faut donner beaucoup d’amour, comme elle a su en donner tout au long de sa vie. » conclut Eric de Chazournes.

Mamillette et ses deux filles Cécile et Françoise

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap : une roue motorisée qui change la vie des personnes en fauteuil…

À la tête d’une start-up nommée « AMI » implantée près de Besançon, François Fournier est titulaire d’un brevet novateur, qui permet de fixer un châssis motorisé à l’avant de n’importe quel fauteuil roulant.

Depuis avril, 200 machines ont déjà trouvé preneur. Une belle aventure entrepreneuriale et humaine.

Handicap : une roue motorisée qui change la vie des personnes en fauteuil

« AMI », c’est l’histoire d’un homme qui croit en son projet. Qui ne cesse d’avancer, malgré les obstacles, les imprévus ou les coups durs. Qui se bat au quotidien pour grandir, évoluer, avec l’enthousiasme d’un éternel gamin.

Son énergie est contagieuse. Quand François Fournier parle de sa nouvelle entreprise, ses mains s’agitent dans l’air, cherchant parfois à vous toucher le poignet ou l’avant-bras pour s’assurer que vous êtes avec lui, connecté, prêt à recevoir son flot continu d’explications, d’anecdotes et d’idées.

Un brevet déposé à l’INPI

Passionné ? Le mot est faible. « J’adore ce que je fais. J’ai eu 50 boulots dans ma vie, mais je ne changerais de profession pour rien au monde », lâche-t-il en désignant, pour la millième fois, l’étrange machine posée contre son bureau.

Cette élégante fourche ponctuée d’une roue motorisée se fixe « sans aide extérieure » sur n’importe quel fauteuil roulant, présente François. « J’ai commencé seul dans mon garage pour élaborer un cahier des charges tout simple et dessiner quelques pièces. Je me suis ensuite rapproché de la société Difra, aux Auxons, pour formaliser un premier prototype. Ce travail a duré trois à quatre mois. On a fini par breveter notre système de fixation mécanique. C’est ça qui est novateur et qui rend notre produit unique », appuie-t-il. AMI (pour Autonomie Mobilité Indépendance) était née.

La vidéo promotionnelle du Sirocco, tournée aux Passages Pasteur à Besançon.

https://youtu.be/t11ryFnd-x8

60 kilomètres d’autonomie

Sa start-up a vite pris son envol. Depuis avril, 200 châssis – baptisé « Siroccos » – ont été vendues, tant à des particuliers qu’à des professionnels de la vente médicale. En France, mais également en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Australie, et bientôt au Canada et en Espagne.

« Notre machine prend l’avion et ne pèse que 14 kilos, sans la batterie, avec une autonomie de 60 kilomètres. C’est beaucoup moins lourd et encombrant qu’un fauteuil électrique. Et moins cher (entre 3600 à 4200 €, Ndlr) », souligne François, déterminé à œuvrer pour que son Sirocco soit, à terme, pris en charge par la Sécurité sociale. « C’est aujourd’hui considéré comme un produit de confort ! Ce n’est pas normal. Il y a 1,8 million de personnes qui utilisent un fauteuil en France : demandez-leur l’état de leurs épaules. »

François Fournier a créé  AMI (pour Autonomie Mobilité Indépendance) au printemps dernier. Photo ER /Ludovic LAUDE

« On reçoit une dizaine d’appels par jour »

Convaincant et convaincu, François Fournier sillonne les routes à la rencontre de ses clients : « On reçoit une dizaine d’appels par jour, ça prend vraiment fort. Mais le contact humain, c’est ce qui me fait avancer. »

Et ce qui l’a fait démarrer ? « Une rencontre », répond l’entrepreneur, soudainement ému aux larmes, « j’ai vendu le kart de mon fils à une personne en fauteuil, Stéphane, qui est devenu un ami. Je l’ai vu galérer pour accéder au circuit et en discutant avec lui, je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose. » Deux ans plus tard, François a tenu sa promesse.

Une start-up 100 % locale en pleine expansion

Si son site internet est traduit en quatre langues, AMI reste une entreprise 100 % franc-comtoise. François Fournier s’est appuyé sur la société Difra, aux Auxons, pour élaborer le prototype du Sirocco, et sur le cabinet bisontin Bleger-Rhein-Poupon pour obtenir son brevet INPI. Le patron de start-up s’est également tourné vers la métallerie Rémy, à Dannemarie-sur-Crète pour construire son châssis et vers la maison d’arrêt de Besançon, où des détenus assurent l’assemblage.

Les bureaux d’AMI, eux, sont installés à Châtillon-le-Duc, où Ewa – l’épouse de François – s’occupe de toutes les tâches administratives. Deux nouvelles machines sont en cours de conception : un modèle hybride et un Sirocco adapté aux enfants. Le développement d’AMI est tel, qu’une troisième personne sera embauchée à compter du 1er janvier.

Retrouver plus d’informations sur le site de l’entreprise

Source EST REPUBLICAIN.

TÉMOIGNAGE. « J’ai vécu pendant 21 ans avec une autiste, sans m’en rendre compte… »…

L’autisme est un trouble envahissant du développement qui touche de plus en plus d’enfants.

Mal compris par beaucoup, il existe aussi chez l’adulte.

Un retraité rennais témoigne sur l’autisme, un mal dont a souffert son ex-épouse.

Un habitant de Rennes livre un récit poignant, à partir de son expérience personnelle.

Un lecteur de Rennes nous a adressé une longue lettre de plusieurs pages dans laquelle il raconte, avec beaucoup d’émotion, le trouble autistique dont a souffert son épouse. « Avec le recul, le diagnostic est brutal, écrit-il, J’ai vécu pendant vingt-et-un ans avec une autiste. Cette maladie, on en parle beaucoup aujourd’hui, mais elle n’était pas détectée dans les années 1950. C’est un handicap de naissance, difficile à soigner. »

Des souffrances de part et d’autre

Le couple a longtemps vécu sans mettre un mot sur ce qui a rongé leur vie de famille et sans avoir de diagnostic, avec des souffrances de part et d’autre. Un témoignage fort, que ce Rennais âgé aujourd’hui de 68 ans – nous l’appellerons Claude – livre sous couvert d’anonymat.

« Nous nous sommes mariés en août 1971, à Dinard, raconte-t-il. Mon épouse me rejoint alors en région parisienne, où je travaillais. À l’époque, je remarque qu’elle prend de nombreux médicaments. Je suis étonné, je ne le savais pas. Je la trouve triste, renfermée. Je mets cela sur le compte du dépaysement. »

« Violente, elle m’a frappé »

Au fil des mois, la situation ne fait qu’empirer. « Certains signes auraient dû m’alerter. Elle montrait une hypersensibilité au bruit : dès qu’une porte claquait ou qu’une moto passait dans la rue, elle était inquiète. » Plus grave, son ex-épouse peut se montrer agressive, voire violente. « Elle s’énervait facilement, elle m’a frappé devant ma mère, ce sont des choses qu’on n’oublie pas », confie Claude, encore gêné.

La situation n’est pas facile à vivre au quotidien, mais personne ne se doute de rien à l’extérieur. Les proches, les voisins, les amis, tous sont loin d’imaginer la réalité. « Elle était comptable. La situation sociale permet de sauver les apparences. Les gens étaient plutôt admiratifs, ils disaient d’elle qu’elle comptait comme une machine. »

« Un grand sentiment de solitude »

« Il y avait un déséquilibre énorme entre nous, constate Claude, avec le recul. Elle ne me voyait pas. Elle montrait aucune empathie à mon égard, alors que j’étais malade. Je devais tout gérer après ma journée de travail : les courses, les repas, le ménage, les devoirs des enfants, etc. Rien n’était partagé. J’éprouvais un grand sentiment de solitude. »

Son ex-épouse se montre de plus en plus violente. Les insultes pleuvent, les coups parfois aussi. « J’avais peur pour moi, mais aussi pour nos deux filles. » Un beau matin de 1992, il décide de partir, de disparaître, en laissant tout derrière lui : maison, voiture, objets personnels. « J’ai attendu que mes enfants soient autonomes. Je n’en pouvais plus, il fallait que je m’échappe de ce piège qui se refermait sur moi. »

En 1992, il part de chez lui

Il se retrouve seul, dans une chambre de 7 m² qu’il loue près de la gare. « Je repartais de zéro mais j’étais heureux. J’ai pu me reposer, reprendre des forces, car j’étais épuisé. C’était comme une délivrance. » Plus tard, le couple a divorcé. Claude a emménagé, seul, dans un appartement plus grand.

Il n’a jamais revu son ex-femme mais il est resté très proche de ses deux filles, qu’il voit régulièrement, avec ses petits-enfants. Comment a-t-il pu découvrir ce dont souffrait son ex-épouse ? « En consultant un médecin, j’ai fini par comprendre la maladie qui était la sienne », confie le retraité. Il s’est tourné vers des associations qui soutiennent les personnes souffrant d’autisme et leurs proches. Il s’efforce d’aider les autres à son tour.

Source OUEST FRANCE.

Mark Ruffalo, Glenn Close, Marlee Matlin et d’autres stars appellent Hollywood à embaucher des acteurs et actrices handicapées…

Les histoires de personnages handicapés plaisent à Hollywood, mais peu sont joués par des interprètes non-valides.

Mark Ruffalo, Glenn Close, Marlee Matlin et d'autres stars appellent Hollywood à embaucher des acteurs et actrices handicapées. Marlee Matlin est la première actrice sourde à avoir reçu un Oscar, en 1987.

Plusieurs personnalités d’Hollywood, notamment les acteurs Mark Ruffalo, Edward Norton et l’actrice Glenn Close, ont signé une lettre ouverte appelant l’industrie du divertissement à embaucher davantage d’acteurs handicapés.

Lancée par la Ruderman Family Foundation, qui milite pour l’inclusion des personnes non-valides dans la société américaine, la lettre s’adresse aux studios, aux producteurs et aux dirigeants des chaînes. Elle compte parmi ses signataires un certain nombre d’acteurs et actrices célèbres, notamment Bryan Cranston, qui avait été épinglé pour avoir joué dans le remake d’Intouchables alors qu’il est valide.

Opportunités « inexistantes » pour les interprètes non-valides

On trouve aussi des réalisateurs et scénaristes comme les frères Peter et Bob Farrely, ainsi que des acteurs et actrices non-valides comme Marlee Matlin, la première actrice sourde à avoir reçu un Oscar en 1987 et Ali Stroker, une actrice de Broadway qui se déplace en fauteuil.

« Parmi les 61 personnages avec un handicap nommés aux Oscars, dont 27 gagnants, seuls deux étaient vraiment joués par une personne avec un handicap », affirment ces personnalités. Et alors même que « de nombreux personnages très appréciés ont un handicap, les opportunités pour les acteurs et actrices non-valides sont quasiment inexistantes ». Selon une étude de la Fondation, 95 % des personnages handicapés importants des séries TV sont joués par des personnes valides.

« La plus grande minorité au monde »

La lettre demande ensuite pourquoi le handicap n’est pas pris compte dans les réflexions de l’industrie du divertissement sur la « diversité ». 21 % de la population mondiale est handicapée, ce qui fait des personnes non-valides « la plus grande minorité au monde », affirme la lettre de la Ruderman Family Foundation.

Les signataires appellent donc l’industrie du divertissement à « embaucher des interprètes qualifiés avec des handicaps, améliorant ainsi leur visibilité et élargissant les pools de talents ».

Source 20 MINUTES.

PORTRAIT. Un Isarien souhaite réaliser son rêve malgré son handicap, un documentaire sur le tir à l’arc avec la bouche…

Jean-René est hémiplégique, un handicap qui ne l’empêche pas de pratiquer du tir à l’arc depuis des années.

Afin de montrer au plus grand nombre, que le handicap n’est pas forcément une entrave au dépassement de soi, son rêve serait d’être filmé dans le cadre d’un documentaire sur sa discipline.

Un Isarien souhaite réaliser son rêve malgré son handicap, un documentaire sur le tir à l'arc avec la bouche. © Handi-sport 1er Compagnie d'arc de Béthisy-Saint-Pierre

Jean-René Luc âge 33 ans habite à Raray dans l’Oise. Il est atteint d’une hémiplégie gauche à cause d’un accident de vélo à l’âge de 9 Ans. Depuis sa vie a basculée, il a du vivre avec son handicap et trouver son épanouissement avec un sport. Après avoir pratiqué la sabarcane pendant 10 ans, il est passé au tir à l’arc.

« Une chute de vélo a entraîné une paralysie côté gauche bras et jambe. Héliporté au centre hospitalier Amiens nord dans le coma pendant deux mois et demi ensuite, j’ai dû faire de la rééducation pour réapprendre à marcher au centre hospitalier de berck sur mer à hélio marin ensuite je suis allé dans un centre à Lamorlaye où là j’ai du réapprendre à écrire de la main droite, car avant, j’écrivais de la main gauche et en même temps poursuivre ma rééducation ».

le Tir à l’arc à la bouche

Le tir à l’arc est une discipline de maîtrise et de précision qui nécessite un bon équilibre entre le corps et l’esprit. Sport de visée et d’adresse, cette discipline est pratiquée pour ses vertus thérapeutiques dans les centres de rééducation. L’archer hémiplégique ou amputé d’un membre supérieur mord une palette de cuir fixée sur la corde, qu’il libère pour obtenir un départ de flèche.

Après sa rééducation, Jean-René a appris un métier en région parisienne à Gonesse. Aujourd’hui , il est ouvrier de fabrication commerciale en E.S.A.T. à Verneuil-en-Halatte, avec pour passion le tir à l’arc. Depuis 5 ans il est archer au sein de la Compagnie d’arc de Béthisy-Saint-Pierre et de Béthisy-Saint-Martin dans l’Oise. Jean-René tire à la bouche avec un arc à poulies. En mars dernier, il s’est classé 5è lors des championnats de France de tir à l’arc en salle à Calais.

Un documentaire sur sa discipline

Mon plus beau rêve serait de collaborer avec un producteur afin de réaliser un film sur comment une personne handicapée pratique le tir à l’arc avec la bouche

L’appel est lancé, en attendant de réaliser son rêve, Jean-René se prépare pour ses prochaines compétitions. Le 12 janvier 2020 il sera à Betz dans l’Oise, et le 19 janvier à Compiègne.

Outre le rêve de passer à la télévision « pour devenir une star » comme il dit , Jean-René aimerait bien réaliser un autre souhait, fan de l’Olympique de Marseille et en particulier de Dimitry Payet, il rêve d’aller au stade Vélodrome pour rencontrer son idole.

Source FR3.