Alzheimer : le beau témoignage d’amour d’un petit-fils à sa grand-mère… Emouvant …Vidéo.

« La mémoire qui flanche », c’est un film très émouvant sur la maladie d’Alzheimer et sur l’amour d’un petit-fils pour sa grand-mère, Annie Nicolet, une Grenobloise, décédée de cette maladie en 2018 à l’âge de 96 ans.

Mamillette, à la maison de retraite, filmée par Eric

Annie Nicolet a eu une vie bien remplie, entre ses 6 enfants et ses 14 petits-enfants. Jusqu’à l’âge de 94 ans, veuve, elle habitait seule, dans son appartement grenoblois, et, pour les vacances, toute la famille lui rendait visite dans sa villa d’Uriage.

Mais, en 2016, la maladie d’Alzheimer l’a rattrapée, elle a dû partir en maison de retraite où elle est décédée en 2018. Pourtant deux semaines avant, sans qu’il sache qu’elle allait partir si vite, Eric de Chazournes, l’un de ses petits-fils, a filmé Mamillette, comme tout le monde l’appelait, sa grand-mère adorée qu’il croyait immortelle : « Elle représente toute mon enfance, on se retrouvait tous dans sa maison, avec mes cousins et cousines, des grandes tablées, des moments de rigolade. Elle avait son caractère mais elle nous aimait tellement ! »

Annie Nicolet avec une aide-soignante

Ce film n’est pas triste, ce sont 43 minutes d’émotion où on voit Mamillette rire avec le personnel soignant, avec sa famille qui lui rend visite régulièrement. Parfois, Annie dit qu’elle n’en peut plus, son regard s’égare, elle a peur de marcher. Ces scènes sont entrecoupées de flash-back. « Mon père filmait tout. J’ai retrouvé des heures de moments de vie en famille, les Noël, mes premiers pas, sous le regard de Mamillette, les fêtes… J’ai ainsi pu montrer qui elle était avant la maladie. » explique Eric, 27 ans, intermittent du spectacle et musicien.

« La mémoire qui flanche » a reçu le trophée d’or au festival « Deauville Green Award »  en juin 2019 et Eric vient de le mettre sur YouTube. On peut donc le voir désormais gratuitement.  » Au départ, c’était un film intime pour moi et puis, je l’ai montré à des amis et même s’ils ne connaissaient pas ma grand-mère, ils ont été touchés et j’ai compris qu’il avait une portée universelle. On peut tous se retrouver dans ces images et ça peut aider des familles qui ont un proche malade d’Alzheimer. Il faut donner beaucoup d’amour, comme elle a su en donner tout au long de sa vie. » conclut Eric de Chazournes.

Mamillette et ses deux filles Cécile et Françoise

Source FRANCE BLEU.

 

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