Alzheimer : Le Conseil d’Etat confirme le déremboursement de certains médicaments…

DECISION Selon la Haute Autorité de santé, ces quatre médicaments ont « un intérêt médical insuffisant pour justifier leur prise en charge ».

Le Conseil d'Etat à Paris le 27 mars 2012 (image d'illustration).

Plusieurs associations réclamaient que les médicaments contre la maladie d’Alzheimer soient à nouveau remboursés par la Sécurité sociale. Elles ont été déboutées ce lundi par le Conseil d’État.

Le ministère de la Santé n’a « pas commis d’erreur manifeste d’appréciation en jugeant insuffisant le service médical rendu par ces spécialités (…) et en décidant de les radier pour ce motif de la liste des médicaments remboursables », a estimé la plus haute juridiction administrative dans sa décision.

Des médicaments remboursés à hauteur de 15 %

Le Conseil d’Etat avait été saisi fin juillet 2018 par la Fédération des centres mémoire, l’association France Alzheimer et six sociétés savantes et organisations professionnelles de gériatrie, neurologie ou neuropsychiatrie. Elles contestaient la décision du ministère de la Santé, annoncée le 1er juin 2018, de mettre fin deux mois après au remboursement de quatre médicaments jugés inefficaces après évaluation par la Haute Autorité de santé (HAS).

En octobre 2016, la commission de transparence de la HAS, qui évalue les traitements en vue de leur remboursement, avait jugé que ces médicaments avaient « un intérêt médical insuffisant pour justifier leur prise en charge ». Elle pointait aussi « l’existence d’effets indésirables potentiellement graves ». Ces quatre médicaments – l’Aricept, l’Ebixa, l’Exelon et le Reminyl – ainsi que leurs génériques étaient remboursés à hauteur de 15 % par l’Assurance maladie. Cela avait représenté un coût de quelque 90 millions d’euros en 2015.

Source 20 MINUTES.

Ces scientifiques pourraient avoir découvert l’origine des maladies neurodégénératives…

Une nouvelle étude qui laisse espérer de nouveaux traitements pour soigner les patients.

Les maladies neurodégénératives semblent toutes résulter de l’apparition de regroupements de protéines dans le cerveau.

Ces scientifiques pourraient avoir découvert l’origine des maladies neurodégénératives...

Depuis plusieurs années, les scientifiques peinent à détecter la cause principale de cet amoncellement. Grâce à de récentes recherches, des chercheurs de Rockefeller semblent avoir enfin identifié l’origine de ce problème. Une étude qui laisse espérer de nouveaux traitements.

Un problème qui se trouverait dans le transport des protéasomes

Les spécialistes ont mené une double étude sur des mouches et des souris. Grâce à cela, ils ont pu découvrir que l’origine potentielle des maladies dégénératives pourrait se trouver dans le système qui achemine les protéasomes. Ces derniers représentent la machine moléculaire qui décompose les protéines à des emplacements spécifiques dans une cellule. « Il s’agit de la première étude à trouver un mécanisme par lequel les protéasomes sont déplacés vers les terminaisons nerveuses pour faire leur travail. Lorsque ce mécanisme est perturbé, il y a des conséquences graves pour la fonction et la survie à long terme des cellules nerveuses », explique le professeur Herman Steller.

Il faut savoir que les protéasomes sont fabriqués dans le corps cellulaire d’un neurone. Puis, ils sont déplacés dans des terminaisons nerveuses où le neurone se connecte à plusieurs cellules. Ce transport peut représenter un trajet de plus d’un mètre dans certains cas. Néanmoins, lorsque les protéasomes ne parviennent pas à atteindre les terminaisons nerveuses, les cellules subissent de graves dysfonctionnements. « Au lieu d’être dégradées, les protéines endommagées de ces sites survivent assez longtemps pour interagir avec d’autres partenaires de liaison, former des agrégats et perturber la fonction cellulaire », explique également Herman Steller. Ainsi, cela entraîne la dégénérescence des fibres nerveuses et la mort des cellules.

En étudiant ce système de transport des protéasomes chez les mouches, Steller et son équipe ont identifié une protéine dénommée PI31. Elle joue un rôle très important dans le chargement des protéasomes sur les composants cellulaires qui les transportent. Des études parues dans Developmental Cell révèlent que cette protéine améliore la liaison et favorise le mouvement des protéasomes avec les moteurs cellulaires. Ainsi, en l’absence de cette protéine, le transport ne peut pas se faire. L’analyse de souris a montré les mêmes résultats. Les chercheurs à l’origine de cette étude considèrent donc qu’il s’agit d’un mécanisme commun à plusieurs espèces.

Les effets de l’inactivation du PI31 rappellent les symptômes des maladies neurogénératives

Afin d’observer de plus près ce qu’il se passe lorsque la protéine PI31 est défectueuse, les chercheurs ont travaillé avec le laboratoire de Mary Beth Hatter. Ils ont alors analysé des souris ayant des gènes PI31 non actifs. Dans leur étude, parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences, ils ont pu prouver qu’en l’absence de cette protéine, les protéasomes ne pouvaient pas se déplacer. Ainsi, l’organisme serait composé de niveaux de protéines anormaux à l’extrémité des branches neuronales.

« L’inactivation de PI31 dans ces neurones rappelle les graves défauts comportementaux et anatomiques que nous voyons dans certaines maladies neurogénératives humaines », précise Herman Steller.

Assurer le transport des protéasomes pourrait ainsi éviter le développement des maladies neurodégénératives

Plus important encore, les découvertes de ces chercheurs pourraient s’avérer utiles dans le traitement des maladies neurodégénératives. Quant à ce qui cause la dégénérescence du cerveau, les chercheurs pensent que la formation d’agrégats est un des symptômes les plus importants plutôt qu’un mécanisme direct de la maladie. « Nos travaux suggèrent que cela commence vraiment par un défaut local de protéasomes entraînant l’échec de la dégradation des protéines qui sont essentielles pour la fonction nerveuse. Ces protéines non digérées forment ensuite des agrégats et entraînent des dommages supplémentaires. Mais finalement, ces systèmes de clairance sont dépassés, ce qui entraîne une progression lente mais régulière vers une maladie détectable », conclut Herman Steller.

Actuellement, Steller et son équipe continuent d’approfondir leurs travaux. Ces recherches pourraient à terme permettre de trouver des traitements efficaces pour mieux soigner les patients atteints de maladies neurodégénératives.

Source Daily Geek Show.

DEPENDANCE – Montpellier : L’Occitanie face au défi du vieillissement de la population…

DEPENDANCE. D’ici à 2040, la population des plus de 75 ans va quasi-doubler en Occitanie, avec de grands changements dans la prise en charge des personnes dépendantes.

Dépendance - Montpellier : L’Occitanie face au défi du vieillissement de la population. Une personne âgée (illustration).

  • Le nombre de seniors de plus de 75 ans va augmenter de 472.000 d’ici 2040 en Occitanie. Un quart d’entre eux devraient être dépendants.
  • Si la croissance du nombre de personnes âgées sera avant cela régulière, le papy-boom est attendu pour 2032.
  • Les Français demandent de plus en plus à bénéficier d’accompagnement à domicile, au détriment des Ehpad. « Il y a urgence à trouver des solutions pour rendre ces métiers attractifs », estime l’Agence régionale de Santé.

Elles devraient être 472.000 de plus qu’aujourd’hui dans la région. D’ici à 2040, le nombre de personnes âgées de 75 ans ou plus va presque doubler en Occitanie. Parmi elles, 204.000, auront 85 ans ou plus. L’Insee et l’Agence régionalle de Santé (ARS), qui ont présenté mercredi une étude conjointe sur la base de l’évolution de la démographie actuelle, s’attendent d’ici à 2040 à un afflux 115.000 personnes dépendantes supplémentaires : elles seront 306.000 à cette date, avec un vrai défi de santé publique.

Et la problématique est double, puisque la volonté de vivre le plus longtemps à domicile (plutôt qu’en Ehpad) est partagée par une très large majorité de Français. « Heureusement, nous avons un peu de temps devant nous pour gérer la transformation du modèle d’accompagnement », détaille Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS.

Dans les prospectives de l’Insee, le choc du papy-boom est prévu pour 2032. C’est à partir de là que la croissance du nombre de seniors de 85 ans et plus va exploser, avec près de 20.000 nouvelles personnes très âgées et le plus souvent dépendantes.

Gard et Hérault : séisme en vue

Le taux de dépendance est parmi les plus faibles dans les départements du littoral (autour de 30 %). Ces chiffres vont être bouleversés d’ici à 2040, avec une hausse attendue de 50 % dans le Gard et presque autant dans l’Hérault. Dans le même temps, le nombre de places en Ehpad ne devrait que faiblement augmenter, selon les hypothèses de l’Insee. Le pourcentage de seniors dépendants à domicile va donc fortement augmenter (pour atteindre 82 % de cette population).

« La bonne nouvelle, c’est que nous avons la capacité de former les personnels pour faire face à cette croissance, reprend Pierre Ricordeau. La mauvaise, c’est la difficulté de recruter infirmiers et aides-soignants face au manque d’attractivité de ces métiers. Il y a urgence à trouver des solutions. »

 

 

Puy-de-Dôme: une expérience de cabinet dentaire mobile dans les Ehpad…

C’est une première en France. L’Union régionale des Professionnels de Santé des Chirurgiens-Dentistes (URPS) expérimente un cabinet de Soins Bucco-Dentaires Mobiles, autrement dit une camionnette équipée comme un cabinet, qui va se déplacer dans les Ehpad du département pour soigner les résidents.

Il n’y a besoin que d’une prise de courant. Pour le reste, ce cabinet de Soins Bucco-Dentaires Mobiles est totalement autonome. Le concept existait déjà mais dans des camions de 15 tonnes, difficiles, pour ne pas dire impossible à garer dans la cour d’un Ehpad. L’idée était de pouvoir aller partout, il a donc fallu trouver des solutions pour que tous les équipements puissent rentrer dans une camionnette de 3,5 tonnes.

Puy-de-Dôme: une expérience de cabinet dentaire mobile dans les Ehpad. La camionnette dans la cour de l'Ehpad d'Effiat - Radio France

Les initiateurs de cette idée ont multiplié les devis pour avoir le meilleur matériel possible mais aussi assez léger. Les dentistes auront donc un équipement tout à fait similaire à ce qu’ils peuvent avoir dans leur cabinet, peut être en un peu plus exigu, et un fauteuil qui convient aussi bien aux droitiers qu’aux gauchers. Il ne manque plus qu’à percer une porte pour installer un chariot élévateur pour les personnes à mobilité réduite; la rampe d’accès mise en place peut poser des problèmes de sécurité.

Une expérience menée dans 43 Ehpad du Puy-de-Dôme

Ce dernier aménagement sera fait début janvier, le lancement de l’expérience devrait avoir lieu à la mi-janvier. Des premiers tests ont déjà été réalisés, en particulier dans les Ehpad d’Aigueperse et Effiat. Les cinq dentistes d’Aigueperse ont pu découvrir cette camionnette et s’organisent désormais pour pouvoir y travailler plusieurs demi-journées par semaine. L’expérience doit ensuite s’étendre dans 43 Ehpad du Puy-de-Dôme, tous situés en milieu rural (l’agglomération clermontoise n’est pas concernée).

Ce sont toujours les dentistes du secteur qui interviendront, pour soigner des patients qu’ils connaissent souvent déjà. Cela évitera donc aux résidents des Ehpad de devoir se déplacer, une énorme difficulté pour des personnes souvent à mobilité réduite; un problème d’accès aux soins qui peut parfois entraîner de sérieuses complications de santé. Et pour les personnes qui ne peuvent pas quitter leur chambre, une valise toute équipée (voir photo) offre même la possibilité aux dentistes de se rendre au chevet du patient pour effectuer les soins de base.

La valise mobile, pour aller soigner les patients jusque dans leur chambre - Radio France

Si les dentistes se relaieront, ils bénéficieront tous de la présence d’une assistante dentaire, chargée de l’équipement (et de la conduite) de cette camionnette. Coût de ce cabinet de Soins-Bucco-Dentaires Mobiles: 250.000 €uros, financés par l’URPS, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Agence Régionale de Santé.

Source FRANCE BLEU.

Landes : la procédure d’admission pour le Village Alzheimer est ouverte…

Les admissions pour le Village Landais Alzheimer sont ouvertes.

Après le recrutement des personnels, c’est donc une nouvelle étape très importante dans ce projet innovant initié il y a plusieurs années par le Département des Landes.

Ouverture prévue en mars 2020.

Vue aérienne du chantier du Village Landais Alzheimer à Dax

C’était un moment très attendu par les proches de personnes atteintes d’Alzheimer. A un peu plus de quatre mois de l’ouverture, la procédure d’admission pour le Village Landais Alzheimer est officiellement ouverte depuis ce jeudi après-midi. Après le recrutement des personnels, c’est donc une nouvelle étape importante pour cette structure, unique en France, qui se veut innovante dans la prise en charge et l’accompagnement des résidents.

Le chantier de ce Village Alzheimer est en train de se terminer à Dax. Dans un environnement arboré de 5 hectares, ouvert sur la ville, quatre quartiers avec quatre maisonnées vont permettre d’accueillir 120 résidents, appelés des « villageois », dont 10 places seront réservées à des patients de moins de 60 ans.

Comment faire une demande d’admission ?

Le Conseil Départemental des Landes, qui finance plus de la moitié de ce projet à 28.8 millions d’euros, a lancé ce jeudi la procédure d’admission via le site internet viatrajectoire, qui fonctionne déjà sur les établissements médico-sociaux du département. Les familles et les professionnels de santé peuvent dès à présents pré-inscrire une personne.

Après avoir créer un dossier, et choisi le Village Landais Alzheimer, il vous faut remplir un volet administratif, un volet autonomie de la personne, le volet médical est à compléter par le médecin traitant. Ensuite, c’est l’équipe du Village Alzheimer qui examinera les dossiers. Une équipe pluridisciplinaire (médecins, infirmiers, assistants en soins gérontologiques, ergothérapeute, psychologue, psychomotricienne, animateurs, etc…) encadrée par un Conseil éthique.

Même si les Landais seront prioritaires, il n’est pas question de faire de la discrimination explique le vice-président en charge de la Solidarité, Paul Carrère : « Ce qui est important c’est de voir si la pathologie est compatible avec la prise en charge, le projet individualisé que nous proposerons. Il est aussi important de voir la compatibilité entre la personne et le Village tel qu’il sera, sur 5 hectares, dans un schéma de liberté, d’aller et de venir. Donc on est très attaché à ce que la personne qui peut devenir villageoise, ou l’aidant familial, puisse valider. Ce qui est très important, c’est cette notion d’acceptation du projet. »

Toutes les demandes seront donc étudiées de la même façon. « La demande doit être formulée pour une personne reconnue comme ayant Alzheimer ou une maladie apparentée, les troubles du comportement productif, comme la déambulation ou l’agressivité, rentreront aussi en ligne de compte. Les données médicales, psychologiques et sociales seront également étudiées », rajoute la directrice du Village, Pascale Lasserre-Sergent.

Pour les personnes n’ayant pas internet, l’inscription pourra se faire sur papier, un document Cerfa qui sera disponible prochainement, et à renvoyer au Département : 23, rue Victor Hugo à Mont-de-Marsan.

Ensuite trois réponses possibles : admissible, liste d’attente ou bien un refus, qui sera évidemment motivé explique la directrice.

Pour les demandes déjà déposées

Les premiers inscrits ne seront pas les premiers servis prévient Paul Carrère. Il y a un peu plus d’un an, le Département avait lancé un appel à candidatures. D’autres lui étaient déjà parvenu en 2017. Au total, environ 600 demandes ont déjà été déposées par anticipation. Ces demandes ne seront pas ignorées. Elles vont toutes être reprises, étudiées. Les personnes vont être recontactées pour savoir si la demande est toujours d’actualité et le cas échéant affiner les informations médicales et sociales.

Pas de réponse définitive avant début 2020

Il va y avoir un travail concerté de l’ensemble de l’équipe, qui va étudier dossier par dossier la possibilité d’accueillir telle ou telle personne. Et avant toute décision, les proches et la personne malade, si elle le peut, devront venir visiter le village, se rendre compte sur place, aux côtés des professionnels. Le village étant toujours en chantier, les réponses définitives n’arriveront qu’en début d’année prochaine. Pour une ouverture annoncée en mars 2020.

Une visite de chantier le 23 novembre

Il aura fallu 20 mois de travaux pour faire sortir de Village Landais Alzheimer de terre. Un village que le Département a décidé d’ouvrir aux Landais le samedi 23 septembre avec des visites de chantier toute la journée. Les places sont limitées, environ 200 personnes dans la journée, les inscriptions sont donc obligatoires, villagealzheimer.landes.fr 

Source FRANCE BLEU.

Alzheimer : le beau témoignage d’amour d’un petit-fils à sa grand-mère… Emouvant …Vidéo.

« La mémoire qui flanche », c’est un film très émouvant sur la maladie d’Alzheimer et sur l’amour d’un petit-fils pour sa grand-mère, Annie Nicolet, une Grenobloise, décédée de cette maladie en 2018 à l’âge de 96 ans.

Mamillette, à la maison de retraite, filmée par Eric

Annie Nicolet a eu une vie bien remplie, entre ses 6 enfants et ses 14 petits-enfants. Jusqu’à l’âge de 94 ans, veuve, elle habitait seule, dans son appartement grenoblois, et, pour les vacances, toute la famille lui rendait visite dans sa villa d’Uriage.

Mais, en 2016, la maladie d’Alzheimer l’a rattrapée, elle a dû partir en maison de retraite où elle est décédée en 2018. Pourtant deux semaines avant, sans qu’il sache qu’elle allait partir si vite, Eric de Chazournes, l’un de ses petits-fils, a filmé Mamillette, comme tout le monde l’appelait, sa grand-mère adorée qu’il croyait immortelle : « Elle représente toute mon enfance, on se retrouvait tous dans sa maison, avec mes cousins et cousines, des grandes tablées, des moments de rigolade. Elle avait son caractère mais elle nous aimait tellement ! »

Annie Nicolet avec une aide-soignante

Ce film n’est pas triste, ce sont 43 minutes d’émotion où on voit Mamillette rire avec le personnel soignant, avec sa famille qui lui rend visite régulièrement. Parfois, Annie dit qu’elle n’en peut plus, son regard s’égare, elle a peur de marcher. Ces scènes sont entrecoupées de flash-back. « Mon père filmait tout. J’ai retrouvé des heures de moments de vie en famille, les Noël, mes premiers pas, sous le regard de Mamillette, les fêtes… J’ai ainsi pu montrer qui elle était avant la maladie. » explique Eric, 27 ans, intermittent du spectacle et musicien.

« La mémoire qui flanche » a reçu le trophée d’or au festival « Deauville Green Award »  en juin 2019 et Eric vient de le mettre sur YouTube. On peut donc le voir désormais gratuitement.  » Au départ, c’était un film intime pour moi et puis, je l’ai montré à des amis et même s’ils ne connaissaient pas ma grand-mère, ils ont été touchés et j’ai compris qu’il avait une portée universelle. On peut tous se retrouver dans ces images et ça peut aider des familles qui ont un proche malade d’Alzheimer. Il faut donner beaucoup d’amour, comme elle a su en donner tout au long de sa vie. » conclut Eric de Chazournes.

Mamillette et ses deux filles Cécile et Françoise

Source FRANCE BLEU.

 

Des chaussures équipées de GPS pour suivre les malades d’Alzheimer…

Chez une personne âgée, parmi les premiers symptômes de démence sénile ou Alzheimer, se pose le grave problème de la désorientation.

Des chaussures équipées de GPS pour suivre les malades d’Alzheimer

En fait, les personnes âgées commencent à perdre progressivement la capacité de s’orienter dans un contexte spatio-temporel et commencent à se sentir perdues même chez elles. Se sentant mal à l’aise partout, ils entrent dans un état d’anxiété continuelle, parfois difficile à apaiser. C’est dans cet état de confusion que, souvent, nos proches touchés par cette terrible maladie s’éloignent sans même s’en rendre compte. Pour ceux qui ont un membre de leur famille qui est atteint de la maladie d’Alzheimer, il est malheureusement arrivé au moins une fois de constater ces départs soudains qui entraînent inévitablement la perte des personnes âgées. Dans la recherche d’une solution au problème, une société japonaise a mis au point un GPS à insérer dans la chaussure de la personne âgée: à chaque départ, le GPS nous indiquera où il se trouve!

Au Japon, ce type d’innovation n’est certes pas une nouveauté – on entend souvent parler d’intelligence artificielle, de chiens robots qui ont l’air réel, etc. – et cette fois-ci, les Japonais ne l’ont pas nié. La société Wish Hills a mis au point un dispositif très innovant dans le but d’aider les personnes âgées atteintes de démence sénile ou d’Alzheimer à retrouver le chemin de leur domicile ou, mieux, à se faire retrouver par un membre de leur famille. Il est bien connu que les personnes âgées atteintes de cette maladie cruelle n’utilisent ni téléphones portables, ni montres, perdant complètement le concept de temps et d’espace. Mais ce qui ne peut certainement pas se passer, ce sont les chaussures: c’est pourquoi la société japonaise a pensé à créer des chaussures avec un GPS à l’intérieur, permettant de localiser les personnes âgées.

Le GPS enverra une notification sur le mobile du parent qui sera capable de localiser la personne âgée via une carte pouvant être visualisée directement sur le téléphone ou sur l’ordinateur. L’appareil est conçu pour envoyer des notifications lorsque le sujet âgé se déplace à 50, 100 ou 500 mètres de son domicile. De cette manière, nous espérons réduire le nombre de « grands-parents perdus ».

Les chaussures sont actuellement disponibles uniquement sur le marché japonais à un prix pas tout à fait accessible (298 $!). Une innovation qui concerne en tout cas non seulement le Japon, qui a plus de 65 ans, mais le reste du monde. Selon l’OMS, 47,5 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence sénile et, chaque année, 7,7 millions de nouveaux cas – des données inquiétantes qui pourraient pousser de nombreux autres pays à utiliser ces chaussures.

Source OBJETS DE DECORATION.

Génial ! Cet Homme a Décidé de Transformer les Chambres d’une Maison de Retraite en P’tites Maisons de Quartier…

À 92 ans, Norma avait une drôle d’habitude… une habitude qui attristait ceux qui l’entouraient.

une rue avec des maisons faites dans une maison de retraite
Tous les soirs aux alentours de 17h30, elle prévenait le personnel de sa maison de retraite, qu’elle devait partir. Le personnel lui demandait pourquoi elle devait les quitter et elle répondait tranquillement qu’elle devait aller prendre soin de sa mère chez elle. Bien entendu, sa mère était décédée depuis de longues années. Ce type de réaction est assez répandue chez les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Par exemple, Walter, un autre résident de cette maison de soins, réclamait chaque soir son petit-déjeuner à 19h30. Pour John Makesh, le directeur de cette maison de retraite, ce genre d’anecdotes n’a rien d’exceptionnel. C’est même son lot quotidien.
une rue reconstituée dans une maison de soins pour malade d'alzheimer
La confusion n’est pas rare chez les personnes atteintes d’Alzheimer. Mais pour Jean Makesh, il devait bien y avoir une façon d’en limiter la portée. Pour lui, l’environnement dans lequel on vit a un impact énorme sur le quotidien. C’est alors qu’une idée a commencé à émerger dans son esprit.
des personnes se promènent dans une rue reconstituée dans une maison de retraite
« Et si nous faisions une maison de retraite qui ressemble à petit village ? » se demande-t-il. « Un petit village avec un lever et un coucher de soleil à l’intérieur du bâtiment ? Et même une lune et des étoiles pendant la nuit ? On pourrait même aller plus loin et construire des petites maisons au style des années 30 et 40 ? »

Mais c’est précisément ces anecdotes qui lui ont donné l’idée d’apporter quelques modifications à la maison de retraite qu’il dirige. « Au début, je pensais en savoir pas mal sur les soins aux personnes âgées. Mais plus j’ai passé du temps avec mes patients, plus j’ai réalisé que je ne savais pas grand-chose ».

une rue reconstituée dans une maison de soins
Et, ça ce n’était que le début de son projet ! Par la suite, il a aussi ajouté de la thérapie par le son ou encore de l’aromathérapie. Sans parler du tapis qui ressemble à de l’herbe sur le sol ! Résultat : il a créé un centre de soins absolument unique et chaleureux.
une rue factice avec la lumière du jour
Pendant la journée, on y entend des bruits naturels. Des senteurs de menthe poivrée ou d’agrume sont diffusées dans l’air. Et quand on sait que des études ont montré l’impact positif de l’aromathérapie sur le fonctionnement cognitif des malades, on comprend tout l’intérêt de cette démarche. Dans ce centre de soins, il y a même une rue où les résidents peuvent se retrouver pour parler. Pourtant au-delà du confort apporté, Jean Maeksh veut changer la façon dont on voit ce type de maladies. Souvent le personnel soignant impose aux résidents un cadre de vie et des horaires non naturels, ce qui crée des tensions pour les résidents. Et le personnel soignant tente de résoudre ces problèmes en leur donnant des médicaments : des médicaments antipsychotiques ou d’autres pour lutter contre l’anxiété.
une rue avec de l'herbe verte et un ciel dans une maison de soins

Après le succès du premier centre Lantern à Madison dans l’Ohio aux États-Unis, deux nouveaux centres ont vu le jour. À chaque fois, les patients sont hébergés dans une petite « maison », située sur une rue à l’intérieur du centre. Pour beaucoup des pensionnaires, cela ressemble à leur quartier d’enfance et leur rappelle de bons souvenirs. Le ciel artificiel s’illumine et s’assombrit pour respecter l’horloge biologique des patients.

Changer la façon de penser la démence

Des personnes âgées se retrouvent dans une rue de la maison de soins
Autrement dit, si une personne est atteinte de démence, elle n’a pas accès aux ressources nécessaires pour être stimulée. Hélas, la maladie d’Alzheimer ne se guérit toujours pas. Mais ce type de démarche incite à penser la maladie différemment.
une chambre dans une maison de soins
« Dans 5 ans, nous espérons pouvoir rendre nos patients plus autonomes », affirme Jean Makesh. Ce type de démarche innovante permet de redonner de l’espoir aux familles.
une place de village devant les maisons de quartiers avec personnes qui discutent
En France aussi, des initiatives hors du commun voient le jour. C’est le cas des jardins thérapeutiques ou sensoriels tels qu’ils sont mis en place dans les maisons de retraite.

Source COMMENT ECONOMISER.

Le Mans. Alzheimer : aidants familiaux, Denise et Didier témoignent de leur épuisement…

La sœur et le frère, résidant au Mans, accompagnent au quotidien leur mère, Gabrielle, atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Son état de santé mentale s’est dégradé brutalement les six derniers mois de 2019.

Denise et Didier Montauzou se sentent à présent démunis.

Trouver une place dans une structure spécialisée, adaptée aux moyens financiers de la famille, est difficile.

Maladie d’Alzheimer. Témoignage de Denise et Didier Montauzou, aidants familiaux. Le Mans 6 novembre 2019

Gabrielle somnole par intermittence dans son fauteuil face à la télé dont le son a été coupé pour les besoins de l’entretien avec ses enfants. Elle a auparavant feuilleté une revue. Elle tourne parfois la tête vers nous, le regard absent. Elle vient ensuite s’asseoir à la table du salon avec l’aide de son fils. Elle se met soudainement à pleurer, agitée, proférant des paroles confuses. Denise et Didier la calment avec des mots apaisants.

À bout

L’état de santé de Gabrielle, 88 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer, s’est détérioré brusquement durant ces six derniers mois. Et celui de ses enfants, Denise 55 ans et Didier 56 ans, également. Ils se disent « épuisés », « à bout ».

« Le Maine Libre » avait rencontré Gabrielle, Denise et Didier Montauzou fin août 2018 à leur domicile manceau. Les deux enfants avaient témoigné de leur accompagnement au quotidien de leur maman. Comment ils procédaient pour tenter de ralentir la progression de la maladie en stimulant Gabrielle à travers les tâches de tous les jours. Ils expliquaient alors qu’ils avaient refusé de la placer dans un établissement spécialisé car leur mère avait une toute petite retraite et « qu’elle se serait laissée dépérir dans un tel lieu ».

Gabrielle avait été diagnostiquée en 2014. Les premiers symptômes sont apparus il y a 17 ans, à la mort de son mari, d’après les souvenirs de sa fille.

Des chutes à plusieurs reprises

En août 2018, les deux enfants expliquaient qu’ils arrivaient à se préserver un peu de temps pour eux en demandant parfois à des voisines de garder Gabrielle quelques heures. Aujourd’hui, le fragile équilibre semble brisé. Didier est en arrêt maladie depuis quelques jours. Denise, bénéficiaire de l’Allocation adulte handicapé souffrant de polyarthrite et de fibromyalgie, a fait une tentative de suicide en juillet et un malaise cardiaque. « Cela faisait un mois et demi que nous ne dormions plus la nuit : maman dormait le jour et restait éveillée la nuit. Une fois, nous l’avons retrouvée, tombée par terre, au pied de son lit », explique Denise.

« Notre mère est tombée à plusieurs reprises ces derniers mois. Elle a été hospitalisée durant une semaine à la suite d’une chute le 24 octobre 2019. Nous n’avons plus de moments de tranquillité. Elle est parfois très agitée. Quand elle est contrariée, elle peut avoir une réaction violente comme un jeune enfant qui ne maîtrise pas la frustration. Elle peut lancer des objets, par exemple. Elle supporte difficilement les contacts physiques. Il y a des choses simples qu’elle savait faire qu’elle est en train de perdre : mettre ses sous-vêtements, manger avec un couvert… On répète tout continuellement mais elle oublie. C’est très dur physiquement également car il faut la soulever. Parfois, elle peut demander à aller aux toilettes dix fois par heure. »

Isolement

L’été dernier, Denise a écrit au président Macron pour lui rappeler l’isolement et la détresse des aidants de personnes âgées, d’adultes ou enfants handicapés. « J’ai eu une réponse type du chef de cabinet du président de la République m’indiquant que le président s’était engagé en avril dernier à construire de nouveaux droits pour les aidants familiaux. Décevant. »

Depuis le mois d’octobre, Gabrielle va tous les mardis à la maison Myosotis en accueil de jour. Un répit pour Denise et Didier mais insuffisant compte tenu de leur épuisement. Ces derniers réalisent aujourd’hui que cette maladie les a complètement isolés. « Didier travaille de 4 h 30 à midi. S’il n’y avait pas l’auxiliaire de vie à venir le matin durant une heure, je ne parlerais avec personne », confie Denise.

Sur listes d’attente

À présent, les deux enfants souhaitent faire entrer leur mère dans un établissement spécialisé. Les revenus de Gabrielle sont modestes : une retraite de 1 080 €. Elle n’a pas de patrimoine. Elle réside dans un logement social dont elle est locataire avec ses deux enfants.

« Nous avons rempli plusieurs dossiers pour des établissements publics qui donnent droit à des aides sociales mais il n’y a pas de place pour le moment. Elle est inscrite sur une liste d’attente. Quant aux établissements privés, nous n’avons pas les moyens. Ce serait plus simple de trouver une place hors Le Mans mais je ne conduis pas. Or il nous faudra accompagner maman quand elle sera en résidence », explique Denise.

« Nous avons endossé trop de choses. Nous ne nous sommes pas assez protégés par rapport à cette maladie. Ce que nous avons fait, je ne conseille pas de le faire… Nous aurions dû placer notre mère plus tôt. »

Source OUEST FRANCE.

Accompagner les aidants, un enjeu pour l’entreprise…

En France, 11 millions de personnes aident un proche en manque d’autonomie. Un sur deux travaille encore.

Beaucoup ne souhaitent pas s’arrêter tant pour des raisons économiques que de vie sociale, mais 80 % peinent à concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Cela joue sur leur santé. Pour Harmonie Mutuelle, les entreprises ont tout à gagner à les soutenir pour réduire l’absentéisme et fidéliser des compétences clés.

Sur les 11 millions d’aidants en France, 50 % travaillent encore et peinent à trouver du temps pour eux. Leur investissement est nuisible à leur santé.

Les chiffres sont impressionnants et, avec le vieillissement de la population, la situation n’est pas près de changer. Déjà 11 millions de personnes en France aident un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Même s’ils n’en ont souvent pas conscience, ils font partie des aidants. Beaucoup travaillent encore et négligent leur propre santé.

Une abnégation qui pèse sur la santé

Alors qu’ils coordonnent les visites chez les médecins, les spécialistes, les passages des aides à domiciles, des aides-soignants etc., ils oublient de prendre rendez-vous pour eux. Le midi, ils se dépêchent, mangeant à la va-vite, pour ne pas se mettre en retard dans leur travail ; ils passent leurs vacances ou leurs journées de RTT à soutenir les autres… « Tant d’abnégation a des conséquences, explique Sophie Javelaud, directrice générale adjointe de Ressources Mutuelles Assistance, partenaire d’Harmonie Mutuelle. Un aidant sur cinq développe une pathologie dans les trois ans qui suivent son rôle d’aidant parce qu’il met sa vie entre parenthèses ».

Malheureusement, les statistiques lui donnent raison : en moyenne un aidant est absent 13 jours de plus que la moyenne des salariés français.

Un enjeu reconnu par les entreprises

Des absences qui souvent renforcent le sentiment de culpabilité des aidants, qui apprécient leur travail et le considère comme essentiel pour eux, pour maintenir un lien social et un niveau de vie. Depuis plusieurs années, les associations d’aides aux aidants militent auprès des entreprises et les choses bougent. « Même si les entreprises ont encore du mal à investir dans des plans d’actions concrets, elles ont conscience des enjeux liés à apporter du soutien aux aidants », indique Sophie Javelaud, qui conclut : « Un dispositif simple permet de réduire d’un tiers voire de moitié les absences des aidants ».

Repérer les aidants

Mais pour tendre la main à ces salariés, qui ne se définissent pas toujours comme des aidants, qui se considèrent plutôt comme des « aimants » remplissant leur rôle de parents d’enfants handicapés ou d’enfants soutenants leurs parents vieillissants, l’entreprise doit les identifier, les repérer. C’est tout sauf simple. La plupart d’entre eux agissent en effet dans la discrétion la plus totale et ne souhaitent pas évoquer leurs problèmes personnels au bureau.Si les entreprises peuvent et doivent sensibiliser leurs collaborateurs et leurs managers au sujet, certains n’auront ni la légitimité ni les compétences pour aider le salarié en difficulté.Mais en sensibilisant l’ensemble de leurs salariés au sujet, les entreprises peuvent peut-être les repérer. Même si une personne est discrète, son manager ou ses collègues proches peuvent ressentir sa fatigue ou son stress. Informés sur les dispositifs qui existent pour soutenir et accompagner les aidants, collègues et managers peuvent devenir un relais d’information auprès de cette personne. L’encadrement peut aussi évoquer le télétravail, un aménagement du temps de travail qui privilégie temps partiel ou horaires individualisés…

Trouver une solution adaptée

Chaque aidant traverse une situation qui lui est propre. Les uns auront besoin d’une journée de temps en temps, les autres d’un temps d’absence long sur une période donnée… Les aménagements doivent être adaptés. Mais déjà des solutions existent les rappeler aux aidants peut aider. Trop peu sont au courant.Selon France Alzheimer, 44 % des aidants déclarent avoir dû poser des jours de congé ou de RTT pour s’occuper de leur proche. Pourtant, des congés spécifiques existent, prévus par la loi, permettant de ne pas utiliser son portefeuille de congés payés. Ils restent méconnus ou peu utilisés, parfois par crainte de les demander à son employeur. Le congé de présence parentale permet ainsi d’assister un enfant malade, en situation de handicap ou victime d’un accident grave. Ce congé fonctionne comme un « compte crédit jours » de 310 jours ouvrés, qui peuvent être utilisés en fonction des besoins.Le congé de solidarité familial permet de s’occuper d’un proche en situation de handicap ou en situation de dépendance. Il est de trois mois renouvelables, dans la limite d’un an pour l’ensemble de sa carrière mais n’est pas rémunéré. La loi du 2 mars 2010 prévoit le versement par l’Assurance maladie d’une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie aux salariés qui choisissent ce type de congé.

Évoquer le congé proche aidant

Depuis le 1er janvier 2017, le congé de proche aidant, créé par la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, permet d’accompagner un proche en situation de handicap ou en situation de dépendance. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire qu’il existe un lien de parenté. À l’issue, le salarié retrouve son emploi ou un emploi équivalent, assorti d’une rémunération au moins équivalente. Par ailleurs, certains accords collectifs peuvent fixer des modalités de prise de congé plus favorables ou des aménagements particuliers. Depuis la loi du 9 mai 2014, certaines entreprises ont mis en place les « dons de RTT » entre leurs salariés. Depuis le 1er janvier 2018, le don de jour de repos est étendu aux personnes s’occupant d’un proche souffrant d’un handicap ou d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.

Proposer un accompagnement extérieur

Proposer un accompagnement extérieur

Enfin, l’entreprise peut aider ses salariés à trouver une aide extérieure à l’entreprise. Un acteur neutre, garant de la confidentialité de leur situation et propos. Consciente de l’enjeu Harmonie Mutuelle a développé un service, baptisé Harmonie Service Social, qui s’appuie sur les équipes d’assistants sociaux de la mutuelle et qui peut être proposé à tous les salariés d’une entreprise et notamment aux aidants. « En capacité d’épauler les salariés pour faire face à leurs problèmes, nos équipes peuvent intervenir via une ligne dédiée, par téléphone, ou rencontrer le collaborateur sur son lieu de travail ou dans le lieu de son choix. Le recours à un tiers extérieur à l’entreprise permet de garantir l’anonymat et la confidentialité », explique Hélène Cailleaud, responsable du service action sociale pour la région Atlantique au sein d’Harmonie Mutuelle.Pour aller plus loin sur ce service, retrouvez l’article sur ces aides extérieures qui existent pour concilier vie privée et vie personnelle, cliquez.Pour en savoir plus sur comment réduire la facture de l’absentéisme, cliquez.Retrouver le e-dossier sur la qualité de vie au travail en cliquant.

Source OUEST FRANCE.