Le nombre de cas de démence va tripler dans le monde d’ici 2050, prévient l’OMS…

La démence constitue un problème de santé publique qui progresse rapidement, en raison du vieillissement de la population, et qui touche environ 50 millions de personnes dans le monde.

Selon les prévisions, ce nombre devrait tripler d’ici 2050, pour atteindre, 152 millions de personnes, a alerté l’OMS mardi 14 mai.

La maladie d'Alzheimer est la cause la plus courante de démence et serait à l'origine de 60 à 70% des cas de démence (photo d'illustration).

Vivre sainement réduit les risques de démence, recommande l’OMS, qui estime que le nombre de personnes souffrant de ce syndrome, causé en grande majorité par la maladie d’Alzheimer, devrait tripler d’ici 2050.

Faire du sport, suivre un régime méditerranéen, ne pas fumer, réduire sa consommation d’alcool, surveiller son diabète et son cholestérol… En résumé, vivre sainement réduit les risques de démence, selon l’OMS, qui ne parvient toutefois pas à quantifier cette diminution.

Entre 5 et 8 % des 60 ans et plus

« Les preuves scientifiques recueillies […] confirment ce que nous soupçonnons depuis un certain temps, à savoir que ce qui est bon pour notre cœur, est aussi bon pour notre cerveau », a relevé le directeur de l’Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

L’OMS estime que dans l’ensemble de la population, entre 5 et 8 % des personnes âgées de 60 ans et plus sont atteintes de démence à un moment donné.

50 millions de personnes dans le monde

La démence constitue un problème de santé publique qui progresse rapidement, en raison du vieillissement de la population, et qui touche environ 50 millions de personnes dans le monde. Selon les prévisions, ce nombre devrait tripler d’ici 2050, pour atteindre, 152 millions de personnes, a alerté l’OMS.

La maladie d’Alzheimer est la cause la plus courante de démence et serait à l’origine de 60 à 70 % des cas, selon l’agence. L’âge constitue le principal facteur de risque du déclin cognitif, mais la démence « n’est pas une conséquence naturelle ou inévitable de la vieillesse », assure l’OMS.

Des risques liés au style de vie

« Nous savons qu’il existe des facteurs de risque de démence que nous pouvons modifier », a expliqué le Dr. Neerja Chowdhary, du département de la Santé mentale à l’OMS, lors d’une conférence de presse.

Plusieurs études récentes ont révélé un lien entre le développement de troubles cognitifs et de la démence, et les facteurs de risque liés au style de vie comme l’inactivité physique, le tabagisme, les régimes alimentaires peu équilibrés et la consommation nocive d’alcool, relève l’agence spécialisée de l’ONU.

Certains troubles, comme l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie, l’obésité et la dépression, sont associés à un risque accru de démence.

818 milliards de dollars dans le monde

D’autres facteurs de risque modifiables sont « l’isolement social et l’inactivité cognitive », pointe l’OMS. L’OMS appelle à la mise en œuvre de stratégie publique pour prévenir la maladie. Environ 60 % des personnes souffrant de démence vivent dans des pays à revenus faibles ou intermédiaires, mais « ces pays sont ceux qui sont le moins préparés à faire face à cette charge croissante », a relevé Mme Chowdhary.

La démence engendre des coûts supplémentaires pour les familles, mais aussi pour les gouvernements, ainsi qu’une perte de productivité pour les économies, selon l’OMS. En 2015, le coût social global de la démence était estimé à 818 milliards de dollars dans le monde, soit 1,1 % du Produit intérieur brut (PIB). Il devrait s’élever à 2 000 milliards de dollars en 2030.

Source OUEST FRANCE.

Alzheimer. Un jeu vidéo, créé par des neuroscientifiques, étudie les premiers signes de la maladie…

Sea Hero Quest, jeu gratuit, propose plusieurs défis de navigation et d’orientation à un capitaine de navire.

Les performances du joueur sont soigneusement enregistrées et envoyées, avec son accord, à une équipe de chercheurs spécialisés dans le dépistage de la maladie d’Alzheimer.

Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d’orientation dans l’espace.

Sea Hero Quest est un jeu vidéo créé par des neuroscientifiques pour mesurer les capacités d’orientation dans l’espace. Sorti en mai 2016, il permet aujourd’hui aux scientifiques spécialisés dans la maladie d’Alzheimer de disposer d’une base de données gigantesque issue des 4 millions de joueurs, révèle le CNRS journal dans un article publié mercredi 24 avril.

L’idée est d’utiliser le jeu comme un test qui aiderait au diagnostic de la maladie. La base a été répartie entre le laboratoire des sciences du numérique à Nantes (LS2N), l’University College de Londres et l’University of East Anglia de Norwich. Les chercheurs en ont tiré les performances d’orientation de 4 millions de personnes, qu’ils ont pu croiser avec leur âge, leur sexe et leur pays.

Les chercheurs étudient le génotype des participants

Une première vague de résultats, publiée en 2018, a d’abord montré que l’âge est un facteur majeur dans les compétences en orientation, hors Alzheimer : notre faculté à nous orienter décroît en vieillissant. Viennent ensuite le sexe, puis l’origine.

Aujourd’hui, les chercheurs ont affiné leurs recherches en étudiant le génotype des participants, explique France Inter qui a interrogé Antoine Courtot, chercheur en sciences cognitives au CNRS, basé au laboratoire des sciences numériques à Nantes : « Nous nous sommes intéressés au gène APoE. 75 % de la population sont porteurs d’une version « normale », mais une petite partie de la population est porteuse d’une variante, E3E4, qui rend trois à quatre fois plus susceptible de développer Alzheimer. »

Si le jeu n’a pas vocation à servir d’outil de dépistage, sa base de données pourra en revanche offrir un référentiel aux médecins lors de leurs diagnostics, conclut CNRS journal.

Source OUEST FRANCE.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer…

MEMO est un court-métrage touchant sur la maladie d’Alzheimer, réalisé par des étudiants des Gobelins.

Celui-ci traite le sujet, pourtant pas facile, avec une impressionnante délicatesse. 

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, nous vous présentons ce superbe court-métrage d’animation. Memo, c’est un film sensible, malin et très touchant sur la maladie d’Alzheimer : un véritable coup de cœur ! Derrière cette animation, cinq jeunes réalisateurs, tout droit sortis des Gobelins, la prestigieuse école d’animation. Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber ont décidé de raconter ensemble cette histoire émouvante pour leur film de fin d’études.

Le pitch ? Louis, retraité, veut à tout prix garder son indépendance face à la surprotection de sa fille Nina. Un scénario tout simple, nous direz-vous. Et pourtant … Étant donné qu’on ne veut pas vous spoiler, on va vous laisser regarder avant de continuer.

Ce qu’on apprécie davantage dans ce film, c’est qu’Alzheimer est représentée par bien plus que juste “oublier” des choses. Cette maladie fait beaucoup de mal aux familles et fait ressentir une énorme perte de contrôle à la personne atteinte. Ici, on nous présente surtout le désir d’indépendance de Louis, qui manifeste un début de maladie d’Alzheimer. En témoignent les nombreux post-its qui font désormais partie de la décoration …

Pour mettre en avant l’insoumission du retraité, les étudiants ont utilisé une base narrative minimaliste : il souhaite aller acheter du café seul − autrement dit, une action quotidienne et à la portée de tout le monde. Or, sa fille Nina, qui le surprotège a tendance à le pousser à l’isolement.

Mémo semble vouloir nous faire comprendre que l’assistanat, même s’il part d’une bonne intention, n’est pas forcément une aide judicieuse. Mais surtout, Memo illustre, d’une manière très visuelle, et à la perfection, ce que peuvent ressentir les personnes atteintes de la maladie. Et c’est juste terrifiant.

Le court-métrage, à la fois vaporeux et coloré, reflète le talent précieux et singulier de cette poignée de réalisateurs. Une approche subtile et délicate pour parler d’un sujet difficile, qui touche trop de familles.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

SOURCE CREAPILLS.

 

En Mayenne, une enquête révèle que plus de 70% des salariés des EHPAD souffrent de leurs conditions de travail…

Le syndicat Force Ouvrière a enquêté auprès du personnel des quatre maisons de retraite gérées par le centre hospitalier de Laval.

Les résultats de cette enquête viennent d’être rendus publics. Les agents des EHPAD sont à bout de souffle.

En Mayenne, une enquête révèle que plus de 70% des salariés des EHPAD souffrent de leurs conditions de travail. photo d'illustration

Le mal-être dans plusieurs maisons de retraite lavalloise. La situation se dégrade chaque jour, chaque mois, chaque année constate l’organisation syndicale, malgré les bonnes intentions ou les promesses politiques. Plus de 70% des salariés ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail. Autant ou presque viennent à reculons ou par obligations.

Les principaux motifs d'insatisfation du personnel des EHPAD - Radio France

Quelques minutes pour un repas, une toilette, du stress en permanence, une ambiance parfois délétère, de l’agressivité, de la fatigue, un manque de considération, une pression de plus en plus forte de l’encadrement. Avec des conséquences sur l’état de santé des agents : insomnies, tendinites, lombalgies.

Épuisement physique et moral

L’an dernier, selon FO, des employés ont décidé d’arrêter leur activité pour « burn-out », épuisement physique et mental. Dans trois des quatre EHPAD, l’absentéisme a fortement augmenté, de 50% . Manque de moyens humains et matériels, ce n’est pas nouveau. Un chiffre illustre parfaitement cette pénurie : à la maison de retraite Jeanne Jugan, il y avait encore récemment seulement trois soignants la nuit pour surveiller 188 résidents. Un quatrième poste a été créé.

Force Ouvrière envisage désormais de réaliser une enquêté identique pour l’ensemble des EHPAD mayennais.

Source FRANCE BLEU.

Avancée inouïe pour la médecine : l’origine de la maladie d’Alzheimer a peut-être été identifiée…

La maladie d’Alzheimer est l’un des plus grands mystères de la médecine. Cependant, des chercheurs ont peut-être enfin découvert ce qui cause la maladie.

Il s’agirait tout simplement d’une bactérie clé des maladies chroniques des gencives. Mais surtout, les chercheurs pensent pouvoir arrêter la maladie. En effet, un médicament qui va entrer en essais cliniques majeurs cette année bloquerait les principales toxines de la bactérie. Il pourrait même y avoir un vaccin !

Avancée inouïe pour la médecine : l’origine de la maladie d’Alzheimer a peut-être été identifiée

UNE BACTÉRIE CAUSERAIT LA MALADIE D’ALZHEIMER

Avec le vieillissement de la population, la démence est devenue la cinquième cause de décès dans le monde, dont la maladie d’Alzheimer constitue environ 70 % des cas. Cependant, la cause de cette maladie mystérieuse vient peut-être d’être découverte ! En effet, plusieurs chercheurs ont publié une étude dans Science Advances dans laquelle ils pointent la bactérie Porphyromonas gingivalis, responsable de maladies chroniques des gencives. Celle-ci migrerait dans le cerveau et y provoquerait des inflammations cérébrales et des lésions neuronales, et enfin un déclin cognitif.

Jusqu’alors, la principale hypothèse était que la maladie résultait d’une accumulation mal contrôlée de protéines dans le cerveau, les amyloïdes et Tau. Néanmoins, plusieurs tests ont dévoilé que des personnes pouvaient avoir des plaques amyloïdes sans pour autant être atteints de démence. Puis, différentes études ont finalement démontré que la fonction des protéines amyloïdes serait de protéger le cerveau des bactéries. C’est pourquoi les chercheurs se sont penchés sur le rôle des bactéries dans le développement de la maladie d’Alzheimer, et notamment celles qui causent des maladies des gencives, connues pour en aggraver les symptômes.

LIEN ENTRE MALADIE DES GENCIVES ET ALZHEIMER

La société pharmaceutique Cortexyme, basée à San Francisco, en Californie, a rapporté avoir trouvé les enzymes toxiques, les gingipaines, que la bactérie Porphyromonas gingivalis utilise pour se nourrir des tissus humains dans 96 % des 54 échantillons de cerveaux atteints par la maladie d’Alzheimer qu’ils ont examinés. De plus, ils ont trouvé les bactéries elles-mêmes dans les trois cerveaux d’Alzheimer dont ils ont examiné l’ADN. Selon Sim Singhrao de l’Université Central Lancashire au Royaume-Uni, « il s’agit du premier rapport montrant l’ADN de P. gingivalis dans le cerveau humain, et les gingipaines associées, en co-localisation avec des plaques ».

Son équipe a découvert que la bactérie envahit activement le cerveau de souris atteintes d’une infection des gencives, et l’étude publiée démontre que les gingipaines découpent la protéine Tau d’une manière qui pourrait lui permettre de tuer les neurones, causant ainsi la démence. De plus, les chercheurs ont trouvé la bactérie dans le liquide céphalo-rachidien de personnes vivantes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ce qui pourrait enfin fournir une méthode de diagnostic efficace de la maladie !

UN NOUVEL ESPOIR POUR LES MALADES

La société pharmaceutique Cortexyme a déjà développé des molécules qui bloquent les gingipaines, les enzymes toxiques de la bactérie, et les a administrées a des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les résultats ont été impressionnants puisque cela a réduit l’infection et l’inflammation cérébrales, arrêté la production d’amyloïdes et même sauvé des neurones endommagés ! Pour Sim Singhrao, « cela donne l’espoir de traiter ou de prévenir un jour la maladie d’Alzheimer ». Cortexyme rapporte que leur bloqueur de la gingipaïne a passé les premiers tests de sécurité chez l’Homme, et les participants atteints de la maladie d’Alzheimer ont vu leur état s’améliorer.

Néanmoins, s’il s’agit d’une découverte exceptionnelle, celle-ci n’est encore basée que sur des échantillons réduits. Les chercheurs doivent donc poursuivre encore leurs recherches. C’est pourquoi Cortexyme va lancer en 2019 un essai plus vaste de son médicament, en parallèle de la recherche de la bactérie dans le liquide rachidien, dans l’espoir d’améliorations cognitives pour les patients. De son côté, une équipe de Melbourne, en Australie, a développé un vaccin contre la bactérie, en test depuis 2018. Celui-ci serait évidemment efficace contre les maladies des gencives, mais surtout, il pourrait stopper le développement de la maladie d’Alzheimer !

Source daily geek show.