Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap….

Voilà des années que Magali et Ludovic cherchent à quitter leur appartement, qui n’est pas adapté au handicap de l’adolescente.

NOTE DE LA REDACTION HANDICAP INFO

« Et pourtant la solution existe www.diagnostic-handicap.fr…. Avec ce process, les agences immobilières, les collectivités… pourraient répondre aux besoins !!! « . contact@diagnostic-handicap.fr  Résultat de recherche d'images pour "logo handicap info"

 

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap

  • Manon, une adolescente de 14 ans, souffre du syndrome de Rett.
  • L’appartement qu’elle occupe avec sa famille n’est pas adapté à son handicap.
  • Depuis des années, la famille se bat avec l’administration pour trouver un logement.

Malgré la froideur administrative à laquelle elle fait face depuis des années, la famille de Manon n’a jamais baissé les bras. Ses parents, Magali et Ludovic, ne demandent rien de plus qu’un logement social où l’adolescente, atteinte du syndrome de Rett, puisse vivre décemment, avec son frère de 8 ans, Hugo, sans que le quotidien ne soit un enfer.

L’appartement géré ACM Habitat qu’ils occupent depuis des années à Montpellier, dans l’Hérault, est inadapté au handicap de Manon. Dans le couloir et la salle de bains, le fauteuil de l’adolescente ne passe pas. Le lève-personne non plus. « Il est au garage, confie sa maman. Nous portons constamment Manon pour l’amener d’une pièce à une autre. » A l’heure de la douche, c’est un vrai casse-tête. La famille a investi dans un brancard, qu’elle pose sur la baignoire, et qu’elle replie après le bain.

Reconnue prioritaire au printemps

Hugo, qui partage une petite chambre avec sa sœur, ne passe, lui, plus une nuit sans se réveiller. « Manon fait des fausses routes salivaires ou des crises d’épilepsie, explique sa maman. Et son appareil [qui l’aide à respirer la nuit] fait parfois du bruit. »

Depuis des années, la famille, qui a été reconnue prioritaire au printemps par la commission du Droit opposable au logement, attend désespérément un F5, voire un F4, en rez-de-chaussée et de plain-pied, qui soit adapté au handicap de Manon. De préférence dans une commune au nord de Montpellier, l’adolescente étant scolarisée à Prades-le-Lez et Ludovic travaillant à Saint-Mathieu-de-Tréviers. « Nous avions reçu une proposition d’appartement d’un autre bailleur social [Hérault Habitat, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’informations mardi], il y avait une chambre de plus, mais la salle de bains, c’était exactement la même que la nôtre à l’heure actuelle, déplore Magali. Et dans le quartier de Montpellier dans lequel il se trouvait, impossible de garer le camion, avec la rampe à l’arrière, qui nous permet de nous déplacer avec Manon. »

« Cela fait des années que l’on est abandonné »

Il y a quelques mois, leur parcours du combattant a connu un tournant fâcheux : Magali et Ludovic ont été brutalement radiés de leur droit au logement. Ils n’auraient pas renouvelé leur demande, pointe l’administration. « Je l’ai fait, c’est clair et net », promet la maman de Manon, qui déplore une erreur administrative. Depuis, le couple est baladé de service en service, rempli des dossiers, reçoit des SMS, des mails, des coups de fil… Mais ne voit venir aucune proposition satisfaisante. « Cela fait des années que l’on est abandonné », gronde son mari, Ludovic, qui a créé l’association Tous pour Manon, pour tenter de faire connaître la maladie génétique qui ronge l’adolescente.

Sollicité par 20 Minutes, ACM Habitat indique ne pas disposer de logements disponibles dans les communes demandées par la famille, l’essentiel de son patrimoine ne trouvant à Montpellier. La structure confie cependant avoir contacté d’autres bailleurs sociaux pour tenter de trouver un logement qui convienne. Ultra-soudée, la petite famille souhaite de tout cœur que les choses bougent, dans les couloirs des administrations.

Ne sachant plus vers qui se tourner, Magali a tourné une petite vidéo à l’attention de Cyril Hanouna, en espérant qu’il se penche sur son cas dans l’une de ses émissions.

Source 20 MINUTES.

Un formateur et son handi-chien se font mettre dehors de la Fnac à Chambéry : : « Il est où votre handicapé ? » … Vidéo !

L’incident s’est produit ce dimanche en fin de matinée à la Fnac de Chambéry. Un formateur pour handi-chien, a voulu entrer dans la célèbre enseigne ouverte ce dimanche.

Mais le vigile lui a fermement refusé l’accès.

Un formateur et son handi-chien se font mettre dehors de la Fnac à Chambéry : : "Il est où votre handicapé ?"

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux et qui devient virale, on voit le formateur tenter d’expliquer qu’il éduque le chien.

Il est où votre handicapé ?

L’animal porte d’ailleurs une jaquette bleue avec la mention chien d’assistance. Le vigile et un responsable ordonnent quand même à l’homme de sortir avec son chien. Ce dernier tente une dernière fois de montrer un texte de loi qui l’autorise à accéder aux magasins mais un responsable lui lance « il est où votre handicapé ? » . C’est finalement la police nationale qui est intervenue pour permettre au formateur et à son chien d’accéder au magasin comme le prévoit la loi.

Ce dimanche soir, le responsable de la Fnac de Chambéry n’a pas souhaité répondre au Dauphiné Libéré.

POST / Finalement, après un appel de la Fnac, ce dimanche soir, le bénévole de l’association a décidé de retirer sa vidéo…

Source LE DAUPHINE.

https://www.facebook.com/jj.linuxdog/videos/2473014939628973/?t=0

Un Pontoisien en fauteuil roulant se voit refuser l’accès au bus, il porte plainte…

En un an et demi, c’est la troisième fois que Soumaila Traoré bloque un bus dont l’accès lui a été refusé, alors que les véhicules sont censés être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

 Paris Saint-Lazare, dans la nuit de samedi à dimanche. Soumaila Traoré s’est vu refuser l’accès au bus en direction de Cergy à cause de son fauteuil roulant.

Les policiers lui ont donné gain de cause. Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Soumaila Traoré, un habitant de Pontoise, attend à Paris Saint-Lazare son Noctilien en direction de Cergy-le-Haut, le chauffeur lui refuse l’accès au bus, pourtant adapté à la prise en charge des personnes à mobilité réduite (PMR). Il vient de déposer plainte pour « discrimination par personne morale à raison d’un handicap ».

Ce soir-là, le quadragénaire, qui a perdu ses membres dans un accident à l’âge de 2 ans, a empêché le car de repartir. Voulant monter dans le bus, il avait informé le conducteur de sa présence, tandis que les autres passagers montaient à bord, mais n’a obtenu aucune réponse. Le chauffeur lui aurait expliqué que la palette ne fonctionnait pas et qu’il n’y avait plus de place.

« Alors que les gens continuaient à monter, il restait au moins 10 places libres à ce moment-là, souligne-t-il. En plus le bus était neuf ! »

« Des jeunes ont pris ma défense »

Le prochain véhicule étant annoncé une heure plus tard, Soumaila s’est planté devant. Le conducteur fini par appeler des collègues en renfort.« Ils ont essayé de m’intimider, raconte le Pontoisien. Des jeunes ont quand même pris ma défense. »

Pourtant, la situation reste bloquée plus d’une demi-heure. Après quoi, sur appel du conducteur, les policiers débarquent.« Ils m’ont défendu et le chauffeur m’a fait monter avec la palette », poursuit Soumaila, qui se dit très « choqué ».

Une enquête interne à la SNCF

Ce type de mésaventure, il l’a déjà subie en juillet 2018 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), puis au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) en mars 2019. « Ça arrive souvent, assure-t-il. Il faut sanctionner les compagnies qui laissent faire ça et mieux former les personnels. »

De son côté, la SNCF indique qu’une enquête interne est en cours pour « prendre les mesures nécessaires afin que cela ne se reproduise pas ».

Source LE PARISIEN.

PHOTOS : le ras-le-bol face aux voitures garées sur le trottoir à Besançon…

Une opération de sensibilisation avait lieu ce mardi, rue du Lycée, à la sortie du collège Victor-Hugo, dans le centre-ville de Besançon.

L’association « Trottoirs libres ! » dénonce l’habitude qu’ont pris bon nombre d’automobilistes : celle de se garer sur les trottoirs.

Opération sensibilisation ce mardi soir rue du Lycée, à la sortie du collège Victor-Hugo, dans le centre-ville de Besançon.

Ils en ont ras le bol des voitures garées sur les trottoirs, en centre-ville de Besançon.

Etre piéton à Besançon, ou personne à mobilité réduite, est un parcours du combattant dans le centre-ville de Besançon. - Radio France

Les membres de l’association Trottoirs Libres! ont mené une action ce mardi, dès 16h30, dans la rue du collège Victor-Hugo, la rue du Lycée.

Ils en ont ras le bol des voitures garées sur les trottoirs, en centre-ville de Besançon. - Radio France

Ils ont notamment distribué des faux PV pour sensibiliser les conducteurs, armés de pancartes du type « Une école n’est pas un drive » ou « 2 minutes sur le trottoir c’est déjà trop! » Le stationnement gênant sur le trottoir est passible d’une amende 135 euros.

L'association "Trottoirs libres!" distribue de faux PV. - Radio France

Certains militants de cette association sont en fauteuil roulant, mais d’autres sont valides, car le stationnement gênant est l’affaire de tous disent-ils : piétons, personnes en fauteuil roulant, parents avec des poussettes, personnes âgées se déplaçant avec difficulté.Pour l'association, l'accessibilité concerne tout le monde. - Radio France

Mardi 12, Trottoirs Libres! était aux abords d’un établissement scolaire pour une action pédagogique « Une école n’est pas un drive!  » . Parents, prenez soin de la sécurité des élèves, ne vous arrêtez jamais sur les trottoirs et passages piétons pour déposer ou récupérer vos enfants !

Source FRANCE BLEU.

Lyon : Tétraplégique depuis un accident, un chercheur a créé la première salle de sport pour personnes handicapées…

Vance Bergeron, chercheur à Lyon, a récemment reçu la médaille de l’innovation 2019 du CNRS.

La salle de sport ouverte à Gerland par Vance Bergeron à Lyon.

  • Devenu tétraplégique après un accident, Vance Bergeron, chercheur à Lyon, a décidé d’ouvrir une salle de sport dédiée aux personnes en situation de handicap moteur.
  • Ce lieu est unique en France, les adhérents ont accès notamment à la stimulation électrique musculaire.

Installé au vélo, Philippe, 56 ans, a les joues rosies par l’effort. Concentré, il regarde, sans les sentir, ses jambes s’activer sur les pédales. Depuis quelques mois, cet homme, paralysé des membres inférieurs après un accident de moto, fréquente assidûment la salle de sport ouverte en octobre 2018 au rez-de-chaussée d’un bâtiment de l’Ecole normale supérieure de Lyon (ENS) à Gerland. Un lieu unique en son genre, entièrement dédié à la pratique d’activités sportives adaptées pour les personnes en situation de handicap.

Accessible pour 35 euros par mois, cette salle de S.p.o.rt (pour Stimulating people and organizing recreational therapies) a été créée par Vance Bergeron, un chercheur franco-américain, directeur de recherche au laboratoire de physique de l’ENS. Cette idée a germé en 2013 après un accident de vélo qui l’a rendu tétraplégique. « Quand j’étais à l’hôpital, j’ai cherché ce qui existait pour les tétraplégiques en matière d’activités sportives. Avant l’accident, je faisais 7.000 km de vélo par an. Je voulais pouvoir continuer », confie le quinquagénaire, qui a reçu récemment la médaille de l’innovation 2019 du CNRS.

Une salle aux machines adaptées aux handicaps

Pendant sa rééducation, il se plonge dans la littérature scientifique et s’intéresse notamment à la stimulation électrique musculaire. « Des électrodes, placées sur les muscles stimulent les membres qui ne fonctionnent plus. Cela existe depuis 20 ans aux Etats-Unis, mais c’est très cher. Et en France, il n’y avait rien presque rien quand j’ai commencé à m’y intéresser en 2015 », ajoute le scientifique, qui décide alors de créer son propre vélo. « Je voulais que mes potes en profitent, je les invitais à la maison. Mais rapidement, je me suis rendu compte qu’un plus grand nombre de personnes devaient en bénéficier. »

Avec d’autres tétraplégiques, dont il partage la passion du sport, il crée l’ANTS. Cette association va donner naissance à la salle mais également à de multiples autres outils innovants destinés à mettre à la disposition du plus grand nombre les dernières avancées en matière de neuro-rééducation.

« Dès que tu as un handicap, tu comprends vite que tout est cher. Le moindre matériel, les machines, sont vendus à un prix fou, c’est de l’arnaque », ajoute le chercheur. Pour monter la salle de sport, disposant de machines adaptées, il a investi sur fonds propres 150.000 euros et a mis au point, via une jeune start-up partenaire Circles, des vélos à stimulation électrique, mis à disposition des adhérents, et des rameurs, actuellement testés par des athlètes paralympiques.

Tangy Dréan, l’un des enseignants en activité physique adaptée de la salle, constate les effets des séances sur les adhérents. Des gens paralysés après un accident ou un AVC et, en plus grand nombre, des personnes atteintes de sclérose en plaque. « L’activité sportive pour les personnes handicapées est essentielle entre autres pour lutter contre la fragilité osseuse, favoriser la circulation sanguine, développer la masse musculaire. Et bien sûr lutter contre la dépression », indique le jeune homme.

« La France est vraiment à la traîne »

Deux ans et demi après son accident, Patrice sent les effets de la salle. « Mon corps est abîmé. Je viens ici pour faire travailler mes jambes, mais aussi le haut de mon corps que je sollicite énormément depuis que je suis paralysé des membres inférieurs. Cela fait du bien au corps et à l’esprit. C’est important pour l’image de soi », explique-t-il, ravi d’avoir découvert ce lieu unique.

Une seconde salle en 2020

« Après l’accident, on passe des mois dans les centres de rééducation. Mais quand c’est fini, il n’y a plus rien. A part aller chez le kiné, je ne trouvais aucun lieu pour pratiquer une activité sportive. La France est vraiment à la traîne à ce niveau-là. » Tanguy ne peut qu’acquiescer. « Le problème aujourd’hui, c’est la rentabilité. La plupart des salles de sport classiques fonctionnent avec peu de coachs et beaucoup d’abonnements. Nous, on fait l’inverse. Tout repose sur un suivi personnalisé assuré par un coach. Ce n’est pas du tout la même démarche », estime Tanguy.

Pas de quoi toutefois faire douter Vance Bergeron. Il prévoit d’ouvrir en 2020 une seconde salle identique sur le site de l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes, où doivent être transférées les activités de rééducation et réadaptation du centre Henri-Gabrielle. « Je suis déjà assuré d’avoir un local. Il faut désormais que je trouve des investisseurs via du mécénat », précise le chercheur, soucieux par la suite de voir d’autres salles ouvrir en France.

« Notre association a aussi pour but de collecter des fonds pour permettre à d’autres de lancer des salles ailleurs », ajoute Vance. Un défi parmi tant d’autres pour ce chercheur, ultra-actif qui, en dehors de ses travaux de recherches nourrit un rêve : grimper à vélo le mont Ventoux, comme il le faisait chaque année avant son accident.

Source 20 MINUTES.

Des logements adaptés au handicap moteur, connectés et assistés près de Montpellier…

Des logements connectés pour handicapés moteurs : c’est un projet d’habitat innovant porté par le GIHP pour normaliser la vie quotidienne des bénéficiaires.

Exemple à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier.

Thomas Incorvaia, l'un des dix bénéficiaires de la nouvelle unité de logements et de services à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier. Ces logements connectés et sécurisés facilitent la vie quotidienne des personnes en situation de handicap moteur. / © FTV

Le groupement pour l’insertion des handicapés physiques (GIHP) a imaginé un projet innovant d’habitat pour les handicapés moteurs: une unité de logements et de services.

Cette ULS a pour objectif de favoriser « une vie normale » pour les bénéficiaires. En Languedoc, la  première unité a ouvert ses portes à Castelnau-le-Lez en avril dernier.

Elle a boulversé la vie quotidienne de Thomas Incorvaia depuis quelques mois. Handicapé moteur dépendant, ce jeune homme loge désormais dans l’un de ces appartements adaptés dans une nouvelle résidence à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier.

« La force c’est de me sentir libre, autonome, de faire ce que je veux, où je veux, quand je veux…C’est un nouveau pas vers l’avenir pour moi ! affirme ce bénéficiaire de l’unité de logements et de services. »

Son appartement est équipé en domotique, ce qui lui facilite la vie de tous les jours.
Seul dans 50 m2, depuis son fauteuil roulant, il contrôle les diverses fonctionnalités de son logement grâce à une télécommande connectée.

En cas de nécessité, il peut faire appel à un service d’auxiliaires de vie intégré à la résidence et présent 24h sur 24. 

maginé par des personnes en situation de handicap, cette unité de logements et de services vise à rendre la vie plus facile et confortable.

« Quand vous êtes chez vous que vous avez pas suffisamment d’aide à domicile, si vous voulez sortir et qu’il faut mettre une veste, la personne ne peut pas le faire. Ici, elle appelle le service et on lui enfile sa veste explique Jocelyne Roche vice-présidente GIHP. »

Construit par l’association « un toit pour tous » en partenariat avec le département de l’Hérault, l’écrin des Meulières compte 10 appartements adaptés.

Source FR3.

Biarritz : 150 personnes manifestent contre la fermeture de la piscine de l’IME Plan Cousut…

La piscine de l’IME Plan Cousut, à Biarritz, doit fermer à l’été 2020, car sa rénovation coûte trop cher pour l’association gestionnaire des lieux, la PEP64.

Usagers et salariés de l’établissement ont manifesté ce samedi matin pour tenter d’obtenir des aides financières.

Certains manifestants ont opté pour un rassemblement costumé, ce samedi matin à Biarritz, pour protester contre la fermeture de la piscine de l'IME Plan Cousut. / © France 3 Aquitaine

Coiffés de bonnets de bain, lunettes de piscine autour du cou et en entonnant la comptine « les petits poissons dans l’eau », 150 manifestants se sont rassemblés ce samedi 19 octobre à Biarritz, pour dire « non » à la fermeture de la piscine de l’Institut médico-éducatif Plan Cousut.

La piscine utilisé par les enfants et les jeunes adultes accueillis au sein de l’IME, est ouverte à d’autres associations, écoles, etc.

Selon les opposants à la fermeture, 700 personnes extérieures à l’IME fréquentent les bassins chaque semaine.

Mais elle doit être rénovée pour être remise aux normes, et il faudrait pour cela rassembler 1,5 millions d’euros selon une estimation réalisée par un cabinet d’architecture il y a trois ans. Une somme trop importante pour la PEP64, l’association qui gère l’IME.

Biarritz : 150 personnes manifestent contre la fermeture de la piscine de l'IME Plan Cousut

« Nous ne pouvons pas accepter que des enfants et adolescents déficients intellectuels, et des jeunes autistes, soient privés d’un lieu aussi important dans leur quotidien au sein de leur structure » déplorent les opposants à la fermeture de la piscine sur leur page facebook, qui espèrent mobiliser des « financeurs et/ou mécenes ». 

Une pétition en ligne a aussi été lancée, elle rassemble actuellement plus de 1000 signatures.

Source FR3.

Trop de gares impraticables pour les fauteuils roulants en Alsace ?…

Peut-on encore habiter en campagne et prendre le train quand on est en fauteuil roulant ?

Une habitante d’ERSTEIN (Bas-Rhin), travaillant quelques jours par semaine à Strasbourg, pose la question.

Elle ne peut pas monter dans les trains dans sa gare, faute d’assistance de la SNCF.

Trop de gares impraticables pour les fauteuils roulants en Alsace ?

« J’ai découvert qu’il n’y avait pas d’assistance pour les personnes à mobilité réduite dans aucune des gares entre Sélestat et Strasbourg », lance, quelque peu désabusée, Elise Muths. Cette habitante d’Erstein, installée depuis quelques mois dans la commune du Bas-Rhin, est en fauteuil roulant depuis plusieurs semaines, en raison d’une maladie rare atteignant ses muscles et ses articulations. Elle qui travaille plusieurs jours par semaine à Strasbourg est dans une situation difficile : elle ne peut pas monter dans les trains en gare d’Erstein.

La gare accessible… mais pas tous les trains

Sollicitée, la SNCF assure que la gare d’Erstein est accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). « Oui, la gare est accessible en fauteuil », confirme Elise Muths, « mais le problème c’est vraiment de réussir à entrer dans e train ».

Or, le service d’assistance aux PMR, réservable 48h à l’avance, n’est pas disponible dans la gare d’Erstein. Ni d’ailleurs, dans les gares entre Sélestat et Strasbourg. Un énorme problème pour la jeune femme, qui doit pourtant s’y rendre pour y travailler, plusieurs jours par semaine.

Elise Muths, illustratrice et graphiste habitant à Erstein, ne peut pas aller travailler à Strasbourg sans assistance de la SNCF. - Radio France

Choisir entre vivre en ville… et rester chez soi ?

C’est une question qu’Elise Muths refuse de se poser. Après avoir vécu à Strasbourg, elle a fait le choix, avec son mari, de s’installer à Erstein, une gare bien desservie par le train. La jeune graphiste s’interroge sur la possibilité de concilier sa nécessité de déplacement et ses contraintes, sans devoir passer par la case télétravail.

Sollicitée, la SNCF lui a promis des réponses rapides. La mairie d’Erstein, également, a promis de se pencher sur la question. « Je ne suis pas la seule à être en fauteuil, ce serait bien d’avoir des solutions », ajoute Elise Muths. « Je me dis, mince, on est en 2019. Si on veut prendre le train en fauteuil roulant c’est presque décourageant de faire autant de démarches. J’ai envoyé des lettres, lancé des appels. C’est fatigant », conclut-elle.

Source FRANCE BLEU.

Participez à l’enquête sur « l’accessibilité pour tous » de l’Association des paralysés de France… A vos claviers !

En partenariat avec l’IFOP, l’Association des paralysés de France lance une grande consultation dans toute la France pour recueillir le ressenti de toute la population sur l’accessibilité en matière de déplacement, de logement, d’accès aux commerces, aux loisirs, etc.

Participez à l'enquête sur "l'accessibilité pour tous" de l'Association des paralysés de France

L’association des paralysées de France (APF) a besoin de vous. Il ne s’agit pas de donner de l’argent, mais de donner votre avis. L’APF réalise une enquête sur « l’accessibilité dans la ville » en partenariat avec l’IFOP.

Tout le monde peut participer, et donner son avis sur l’accessibilité dans les transports en commun, dans la rue, chez les commerçants, dans les administrations. L’association a besoin d’au moins 300 réponses par métropole pour que son enquête soit utilisable.

Vous pouvez aussi répondre pour votre commune de résidence même si ce n’est pas une métropole. Les résultats de cette enquête seront publiés au début de l’année 2020, en vue des élections municipales.

Source FRANCE BLEU.

Finistère : « Les chiens guides d’aveugles, ce sont nos yeux, notre vie. Respectez nos chiens ! »…

Un chien guide d’aveugle et son maître ont a nouveau été refusés dans un restaurant à Martigues, alors que la loi interdit ce type de traitement.

Dans le Finistère, l’association des chiens guides d’aveugles fait de la prévention pour éviter ces situations, mais il y a encore beaucoup de travail.

Marie-Noëlle Gonidec, déficiente visuelle, avec son chien guide.

On se rappelle de cette vidéo où l’on peut voir un chien guide retiré à son maître malvoyant au beau milieu d’un monoprix, à Marseille. C’était en octobre 2018. Nouvel épisode, ce vendredi 20 septembre 2019, cette fois-ci dans un restaurant de Martigues. Un non-voyant et sa chienne guide ont été obligés de quitter un restaurant.

Ce sont des incidents malheureusement fréquents pour les personnes mal-voyantes ou aveugles, alors que la loi est très claire : il est interdit de refuser un chien guide ou un chien d’assistance. Mais cette situation pèse, témoigne l’Association des chiens guide d’aveugle du Finistère.

Élisabeth, membre de l’association, a vécu un incident dans une supérette de Quimper, avec sa chienne Datcha….

« Les chiens guides d’aveugles, ce sont nos yeux, notre vie, respectez nos chiens« , demande Élisabeth, fatiguée de constamment devoir se justifier sur la présence de son chien.

Chauffeurs de taxis de Quimper

Marie-Noëlle Gonidec est déficiente visuelle depuis sa naissance. Elle a obtenu son premier chien guide, Stella, en 2003. Ça a été une véritable délivrance pour elle. Stella l’a aidée à retrouver de l’autonomie dans ses déplacements, et à créer du lien social. Mais la présidente de l’association des chiens guides d’aveugles du Finistère avoue avoir fait face à plusieurs freins. Elle évoque notamment des chauffeurs de taxis de Quimper qui ne voulaient pas la prendre avec son chien guide, à cause de l’odeur, ou des poils.

L’association fait de la prévention auprès des restaurateurs, des taxis. Elle avait d’ailleurs fait une action de sensibilisation dans le Monoprix de Brest, suite à l’incident de Marseille.

Source FRANCE BLEU.