Journée Handiciel : baptêmes de parapente pour des personnes en situation de handicap… Superbe Vidéo !!!…

Ce samedi 24 août, l’association Eur’enciel a proposé des vols en parapente aux personnes en situation de handicap.

Une journée inoubliable au plus près des nuages.

Journée Handiciel : baptêmes de parapente pour des personnes en situation de handicap

Florence ne peut pas marcher, mais elle peut voler.
Elle est en situation de handicap et ce samedi 24 août elle a effectué son baptême de parapente au-dessus du plateau du Neubourg dans l’Eure. Elle se souviendra longtemps de ces quelques minutes dans les airs.

« Je peux juste vous dire que j’en ai rêvé cette nuit. On prouve aux gens que, même handicapée, on arrive a faire un tas de choses. » Florence

La journée Handiciel a été lancée il y a 10 ans à l’initiative de Roland Wacogne, passionné de vol libre. L’association de vol libre Eur’enciel est créée. Depuis 2009, des centaines de personnes en situation de handicap ont pu voler en parapente.

Source FR3.

JO 2020. Le président du comité paralympique inquiet de l’accessibilité des hôtels…

Andrew Parsons, président du Comité international paralympique (IPC), s’inquiète par rapport à l’accessibilité des chambres d’hôtels pour les Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020.

Le président du comité paralympique inquiet de l'accessibilité des hôtels.

Le président du Comité international paralympique (IPC), le Brésilien Andrew Parsons, s’inquiète de la pénurie persistante de chambres d’hôtels accessibles en fauteuil roulant dans la capitale japonaise.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait des préparatifs (…). Nous sommes totalement dans les temps », se félicite-t-il auprès de l’AFP à un an de l’ouverture des Jeux paralympiques, le 25 août 2020, tout en admettant que sa « plus grande inquiétude » demeure le faible nombre de chambres d’hôtels accessibles aux personnes à mobilité réduite, en dehors du village paralympique où logeront les athlètes et leurs staffs.

Au-delà de cet espace privilégié, seulement la moitié des milliers de chambres accessibles nécessaires serait actuellement disponible, selon l’IPC.

La législation japonaise exigeait précédemment une seule chambre accessible pour les hôtels de 50 chambres et plus. Le texte a été modifié récemment pour porter ce niveau à 1% du nombre total de chambres par hôtel. Cette réforme sera un héritage positif des Paralympiques, mais risque fort d’arriver trop tard pour la compétition en elle-même.

Selon M. Parsons, le problème des hôtels, qui « pourrait affecter les Jeux et l’expérience » de nombreux participants de l’événement, reflète la stigmatisation des personnes handicapées dans le pays.

Contraintes spécifiques

« Le plus probable, c’est qu’au Japon on suppose que les gens avec un handicap ne voyagent pas pour le plaisir ou pour les affaires: pourquoi alors se doter de chambres d’hôtel accessibles? », raisonne le président de l’IPC. Les organisateurs japonais « comprennent qu’il y a un problème. Ils comprennent que c’est un problème pour nous, pour les Jeux, donc nous travaillons ensemble sur le sujet », reconnaît Mr Parsons.

Il espère par ailleurs que la date plus tardive des Paralympiques atténuera certaines difficultés liées à la chaleur et à l’humidité, qui toucheront les Jeux olympiques juste avant.

Cependant, des athlètes paralympiques ont des contraintes spécifiques. Des tétraplégiques sont par exemple incapables de transpirer et nécessitent donc d’autres moyens pour refroidir leur corps, explique M. Parsons.

Comme pour les Jeux olympiques, le départ du marathon paralympique a été avancé avant l’aube pour éviter de courir sous un soleil de plomb. Mais les sportifs « en fauteuil roulant ont besoin de plus de temps pour se préparer, donc cela signifie probablement qu’ils devront se lever à deux heures du matin », déplore le président de l’IPC.

La gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, a maintes fois affirmé que l’ensemble des Jeux de Tokyo ne serait « pas un succès » si les Paralympiques n’étaient pas réussis également.

Mais la société japonaise doit changer son attitude « surprotectrice » vis-à-vis des handicapés, selon M. Parsons. Par exemple, en dépit de transports publics très accessibles, « vous ne voyez pas de personnes handicapées se déplacer, parce qu’il y a une barrière culturelle. On attend d’elles qu’elles restent à la maison », dénonce-t-il.

Cependant, les mentalités sont déjà en train d’évoluer dans le pays, relève-t-il, en faisant allusion à la récente élection de deux personnes lourdement handicapées au Sénat japonais.

Source OUEST FRANCE.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l’accès aux trains pour les personnes handicapées…

Les travaux de la gare de Belfort vont se poursuivre jusqu’en septembre 2020. Ils visent à faciliter l’accès aux quais et aux trains pour les personnes handicapées.

Le trafic ne sera pas impacté.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l'accès aux trains pour les personnes handicapées

Belfort, France

C’est encore le cas jusqu’à la fin des travaux : pour prendre le train, une personne handicapée doit prévenir le service d’escale en amont de son voyage, pour indiquer quel train elle souhaite prendre. Le jour du départ un agent, l’accompagne pour lui faire traverser le quai sur un petit passage à niveau, puis il faut une rampe pour monter dans le train. Les travaux consistent donc à rehausser les quais et à installer des ascenseurs.

12 entreprises travaillent sur le chantier

L’entreprise Colas est en charge de la rénovation des quais. En un mois, les ouvriers ont presque terminé la pose de la bordure du quai n°1. Les finitions doivent être effectuées d’ici le mois de septembre, le délai est serré : « On a pas le droit à l’erreur, le moindre écart sur les fournitures peut bloquer l’avancement« , explique Yannick Lazarus, chef de secteur de l’entreprise.  Il reconnait également que la circulation des engin de chantier est difficile, l’espace étant exiguë.

Yannick Lazarus espère tenir les délais pour permettre aux voyageurs d'utiliser le quai dès septembre 2019 - Radio France

Cet automne, son entreprise débutera la rénovation du quai n°2, puis le quai n°3 au printemps prochain. Ils disposent à chaque fois de deux mois pour mettre la plate-forme au niveau du train. « En volume d’activité c’est la plus grosse affaire que l’on a récupéré cette année« , reconnaît Yannick Lazarus.

Une meilleure accessibilité pour les malvoyants

Pour les malvoyants, des lignes de guidage existent dans le hall de gare mais elles s’arrêtent en arrivant sur le quai. Christelle Ehret, pilote d’opération de la SNCF Réseau, indique qu’il est prévu d’en apposer dans l’ensemble de la gare. Des dalles podotactiles, reconnaissables quand on pose le pied dessus, permettront de signaler le bord de la plateforme et les numéros de quais seront écrit en braille.

Source FRANCE BLEU.

Des fauteuils roulants réparés par des enfants au centre aéré de Florensac…! 20.000 sont jetés chaque année..!!!

Chaque année, plus de 20.000 fauteuils roulants sont jetés dans des bennes à ordures alors qu’ils sont encore en bon état.

Une association biterroise les rénove depuis trois ans avant d’en faire profiter ceux qui ne peuvent pas s’en acheter.

Elle fait appel aux enfants pour les réparer.

Chaque fauteuil est attentivement vérifé par les jeunes du centre aéré de Florensac dans l'Hérault

Florensac, France

Des milliers de fauteuils roulants sont jetés chaque année en France dans les bennes à ordures faute de recyclage. L’achat de ces appareils coûteux (700 euros environ pour les plus basiques) est pris en charge par l’Assurance maladie pour certains assurés. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Devenus inutiles, ces fauteuils imposants et embarrassants sont jetés alors qu’ils sont pour certains en très bon état et d’autres sont laissés à l’abandon dans les garages ou encore les greniers.

Limiter le gaspillage et préserver les ressources en réutilisant le matériel médical

Depuis trois ans, l’association biterroise Grandir et vieillir ensemble récupère et rénove ces fauteuils avant d’en faire profiter les plus démunis. L’initiative est d’autant plus originale que des jeunes sont mis à contribution. C’est le cas cet été des enfants du centre aéré de Florensac, dans l’Hérault.

« Jeter un fauteuil comme ceux-là, c’est comme si nous mettions à la poubelle des téléphones portables quasiment neufs. » Un enfant

Source FRANCE BLEU.

Handicap : un site référence les lieux accessibles en Corse….

Depuis le début du mois d’août, en Corse, un site recense les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR).

La plateforme vise à faciliter la vie des PMR, mais aussi à contribuer au développement du tourisme pour personnes handicapées.

Depuis le début du mois d’août un site recense les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite en Corse. / © Kenzo Tribouillard / AFP

C’est en regardant plusieurs reportages sur les difficultés rencontrées par les personnes à mobilité réduite (PMR) en Corse que l’idée germe dans l’esprit de Léo Martelli.

Après quelques recherches, l’absence d’information sur les lieux accessibles aux PMR lui saute aux yeux. « Il y a bien un label, Tourisme et Handicap, qui référence tous les sites accessibles aux personnes handicapées sur le continent. Mais il n’y avait rien pour la Corse », explique-t-il.

« On démarche aussi les commerçants »

Concepteur d’une application mobile, Léo Martelli se lance alors dans la création d’un site. Disponible depuis début août, parallel-tourism.com répertorie déjà les plages, les transports et les festivals.

Le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. « On démarche aussi les commerçants. L’idée est de faire payer le référencement, 50 % des bénéfices seront reversés à des associations locales d’aide aux handicapés et les 50 % restants serviront à rémunérer un stagiaire chargé des recherches », détaille Léo Martelli.

Il espère que des associations ou des particuliers le contactent, « afin de répondre au mieux aux besoins via des partenariats », précise-t-il.

Développer le tourisme

En plus de faciliter la vie quotidienne des PMR, cette plateforme compte contribuer au développement du tourisme pour personnes handicapées. « Cela représente une économie non-négligeable. Certes, des choses existent, mais il en manque encore beaucoup », soutient Léo Martelli.

Une question subsiste dans la tête du créateur de parallel-tourism.com. Cette création permettra-t-elle une prise de conscience globale quant à l’accessibilité des lieux publics ?

Une application mobile doit être lancée dans les jours à venir.

Source FR3.

Un Niçois en fauteuil roulant bloqué chez lui pendant une semaine à cause d’une panne d’ascenseur…!

La dernière fois, il avait passé deux semaines enfermé dans son appartement.

Colère du jeune homme qui se sent délaissé.

Il raconte à France Bleu Azur.

Alrick Trueba, un niçois en fauteuil, a vécu un calvaire

Nice, France

Il est handicapé en fauteuil roulant et pendant sept jours il a été condamné à rester enfermé dans son appartement à cause d’une panne d’ascenseur.

Alrick Trueba a 28 ans, il habite à Nice au deuxième étage d’un logement social qui lui a été attribué par la municipalité. Handicapé depuis la naissance, il se réjouit d’avoir pris son « indépendance du foyer familial ». Mais depuis 7 ans, Alrick se retrouve régulièrement isolé en raison de pannes d’ascenseur à répétition. Cette semaine, il est resté enfermé sept jours avant l’intervention d’un technicien. La précédente panne avait duré près de quinze jours, c’était il y a quelques mois. Une situation invivable :

« Une fois pendant mes études je devais passer un examen à la fac pour valider mon année. J’ai croisé un voisin qui rentrait de son travail de nuit, il a dû me porter à la force des bras sur deux étages pour que je puisse me rendre à la fac » – Alrick Trueba

Incompréhension et colère

Totalement isolé en cas d’incident, l’homme ne comprend pas qu’un logement en étage puisse être attribué à une personne en fauteuil roulant : « On ne prévoit pas les pannes d’ascenseur. Il y a pourtant des lois qui ont été votées depuis 2005 pour faciliter la vie des personnes en situation de handicap et on a toujours des situations aberrantes. » s’agace le jeune homme.

Alrick en appelle aux autorités municipales et nationales pour prendre en compte ces dysfonctionnements. Il rédige actuellement un courrier détaillé à la municipalité de Nice pour obtenir un changement de domicile en rez de chaussée.

Source FRANCE BLEU.

En Corse, des festivals toujours difficiles d’accès aux personnes handicapées…

Certains festivals restent très difficiles d’accès pour les personnes à mobilité réduite en Corse.

Une famille qui souhaitait écouter Patrick Bruel, vendredi 9 août à Ajaccio, en a fait la pénible expérience.

Difficile de profiter d’un concert dans des conditions optimales pour les personnes à mobilité réduite en Corse. / © FTVIASTELLA

Difficile de profiter d’un concert dans des conditions optimales pour les personnes à mobilité réduite en Corse.

Illustration, vendredi soir, lors de la performance de Patrick Bruel au Casone à Ajaccio. Tiphaine Falcy, qui accompagne alors sa grand-mère en fauteuil roulant, garde un souvenir amer de la soirée.

À son arrivée, elle dit avoir eu beaucoup de mal à trouver l’entrée dédiée aux personnes handicapées. « On m’a aiguillée plusieurs fois, un coup à droite, un coup à gauche. J’ai été mal orientée. Et avec ma grand-mère en fauteuil roulant ça a été assez physique », déplore-t-elle.

« Derrière un camion buvette, derrière un arbre ».

« Derrière un camion buvette, derrière un arbre ». © FTVIASTELLA

Après 30 minutes, Tiphaine Falcy et sa grand-mère arrivent enfin sur place, et là : surprise. Elles sont regroupées, avec une dizaine d’autres personnes en fauteuil, très loin de la scène. Des vidéos, prises par la jeune femme, en témoignent.

« On a été étonné de voir où on a été placé. Ça a été derrière un camion buvette, derrière un arbre. Les personnes à mobilité réduite ne voyaient pas la scène correctement. Ça a été très compliqué. Ce qui est, pour moi, inadmissible », livre Tiphaine Falcy.

Un accueil négligé ?

L’accueil des PMR, personne à mobilité réduite, a-t-il été négligé ? L’organisateur du festival assure que non.

Le Casone subissant des travaux de réhabilitation, l’emplacement réservé a dû être repensé cette année. « Ça a été une concertation avec la mairie, les pompiers et les services de la préfecture. Les pompiers nous ont interdit de placer les PMR en configuration debout. La seule zone qui pouvait être acceptée, parce qu’elle représentait les meilleures conditions de sécurité, est la zone dans laquelle nous les avons installés qui était libre de toute autre personne », soutient Michel Marti, organisateur du Aio Festivale.

De son côté, l’association des paralysés de France dit avoir pris connaissance de la situation. Elle devrait adresser un courrier aux organisateurs, dans les prochains jours.

Source FR3.

Puy-de-Dôme : un restaurant primé pour son accessibilité aux personnes handicapées…

Un restaurant de l’agglomération de Clermont-Ferrand à Chamalières a reçu un prix pour son accessibilité aux personnes handicapées.

Une initiative privée qui contraste avec l’absence d’aménagements dans la rue de l’établissement.

Le chef Jacky Delalande fait de l'accessibilité des handicapés à son restaurant une priorité. / © France 3 Auvergne

Dans ce restaurant de Chamalières, « O gré des Saveurs », situé dans la proche agglomération clermontoise et déjà réputé pour sa cuisine, le Chef a pensé à tout pour faciliter les choses aux personnes handicapées. Une attention qui lui a valu un prix récompensant les aménagements réalisés.

Un restaurant au service des handicapés

Dès l’entrée, une rampe d’accès et une barre de soutien facilitent l’entrée aux personnes en fauteuils roulants, les menus bientôt en braille, s’affichent déjà en gros caractères et les toilettes spacieuses sont aux normes handicapés.
En tout, un investissement de 40 mille euros, selon le restaurateur. Une somme énorme pour ce petit restaurant, mais pour Jacky Delalande,« C’est une priorité que chacun puisse manger ou dîner dans un établissement dans d’excellents conditions » avance t-il sans regret.

La commune promet des aménagements

Une prise de conscience qui contraste avec l’absence d’aménagements dans la rue de l’établissement. Les trottoirs ne sont pas facilement accessibles aux fauteuils roulants et restent encombrés de poubelles. « La réfection de plusieurs immeubles est prévue dans cette même rue. C’est ridicule à mon avis d’aller dépenser de l’argent pour aller faire quelque chose qu’il va falloir démonter dans 6 mois à 1 an » se défend la municipalité. Le Chef Chamaliérois devra s’armer de patience.

Les travaux devraient commencer au minimum dans deux ans.

Source FR3.

L’Insee estime nécessaire de doubler le nombre de places en Ehpad d’ici 2045…

Alors que 8,8% des 75 ans et plus vivaient en institution en 2015, les places en hébergement permanent devraient croître de moitié.

Selon les projections de l’Insee, 900 000 personnes devraient être accueillies en Ehpad d’ici 2045.

L'Insee estime nécessaire de doubler le nombre de places en Ehpad d'ici 2045

En 2015, 2,5 millions de personnes âgées de 60 ans et plus étaient en perte d’autonomie, soit 15,3% de la tranche d’âge*. Le double, chez les 75 ans et plus. Présentés par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans sa publication InseePremière de juillet, ces chiffres pourraient atteindre de nouveaux records. « Si les tendances démographiques et l’amélioration de l’état de santé se poursuivaient, extrapole l’Insee, la France, hors Mayotte, compterait 4 millions de séniors en perte d’autonomie en 2050, soit 16,4% des séniors. » Un constat qui pousse l’Institut à s’interroger sur l’offre médico-sociale disponible.

D’abord estimé pour évaluer à la baisse, le pourcentage de séniors en perte d’autonomie au sein de la population générale diminuerait « très légèrement » pour passer de 15,3% à 14,8% du fait de l’arrivée des baby boomers dans la soixantaine, renforcée par une amélioration de l’état de santé global de la population et donc de l’espérance de vie sans incapacité. Passé 2027, année d’entrée des baby boomers aux grands âges, le taux de prévalence national augmenterait à nouveau, pour passer de 14,8% à 16,4% en moyenne d’ici à 2050.

Parmi les plus concernés en métropole, les départements du Sud-Est, avec des augmentations de 2,4 points pour le Gard, 2,2 points pour les Hautes-Alpes ou encore 2,1 points en Ardèche, là où les Hauts-de-Seine maintiendraient un niveau de perte d’autonomie stable à 14% (-0,1 point). Plus marquée dans les départements d’outre-mer, la perte d’autonomie augmenterait de 4,2 points avec une part de guadeloupéen en parte d’autonomie passant de 20,6% à 26,7% au sein de la population par exemple. Un constat déjà identifié dans la dernière étude Insee (lire notre article).

Croissance du taux de prévalence de la perte d'autonomie entre 2015 et 2050. Si la France métropolitaine affiche une augmentation des taux de prévalence comprise entre 0 et 2,4 points, en outre-mer, la perte d'autonomie explosera d'ici à 2050.
Toutes zones géographiques confondues, le taux de personnes âgées en Gir 1 et 2 atteindrait 4,3% à cette échéance là où 3,7% des séniors présentaient une perte d’autonomie sévère en 2015. Parmi ces derniers, 8,8% vivaient en institution. « À l’avenir, en considérant que la répartition de la prise en charge entre domicile et établissement resterait la même pour un âge et un degré de perte d’autonomie donnés dans les départements, le nombre de personnes hébergées de façon permanente en établissement, qui est d’environ 600 000 en 2015, s’accroîtrait de 0,8% par an en moyenne jusqu’en 2021, puis entre 1,5% et 2,0% par an de 2023 à 2040« , projette ainsi l’Insee. En 2030, plus de 700 000 personnes nécessiteraient d’être accueillies en Ehpad (+20%) et 900 000 en 2045, « soit une augmentation de plus de 50% entre 2015 et 2045″.

Bien qu' »une telle projection ne détermine pas le scénario le plus probable« , l’Insee cherche avec ces chiffres à placer les pouvoirs publics devant un choix politique : « Dans les prochaines années, la France devra choisir entre ouvrir massivement des places en Ehpad et modifier le partage de la prise en charge entre domicile et établissement.« 

Toutes zones géographiques confondues, le taux de personnes âgées en Gir 1 et 2 atteindrait 4,3% à cette échéance là où 3,7% des séniors présentaient une perte d’autonomie sévère en 2015. Parmi ces derniers, 8,8% vivaient en institution. « À l’avenir, en considérant que la répartition de la prise en charge entre domicile et établissement resterait la même pour un âge et un degré de perte d’autonomie donnés dans les départements, le nombre de personnes hébergées de façon permanente en établissement, qui est d’environ 600 000 en 2015, s’accroîtrait de 0,8% par an en moyenne jusqu’en 2021, puis entre 1,5% et 2,0% par an de 2023 à 2040« , projette ainsi l’Insee. En 2030, plus de 700 000 personnes nécessiteraient d’être accueillies en Ehpad (+20%) et 900 000 en 2045, « soit une augmentation de plus de 50% entre 2015 et 2045″.

Bien qu' »une telle projection ne détermine pas le scénario le plus probable« , l’Insee cherche avec ces chiffres à placer les pouvoirs publics devant un choix politique : « Dans les prochaines années, la France devra choisir entre ouvrir massivement des places en Ehpad et modifier le partage de la prise en charge entre domicile et établissement.« 

  • * Données hors Mayotte

Source HOSPIMEDIA.

 

Accessibilité et handicap à Amiens : ce qu’en pensent les associations…

La semaine dernière, Amiens obtenait la distinction la plus haute du label Destination pour tous qui met à l’honneur les villes qui adaptent leur offre touristique aux personnes en situation de handicap.

Qu’en pensent les acteurs du terrain ?

À Amiens, de gros efforts ont été fournis pour améliorer l'accessibilité du centre-ville / © FTV

eudi dernier, la ville d’Amiens devenait la première ville française à décrocher la distinction la plus haute de la marque Destination pour tous. Une distinction pour les municipalités qui adaptent leur offre touristique aux personnes en situation de handicap. Christine Trepte, représentante de l’association APF France handicap Somme revient pour nous sur l’accessibilité de la métropole.

De beaux efforts…

« Le 100 % accessible, on ne l’aura jamais, mais la ville a livré de beaux efforts pour obtenir cette marque certes destinée aux touristes mais qui améliore aussi le quotidien des résidents« , reconnaît Christine Trepte, qui se félicite de la volonté politique affirmée de la municipalité en matière d’accessibilité. « Nous voulons faire venir les personnes en situation de handicap dans l’hyper-centre. »

Un centre-ville où de nombreux progrès ont déjà été accomplis : une majorité de commerces sont désormais équipés de sonnettes et de rampes d’accès pour les fauteuils et de plus en plus de vendeurs sont formés sur la question.

Sauf dans le bus

« Une seule chose nous révolte, dénonce la représentante d’APF France handicap Somme, ce sont les nouveaux bus équipés de rampes manuelles. Les personnes en fauteuil doivent être accompagnées ou bien solliciter de l’aide. Et comme la rampe est à l’intérieur du bus, les autres passagers doivent s’écarter pour qu’elle puisse être dépliée. »

Interrogée la semaine dernière sur le sujet, Catherine Girard, directrice de la cohésion sociale et du CCAS d’Amiens, expliquait que la ville avait choisi des rampes manuelles « parce que, contrairement aux rampes électriques, elles ne tombent pas en panne. » Un faux argument pour Christine Trepte, qui explique avoir eu des discussions très dures à ce sujet avec les services de la ville. « On veut bien être constructifs pour trouver des solutions mais là, c’est inadmissible. »

Des pistes d’amélioration dans les quartiers

Pourtant, dans l’ensemble, APF France handicap est plutôt satisfaite de l’engagement de la ville d’Amiens, qu’elle place dans le premier tiers de son baromètre des chefs-lieux de France en terme d’accessibilité. La représentante de la Somme reconnaît des efforts réguliers sur les infrastructures municipales. « À Amiens, on a l’avantage d’être une ville à taille humaine, ce qui facilite les choses, notamment d’un point de vue budgétaire. »

Il reste néanmoins toujours des pistes d’amélioration, notamment dans les quartiers. Sur le plan médical et paramédical d’abord, il faut développer l’accessibilité des cabinets médicaux, des dentistes aux gynécologues en passant par les ophtalmologistes. « De nombreux usagers n’ont pas le choix de leur médecin, ils optent simplement pour celui qui est accessible« , déplore Christine Trepte. Sur le plan scolaire ensuite, il faut davantage travailler l’inclusion dans les écoles primaires et les collèges. Et bien sûr, il est nécessaire de fournir des efforts au niveau des transports. En matière d’accessibilité, il reste donc toujours des progrès à faire.

Source FR3.