Besançon – Le Croisic à vélo : quand le défi sportif rapproche personnes handicapées et valides…

De Besançon, dans le Doubs, au Croisic, en Loire-Atlantique, il y a 1000 kilomètres.

Ce sera le voyage et l’exploit d’une vingtaine de cyclistes, valides et handicapés.

Ce dimanche 30 juin, une vingtaine de cyclistes valides et handicapés se sont retrouvés pour une entraînement. Dans un mois ils entameront un défi : 1000 kilomètres en deux semaines, de Besançon au Croisic, en Bretagne. / © R. Advocat

Sur un tandem, Daniel raconte à Jacques, qui est aveugle, le paysage autour d’eux. Sur un autre, Jean-Baptiste rappelle régulièrement à Aurélien de boire. Parce qu’il fait très chaud ce matin, sur l’Eurovélo route 6, à Besançon, le long du Doubs.

Au programme du jour, une trentaine de kilomètres, jusqu’à Baume-les-Dames. C’est un petit entraînement, pour parfaire la coordination pilote-passager des tandems. Pour mieux se connaître aussi, même si l’amitié et la solidarité sont de la partie depuis le début.

Tout est partie de l’association Handisport Pontarlier Morteau Maîche. Avec l’appui d’une autre structure, bretonne celle-là, les bénévoles ont imaginé un défi : rejoindre Le Croisic, en Bretagne, depuis Besançon, au mois d’août. L’opération s’appelle BLC 1000 bornes.

Monter dans le véhicule d’assistance ? Jamais !

« A chaque fois qu’on fait un entraînement et qu’il y en a un qui a un coup de barre, on lui propose de monter dans le véhicule d’assistance. A chaque fois, la réponse c’est jamais ! Voilà, c’est se dépasser… et du coup, nous aussi on se dépasse !« , explique Jean-Baptiste Poulain, un des bénévoles de l’association.

A un mois du départ, tout est quasiment prêt. Après un an de travail de préparation. Il a fallu rechercher des subventions et des aides auprès d’entreprises, d’associations, et des communes étapes. Et aussi trouver les hébergements adaptés, des campings pour la plupart. Car le chemin est encore long avant que le sport et les loisirs soient facilement accessibles à tous les handicapés.

Source FR3.

HAS: un avis sans concession contre le remboursement de l’homéopathie…

Sans surprise, la Haute autorité de santé a rendu un avis négatif quant au bien-fondé de la prise en charge des médicaments homéopathiques par la Sécurité sociale.

HAS: un avis sans concession contre le remboursement de l’homéopathie

Très attendu, le verdict est enfin tombé: mandatée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour évaluer le bien-fondé du remboursement par la Sécurité sociale des médicaments homéopathiques, la Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS) «donne un avis défavorable», selon l’avis publié ce vendredi. À la charge d’Agnès Buzyn, désormais, de décider de mettre fin ou non à une exception bien française, notre pays étant l’un des seuls au monde à prendre en charge ces produits via l’assurance maladie obligatoire (à 30% en France). La ministre a indiqué à plusieurs reprises, pendant l’évaluation, qu’elle suivrait l’avis de la HAS.

«Le premier message que je veux adresser, c’est un message de respect aux personnes qui utilisent l’homéopathie. Il n’est pas question de contester leur expérience», a souligné Dominique Le Guludec, présidente du collège de la HAS, en présentant l’avis vendredi matin. «La question dont nous avions à juger était: la démonstration de l’efficacité est-elle suffisante pour justifier du remboursement?» Cinq critères ont été pris en compte par les experts: la gravité des affections ou symptômes visés, l’efficacité des produits étudiés, leur intérêt pour la santé publique, leur place dans la stratégie thérapeutique, et leurs effets indésirables. À l’exception de sa non-dangerosité, l’homéopathie ne satisfait à aucun de ces critères. Après avoir très largement analysé la littérature scientifique disponible (21 revues systématiques de la littérature et méta-analyses, 10 essais contrôlés randomisés et 6 études concernant la consommation médicamenteuse, sélectionnées parmi plus de 1000 publications publiées depuis vingt ans, liste le rapport), et reçu les contributions de 29 parties prenantes (associations de patients, de médecins, Ordres nationaux, syndicats de soignants…), les experts estiment que l’homéopathie n’a pas démontré son efficacité.

«Aucune étude robuste n’a démontré la supériorité des médicaments homéopathiques par rapport à des traitements conventionnels ou au placebo»

C’est un tableau sévère que dressent les experts de la HAS: les principes de l’homéopathie «ne sont pas soutenus par les données actuelles de la science» et «aucun mécanisme d’action complémentaire à celui de l’effet placebo n’a été démontré», écrivent-ils. Pour 24 affections ou symptômes cibles étudiée, «aucune étude robuste n’a démontré la supériorité en termes d’efficacité (morbidité) des médicaments homéopathiques par rapport à des traitements conventionnels ou au placebo», ni «aucun impact en termes de qualité de vie». L’étude EPI3, fréquemment brandie par les pro homéopathie, présente «plusieurs limites essentielles» qui ne lui permettent pas d’apporter des arguments en faveur du remboursement. Quant à un supposé risque de report vers d’autres médicaments plus chers et plus dangereux, «la Commission souligne qu’aucune donnée française n’est disponible pour documenter ce phénomène ou un effet délétère d’un éventuel déremboursement sur l’état de santé de la population française».

Ils rappellent d’ailleurs qu’un certain nombre d’affections ou symptômes, bénins et spontanément résolutifs, ne doivent pas appeler au recours systématique à un médicament, qu’il soit ou non homéopathique. De façon générale, l’avis «recommande de sensibiliser la population (prescripteurs et patients) à l’intérêt de l’abstention médicamenteuse dans les situations où ces mesures sont les plus adaptées, et de favoriser le recours aux approches préventives ou thérapeutiques ayant démontré la meilleure efficacité».

«Sensibiliser la population (prescripteurs et patients) à l’intérêt de l’abstention médicamenteuse»

Seule grâce accordée à l’homéopathie: «aucun effet indésirable grave n’a été identifié». Quant à ses vertus en tant que placebo, et à celles d’une prise en compte du patient dans sa globalité, les experts notent que «le temps d’écoute accordé au patient durant la consultation pourrait occuper une place prépondérante dans l’effet de l’homéopathie décrit par les patients et usagers. Par ailleurs, l’intérêt de l’utilisation d’un support thérapeutique tel qu’un médicament pour médier l’effet placebo n’a pas été démontré.»

Source LE FIGARO.

A Dijon, bientôt un télescope adapté pour les personnes en fauteuil roulant…

La Société Astronomique de Bourgogne lance un appel aux dons pour financer l’achat d’un télescope spécial pour les personnes en fauteuil roulant.

La SAB espère pouvoir en disposer à temps pour la prochaine Nuit des Étoiles début août.

A Dijon, bientôt un télescope adapté pour les personnes en fauteuil roulant

La prochaine Nuit des Étoiles début août à Dijon devrait être accessible aux personnes en fauteuil roulant. La Société Astronomique de Bourgogne veut acheter un télescope spécialement adapté pour pouvoir être utilisé par ce public. Car l’observation du ciel n’est pas possible avec le matériel ordinaire, explique Éric Chariot, président de la Société Astronomique de Bourgogne : « on ne peut absolument pas approcher un fauteuil d’un télescope. Il y a le trépied qui gêne, déjà, et quand on veut pointer par exemple un objet au zénith, le tube est complètement relevé, et on est obligé de prendre un escabeau. Donc, ce n’est absolument pas possible en fauteuil ».

Une frustration pour les utilisateurs handicapés

Olivier Bertat, président de l’association Envie d’Aller Plus Loin Avec Mon Handicap, avait déjà essayé de participer à une séance d’observation organisée par la SAB, et ce n’était pas simple : « j’avais déjà essayé avec ma compagne, et c’est vrai que pour avoir accès à un télescope classique, il faut quelqu’un qui puisse se tenir un peu debout, et qu’on l’aide à se tenir debout. Il y a une frustration, du fait que les personnes valides peuvent voir quelque chose, utiliser un appareil, alors que les personnes en fauteuil n’y ont pas accès ». Il attend donc impatiemment le nouveau télescope annoncé.

Un télescope modifié tout spécialement

Son trépied est remplacé par un système à colonne qui déjà permet d’approcher un fauteuil au plus près de l’appareil. Celui-ci est en outre doté d’un oculaire qui se présente sous forme d’un long tube, à la bonne hauteur quelle que soit l’inclinaison du tube optique du télescope. Éric Chariot y voit un autre avantage : les enfants pourront eux aussi profiter d’un oculaire à leur hauteur. Mais ce matériel est cher. Il en coûtera 7000 euros, alors qu’un télescope non adapté de puissance équivalente ne vaut que 500 euros. Néanmoins le financement participatif en ligne est en bonne voie. Pour y contribuer, connectez-vous au site https://grainesdactions.fr

Source FRANCE BLEU.

La jeune autiste du film « La vie rêvée d’Amanda » s’est éteinte…

Amanda Rousseille s’est éteinte lundi 24 juin à l’âge de 44 ans des suites d’une longue maladie.

Sa maman Jill Eméry lui a consacré son premier film : « La vie rêvée d’Amanda ». Un long-métrage diffusé au cinéma et à la télévision.

La jeune autiste du film "La vie rêvée d’Amanda" s’est éteinte

Amanda Rousseille s’est éteinte lundi 24 juin à l’âge de 44 ans des suites d’une longue maladie. Sa vie fut un rêve dont la mort l’a réveillé.

Elle était autiste. Cette maladie qui enferme les personnes dans leur monde. Amanda, on la connaît bien. Jill Eméry, sa maman, célèbre réalisatrice de films documentaires, demeurant à Besançon, lui a consacré son magnifique premier film : « La vie rêvée d’Amanda ». Un long-métrage plébiscité par la critique en 2003, diffusé au cinéma et de nombreuses fois à la télé.

Jill Eméry a filmé avec une extrême justesse le quotidien de sa petite fille Amanda , qui avait alors 26 ans, au foyer pour autistes de Moirans-en-Montagne.

Pleine de vie

Elle en a dressé un portrait sensible, à fleur de peau et plein d’amour. Amanda est pleine de vie, elle est amoureuse, elle parle, elle rit, elle chante mais demeure enfermée dans son monde de rêves peuplé de princesses et de princes charmants.

La jeune autiste à la bouille ronde et aux grands yeux expressifs, est profondément elle-même. Ce qui la rend d’autant plus touchante. Après Moirans-en-Montagne, Amanda passera les 20 dernières années de sa vie au foyer d’Hérimoncourt.

L’autisme d’Amanda s’est révélé progressivement. « Bébé, elle faisait beaucoup de crises d’épilepsie », raconte sa maman, « C’était une petite fille différente. Trop franche et sincère, elle a été longtemps rejetée par tout le monde. Elle a grandi dans un milieu protégé entre sa sœur, Amélie et moi-même. Face au rejet, dont elle était victime, la famille était devenue son cocon qu’il lui a été très difficile de quitter pour un institut spécialisé. Finalement, elle a trouvé sa place au foyer. Elle a été heureuse de vivre jusqu’au bout et très courageuse dans l’épreuve », ajoute-t-elle.

Nombreuses distinctions

D’origine gallo-anglaise, Jill Eméry est la collaboratrice du réalisateur Jean-Michel Carré, dont le travail a toujours consisté à donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais. Elle a réalisé de nombreuses coproductions internationales. Son dernier film : « L’Ukraine, de la démocratie au chaos » en 2013 a décroché de nombreuses distinctions. Il a été diffusé dans 20 pays à travers le monde. La maman d’Amanda fut aussi professeure d’anglais en lycée et classes préparatoires à Besançon.

Les obsèques d’Amanda auront lieu ce samedi 29 juin à 10 h, au temple protestant, 5, rue Goudimel, suivies de l’inhumation au cimetière des Champs-Bruley

Nos condoléances.

Source EST REPUBLICAIN.

Nancy | Santé Homéopathie Boiron : « 1.000 emplois menacés »…!

La pétition, remise par Anne-Sophie Lepori, directrice du site de Nancy-Vandoeuvre en faveur du maintien du maintien du remboursement des médicaments homéopathiques, permet au-delà du débat scientifique, d’investir le terrain politique.

Autour de la directrice M me Lepori, les salariés de Boiron Vandoeuvre restent mobilisés. Photo ER /Antoine PETRY

Ce vendredi, alors que la Haute Autorité de Santé doit officiellement rendre son avis sur le sensible dossier du déremboursement des médicaments homéopathiques, Anne-Sophie Lepori, directrice du site de Nancy-Vandoeuvre, accompagnée d’une délégation de représentants de professionnels de santé, a remis officiellement à Laurent Garcia (député LREM) la pétition en faveur du maintien de cette mesure. Elle réunirait « 1,1 million de signatures », assure la directrice du laboratoire Boiron, installé dans la zone économique de Nancy-Brabois.

60 % du CA en France

Dans cette entreprise de 28 salariés chargée d’assurer la distribution des médicaments sur les quatre départements lorrains en direction des officines, mais aussi en partie sur l’Alsace et la Champagne-Ardenne, on mesure bien les risques que représenterait la décision, demain, de ne plus rembourser. Chez Boiron, leader mondial de l’homéopathie avec 60 % de son CA en France, cela se traduirait par « un millier d’emplois menacés » comptabilise la directrice. La répartition s’échelonnerait à travers les différents sites de production en France (deux à Lyon, un près de Paris, un en Touraine) et les 29 entreprises de distribution, dont ceux du quart grand Est (avec Dijon, Reims, Strasbourg et Belfort).

« Inquiète pour la santé publique de demain »

« Cela pourrait même avoir pour conséquence une disparition pure et simple de certains établissements, qui conservent des coûts de structures incompressibles, malgré d’éventuelles restructurations » craint-elle. Le contexte conserve néanmoins à ses yeux « tous les éléments pour nourrir de notre part une détermination sans faille, face à des arguments aussi injustes qu’infondés » considère-t-elle. « Inquiète pour la santé publique de demain » Anne-Sophie Lepori cite les résultats de l’étude « Epi 3 », et estime que les médicaments homéopathiques restent efficaces pour lutter contre la consommation excessive d’anti-douleurs, d’antibiotiques et de psychotropes, notamment.

Source EST REPUBLICAIN.

 

BESANCON – Les SDF malades mentaux ont aussi droit à un logement…

« Un chez-soi d’abord » arrive à Besançon, dans le cadre du Projet territorial de santé mentale (PTSM) du Doubs.

Il s’agit, pour les professionnels qui s’en chargeront, de loger les sans-abri souffrant de pathologies mentales sévères, afin qu’ils puissent, bien encadrés, se réinsérer dans la société.

Anne-Catherine Schweitzer-Rocklin, directrice d’« Un chez-soi d’abord » à Besançon, estime que le dispositif permet aux SDF atteints de pathologies mentales de se réinsérer progressivement.  Photo ER /Paul Henri PIOTROWSKI

Le dispositif « Un chez-soi d’abord », décidé dans le cadre du Projet territorial de santé mentale (PTSM) du Doubs, a commencé à Besançon au mois de mai. Il se base sur un projet nord-américain précurseur en la matière baptisé « Housing first » et a déjà été déployé dans plusieurs métropoles françaises auparavant. Son objectif est de proposer des logements choisis et diffus dans la ville à des personnes sans domicile fixe (SDF), souffrant de pathologies mentales sévères, qui échappent aux dispositifs de prise en charge classiques et présentent des besoins élevés d’accompagnement.

« Nous leur proposerons, s’ils en font la demande expresse, un accès direct, depuis la rue, à un logement ordinaire, choisi, sans condition de traitement ou d’arrêt de consommation des substances psychoactives », détaille Anne-Catherine Schweitzer-Rocklin, la directrice d’« Un chez-soi Besançon ». « Ils devront chacun accepter la visite de l’équipe médico-sociale au moins une fois par semaine, garante de leur rétablissement. Il s’agit là d’une démarche unique et personnelle visant à changer ses attitudes, ses valeurs et qui remet en question l’hypothèse pessimiste selon laquelle la maladie mentale serait incurable, n’évoluant au mieux que vers une stabilisation des symptômes. Pour guérir, le malade doit donner un nouveau sens à sa vie. L’accès au logement en est la première étape. Il faut faire avec lui, en s’appuyant sur ses compétences, envies et projections dans le futur. »

Un espoir de rémission

Cinq partenaires se sont alliés dans cette démarche : le Centre hospitalier de Novillars, l’association d’insertion Julienne Javel, l’Addsea, l’agence immobilière à vocation sociale Soliha-AIS Doubs et le CCAS de Besançon. Tous ont collaboré pendant plus d’un an et mettent à disposition du personnel, huit personnes en tout, dédié à ce projet. Ils ont aussi eu une idée novatrice : intégrer un médiateur de santé pair.

« Le pair-aidance est une notion d’entraide entre les personnes souffrant d’une même pathologie », précise la directrice. « Elle passe par le partage du vécu des anciens patients et de leur parcours de rétablissement auprès de personnes malades. Ce médiateur incarne l’espoir en donnant un exemple positif de rémission. »

Pour le moment, le dispositif bénéficie d’une vingtaine de places, en espérant passer à 55 places d’ici à l’année prochaine si l’expérience est concluante. Son avantage est certain si l’on compare son coût par rapport à celui d’une hospitalisation classique : 14 000 € la place pour le premier, 30 000 € pour la seconde, par an. Enfin, les diverses expériences effectuées ailleurs ont démontré que 85 % de ce public particulier était toujours logé au bout de 2 ans.

Un dispositif et des garanties pour un public jeune et vulnérable

L’âge moyen des personnes accompagnées tourne à 38 ans, 83 % d’entre elles sont des hommes qui ont vécu sans chez-soi 8 ans et demi, dont 4 ans et demi à la rue. 50 % d’entre elles souffrent d’une pathologie somatique chronique et 100 % souffrent de maladies mentales, dont 69 % de schizophrénie et 31 % de troubles bipolaires. 79 % de ces sans domicile fixe souffrent d’une addiction à la drogue ou à l’alcool, parfois les deux. La grande majorité de ceux qui ont bénéficié d’un logement et de soins progressifs ont repris des liens avec leur entourage, leurs amis ou leur famille. 20 % d’entre eux sont accompagnés vers une formation professionnelle, un emploi ou des activités bénévoles.

Le personnel du dispositif travaille à leur faire recouvrir des droits sociaux, des ressources pour payer leur loyer et un accès à un médecin traitant. « Un chez-soi d’abord » se porte garant des loyers en cas d’impayés et s’engage à remettre l’appartement à neuf en cas de dégradations. Le propriétaire est totalement couvert. Le dispositif recherche d’ailleurs des logements à Besançon.

Contact « Un chez-soi d’abord » Besançon par mail à direction.ucsa@besancon.fr ou coordinateur.ucsa@besancon.fr. Tel : 06 37 33 25 25.

Source EST REPUBLICAIN.

Au Mans, les enfants en fauteuil roulant pourront bientôt faire du trampoline au parc…

Une aire de jeu va être installée dans quelques mois au jardin de Tessé, en centre-ville du Mans.

Inclusive, elle permettra aux enfants porteurs de handicap d’en profiter, avec notamment un trampoline accessible en fauteuil roulant.

Voilà à quoi va ressembler le trampoline accessible aux fauteuils roulants qui sera installé au jardin de Tessé, au Mans (photo transmise par le groupe des élus communistes)

C’était une demande de longue date des usagers du jardin de Tessé, en centre-ville : une aire de jeux pour les enfants. Elle va bientôt voir le jour, avec aussi le souci d’accueillir ensemble tous les enfants, valides et handicapés. Un trampoline accessible en fauteuil roulant y sera notamment installé, ainsi que d’autres équipements sécurisés, comme une balançoire conçue pour être utilisée par des enfants qui ne peuvent pas tenir assis sans aide.

Début des travaux fin 2019

« C’est un trampoline de plain pied », explique Sophie Moisy, conseillère municipale déléguée au handicap, « qui peut donc être utilisé par tout le monde. Nous y travaillons depuis longtemps et toutes les aires de jeu nouvelles ou rénovées seront désormais équipées de ce type de matériel. Par exemple, un tourniquet dans lequel on peut inclure un fauteuil roulant ». Plusieurs villes françaises ont déjà installé des aires de jeu inclusives.

Source FRANCE BLEU.

Agressions sexuelles à l’Ehpad : d’autres cas dans le Doubs et le Territoire de Belfort ?…

À l’Ehpad d’Héricourt, cinq plaintes ont été déposées contre un aide-soignant pour agressions et harcèlement sexuel.

Le suspect, un homme de 60 ans, est mis en examen.

Il pourrait avoir agi précédemment dans des Ehpad du Doubs et du Territoire de Belfort.

Trois personnes ont porté plainte : deux patientes et trois membres des personnels.  Photo ER /Alain ROY

L’aide-soignant, un homme de 60 ans, né en Algérie, avait pris ses fonctions à l’Ehpad de la Lizaine à Héricourt, le 1er  juin. Il a été suspendu le 15. Entre-temps, cinq plaintes ont été déposées contre lui : deux de résidentes âgées de 87 et 94 ans et trois de personnels.

« Les enquêteurs ont été saisis pour un signalement préoccupant d’une personne âgée de 87 ans qui se plaignait d’agression sexuelle. Ils ont très vite établi qu’il y avait plusieurs victimes », a rapporté Emmanuel Dupic, procureur de Vesoul, ce vendredi. En l’occurrence une autre pensionnaire âgée de 94 ans et une collègue. Deux autres personnels rapportent des faits de harcèlement sexuel.

L’homme a été interpellé lundi chez lui à Belfort, son matériel informatique saisi. Placé deux jours en garde à vue pour des suspicions de viol, il a finalement été mis en examen ce mercredi pour agressions sexuelles sur personne vulnérable et harcèlement sexuel. Il conteste les faits.

Déjà inquiété par le passé

Le dossier est désormais entre les mains de la police judiciaire de Besançon. Il s’avère que l’aide-soignant, qui travaillait dans les Ehpad sur de courtes durées, aurait pu sévir dans d’autres établissements du Doubs et du Territoire de Belfort. « Il y a un risque de sérialité », a déclaré Emmanuel Dupic. De source proche de l’enquête, il aurait déjà été inquiété par le passé, sur des faits similaires, en Ehpad mais l’enquête n’avait pas abouti à une condamnation.

SOURCE EST REPUBLICAIN.

Jura : un prêtre malvoyant ne peut pas acheter son billet de train sur une borne, il écope d’une amende de 100 euros…

Tous les guichets étaient fermés lorsque le prêtre est entré dans la gare.

Le prêtre malvoyant n'a pas pu utiliser les bornes de la SNCF

La SNCF a verbalisé mercredi 29 mai à Dôle dans le Jura un prêtre malvoyant alors que celui-ci était dans l’impossibilité d’utiliser les bornes pour prendre son ticket de train, rapporte France Bleu Besançon.

Les guichets de la gare étaient fermés et le père Lucien Converset, 82 ans, n’était pas en mesure d’utiliser l’automate censé délivrer les tickets. Il a reçu une amende de 100 euros, pour un voyage qui coûte normalement 3,50 euros. Le prêtre n’a pas payé l’amende.

L’amende finalement annulée

« Il est un citoyen scrupuleux et il a recherché le contrôleur qui lui dit : ‘Je ne vends plus de billets, je dois vous mettre une amende’, » a raconté Antoinette Gillet, une de ses amies élue de la Région.

Lucien Converset et Antoinette Gillet ont écrit à la SNCF. Ils ont obtenu l’annulation de l’amende, mais ne sont pas totalement satisfaits. Ils demandent le maintien des guichets en gare, « pour que tous les voyageurs puissent prendre le train ». Le prêtre s’était justement rendu à Dôle pour défendre la gare et l’ouverture des guichets.

Toulouse: La SNCF condamnée pour avoir fait voyager Kévin, un jeune handicapé, dans des conditions indignes…

Kévin Fermine, un jeune handicapé , a obtenu la condamnation de la SNCF par la Cour d’appel de Toulouse. Le tribunal a reconnu « une atteinte à sa dignité ».

Kevine Fermine a attaqué la SNCF devant le tribunal de grande instance de Toulouse sur la question de l'accessibilité.

Il paye ses billets comme les autres voyageurs, au même prix, et s’estime en droit de voyager en train « comme n’importe quel citoyen ». Mais plusieurs fois, sur des trajets Toulouse-Paris, Kévin Fermine s’est uriné dessus, faute de pouvoir accéder aux toilettes de sa rame avec son fauteuil roulant.

Cette « atteinte à la dignité » du jeune homme de 27 ans, touché par le syndrome de Little (une dégénérescence neurologique), vient d’être reconnue par la justice. Ce jeudi, la cour d’appel de Toulouse a condamné la SNCF à payer 5.000 euros de dommages et intérêts à l’étudiant toulousain. Ce dernier avait attaqué l’opérateur dès 2016 pour « discrimination » mais il avait été débouté en première instance.

« Une victoire symbolique »

« Je suis satisfait car la justice a reconnu qu’il n’était pas possible en 2019 de faire voyager les gens dans ces conditions », a réagi à l’issue de du délibéré le militant pour les droits des personnes handicapées qui a aussi obtenu le versement de 2.000 euros pour les frais de justice. « C’est une victoire symbolique, a-t-il ajouté, un pas avant, qui peut inciter les autres personnes en situation de handicap à faire valeur leurs droits ».

Dans ce dossier, la SNCF s’est toujours défendue en plaidant que la loi avait prolongé jusqu’en 2024 le délai pour rendre accessibles toutes ses installations.

Cette décision « implique que la SNCF va devoir faire beaucoup plus vite » pour se mettre en conformité et « ouvre la voie à d’autres procédures », estimé Pascal Nakache, l’avocat de Kévin Fermine.

Source 230 MINUTES.