Covid-Quest, un outil numérique pour communiquer ses symptômes à un professionnel de santé…

La Société de pneumologie de langue française lance un outil numérique pour aider à obtenir un avis médical sur des symptômes évoquant le Covid-19.

Covid-Quest, un outil numérique pour communiquer ses symptômes à un professionnel de santé

Migraine ? Mal de gorge ? Température au-dessus de la normale ? En ces temps d’épidémie, nombreux sont les Français à se surveiller plus que d’habitude et à craindre d’avoir contracté le Covid-19 au moindre symptôme. Seul un avis médical permet de le savoir avec certitude. Pour ce faire, la Société de pneumologie de langue française (SPLF) a mis au point, en partenariat avec le site automesure.com, un outil numérique sous forme de questionnaire nommé Covid-Quest pour aider les patients à communiquer leurs symptômes à leur médecin en quelques minutes.

Comment ça marche ?

Pour utiliser l’outil, il faut se rendre sur le site covid-quest.com. Pas besoin de s’inscrire, de télécharger d’application ni d’entrer ses données personnelles. Le site propose immédiatement d’entamer un questionnaire de 26 questions couvrant l’ensemble des symptômes du Covid-19, ainsi que quelques éléments personnels tels que l’âge, les antécédents médicaux ou les médicaments récemment consommés.

Certaines réponses déclenchent des messages d’alertes, d’autres affichent des conseils. Une fois le questionnaire terminé, Covid-Quest synthétise la situation de la personne sous forme d’un fichier PDF. Il est alors possible de l’envoyer par courriel ou le transférer dans son dossier médical personnel.

«Les questions et les messages ont été rédigés dans le respect des recommandations gouvernementales et en fonction des connaissances scientifiques du moment, précise la SPLF dans un communiqué. Les réponses données constitueront également un observatoire du recours des usagers à la e-santé.»

Pourquoi cet outil ?

«Le confinement modifie le recours aux soins habituels puisque le premier avis doit maintenant se faire à distance, par téléphone ou en téléconsultation», explique la SPLF. La plateforme Covid-Quest permet aux patients de décrire leur situation et de transmettre les principaux éléments de leur dossier à un professionnel de santé.

Covid-Quest est un outil de premier recours dont les patients peuvent se saisir de manière autonome, en amont des applications de télésuivi destinées aux patients ayant déjà été en contact avec un médecin. Il n’est pas destiné à remplacer un avis médical mais conçu pour faciliter le dialogue avec le médecin et, si besoin, être inclus dans le dossier médical partagé (DMP).

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus – L’hôpital Nord Franche-Comté pense avoir trouvé un traitement « prometteur »…

L’espoir d’un traitement contre le Covid-19 ? L’hôpital Nord Franche-Comté indique avoir obtenu des résultats encourageants en utilisant le Tocilizumab pour soigner ses patients infectés.

Coronavirus - L’hôpital Nord Franche-Comté pense avoir trouvé un traitement "prometteur"...

Inspirés par des travaux chinois et italiens, les infectiologues et les rhumatologues de l’hôpital Nord Franche-Comté utilisent le Tocilizumab pour soigner des patients atteints du Covid-19 depuis le 1er avril.

Trente personnes en ont déjà bénéficié au sein de l’établissement et les premiers résultats sont « encourageants », à tel point que l’HNFC parle d’un traitement « prometteur dans les infections graves ».

Baisse des décès et des passages en réanimation

Une conférence de presse sera organisée ce jeudi après-midi à Trévenans pour présenter en détail les résultats obtenus. Mais quelques chiffres sont déjà disponibles et montrent une baisse importante des décès ou des passages en réanimation après cinq semaines d’utilisation du Tocilizumab à l’HNFC.

Ainsi, dans les formes de détresse respiratoires aiguë, le taux de décès a chuté de 48 % à 25 % et celui du transfert en réanimation est passé de 44 % à 0 %.

Un traitement déjà utilisé à Paris

Ces résultats doivent évidemment être confirmés sur le plan national, mais ce n’est pas la première fois que le Tocilizumab est cité. Fin avril, les Hôpitaux de Paris avaient aussi mis en évidence des améliorations significatives du « pronostic des patients avec pneumonie Covid moyenne ou sévère » grâce à ce traitement.

Un médicament qui est généralement employé en rhumatologie dans le cas de polyarthrite rhumatoïde et l’arthrite juvénile idiopathique.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : « Toute guerre a ses profiteurs », les professionnels de la santé allument la grande distribution sur la question des masques…

En pleine pénurie, les professionnels de la santé ne comprennent pas comment tant de stocks de masques vont pouvoir être mis en vente

Des masques de protection contre le coronavirus. Illustration.

Les Ordres des professions de santé se sont offusqués dans un texte cinglant du nombre « sidérant » de masques annoncés à la vente par la grande distribution, qui se défend d’avoir profité de la situation pour stocker des masques. « Toute guerre a ses profiteurs. C’est malheureusement une loi intangible de nos conflits. Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce à grand renfort de communication tapageuse des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution», s’indignent les professionnels dans ce texte signé par sept ordres professionnels, dont celui des Médecins.

« Aujourd’hui, la consternation s’allie au dégoût », « où étaient ces masques quand nos médecins, nos infirmiers, nos pharmaciens, nos chirurgiens-dentistes, nos masseurs-kinésithérapeutes, nos pédicures-podologues, nos sages-femmes mais aussi tous nos personnels en prise directe avec la maladie tremblaient et tombaient chaque matin ? », s’interrogent-ils dans ce texte intitulé « Les masques tombent ».

« Surenchère de l’indécence »

« Comment nos patients, notamment les plus fragiles, à qui l’on expliquait jusqu’à hier qu’ils ne pourraient bénéficier d’une protection adaptée, vont-ils comprendre que ce qui n’existait pas hier tombe à profusion aujourd’hui. 100 millions par ici, 50 millions par là. Qui dit mieux ? C’est la surenchère de l’indécence », déplorent les professionnels de santé.

« Nul n’aurait reproché à des circuits de distribution grand public de distribuer des masques grand public. C’était là un complément essentiel qui serait venu compléter utilement l’arsenal de défense contre le virus. Derrière le masque, se trouve le vrai visage. Nous, nous garderons celui de la dignité. Celui-ci ne se retrouvera dans aucun rayonnage », poursuivent-ils.

« L’heure viendra, nous l’espérons, de rendre des comptes. En attendant, nous allons poursuivre notre mission de professionnels de santé, car c’est notre engagement. Avec néanmoins l’amertume de se dire que la responsabilité n’est pas la mieux partagée de toutes les vertus », conclut ce texte signé par les présidents et présidentes des conseils nationaux de l’Ordre des médecins, des sages-femmes, des infirmiers, des chirurgiens-dentistes, des masseurs-kinésithérapeutes, des pédicures-podologues et des pharmaciens.

« Pas de stocks cachés »

« Les enseignes de la grande distribution ne sont pas, et n’ont jamais été, en charge de l’achat et de la fourniture de masques pour les soignants », a répliqué la Fédération du commerce et de la distribution. « Leur attribuer les difficultés d’approvisionnement est donc faux et malhonnête », selon un communiqué.

La fédération fait valoir que la grande distribution a remis les stocks de masques FFP2 aux professionnels de la santé dès le début de la crise, et effectué de nombreux dons aux hôpitaux et que jusqu’à récemment, les enseignes n’avaient pas le droit de vendre de masques.

Ils pourront le faire à partir du 4 mai. « Il n’y a pas de stocks cachés », insiste la fédération, qui fait valoir que les chiffres annoncés « concernent les commandes effectuées, qui ne vont être livrées que très progressivement, avec une disponibilité plus rapide des masques à usage unique que des masques en tissu réutilisables ».

Source 20 MINUTES.

Covid 19 – « Il faut faire ce sacrifice » : une jeune médecin généraliste confie son quotidien bouleversé…

Le caractère sournois du Covid-19, les changements radicaux provoqués par celui-ci sur sa pratique mais aussi sa vie de famille.

Une médecin généraliste, qui tient son cabinet depuis sept ans dans l’Aire urbaine Belfort – Montbéliard, s’est confiée sans tabou sur le bouleversement que signifie, pour elle, cette pandémie mondiale.

 

"Il faut faire ce sacrifice" : une jeune médecin généraliste confie son quotidien bouleversé

Comme pour mieux réfléchir à la portée de sa phrase, elle marque un léger temps d’arrêt. Puis lâche, d’un ton solennel : « C’est vrai que c’est cauchemardesque. Quand je sors du cabinet et que les rues sont vides, je crois que je vais me réveiller. Mais ce n’est pas le cas ».

Cette médecin généraliste, installée depuis sept années dans le Pays de Montbéliard, ne voulait pas spécialement s’exprimer, dans un premier temps, sur l’interminable tunnel de tension et de solitude dans lequel elle s’est engouffrée il y a plusieurs semaines maintenant. Au fil des minutes, sous couvert d’anonymat, les mots sortent pourtant avec toujours plus de force, images d’un quotidien bouleversé par la pandémie de Covid-19 qui frappe le monde entier.

« Est-ce que j’ai fait assez, pris suffisamment de précautions ? »

Ce tsunami n’épargne personne. La jeune femme le subit de plein fouet actuellement. Dans son travail. Dans sa vie de famille. Dans chaque petit rien qui, désormais, peut se transformer en danger potentiel. « Je me pose souvent cette question : est-ce que j’ai fait assez, pris suffisamment de précautions pour mes patients ou ma propre famille », lâche-t-elle.

« Ce n’est pas parce que l’été arrive, ou que le confinement est levé, que ce sera fini. On devrait subir d’autres vagues par la suite. »

Le fameux masque de protection FFP2, absolument nécessaire au personnel soignant depuis plusieurs semaines. Photo ER /Jean-Noël PORTMANN

Une médecin généraliste du Pays de Montbéliard.

Désinfection complète (salle d’attente comprise) entre chaque patient, porte d’entrée constamment ouverte, mise à la poubelle des revues : l’hygiène est devenue une obsession vitale. « Le plus compliqué, c’est quand des enfants viennent en consultation. J’essaie de repérer ce qu’ils touchent pour tout désinfecter ensuite », reprend celle qui, dès les premiers jours, a bénéficié d’un élan de solidarité de proches et patients lui ayant notamment procuré un masque FFP2, bien avant la première dotation de l’État.

Son quotidien, lui, n’a plus grand-chose à voir avec celui d’il y a quelques jours. Quelques semaines. Une éternité. Son mari et ses trois enfants le savent désormais : le rituel du retour au domicile s’est considérablement allongé, histoire de ne prendre aucun risque de contagion.

« On ne peut pas se défiler »

« Je désinfecte tous mes vêtements à haute température, puis me douche immédiatement avec un savon antiseptique », énumère la jeune femme. « Je ne sais pas si je ne suis pas porteuse saine de ce virus, il faut donc faire très attention à tout. C’est difficile à vivre, bien sûr : je n’embrasse pas mes proches, je ne touche pas les mains de mes enfants, et je porte constamment un masque à la maison. J’ai une petite fille d’un an qui a fait les gros yeux, au début, en me voyant comme ça. Elle a dû s’imaginer que je prenais de la distance avec elle, c’est délicat à comprendre à son âge ».

Elle n’a toutefois pas le choix. Le danger rôde dans son cabinet. Il guette sournoisement son heure. Épie la moindre inattention. « Vous savez, je me demande souvent comment j’aurais agi et réagi pendant une période de guerre », termine-t-elle pensive. « Là, on y est, et on a les compétences nécessaires à la lutte. Alors il faut y aller. Ne pas compter ses efforts. En tant que médecin, il faut faire ce sacrifice, on ne peut pas se défiler. Impossible. Pas maintenant ».

« Je pense en termes de présumés infectés »

Cette généraliste en est informée depuis quelques jours par de nombreux médecins encore plus exposés à la prise en charge des infectés par le Covid-19, et elle l’a de toute manière rapidement compris : le coronavirus revêt une grande variété de symptômes, difficiles à cerner.

« Certains patients ont de la fièvre, d’autres pas ou très peu. La présence de diarrhée, douleurs abdominales ou nausées précède souvent la fièvre, la rhino-pharyngite, la toux… Le goût et l’odorat disparaissent parfois. Sans parler des porteurs sains, ou des patients consultant pour une autre raison et qui sont simplement en incubation », énumère celle qui va débuter ces jours-ci la fabrication personnelle de solution hydroalcoolique, à partir de la composition officielle de l’Organisation mondiale de la santé communiquée par les autorités.

« Les troubles intestinaux sont également à surveiller, puisqu’ils précèdent souvent, dans cette infection, les autres symptômes. Je conseille tout de même de porter un masque, pour limiter au plus vite la contagiosité alentour. En fait, comme on parle, dans le milieu de la justice, de présumés innocents, moi je pense en termes de présumés infectés. Il faut que tout le monde soit très vigilant ».

Pour aider à limiter la propagation du virus, elle fournit également des masques à ses patients (prélevés dans son maigre stock antérieur), « car le discours affirmant qu’il n’est pas nécessaire d’en porter est faux », lâche-t-elle. Autre initiative : la mise à jour d’un fichier informatique à usage professionnel pour mieux suivre les patients probablement infectés, afin de les appeler durant l’évolution de la maladie. Une corde de plus à cet arc permettant de combattre, tant bien que mal, le virus sournois tapi dans l’ombre.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Pas la Honte… ! Coronavirus : Emmanuel Macron défend sa gestion de la crise dans la presse italienne…!

Dans un entretien à des journaux italiens publié ce samedi, Emmanuel Macron s’est défendu d’avoir ignoré les signaux d’Italie montrant la gravité de la crise sanitaire.

Aussi, le chef de l’Etat en appelle à la solidarité budgétaire européenne.

En pleine crise sanitaire, Emmanuel Macron s'est rendu mercredi 25 mars, à l'hôpital de campagne de l'armée à Mulhouse.

Pas la honte ! La vérité c’est celle là ! La Rédaction Handicap Info.

Santé. L’Allemagne alarmée par le triage des patients dans les hôpitaux alsaciens… “Toute personne de plus de 75 ans n’est plus intubée”…! Cliquez ici.

 

Emmanuel Macron, favorable à des « emprunts Corona » face aux « réticences » de Berlin, en appelle à la solidarité budgétaire européenne et se défend d’avoir ignoré les signaux d’Italie montrant la gravité de la crise sanitaire, dans un entretien à des journaux italiens publié ce samedi.

Un emprunt commun à toute l’Union européenne pour faire face au coronavirus

Neuf pays européens, dont la France et l’Italie, avaient appelé mercredi à lancer un emprunt commun à toute l’Union européenne pour faire face au coronavirus, mettant la pression sur l’Allemagne, opposée à toute mutualisation des dettes.  « Nous ne surmonterons pas cette crise sans une solidarité européenne forte, au niveau sanitaire et budgétaire », estime le chef de l’Etat français dans une interview donnée aux journaux Corriere de la Serra, La Stampa et La Repubblica.

Coronavirus, Macron: « La Francia è al fianco dell’Italia, basta a un’Unione Europea egoista » [aggiornamento delle 03:10] https://www.repubblica.it/esteri/2020/03/28/news/coronavirus_marcon_francia_italia_unione_europea-252512863/?timestamp=1585361459000 

Coronavirus, Macron: « La Francia è al fianco dell’Italia, basta a un’Unione Europea egoista »

Il presidente francese intervistato da Repubblica : « In questa crisi l’Italia ci ha preceduto e noi ne abbiamo tratto lezione »

repubblica.it

Le montant est secondaire, c’est ce signal qui compte, à travers l’endettement commun ou le budget commun », a-t-il ajouté.  Face aux réticences de pays comme l’Allemagne, « on ne peut pas lâcher ce combat », a insisté le président de la République.

Il n’y a pas eu de retard français sur les mesures de confinement

Interrogé sur un éventuel retard français sur les mesures de confinement au moment où la situation se dégradait en Italie, Emmanuel Macron a affirmé: « Nous n’avons absolument pas ignoré ces signaux. J’ai abordé cette crise avec sérieux et gravité dès le début, lorsqu’elle s’est déclenchée en Chine ».  Notamment « parce que l’Italie nous a précédés dans cette crise« , « nous avons pris en France les mesures les plus dures le plus tôt (…) à nombre de cas comparables », a-t-il soutenu, interrogé sur sa sortie au théâtre le 6 mars, 11 jours avant les mesures de confinement.

« J’ai suivi à chaque étape trois principes essentiels : _fonder nos décisions sur des avis scientifiques_, s’adapter à l’évolution de la crise, prendre des mesures proportionnées », a expliqué Emmanuel Macron.

Au 10e jour de confinement en France, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé vendredi le renouvellement de cette mesure jusqu’au 15 avril. Le pays compte désormais 1.995 décès dus au nouveau coronavirus depuis le début de l’épidémie, dont près de 300 survenus en 24 heures, selon le bilan officiel communiqué vendredi soir.

Source FRANCE BLEU.

Près d’un médecin traitant sur deux refuse de nouveaux patients…

Les difficultés à obtenir un médecin généraliste sont les plus grandes dans les villes moyennes, de 10.000 à 100.000 habitants.

Près d'un médecin traitant sur deux refuse de nouveaux patients.... En France, 8,6% des patients de plus de 16 ans n'ont pas de médecin traitant.

Près d’un médecin généraliste sur deux (44%) refuse de devenir le médecin traitant de nouveaux patients, selon une enquête publiée jeudi par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui réclame des «mesures d’urgence» contre les déserts médicaux.

Du 8 au 22 juin, 2.770 médecins généralistes répartis dans 78 départements ont été contactés par les bénévoles de l’association «pour savoir s’ils acceptaient de nouveaux patients en tant que médecin traitant», explique l’UFC-Que Choisir.

La demande a été refusée par 44% des généralistes sollicités, auxquels s’ajoutent 9% de médecins ayant déclaré qu’«ils souhaitaient d’abord voir le patient avant de se décider». Ces résultats recouvrent de grandes disparités: «si moins de 20% des généralistes refusaient de nouveaux patients dans le Bas-Rhin, la Meurthe-et-Moselle et les Pyrénées-Atlantiques, le taux de refus grimpe à 70% dans l’Allier, 78% en Charente et même 86% en Seine-et-Marne», souligne l’association. Quant aux motifs évoqués, 71% des sondés «déclarent avoir déjà trop de patients, quand 14% arguent de leur départ prochain à la retraite».

Les villes moyennes particulièrement concernées

Autre constat, «les difficultés les plus grandes ne se rencontrent pas dans les déserts médicaux les plus importants, mais davantage dans la France périphérique des communes moyennes», relève l’UFC-Que Choisir. Ainsi, les taux de refus s’élèvent à 33% dans les communes de moins de 3.000 habitants, et à 34% dans celles de plus de 100.000 personnes, contre 52% dans les villes de 10.000 à 100.000 habitants, explique l’association. «Les refus sont moins nombreux quand l’offre de généralistes est nettement insuffisante (39% de refus en moyenne) que dans les territoires où la densité est dans la moyenne (46%)», les médecins situés dans les zones rurales ayant peut-être «davantage de réticence à refuser des patients» privés «d’alternative», ajoute-t-elle.

L’UFC-Que Choisir «presse» les pouvoirs publics «à agir enfin pour résorber les déserts médicaux» et appelle à réguler l’installation des médecins. Elle demande en outre «à la ministre de la Santé (Agnès Buzyn) de mettre fin à la pénalisation financière des usagers sans médecin traitant» et «à organiser d’urgence un système de désignation d’un médecin traitant à chaque usager qui en fera la demande». En France, 8,6% des patients de plus de 16 ans n’ont pas de médecin traitant, essentiel pour éviter des pénalités ou des réductions de remboursement par l’Assurance maladie.

Source LE FIGARO.