«Des situations rocambolesques» : des travailleurs sourds et malentendants racontent leur quotidien avec le masque…!

Obligatoire dans les lieux collectifs clos depuis le 1er septembre, le port du masque représente une difficulté supplémentaire pour les travailleurs sourds et malentendants.

À paris, le masque est obligatoire en extérieur comme dans les bureaux.

«J’ai été prise de court.» Nathalie*, sourde de naissance, redoute son retour dans son entreprise depuis que le gouvernement a annoncé pendant ses congés que le port du masque était rendu obligatoire dans les locaux fermés à partir du 1er septembre. Une mesure mise en place par son employeur dès le 24 août.

Cela fait en effet une semaine que le gouvernement a publié le nouveau protocole sanitaire qui établit les différentes règles à suivre en entreprise. Concrètement, tous les employés se trouvent dans l’obligation de porter un masque lorsqu’ils se déplacent dans l’enceinte des locaux de l’entreprise, mais aussi lorsqu’ils sont installés à leur bureau. Une situation inédite, génératrice d’inconfort pour tous les salariés, mais qui constitue surtout un véritable rempart à la communication pour les travailleurs sourds et malentendants. «Avant, mes collègues baissaient les masques, en réunion également, avec plus ou moins la distanciation respectée (…) Je me demande comment je vais faire pour les réunions… Mais s’il est impossible de lire sur les lèvres, la question ne se posera plus», poursuit Nathalie, fataliste.

Son entreprise travaille à corriger cette problématique avec des masques transparents, mais cette alternative aux masques grand public montre certaines limites. «J’ai appris que ma manager avait pris contact avec le médecin du travail (…) ; elles ont passé une commande de deux masques transparents pour tester. Étant encore en congés, ma manager a envoyé une vidéo de test. Test peu concluant à cause des reflets, mais pour donner un vrai avis, il faudra attendre que je sois sur site !» Un résultat en demi-teinte, donc, qui a révélé une autre contrainte, selon Nathalie. «Ce qui m’inquiète le plus, c’est que ma manager a trouvé les masques très inconfortables à porter et qu’elle ne se voit pas les porter plus de 30 min.»

Dans l’entreprise d’Antoine*, sourd de naissance, la question des masques a été anticipée dès le début du mois de juin. Contacté par Le Figaro, ce cadre explique que son entreprise a commandé un lot de masques transparents pour ses salariés mais que la commande n’a toujours pas été livrée. «Le besoin en masques transparents a été anticipé très tôt en juin, de façon remarquable, mais le fait que ce soit nouveau fait que la commande tarde à arriver. C’est frustrant également pour mes collègues qui ont souhaité que je commande des masques transparents de mon côté pour aller plus vite, sauf que nous nous heurtons aux mêmes problèmes de délai que les commandes en grandes quantités…»

Bien qu’il n’ait pas encore essayé ces masques, Antoine redoute également des problèmes de reflets et de confort pour ses collègues. «On manque encore de recul sur l’efficacité des masques transparents par rapport à la buée, les reflets et le confort pour la personne entendante qui le porte et pour laquelle nous pouvons avoir de l’empathie !».

Les entreprises cherchent des alternatives

Pour pallier l’absence de masques transparents et anticiper de potentielles gênes quant à leur future utilisation (buée, confort…), les entreprises explorent d’autres pistes en attendant de réelles solutions.

L’employeur de Chloé*, n’a pas eu à trop réfléchir à la question. Cette cadre dans une grande entreprise, sourde de naissance, a opté pour le télétravail à plein temps. «Depuis le début du confinement je télétravaille, bien équipée, avec des aménagements en visio-interprétation, vélotypie ou bien par lecture labiale en face-à-face virtuel. J’anime des réunions, des webinars, des brainstormings sans de trop grandes difficultés.» De cette expérience, elle retire un enseignement contre-intuitif : «L’avantage du télétravail, c’est que personne ne porte un masque, ce qui rend presque intacte la communication non verbale.»

Même solution pour Antoine, qui a été autorisé par son entreprise à rester davantage en télétravail. «Mes collègues sont à l’écoute et me laissent l’opportunité de continuer à pleinement télétravailler tant que la situation des masques transparents n’est pas réglée.» Pour les réunions de travail, il faut donc s’organiser, puisque ses collègues sont obligés d’être seuls dans une pièce pour pouvoir retirer leur masque et ainsi permettre à Antoine de suivre la conversation. «Cela peut amener à des situations rocambolesques, comme obliger mes collègues sur site à faire la réunion chacun de leur côté dans une pièce close afin qu’ils puissent enlever leur masque !» plaisante-t-il.

Mais sur le long terme, le télétravail n’est pas la solution idéale non plus. «C’est tout de même un peu frustrant de ne pas être sur place dans les moments informels qui participent aussi à la vie d’entreprise, surtout avec de nouveaux collègues.» confie Antoine. Un sentiment partagé par Chloé, qui se trouve un peu isolée de ses collègues : «le lien social fait défaut si l’on ne pense pas à me contacter, un peu comme se croiser dans le couloir et discuter.»

Les indépendants aussi…

Marie* est chirurgien-dentiste pédiatrique, sourde de naissance, appareillée et implantée. La lecture labiale lui est habituellement d’une grande utilité au quotidien car son audition seule ne lui permet pas de différencier tous les sons, ce qui peut engendrer des confusions et de la fatigue.

«Actuellement, à cause de la pandémie, les accompagnants de mes patients portent le masque au cabinet tandis que les enfants que je soigne ne le portent évidemment pas. Au début d’une consultation, je prends toujours le temps de discuter avec les parents/accompagnants et leur enfant, je n’ai donc «que» mon audition imparfaite pour comprendre ce qu’ils me disent. Je fais donc répéter presque toutes les phrases, surtout en fin de journée et de semaine, où l’accumulation de fatigue empire la situation», explique-t-elle.

Pour Marie, le port du masque ne provoque pas seulement des problèmes de communication. Ne pas pouvoir observer le visage des parents peut la priver de nombreuses informations médicales. «Le type de visage des parents peut m’orienter vers un type de croissance du visage qu’aura l’enfant, et ses incidences (besoin d’un appareillage orthodontique interceptif par exemple)».

Pour y remédier, Marie ne compte pas fournir des masques transparents à ses patients, car le coût engendré serait trop élevé. Elle ne songe pas non plus à leur demander de s’en procurer, car ces masques sont chers et ne se trouvent pas partout.

Elle envisage plutôt d’installer une vitre à son bureau pour pouvoir demander à ses patients de retirer leur masque en toute sécurité. «Une vitre en plexiglas sera installée à mon bureau afin que je puisse demander à mes patients de quitter leur masque. Je réfléchis encore à d’autres aménagements « covid-responsables ». Je vais également diminuer mes heures de travail de 3 heures environ pour garder de l’énergie», conclut-elle.

Si la vitre en plexiglas est une solution qui correspond bien à l’activité à petite échelle de Marie, elle ne convient pas aux grosses structures dans lesquelles évoluent Nathalie, Antoine et Chloé. Nathalie estime qu’il faudrait des dérogations pour que les interlocuteurs des personnes sourdes puissent retirer leur masque, tout en respectant la distanciation sociale. «On fait des exceptions pour les chanteurs d’opéra mais pas pour les personnes sourdes. Or je suis sûre que nous sommes plus nombreux !» plaisante-t-elle.

*Les prénoms ont été modifiés

Source LE FIGARO.

Coronavirus : Un test rapide lancé fin septembre par Roche…

Fait en partenariat avec la société sud-coréenne SD Biosensor, il donnera des résultats en 15 minutes.

Avec les gestes barrières, la généralisation des tests est la clef pour limiter la propagation du coronavirus. Afin de pouvoir tester le plus grand nombre, la question du délai pour obtenir les résultats est cruciale. Et sur ce point les tests PCR ne sont pas avantagés. Cependant, le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé mardi le lancement fin septembre d’un test de dépistage qui donnera les résultats en 15 minutes.

Priorité pour l’Union européenne

Ce test d’antigènes du SARS-CoV-2, virus à l’origine de la pandémie de Covid-19, sera d’abord disponible dans les pays reconnaissant « le marquage CE », un label obligatoire pour les produits qui vont être commercialisés dans l’Union européenne. Mais le groupe souhaite également déposer « une demande d’autorisation d’urgence » auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA).

« Lors du lancement, 40 millions de tests rapides SARS-CoV-2 seront disponibles chaque mois. Cette capacité sera plus que doublée à la fin de cette année pour répondre à la demande de tests des systèmes de santé dans le monde entier », a indiqué Roche. Le lancement du test doit se faire en partenariat avec la société sud-coréenne SD Biosensor Inc, qui dispose déjà de nombreux tests de dépistage et avec laquelle Roche dispose d’un accord de distribution mondial.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Les réponses à vos questions sur les tests PCR, sérologiques et salivaires…

Alors que la circulation du virus est active dans plusieurs régions françaises, certains internautes s’interrogent sur les tests.

Coronavirus : Les réponses à vos questions sur les tests PCR, sérologiques et salivaires

  • Pour éviter que l’épidémie ne prenne davantage de vigueur, le gouvernement espère arriver à 1 million de tests PCR par semaine dès ce début septembre.
  • Mais il n’est pas évident de s’y retrouver dans les divers tests proposés.
  • 20 Minutes a proposé à ses lectrices et lecteurs de poser leurs questions, afin d’y répondre.

Face au coronavirus, pas simple de s’y retrouver entre les tests sérologiques et virologiques, les obligations de dépistage régulièrement modifiées… Pour tenter d’être au plus près de vos préoccupations, 20 Minutes vous a proposé de poser vos questions sur le sujet. Voici quelques réponses.

Sophie : « Quel test est plus fiable, le test nasal ou la prise de sang ? »

Ces deux tests ne répondent pas à la même question. Le test nasopharyngé, dit PCR, permet de dire si vous avez actuellement le Covid-19. Le test sanguin permet, lui, de savoir si vous avez déjà été en contact avec ce coronavirus et si vous avez développé des anticorps.

Autre différence, la façon de faire. Le test virologique, le PCR, se réalise dans le nez : on enfonce un écouvillon (une sorte de long coton-tige) profondément pour prélever des cellules. C’est plus ou moins douloureux et ce test se réalise à l’hôpital, en laboratoire de ville ou via des drive, mais pas en pharmacie. En revanche, le test sérologique, par simple prise de sang, peut se faire en pharmacie, sans rendez-vous. Mais dans ce cas, il n’est pas remboursé par la Sécurité sociale.

Question fiabilité maintenant : c’est là que le bât blesse. Si votre test PCR est positif, cela veut dire que vous avez le Covid-19. En revanche, s’il est négatif, il y a moins d’assurance car il existe 20 à 30% de tests faussement négatifs. Pour les tests sérologiques, qui vous disent si vous avez déjà eu le Covid-19, le problème est que l’on ne sait pas à l’heure actuelle pendant combien de temps nos anticorps nous protègent contre cette maladie. Par ailleurs, selon l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, interrogé par le Journal des Femmes, environ 5 % de ces tests pourraient être des faux positifs.

Céline : « Si un élève de la classe de mon enfant a le COVID-19, les enfants doivent-ils tous obligatoirement se faire tester ? Et les parents également ? Ou une mise à l’écart de quatorze jours suffit-elle ? »

Pour le moment, le protocole annoncé par Jean-Michel Blanquer mercredi 26 août prévoit que si un enfant ou un personnel à l’école, au collège ou au lycée est symptomatique, des tests seront réalisés. Ceci afin de « remonter la chaîne de contamination pour prendre des mesures d’isolement ». Normalement, les cas contacts de l’enfant, ses camarades et ses parents doivent être testés.

Cela pourra conduire à la fermeture d’une classe, voire d’une école, après décision prise avec les autorités de santé. Par ailleurs, selon le site du ministère de l’Education nationale, « les parents s’engagent à ne pas mettre leurs enfants à l’école, au collège ou au lycée en cas de fièvre (38 °C ou plus) ou en cas d’apparition de symptômes évoquant la Covid-19 chez l’élève ou dans sa famille. Les personnels doivent s’appliquer les mêmes règles. »

Que se passe-t-il si votre enfant commence à avoir de la fièvre ou à tousser quand il est à l’école ? L’élève est isolé avec un masque sous la surveillance d’un adulte, qui porte également un masque. Les parents seront rapidement contactés et il vous faudra prendre rendez-vous avec votre médecin avant tout retour en classe.

Christine : « Les tests salivaires verront-ils le jour en France ? Dans combien de temps ? »

Les tests salivaires soulèvent un certain espoir : plus rapides, moins douloureux, ils seraient bien utiles en ces temps de dépistage massif, notamment sur les enfants… Problème, leur fiabilité n’est pas encore acquise. Pour que ces tests salivaires soient validés, et qu’ils soient donc disponibles en France, il faudra attendre les conclusions de plusieurs études qui viennent d’être lancées, a annoncé le ministère de la Santé. « Il faut premièrement s’assurer que la salive est bien un liquide fiable pour mesurer la présence du virus », car le Sars-Cov-2 pourrait y être présent en moins grande quantité que dans le nez et la gorge, précise la direction générale de la Santé (DGS), interrogée par l’AFP. Une étude en ce sens a été lancée en Guyane, au Centre Hospitalier Andrée Rosemon de Cayenne. Une autre étude « démarrera dans les prochains jours » à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour déterminer si la technique d’analyse dite RT-PCR, qui cherche la présence du matériel génétique du virus, est aussi fiable sur la salive que sur un prélèvement naso-pharyngé. Il est donc un peu tôt pour donner une date…

Florinne : « Si un proche a été testé positif à un test sérologique, est-il nécessaire pour moi d’en faire un aussi ? »

Non, un test sérologique positif, donc sanguin, vous dit que ce proche a été en contact avec le virus, pas qu’il est malade et contagieux en ce moment.

Par contre, si un de vos proches a fait un test virologique positif, PCR donc, vous pourriez être infecté, et donc un « cas contact ». Donc, premier réflexe, appelez votre médecin traitant ou les services de l’Assurance Maladie. Puis, réaliser un test nasopharyngé (PCR), même sans ordonnance, et vous devrez rester en « quatorzaine préventive » le temps de recevoir les résultats.

Si votre conjoint est infecté, il y a peu de doutes, vous devez vous faire tester. Mais si c’est un collègue ? Ce document du ministère du Travail rappelle les situations dans lesquelles le virus risque de se propager : « même lieu de vie, contact direct à moins d’un mètre lors d’une toux, d’un éternuement ou discussion de plus de 15 minutes en l’absence de mesures de protection ». En clair, c’est dans la cafétéria ou à la cantine que le risque augmente…

Nicolas : « Peut-on faire un test gratuitement, sans ordonnance et où ? »

Depuis le 25 juillet, il n’y a plus besoin d’ordonnance pour réaliser un test PCR, et il n’est pas non plus obligatoire de présenter des symptômes. Par ailleurs, il est désormais remboursé par la Sécurité sociale (ne pas oublier sa carte Vitale quand on va faire le prélèvement !). La question la plus compliquée, c’est plutôt où aller ? La plupart des laboratoires privés proposent des prélèvements sur rendez-vous. Plusieurs sites peuvent être utiles pour prendre rendez-vous : la plateforme Doctolib propose des créneaux spécifiques pour faire le test PCR, tout comme le site santé.fr, réalisé par le ministère de la Santé. Si vous préférez le drive, ce site liste tous les lieux où sont organisés des drive-in en France. Enfin, toutes les Agences régionales de santé proposent sur leur site une carte avec les différents lieux où vous pourriez réaliser un test.

S’il y a urgence ou embouteillage, il est tout de même possible de trouver un laboratoire qui accepte Certains, moins nombreux, acceptent les prises en charge sans rendez-vous , mais il faut en général attendre longtemps, surtout à Paris.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus: L’hydrocortisone réduirait la mortalité des plus atteints de 20%, selon une étude britannique…

Cet anti-inflammatoire permettrait d’augmenter « les chances de survie » mais aussi « d’accélérer la guérison » des patients atteints des formes les plus sévères du coronavirus.

Des médecins de l'hôpital St. Matthew de Pavie en Italie.

Une bonne nouvelle dans la lutte contre le coronavirus. L’hydrocortisone, un stéroïde peu coûteux, permet de réduire d’environ 20% le risque de décès des patients atteints de formes graves de la maladie Covid-19, selon une étude menée au Royaume-Uni, où ce traitement va désormais être utilisé par les médecins.

L’hydrocortisone, un anti-inflammatoire répandu dans le milieu médical, permet d’augmenter « les chances de survie » mais aussi « d’accélérer la guérison » des patients atteints des formes les plus sévères du nouveau coronavirus, a expliqué jeudi à l’AFP Anthony Gordon, chercheur de l’Imperial College de Londres, à la tête de l’équipe britannique participant à cette étude internationale.

Envrion 1 patient sur 12 serait sauvé

Les chercheurs ont testé les effets de sept stéroïdes différents sur 403 patients atteints par des formes sévères du virus. Ces tests conduits dans 88 hôpitaux britanniques ont permis de mettre en évidence l’efficacité de l’hydrocortisone, qui permettrait de sauver environ 1 patient sur 12.

« Pour les patients qui n’étaient pas traités avec ce stéroïde, environ 40 % d’entre eux sont décédés d’une forme sévère du Covid-19 », a expliqué à l’AFP Anthony Gordon. « Dans le groupe à qui nous avons donné ce stéroïde, seuls 32 % d’entre eux sont décédés ». Selon le chercheur, cet écart de huit points équivaut à une réduction de « 20 % du risque de mortalité ».

« Pas un traitement pour être utilisé à la maison »

Le directeur général du service britannique de santé (NHS) Simon Stevens a annoncé mercredi dans un communiqué « des mesures immédiates pour s’assurer que les patients qui pourraient bénéficier d’un traitement à l’hydrocortisone » en bénéficient, saluant cette « arme supplémentaire dans l’arsenal de la lutte mondiale contre le Covid-19 ».

Pour Gordon, la « principale utilité » de ce produit sera de venir remplacer un autre stéroïde déjà reconnu pour être efficace, le dexamethasone, afin de pallier le « problème des stocks de médicaments », principale difficulté lors d’une pandémie mondiale qui affecte « des millions de patients ».

« Ce n’est pas un traitement qui peut être utilisé à la maison pour prévenir du coronavirus ou pour traiter de faibles symptômes », a-t-il cependant mis en garde, rappelant qu’il n’y avait pas eu d’essais sur des cas hors hôpital et que le stéroïde était réservé aux cas les plus sévères.

Source FRANCE BLEU.

La nouvelle éco : avec ses masques transparents, Odiora veut remettre de la convivialité dans les échanges…

C’est un marché de niche dans celui des masques de protection contre le coronavirus : celui des masques transparents.

Une entreprise lyonnaise, pilotée par un duo formé à Saint-Étienne, s’est lancée sur ce marché pour répondre aux besoins des personnes malentendantes.

Odiora produit des masques avec fenêtre transparente (photo d'illustration).

L’idée de se lancer dans la fabrication de masques à fenêtre transparente est venue d’un constat dans le quotidien de la société Odiora, qui propose des bijoux pour appareils auditifs. « Le port du masque a rendu toute communication presque impossible pour Nathalie [Birault], la fondatrice d’Odiora, qui est sourde et bi-implantée cochléaire, puisqu’elle se repose énormément sur la lecture labiale et la communication non verbale », explique Bruno Savage, directeur général d’Odiora.

La problématique va au-delà de l’entourage des personnes sourdes et malentendantes. Odiora honore aussi des commandes pour des professionnels de la restauration et de l’hôtellerie, de crèches et qui travaillent avec les personnes âgées, « parce que le masque qui laisse apparaître le bas du visage facilite la communication et la convivialité pour tout le monde », commente Bruno Savage.

Des masques bientôt moins chers ?

Des commandes « de gros volumes arrivent chaque jour », ajoute le directeur général, alors que jusqu’ici, 20 000 masques ont été vendus. Ces commandes importantes, auprès d’Odiora comme des autres fabricants français de masques transparents, devraient d’ailleurs permettre de faire baisser le prix de ces masques, actuellement entre 10 et 15 euros l’unité. 

« Ce sont des masques qui sont plus compliqués et qui mettent beaucoup plus de temps à produire que les masques textiles, mais avec l’augmentation des volumes, si ça continue comme cela, on estime qu’on sera en mesure dans les prochaines semaines de réaliser des économies d’échelle, de produire en quantité et donc de répercuter ces économies sur le prix », avance Bruno Savage.

Source FRANCE BLEU.

Covid-19 : il faudrait un vaccin efficace à 80 % pour éteindre la pandémie…

Un vaccin contre le coronavirus va-t-il nous sauver de l’épidémie de Covid-19 ?

Peut-il réellement éradiquer la maladie et à quelles conditions ?

Les vaccins en cours de développement sont-ils suffisamment efficaces ?

Va-t-on pouvoir mettre fin aux gestes barrières ?

Covid-19 : il faudrait un vaccin efficace à 80 % pour éteindre la pandémie...

Plus de 150 vaccins sont actuellement en développement à travers le monde, dont cinq ont franchi le stade de phase 3, la dernière étape qui vise à vérifier l’efficacité du vaccin à grande échelle (essais sur 30.000 à 40.000 personnes), soit la dernière étape avant la demande d’autorisation de mise sur le marché. La Russie a par ailleurs annoncé le 12 août dernier le « premier » vaccin contre le coronavirus baptisé Spoutnik V, sans que l’on ait la moindre idée de son efficacité réelle.

Vaccins : des taux d’efficacité très variables

Car c’est bien tout le problème : il ne suffit pas de développer un vaccin qui marche sur le papier, encore faut-il qu’il induise une réponse immunitaire suffisante et chez un grand nombre de patients. Et c’est loin d’être évident. Le vaccin contre la grippe, par exemple, a une efficacité très variable selon les années. En 2016, son taux d’efficacité n’a pas dépassé 20 % à 30 %, en raison d’une mutation inattendue de la souche dominante. Mais même en l’absence de mutation, il n’existe pas de vaccin protégeant à 100 % (le meilleur vaccin actuel étant celui contre la rougeole, qui offre une protection de 93 % à 98 %). Dans ce contexte, quelle devrait être l’efficacité d’un vaccin contre la Covid-19 pour enrayer l’épidémie

Rentrée scolaire : à la cantine, sans masques, comment la pause déjeuner va-t-elle se dérouler ?…

Il faudra porter un masque toute la journée, dès l’âge de 11 ans.

C’est la règle dans les établissements scolaires pour cette rentrée 2020.

Mais comment faire au moment des repas à la cantine ?

Concilier l'obligation du port du masque toute la journée et les repas à cantine, c'est l'exercice délicat de la rentrée 2020 dans les établissements scolaires.

Dans le Doubs,

C’est la rentrée scolaire et vous êtes inquiets en cette période de crise sanitaire ? Rassurez-vous… vous n’êtes pas les seuls parents dans ce cas ….!

« On a eu beaucoup d’appels de familles, qui demandaient comment ça allait se passer. Les parents d’élèves vont recevoir un courrier de ma part pour les rassurer »

Ludovic Fagaut, principal du collège Georges Pompidou de Pouilley-les-Vignes (Doubs)

« Il y a un réel besoin de retourner à l’école, surtout pour les plus vulnérables, qui ont pu décrocher pendant le confinement. La particularité, c’est d’avoir à porter le masque de 8h00 à midi et de 14h00 à 17h00, ça ne va pas être un exercice simple pour tout le monde ! », précise encore Ludovic Fagaut.

L’établissement de Pouilley-les-Vignes compte 560 élèves. Quasiment tous sont demi-pensionnaires. Ce qui pourrait donner lieu à l’exercice de maths suivant  : comment faire déjeuner dans de bonnes conditions autant de monde dans une salle de 200 places, en un peu moins de 2 heures, en respectant les distances entre élèves ? Et le tout sans masques sur le visage  ?

« L’élève de 4ème A allait manger avec son copain de 3ème B, ou de 5ème C. Aujourd’hui, afin de limiter le brassage des élèves, chaque classe aura sa table, qui sera désinfectée avant l’arrivée de la classe suivante », complète Ludovic Fagaut. Cette organisation  permettra aussi la traçabilité en cas de contamination :  « si un élève nous appelle en précisant qu’il a de la fièvre, on peut se recentrer sur sa seule classe, en mettant en place le protocole coronavirus. »

Avec cette organisation, le principal du collège estime que la période des repas ne devrait pas poser de problème.

« Nous accueillerons tous les élèves »Au collège Victor Hugo de Besançon, le problème est d’une toute autre dimension. L’objectif est clair : « nous accueillerons tous les élèves, mais il est trop tôt pour vous donner le protocole exact, il faut encore des ajustements », précise Jean-Jacques Fito, le principal du collège. Il est vrai que l’établissement compte un millier d’élèves, dont 700 à l’heure du repas.

L’an dernier, dans le Doubs, 15 400 élèves, scolarisés dans les 44 collèges publics du département, prenaient leur repas dans l’établissement. Pour eux, cette rentrée sera marquée par quelques changements à table.
 

« Nous revenons à une restauration plus classique, avec la supression des salades bars, des ustensiles partagés, et la désinfection systématique des locaux et du matériel. »

Pascale Cuq, directrice éducation, sports et culture du conseil départemental du Doubs

Autre tendance : une baisse du nombre d’élèves dans les cantines. « Des parents nous ont fait part de leurs craintes, ils n’inscriront pas leurs enfants, qui rentreront à la maison à midi », confirme Pascale Cuq. La baisse est encore impossible à estimer, mais elle devrait mécaniquement faciliter la prise des repas pour les autres.

Un climat moins anxiogène qu’au printemps ?

Dans l’académie du Doubs, près de 250 000 élèves, étudiants et apprentis vont reprendre les cours. Comme partout ailleurs en France, le protocole sanitaire publié par le ministère de l’éducation nationale va s’appliquer dans leur établissement.

Les grands principes sont fixés : respect des gestes barrière, port du masque pour les adultes et les élèves de plus de 11 ans, hygiène des mains, nettoyage et aération des locaux. Les établissements scolaires doivent limiter, dans la mesure du possible, les regroupements et les croisements importants entre groupes.

Mais ces règles seront-elles faciles à appliquer ? « On préconise la distanciation sociale, toutefois chaque chef d’établissement organise les choses selon la situation des locaux et le nombre d’élèves », précise Guillaume Rivoire, le responsable de la communication du rectorat de l’académie de Besançon. « Nous les avons tous reçus en séminaire cette semaine. Ils ne nous ont pas fait part d’inquiétudes particulières à l’approche de la rentrée »

Un avis partagé par Ludovic Fagaut, le principal du collège de Pouilley-les-Vignes :

« Je trouve que le climat est moins anxiogène aujourd’hui qu’au mois de mai ou de juin. Au moment du déconfinement, c’était assez particulier d’avoir en face de soi des hommes, des femmes et des enfants masqués.  Aujourd’hui, c’est entré dans notre culture. »

Bien sûr, quand on est enfant ou adolescent, on va aller titiller le masque du copain, baisser le sien pour parler. Du travail supplémentaire et de la pédagogie indispensable pour tous les enseignants. Mais l’essentiel est sans doute ailleurs :

« Cela reste une rentrée particulière, mais je pense que les enfants ont hâte de retrouver l’école, les cours, leurs copains, l’enseignement à distance a atteint ses limites. On est tous prêts, il y aura des ajustements, mais c’est notre métier ! », conclut le principal du collège.

Quant à vous parents d’élèves, inquiets ou pas, le ministère de l’éducation nationale compte sur vous ! Voici un extrait du protocole sanitaire :

« Les parents d’élèves jouent un rôle essentiel. Ils s’engagent à ne pas mettre leurs enfants à l’école, au collège ou au lycée en cas de fièvre (38 °C ou plus) ou en cas d’apparition de symptômes évoquant la Covid-19 chez l’élève ou dans sa famille. » 

Source FR3.

Masque obligatoire en entreprise à partir du 1er septembre : et si on ne le porte pas, que se passe-t-il ?…

Mardi 18 août, la Ministre du travail Elisabeth Borne annonçait que le port du masque sera obligatoire en entreprise à compter du 1er septembre.

Une obligation qui ne nécessite pas de décret de loi, mais à quoi s’expose-t-on si on ne met pas son masque ?

Le port du masque en entreprise est obligatoire à compter du 1er septembre

Afin de savoir comment cette mesure peut s’appliquer dans une entreprise, la question a été posée à un avocat en droit social (droit du travail). Maître Frédéric Telenga a répondu aux questions de France 3 Bourgogne.

Une obligation en entreprise

La Ministre du travail a préconisé le 18 août :  « Il est nécessaire de systématiser, comme l’a préconisé le Haut conseil de la santé publique (HCSP), le port du masque dans tous les espaces de travail qui sont
clos et partagés
« , comme les « salles de réunions, couloirs, vestiaires, open space« .
Selon Me Telenga, si on se risque à ne pas porter le masque, « des sanctions sont envisageables ».
« Comme on n’est pas sur un texte législatif ni décrétal, c’est un protocole, le salarié pourra être sanctionné s’il ne respecte pas les dispositions, si ces règles du protocole été retranscrites dans un règlement intérieur ou dans une note de service, il y aura une sanction envisageable. »

Jusqu’où vont les sanctions?

La sanction est gradée sur « un principe de proportionnalité qui gouverne le droit disciplinaire : d’abord un avertissement, mais en cas de réticence du salarié, cela peut aller jusqu’au licenciement. »
Alors, Maître Telenga apporte la nuance : « dans le cas d’une réticence avérée, au moment où il n’y a pas de justification légitime (problèmes de santé par exemple), il faut apprécier les situations concrètement. »

Du côté des employeurs, une responsabilité aussi

L’obligation dictée par le Ministère du Travail est tout aussi valable pour les employeurs : selon l’avocat dijonnais, il leur conseille de « retranscrire les dispositions du protocole national dans le règlement intérieur ou dans une note de service, de les adapter à la situation de l’entreprise, et éventuellement de sanctionner en cas de comportements anormaux. »
Mais la responsabilité de l’employeur est également engagée. Comme l’explique Maître Telanga « l’employeur est tenu aux règles de sécurité, si une contamination arrivait et que les mesures nécessaires n’aient pas été prises, il pourrait avoir lui-même sa responsabilité engagée. »

En cas de défaillance de l’employeur, le salarié peut se retourner contre l’employeur pour « obtenir des dommages et intérêts cicils, et les règles de prévention sont encadrées par un arsenal pénal (sanctions comme des amendes, prises par l’inspection du travail) »
Selon l’article L.4122-2 du code du travail, « Les mesures prises en matière de santé et de sécurité au travail ne doivent entraîner aucune charge financière pour les travailleurs ».
L’employeur est donc légalement tenu de fournir les masques à ses salariés, ceci gratuitement et en nombre suffisant.

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : le gouvernement cherche à faire baisser le coût des masques «transparents inclusifs»…

Les personnes sourdes et malentendantes, mais aussi certains professeurs réclament des tarifs plus abordables pour ces masques, qui permettent notamment de mieux lire sur les lèvres.

La secrétaire d'État en charge des personnes handicapées Sophie Cluzel quitte l'Élysée, munie d'un masque transparent inclusif, le 30 juillet 2020 à Paris.

Des masques en tissu, mais transparents au niveau de la bouche afin de pouvoir lire sur les lèvres : ce curieux attirail sera distribué à certains enseignants «au cours des prochains jours», a annoncé le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer ce jeudi 27 août. Invité de France Inter, le ministre était interrogé par un professeur de grande section et CP sur la difficulté d’inculquer certains apprentissages aux enfants le visage masqué. «La parade, c’est que nous allons distribuer pour les professeurs, au cours des prochains jours, quand c’est nécessaire, et c’est vrai aussi par exemple pour les professeurs qui ont en charge des enfants malentendants, des masques transparents qui permettent de voir le mouvement de la bouche», a répondu alors Jean-Michel Blanquer.

Ces masques ne seront distribués qu’à «certains professeurs, par exemple en maternelle cela peut se justifier fortement», a encore précisé le ministre ainsi que «pour les professeurs qui ont en charge des enfants malentendants», et à «tous les professeurs qui ont en charge les classes Ulis [unités localisées pour l’inclusion scolaire]». «Je pense en particulier aux élèves qui ont besoin de lire sur les lèvres du professeur», a ajouté le ministre de l’Éducation nationale.

Plusieurs enseignants se sont en effet plaints de leur difficulté à enseigner, en maternelle mais aussi à l’école primaire, voire au-delà, que ce soit pour la lecture d’une histoire, d’une dictée, pour des cours de phonétique… ou de langue étrangère. «Le visage d’un enseignant, avec leur corps, est un outil extrêmement important. Avec le masque, ils en sont privés, c’est comme enlever sa truelle au maçon», soulignait ainsi dans le HuffPost Françoise Lantheaume, sociologue et professeure des universités en sciences de l’éducation.

Faire baisser leur prix

Ces masques transparents inclusifs – c’est le nom officiel de l’attirail – ont d’abord été défendus avec force par la secrétaire d’État en charge des personnes handicapées Sophie Cluzel. En effet, ils sont particulièrement utiles pour les personnes sourdes et malentendantes. Mais le précieux sésame est pour l’heure commercialisé à un tarif élevé. Coût moyen de l’unité : 10,90 euros. Invitée de FranceInfo samedi 22 août, la secrétaire d’État avait alors appelé à «généraliser» ces masques, ainsi qu’à «faire baisser leur prix».

En France, c’est Anissa Mekrabech, atteinte de surdité, qui a d’abord eu l’idée de créer un prototype de masque transparent. Elle a co-fondé la société ASA Initia, basée à Toulouse, en partenariat avec l’Association des Paralysés de France pour développer et commercialiser ce « masque inclusif ». Premier à avoir été homologué en France, avec 20.000 commandes à ce jour, il a été rejoint par un deuxième modèle, le « masque sourire » d’Odiora, une société de Lyon.

Surdité, handicap psychique, personnes âgées…

«D’autres marques arrivent à l’homologation. Ce n’est pas que pour les sourds, avait alors précisé Sophie Cluzel sur Franceinfo. C’est aussi important pour beaucoup de publics. Les publics qui ont un handicap psychique, qui ont besoin de comprendre en même temps que l’expression verbale, la communication du visage, mais aussi les personnes âgées.»

«Ils ont démarré leur production, il faut que ça monte en cadence, il faut que les commandes arrivent pour qu’on puisse en effet le généraliser, avait poursuivi la secrétaire d’État. Alors, bien sûr, il est encore cher puisqu’il est au-delà de 10 euros. Mais justement, l’impact des commandes possibles, de la généralisation et de la promotion de ces masques vont faire que l’on va pouvoir le baisser». Sophie Cluzel avait en outre précisé que le gouvernement envisageait de faire des commandes publiques «pour servir le plus possible les agents d’accueil».

Source LE FIGARO.

 


 

Covid-19 : à l’hôpital, on sait désormais mieux prendre en charge les cas graves…

Quelle que soit l’importance d’une potentielle deuxième vague de Covid-19, les malades ne seront plus soignés de la même façon.

Depuis le début de l’épidémie, les médecins ont acquis des connaissances et des pratiques qui permettent de meilleurs pronostics pour les patients hospitalisés.

Les progrès acquis par l'expérience devraient permettre de limiter le nombre de patients placés en réanimation

Parmi les images marquantes de la première vague de Covid-19 dans les hôpitaux, il y a celles de tous ces patients intubés et placés en réanimation. Aujourd’hui, avec une pratique et une expérience de plusieurs mois, les médecins procèdent différemment. « Au lieu d’utiliser un tuyau qu’on met dans la trachée pour ventiler, avec une machine, les patients qu’on a endormis, on ne les endort pas, on leur met des masques avec de l’oxygène à très fort débit, pour les aider à respirer« , explique le professeur Grabriel Steg, chargé de la recherche à l’AP-HP.

« Ces moyens-là sont un peu moins agressifs, et semblent permettre de contrôler la situation respiratoire chez beaucoup de patients ».

Autre enseignement de la première vague : la Covid entraîne souvent la formation de caillots responsables de thromboses dans les veines et les artères. Des médicaments permettent de les réduire : « On utilise beaucoup plus largement, maintenant, des traitements anti-coagulants préventifs, pour éviter la survenue de ces accidents, et curatifs« , ajoute le professeur Steg.

« Le troisième élément, c’est la _production très importante de substances inflammatoires_« , ajoute-t-il. « Cette inflammation aigüe de tout l’organisme était extrêmement dangereuse. Des médicaments classiques anti-inflammatoires tels que les corticoïdes, bien connus et très peu coûteux, permettent d’améliorer notablement le pronostic des gens qui ont des formes graves. » 

Quand on met bout à bout tous ces progrès, le pronostic est bien meilleur. Ces enseignements seront essentiels pour sauver davantage de vies, si la courbe des cas graves s’envole.

Source FRANCE INTER.