Saint-Chamond : handicapée à 80 %, la porte de son immeuble est un calvaire…

Nous avions rencontré Eliane Masson il y a un peu plus de deux ans, dans son logement aux normes du quai de la Rive à Saint-Chamond.

A l’époque, elle avait des problèmes de bac de douche trop étroit pour accueillir une chaise…

Eliane Simon, 66 ans, lourdement handicapée, a d'énormes difficultés pour ouvrir la porte d'entrée de l'immeuble. / Photo Françoise Salle

Éliane Simon, locataire de Gier Pilat Habitat et handicapée à 80 %, occupe un logement quai de la Rive à Saint-Chamond, censé être aux normes handicap. Durant l’été 2016, elle témoignait dans notre journal sur des difficultés rencontrées dans son appartement.

« Le logement répond à la plupart de mes attentes. Seule la salle d’eau pose problème : un carré de douche de 80×80 cm, trop petit pour m’asseoir sur ma chaise adaptée à mon handicap ».

« Après votre article en juillet 2016, j’ai saisi la secrétaire d’État au handicap, Ségolène Neuville, qui est elle-même intervenue auprès de Gier Pilat Habitat et en avril 2017, on a changé mon bac de douche. J’ai payé 700 euros de ma poche », nous confie aujourd’hui Éliane Simon.

Une porte bien trop lourde

Et désormais un problème se repose avec la porte d’entrée de l’immeuble. Âgée aujourd’hui de 66 ans, Éliane garde un handicap conséquent. « Suite à un AVC, (accident vasculaire cérébral), j’ai une hémiplégie du côté gauche et bien d’autres soucis qui génèrent ce handicap de 80 %. C’est pourquoi je suis venue habiter dans cet immeuble, qui propose des appartements adaptés et le restaurant municipal dans la même enceinte. »

Son principal souci reste la porte d’entrée de l’immeuble. « Elle est beaucoup trop lourde pour moi. J’ai d’énormes difficultés pour l’ouvrir. Je dois tenir ma canne dans une main, le badge dans l’autre et ouvrir la porte. Le poids est trop important pour moi, j’arrive difficilement à l’entre-ouvrir. J’essaye ensuite de la caler avec une ma jambe pour tenter de me faufiler. Et souvent je bute sur le seuil et tombe », explique-t-elle.

À bout d’argument avec Gier Pilat Habitat, elle vient de retenter sa chance auprès de la nouvelle secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Source LE PROGRES.

Des scientifiques préoccupés par le temps passé dans des mondes virtuels…

Smartphones, tablettes, jeux vidéo… Les enfants et adolescents passent en moyenne 15 heures par semaine sur internet.

Des scientifiques s’inquiètent de l’utilisation souvent trop fréquente d’avatars, ces personnages auxquels on s’identifie dans le monde numérique.

Des scientifiques s'inquiètent de l'utilisation souvent trop fréquente d'avatars dans les jeux vidéo

Lorsque l’on est amateur de jeux vidéo, on est souvent amené à choisir un personnage, une créature virtuelle, c’est ce que l’on appelle un avatar. C’est en quelque sorte notre double dans les jeux vidéo, ou les réseaux sociaux. On peut grâce à lui devenir un chevalier, un magicien… Mais il arrive que l’on s’identifie « de façon extraordinairement puissante » à ces créatures numériques et cela peut déboucher sur « des dédoublements de personnalité » déplore le neurophysiologiste Alain Berthoz.

L’utilisateur de ces avatars va trouver dans le monde numérique une capacité à s’épanouir et à trouver une vie relationnelle plus plaisante » explique de son côté le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes.

Angoisses, doublement de personnalité, troubles du langage

« Souvent la vie numérique est développée, mais la vie réelle est très difficile, voire très impossible et le jeu n’aide pas à développer la vie réelle » poursuit le psychiatre nantais.  Une utilisation trop intensive de ces mondes virtuels peut conduire à des angoisses à l’idée de rencontrer quelqu’un, à une incapacité à être en lien avec les autres, c’est un repli sur soi » explique le Dr Bruno Rocher.

Lorsque ces addictions touchent les enfants, le rôle des parents est important. « Un enfant ne peut se développer que dans des interactions sociales » poursuit Bruno Rocher.

« C’est dangereux mais aussi merveilleux » Alain Berthoz.

Selon le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI)  et la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) les enfants et adolescents passent en moyenne 15 heures par semaine sur internet. Pour les tout-petits de 1 à 6 ans, la durée approche les cinq heures hebdomadaires. Une campagne a été lancée courant novembre pour alerter le grand public sur les dangers des écrans et du monde numérique.

Alain Berthoz lors d'une conférence à Laval le 27 novembre 2018 - Radio France

Si le fait de s’identifier à un avatar dans la vie réelle engendre des troubles psychologiques, cela peut aussi permettre, dans certains cas, de soigner des patients atteints de schizophrénie par exemple, d’autres qui ont des problèmes de santé mentale, ou encore « aider des patients qui souffrent de problèmes de motricité à se rééduquer » précise le neurophysiologiste Alain Berthoz.

Source FRANCE BLEU.

 

Une chocolaterie de Saint-Ouen-l’Aumône s’engage dans l’emploi de personnes handicapées…

A Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val d’Oise, une chocolaterie pas comme les autres vient d’ouvrir ses portes.

Au Févier d’or, tout est fait à partir de produits bio et équitables, et sur la petite équipe de huit personnes, cinq salariés sont en situation de handicap.

Au Févier d'or, 80% des salariés sont en situation de handicap

Le sourire aux lèvres, Nadine Abondo, nous fait visiter sa chocolaterie, Le Févier d’Or.  La boutique-atelier a ouvert ses portes en décembre, il y a quelques jours à peine, dans la zone artisanale des Béthumes, à Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val d’Oise.

Une chocolaterie équitable et solidaire

Une chocolaterie pas comme les autres, puisque ici tout est fait sur place, « de la fève à la tablette« , précise Nadine Abondo, à partir de produits issus du commerce équitable, mais aussi parce que 80% des salariés qui y travaillent sont en situation de handicap.

Derrière les longues baies vitrées, deux salariés emballent les chocolats. Pas toujours facile pour Elodie, qui est de petite taille d’attraper les objets situés en hauteur. La jeune femme souffre d’une maladie rare. « Ici, ce n’est pas un problème, on s’entraide, s’exclame la jeune femme en regardant son collègue Rudy, on forme un binôme! »

L’entreprise s’adapte aux handicaps

Dans le laboratoire, Etienne fabrique des tablettes de chocolat aux fruits exotiques. Ce jeune chef chocolatier de 28 ans a quitté sa Vendée natale pour rejoindre le projet.  Son assistante, Eva, est sourde et muette, il doit donc s’adapter, il a même appris quelques rudiments de la langue des signes. « Je parle lentement pour qu’Eva puisse lire sur mes lèvres, ou bien on communique en s’écrivant sur un carnet« , explique le chocolatier.

Concilier solidarité et économie

Avec Le Févier d’or, Nadine Abondo, à la tête de l’entreprise veut montrer qu’on peut allier solidarité et économie.

D’ici quelques semaines, des ateliers pour adultes et enfants seront organisés. Une façon encore de casser les préjugés.

Elodie emballe les chocolats au Févier d'or - Radio France

Source FRANCE BLEU.

SEPT À HUIT – Vidéo – Josef SCHOVANEC, au pays du syndrome d’Asperger… Belle leçon de vie !

Diagnostiqué Asperger, Josef Schovanec est docteur en philosophie.

SEPT À HUIT - Josef Schovanec, au pays du syndrome d'Asperger...

Pourtant, aucuns de nos codes sociaux ne lui sont naturels. À 36 ans, au prix d’efforts colossaux pour s’adapter à notre monde, il tient des conférences devant des centaines de personnes pour défendre l’idée que l’étrangeté est d’abord une question de point de vue. Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack.

https://www.facebook.com/septahuitofficiel/videos/739188839799465/?t=0

 

Source LCI.

Vidéo – Pour Hugo Horiot, il faut « sortir du paradigme qu’un autiste n’est pas un être pensant »…

Hugo Horiot a été diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans.

Aujourd’hui, il milite pour la pleine intégration de ses semblables dans la société et défend une autre forme d’intelligence, souvent délaissée par les institutions de l’État.

Il se bat pour faire évoluer le regard sur l’autisme. Hugo Horiot, né Julien, est écrivain, comédien et militant pour la dignité des personnes autistes. Diagnostiqué lui-même autiste dès l’âge de 3 ans, il dénonce aujourd’hui la manière dont les institutions traitent ses homologues et entend défendre leur forme d’intelligence. « Si mes parents avaient fait le choix d’écouter les professionnels qui voulaient me mettre en institution […] je ne serais pas parmi vous », confie-t-il. Selon lui, les institutions de l’État comme l’école ne sont aujourd’hui ni prêtes, ni formées pour accueillir les « profils différents« , contribuant ainsi à les mettre en situation de handicap en leur collant une étiquette. Et les chiffres le prouvent : 80 % des enfants autistes ne sont, en effet, pas scolarisés.

Selon Hugo Horiot, l’école devrait au contraire les aider à se développer et mettre à profit leurs compétences. « Dans notre société normative, finalement, on va accorder beaucoup plus d’importance que ce soit par exemple dans les entretiens d’embauche ou même dès l’école, à la façon d’être capable, sur une norme établie, d’expliquer quelque chose plutôt que de l’avoir compris […] Tandis que pour une personne autiste, ces choses-là sont généralement moins évidentes. »

Un autisme mis à profit par les géants de la Silicon Valley

Pourtant, certaines entreprises de la Silicon Valley, comme Microsoft, exploitent au contraire ces compétences particulières en recrutant des personnes autistes pour des postes bien spécifiques. « On s’est rendu compte que […] le cerveau autiste est naturellement prédisposé à comprendre l’intelligence artificielle », détaille Hugo Horiot. Pour lui, la société va devoir s’adapter à l’autisme. « C’est un enjeu stratégique, c’est un enjeu économique […] Nous gagnerons beaucoup plus à avoir un système dès l’éducation qui soit apte à accueillir ces intelligences divergentes […] Si nous continuons à nous en priver, c’est notre société qui, elle-même, va se mettre en situation de handicap parce qu’elle met en situation de handicap des personnes qui ne devraient pas l’être. »

Source FRANCE INFO.

Accueils de loisirs : une dotation de 30 millions demandée pour les enfants handicapés… Les 20 propositions…

Faute de moyens, les accueils de loisirs sans hébergement peinent encore à accueillir les enfants en situation de handicap.

La mission nationale Accueils de loisirs & handicap recommande une bonification de la prestation de service à hauteur de 9 euros de l’heure par enfant accueilli.

Accueils de loisirs : une dotation de 30 millions demandée pour les enfants handicapés

La mission nationale Accueils de loisirs & handicap a remis le 14 décembre son rapport à Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, et Jacques Toubon, Défenseur des droits qui l’a parrainée. C’est ce dernier qui l’a annoncé. Laurent Thomas, délégué général de la mission, en avait fixé l’ambition lors de son lancement le 23 octobre 2017 : « Lever, de manière définitive et irréversible, l’ensemble des freins et des obstacles afin de faire de l’accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs, dans notre pays, un droit fondamental et une obligation nationale. »

Retrouvez les 20 propositions, cliquez ici.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Trisomie 21: Le dépistage par prise de sang chez les femmes enceintes sera remboursé…

Efficace à plus de 99 %, ce test permet d’analyser l’ADN du bébé à partir d’une simple prise de sang chez la mère, via les cellules du fœtus qui y sont présentes…

Trisomie 21: Le dépistage par prise de sang chez les femmes enceintes sera remboursé. Une femme enceinte. Image d'illustration.

Le dépistage de la trisomie 21 dans l’ADN du fœtus après une simple prise de sang sera désormais remboursé par l’Assurance maladie, selon un arrêté paru ce jeudi au Journal officiel. Appelée « dépistage prénatal non invasif » (DPNI), cette pratique est officiellement recommandée par la Haute autorité de santé (HAS) depuis mai 2017. Mais on attendait encore la publication des arrêtés permettant son remboursement.

Dans les faits, ce test est déjà proposé gratuitement dans les hôpitaux publics de France, grâce à un protocole spécial dédié aux traitements innovants pas encore remboursés.

Remboursement

En vertu de l’arrêté publié ce jeudi, le dépistage de la trisomie 21 dans l’ADN du fœtus après prise de sang figure désormais dans la liste des actes de biologie médicale remboursés. Il coûte environ 390 euros. Un premier arrêté publié le 20 décembre introduisait officiellement cet acte dans le dispositif de dépistage proposé aux femmes enceintes.

Jusqu’à présent, le diagnostic prénatal de la trisomie 21 a lieu en deux temps. D’abord, au premier trimestre de grossesse, on réalise une échographie combinée à une prise de sang pour repérer certains marqueurs de la trisomie. Cela concerne toutes les femmes enceintes.

Le résultat de ces premiers examens est exprimé en probabilité de risques. Si le risque estimé est supérieur à 1/250, on passe à une deuxième étape : le caryotype, l’analyse des chromosomes du fœtus, principalement via une amniocentèse (on prélève avec une aiguille du liquide amniotique qui entoure le fœtus).

Désormais, le test ADN s’intercale entre ces deux étapes : il va être proposé à toutes les femmes enceintes dont le niveau de risque est compris entre 1/1.000 et 1/51 à l’issue des premiers examens.

Un test efficace à plus de 99 %

Efficace à plus de 99 %, ce test permet d’analyser l’ADN du bébé à partir d’une simple prise de sang chez la mère, via les cellules du fœtus qui y sont présentes.

Si le test ADN est négatif, l’amniocentèse peut être évitée. Elle reste toutefois indispensable en cas de résultat positif. Pour un niveau de risque supérieur à 1/50, une amniocentèse est recommandée d’emblée.

Le caryotype est le seul moyen d’établir à coup sûr un diagnostic de la trisomie. Mais l’amniocentèse est un examen dit « invasif », et donc potentiellement à risque, car on perfore la membrane entourant le fœtus.

38.000 caryotypes sont réalisés chaque année. L’introduction du DPNI devrait permettre d’en éviter 11.000, avait estimé la HAS en mai 2017.

Selon elle, ces tests ADN pourraient concerner 58.000 femmes par an sur 800.000 grossesses, soit un surcoût pour la collectivité de 18 millions d’euros.

Source 20 Minutes.

Val-d’Oise : au Févier d’Or, ce sont des personnes en situation de handicap qui fabriquent les chocolats…

Dans cette chocolaterie solidaire de Saint-Ouen-l’Aumône, le cacao provient directement des plantations camerounaises et les employés sont en situation de handicap.

« On revit et on reprend espoir. » Corinne fait partie des sept salariés en situation de handicap qui travaillent au Févier d’Or. Cette chocolaterie solidaire fondée par Nadine Abondo vient d’ouvrir ses portes à Saint-Ouen-l’Aumône, dans la zone d’activité des Béthunes.

L’atelier de confection est visible derrière les grandes baies vitrées qui entourent le showroom, où l’on peut déguster un bon chocolat chaud. Le lieu est tout en transparence, comme le concept de l’entreprise, qui se fournit directement auprès de 150 producteurs de cacao au Cameroun. « La traçabilité de tous les produits est affichée et l’année prochaine, nous aurons l’appellation Bio », précise Nadine Abondo, également présidente de l’association Almoha qui aide les enfants atteints de maladies rares.

Etienne (à droite), le chocolatier, travaille aux côtés de sept personnes en situation de handicap./LP/Julie Ménard

Seul employé qui ne souffre pas de handicap, Etienne travaille la fève de cacao en toute liberté. « Ça me tenait à cœur de participer, car mon frère est handicapé aussi », évoque le chocolatier. Dans l’atelier, Rudy l’assiste afin de découvrir le métier. « Ça nous pousse à aller de l’avant, témoigne-t-il. Ça donne un train de vie et on peut apporter notre pierre à l’édifice. »

Car au Févier d’Or, la notion de hiérarchie n’existe pas. « Tout le monde fait tout, explique Nadine Abondo. On est tous riches de quelque chose, que l’on soit handicapé ou pas. Ici, chacun exprime son talent à sa manière. » Un second souffle pour ces personnes qui ont souvent souffert de l’exclusion. « J’ai galéré pour trouver un emploi, on peut dire que c’est un cadeau, sourit Elodie qui se déplace en fauteuil. Ce travail me permet de sortir de chez moi, d’être plus autonome. »

David, lui, est attaché commercial. « Ce n’est pas parce que l’on est handicapé que l’on ne peut pas faire. Ici, on nous offre l’occasion de le prouver », constate-t-il. « Il faudrait que ce soit l’exemple pour toutes les entreprises car souvent, on est catalogué », ajoute Corinne, l’assistante de direction.

Pour toutes ces valeurs solidaires, Nadine Abondo espère que la clientèle adhérera au principe. « Ce que je vends dans cette chocolaterie c’est ma vision de la vie, conclut-elle. Acheter nos produits, c’est déjà un acte d’engagement. Maintenant notre objectif c’est de grandir. Mais pas trop, pour ne pas se déshumaniser. »

Inauguration du Févier d’Or ce jeudi à 20 heures au 10, avenue du Fief, cellule 25 à Saint-Ouen-l’Aumône. Tarifs : boîte de chocolats à partir de 6 €, tablette à 5 €, prix fixes au kilo. Renseignements et commandes au 01.30.36.50.89.

Une start-up du Morbihan lance un fauteuil roulant qui monte et descend les marches…

C’est l’entreprise Kerostin Mobility Solutions, à l’origine du concept, qui le commercialise.

C’est le premier appareil du genre à voir le jour sur le marché français : un fauteuil roulant qui s’adapte parfaitement aux marches. Cette aventure ambitieuse est l’œuvre d’Hervé Le Saux, 60 ans, entrepreneur breton en partie installé à Paris.

« Aujourd’hui, il y a un vrai souci en France, explique le patron de l’entreprise Kerostin Mobility Solutions, basée à Ploemeur (Morbihan). Les accès à la voirie et au sein des bâtiments ne sont toujours pas adaptés aux normes personnes à mobilité réduite (PMR). J’ai donc eu l’idée de créer un fauteuil roulant qui peut monter et descendre un escalier, même s’il faut un accompagnateur pour maintenir l’équilibre. »

Un modèle manuel remboursable en septembre prochain

Depuis la création de l’entreprise, en novembre 2016, quatre brevets ont été développés par la jeune start-up, et plus de 600000 € investis. Deux types de fauteuils viennent d’entrer en phase de commercialisation auprès de « diverses officines partout en France, dont Harmonie Médical Service ou Providom ».

Le premier, déjà disponible, est manuel et coûte autour de 3400 € HT. Il sera remboursable par l’Assurance maladie en septembre 2019. Le second, motorisé, à 7 500 €, sera commercialisé en mars (et remboursable à partir de décembre 2019). Kerostin, qui vient d’engager une importante levée de fonds, attaquera, après le marché européen, ceux du Japon et des Etats-Unis dès 2021.

Source LE PARISIEN.

Mulhouse : à la Bibliothèque sonore, on donne sa voix pour celles et ceux qui ne peuvent pas lire…

La Bibliothèque sonore de Mulhouse donne la possibilité depuis quarante ans aux aveugles et malvoyants de retrouver le plaisir de la lecture, grâce à des donneurs de voix qui enregistrent les livres.

Mulhouse : à la Bibliothèque sonore, on donne sa voix pour celles et ceux qui ne peuvent pas lire

Comment conserver le plaisir de la lecture quand on a perdu la vue et qu’on n’a pas appris à lire le braille ? Grâce aux Bibliothèques Sonores de l’Association des Donneurs de Voix , une association nationale, mais encore relativement méconnue du public. Cette structure, reconnue d’utilité publique en 1977, est forte de plusieurs milliers de membres bénévoles. Il y des donneurs de temps qui assurent la logistique et l’entretien des supports numériques des ouvrages, et des donneurs de voix qui enregistrent les livres et revues, chez eux.

Les ouvrages sont ensuite mis à disposition des aveugles, des malvoyants et même des enfants dyslexiques. Près de 13 000 audiolecteurs bénéficient de ce dispositif. Au niveau national, le catalogue est riche de plus de 120 000 livres en tout genre et revues. Parmi eux, 10 000 livres 1641 titres de presse peuvent être téléchargés gratuitement via un serveur.

© ADVBS

La première Bibliothèque sonore a été créée en 1972 par un ophtalmologue, Charles-Paul Wannebroucq. Il en existe aujourd’hui 115 dans toute la France, dont les fonds sont mutualisés​​. Celle de Mulhouse fête ses 40 ans et a enregistré depuis sa création près de 6000 livres grâce aux donneurs et donneuses de voix, comme Edith Cornibert, bénévole depuis sept ans. « Lire c’est communiquer, entrer dans un monde imaginaire parfois, c’est avoir accès à la culture ».

Des bénévoles qui donnent leur voix d’un côté et de l’autre, des adhérents déficients visuels équipés d’un appareil de lecture adapté, le Victor. Grâce à la Bibliothèque sonore haut-rhinoise, Pierre Strich, aveugle depuis une dizaine d’année, a « le plaisir de pouvoir relire des livres », des décennies plus tard. Et quand on aime, on ne compte pas, c’est bien connu. Ce fan de polars peut aujourd’hui « lire » jusqu’à 12 heures par jour.

Source FR3.