Les jeunes de moins en moins couverts par des assurances complémentaires…

Le nombre de jeunes de 18-24 ans couverts par une assurance complémentaire a nettement diminué l’année dernière.

L’institut d’enquêtes qui a réalisé ce baromètre annuel parle même de dégringolade.

Les jeunes de moins en moins couverts par des assurances complémentaires

Le cabinet Epsy a réalisé une enquête pour la Fnim (Fédération nationale indépendante des mutuelles). Ce baromètre montre que, désormais, seuls 66% des 18-24 ans déclarent être couverts par une assurance complémentaire, contre 75% en 2017 et 80% en 2016. Dans ces 18-24 ans, si on considère uniquement les étudiants, la proportion couverte par une mutuelle a chuté, sur un an, de 85 à 69%, soit une baisse de 16 points. Pas de commentaire, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Comment s’explique ce repli

Deux explications sont mises en avant : l’une technique et administrative, l’autre financière. Depuis le 1er septembre, les nouveaux inscrits à l’université sont automatiquement rattachés à la Sécurité sociale, alors qu’auparavant ils devaient s’inscrire à une mutuelle étudiante pour bénéficier de la couverture de base de l’assurance maladie. A partir du moment où la mutuelle n’est plus obligatoire pour s’inscrire à la faculté, ça modifie les statistiques. La Fnim voit aussi dans la baisse des recours aux mutuelles des difficultés économiques, voire une défiance d’une certaine population vis-à-vis du système d’assurance collectif privé.

D’autres classes d’âge concernées

Les jeunes et les étudiants ne sont pas les seuls concernés par cette baisse de couverture santé par les assurances complémentaires. Il ressort de l’enquête Epsy une baisse du recours aux mutuelles chez les ménages aux revenus modestes, ceux dont les revenus annuels sont inférieurs à 20 000 euros. Moins de foyers couverts, et ce malgré la réponse apportée par les assureurs à la demande du président de la République en décembre. Emmanuel Macron les avaient enjoints de modérer, voire geler, les hausses de tarifs dès le premier janvier 2019. Ce à quoi les assureurs avaient répondu par le gel des tarifs liés au reste à charge zéro.

Malgré tout, visiblement, la tendance s’aggrave : 10% des personnes interrogées par le cabinet Epsy disent ne pas être couvertes aujourd’hui par une complémentaire santé. Il ne serait pas étonnant que la question du coût des mutuelles, que ce soit pour les jeunes, étudiants ou pas, et les couples aux revenus modestes, s’invite dans le grand débat national souhaité par le chef de l’Etat, dès la semaine prochaine, pour calmer la colère des « gilets jaunes« .

Source FRANCE INFO.

Proteor : une prothèse de jambe bionique conçue en Côte-d’Or récompensée par un prix de l’innovation…

L’entreprise Proteor, installée en Côte-d’Or, est spécialiste du handicap et de l’orthopédie.

Elle vient de recevoir le prix de l’innovation pour sa dernière prothèse, lors du Forum de la défense. C’est une jambe bionique, unique au monde, qui permet aux patients de retrouver une marche fluide.

Proteor : une prothèse de jambe bionique conçue en Côte-d'Or récompensée par un prix de l'innovation

En France près d’un appareil orthopédique sur cinq est fabriqué par l’entreprise Proteor dont le siège social se trouve à Dijon et l’usine de fabrication à Seurre.

Proteor fabrique des orthèses et des prothèses dont bénéficient des patients atteints de toutes sortes de handicaps liés à des pathologies ou des accidents. Les orthèses viennent en appui d’un membre existant mais devenu déficient et les prothèses se substituent à un membre amputé.

♦ Une prothèse de jambe unique au monde

La dernière prothèse créée par l’entreprise vient de recevoir le prix de l’innovation au Forum de l’innovation et de la défense à Paris en novembre 2018.

Il s’agit d’une véritable « jambe bionique » baptisée SPCM (système prothétique de cheville mécatronique). Elle est composée d’un ensemble genou-cheville-pied équipé de capteurs et contrôlé par un microprocesseur. Le genou et la cheville sont synchronisés, favorisant l’adaptation aux différentes situations de marche et aux différents terrains. Une « reconnaissance intelligente des situations de marche » qui permet des mouvements plus fluides se rapprochant de la sensation d’origine.

C’est un produit unique au monde. Jusqu’à présent les patients amputés Trans fémoraux (au-dessus du genou) devaient avoir recours à plusieurs prothèses, une procédure lourde et très inconfortable.

♦ 7 ans se recherche pour une jambe bionique

La mise en place de cette prothèse a nécessité sept ans de recherche et plusieurs millions d’euros d’investissement.

Une phase de recherche et de développement menée par des ingénieurs et des médecins dont la longueur est due aux millions de tests nécessaires pour que la prothèse soit fiable, confortable et aussi esthétique.

En effet, si on compare cette prothèse de jambe à celle d’une main bionique (qui existe sur le marché), on s’aperçoit que l’une et l’autre ont recours à une technologie complexe. Mais, à la différence de la main, la jambe supporte tout le corps, ce qui induit des contraintes de développement car elle doit être totalement fiable et le patient doit pouvoir se déplacer en toute sécurité. Dans la marche tout le corps est sollicité et pour faire communiquer le genou, la cheville et le pied il faut aussi tenir compte de nombreux paramètres, comme par exemple comment réagissent les hanches.

Si on rajoute à cela le confort du patient, il a fallu trouver des matériaux les plus légers possibles et les moins encombrants possibles. Les matériaux utilisés ont eux aussi été optimisés. Le poids de la prothèse a été réduit au maximum, elle pèse moins de 3 kilos.

Proteor : atelier de fabrication à Seurre en Côte-d'Or / © Proteor

Un bijou de technologie qui permet au patient de retrouver une démarche et une marche qui se rapprochent de la marche naturelle.

La Direction générale de l’armement a soutenu ce projet dans le but d’améliorer l’appareillage des blessés de guerre. Mais lorsqu’elle sera mise sur le marché, cette prothèse est destinée à tous, civils et militaires.

♦ Une prothèse qui devrait être sur le marché en 2021

La SPCM n’est pas encore en vente. Proteor débute les essais cliniques avant de soumettre son innovation à la Haute autorité de santé. Une procédure qui permettra son remboursement par la Sécurité sociale aux alentours de 2021.
Une prothèse dont le prix devrait valoir environ 20 000 euros, sachant que la concurrence étrangère propose des produits à environ 45 000 euros.

Outre son utilité médicale et sociale reconnue, l’entreprise Protéor c’est également l’histoire d’une belle réussite industrielle qui a vu le jour à Seurre en 1913, il y a plus d’un siècle. Avec un chiffre d’affaire de 100 millions d’euros et plus de 500 collaborateurs, cette entreprise familiale centenaire continue d’appareiller les patients du 21e siècle dans de nombreux pays.

REVOLUTIONNAIRE – Les chaussures qui détectent les chutes primées à Las Vegas…

Les chaussures connectées E-Vone, conçues dans le Maine-et-Loire et testées à Nantes, ont reçu dans la nuit de dimanche à lundi le prix de l’innovation à la grand messe des nouvelles technologies à Las Vegas.

Elles permettent de détecter les chutes et de lancer l’alerte.

Les chaussures E-Vone, conçues dans le Maine-et-Loire et testées à Nantes, viennent de recevoir le prix de l’innovation au CES de Las Vegas, la grand messe des nouvelles technologies qui se tient jusqu’au 11 janvier. Ces chaussures permettent de détecter les chutes et de lancer l’alerte.

« En cas de chute, un SMS est immédiatement envoyé à trois contacts. »

« Quand la personne tombe, l’alerte est lancée automatiquement », explique Renaud Montin, le directeur commercial d’E-Vone. « C’est-à-dire qu’un SMS est envoyé aux trois contacts enregistrés sur le site internet au moment de l’abonnement à E-Vone. Et la première personne reçoit aussi un coup de fil au cas où elle n’ait pas vu le SMS. Elle peut ensuite intervenir ou prévenir les secours ». Et les chaussures vibrent pour que celui ou celle qui les porte sache que l’alerte a bien été lancée.

https://youtu.be/S7XyDNRzZJU

Des chaussures complètement autonomes qui permettent de sortir de chez soi en étant rassuré

On comprend vite l’intérêt de ces chaussures connectées quand on sait que, chez les plus de 65 ans, il y a des complications dans une chute sur quatre parce que la personne est seule. « En plus, nos chaussures sont complètement autonomes », poursuit Renaud Montin. Pas besoin donc d’appeler sur un bouton comme c’est le cas pour d’autres dispositifs d’alerte. « Et la personne peut sans problème sortir de chez elle. C’est primordial pour lutter contre l’isolement : sortir, voir des gens… C’est important pour les personnes qui vivent seules et pour leurs proches ». Et tout le monde est rassuré.

Ces chaussures connectées seront commercialisées à partir du mois de mars.

Source FRANCE BLEU.

La sortie d’hôpital encore mal organisée…

Toute personne hospitalisée doit sortir avec une lettre de liaison. Or seuls 4 patients sur 10 quittent l’hôpital avec ce document, souvent incomplet.

La sortie d’hôpital encore mal organisée

«La prescription aurait dû clairement évoquer le changement de mèche. Il n’est pas possible de faire porter la responsabilité de choix médicaux à des intervenants extérieurs»

Marie Citrini, représentante des usagers à l’AP-HP

C’est une obligation. Depuis janvier 2017, toute personne hospitalisée doit se voir remettre une lettre de liaison. Ce document lui est remis le jour de la sortie et, dans le même temps, adressé au médecin de ville. «Il doit notamment contenir les motifs de l’hospitalisation, les suites à donner, les signes d’éventuelles complications, les examens à réaliser ou encore les traitements à suivre. Cette lettre prend encore plus de sens dans le cadre du développement de la chirurgie ambulatoire», précise Laetitia May-Michelangeli, chef de service à la Haute Autorité de santé (HAS), l’institution en charge de renforcer la qualité des soins. Les informations contenues dans cette lettre sont indispensables pour permettre au médecin traitant et aux infirmières d’assurer la continuité des soins à la sortie de l’hôpital.

Un document remis dans seulement 40% des cas

Difficile d’imaginer qu’on puisse quitter l’hôpital sans. Et pourtant, après une hospitalisation «classique», seules quatre personnes sur dix rentrent chez elles munies de ce document! Un taux largement insuffisant. Même si la Haute Autorité de santé constate une évolution positive depuis 2016, puisqu’à cette date elle était remise à trois personnes sur dix. En chirurgie ambulatoire, alors que la personne opérée rentre chez elle le soir même, les pratiques ne sont guère plus vertueuses puisque près de trois personnes sur dix repartent chez elles sans cette lettre. De plus, lorsqu’elle existe, il y manque souvent des informations essentielles. Ainsi, en chirurgie ambulatoire, seulement un quart des documents indiquent la planification des soins à la sortie.

Une négligence aux conséquences parfois graves. Marie Citrini, représentante des usagers à l’AP-HP, raconte ainsi le cas de ce chef d’entreprise venu se faire opérer d’un abcès à la cheville en ambulatoire. Il sort un vendredi soir, avec comme consigne de refaire son pansement dans les 48 heures et rentre chez lui à 60 kilomètres de Paris avec son ordonnance. Il contacte son infirmière qui arrive tant bien que mal à le caser dans son emploi du temps du samedi. Lorsqu’elle défait le pansement, elle constate l’existence d’une mèche. Mais comme l’ordonnance indique juste de changer le pansement, consciencieuse, elle se plie à la prescription. Elle a un doute, mais il lui est impossible d’appeler le service de chirurgie ambulatoire parisien, fermé le samedi. Le dimanche, le chef d’entreprise doit retourner aux urgences. Il est hospitalisé dix jours pour une infection. Son entreprise fermera pendant un mois. L’AP-HP a dû l’indemniser. «La prescription aurait dû clairement évoquer le changement de mèche. Il n’est pas possible de faire porter la responsabilité de choix médicaux à des intervenants extérieurs», martèle Marie Citrini.

Des problèmes liés aux médicaments…

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Source LE FIGARO.

L’association Handi’chiens, pour améliorer le quotidien des personnes handicapées ou dépendantes…

L’association Handi’chiens souffle cette année ses 30 bougies.

Elle éduque et donne gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en fauteuil roulant ou souffrant de troubles du comportement, mais aussi à des établissements pour personnes âgées ou dépendantes.

Chiens d'assistance

Un chien peut permettre à une personne en situation de handicap de vivre mieux, avec plus d’autonomie et de contact avec d’autres. Dans ce but, l’association Handi’chiens éduque depuis 30 ans des chiens, particulièrement des labradors ou des goldens, pour les remettre gracieusement à des personnes dont ils améliorent le quotidien. »Je peux le solliciter dix fois de suite, il est toujours prêt à m’aider. »

 

 

Après près de deux ans de formation, un handi’chien sait répondre à plus de 50 commandes, ouvrir une porte, ramasser un objet tombé, et rendre maints services. Il est aussi un vecteur de sociabilité : « Quand je fais des courses avec mon fauteuil, les gens auraient tendance à m’éviter, explique Frédéric. Mais le chien permet de créer le contact, et les gens oublient mon handicap. »  De la même manière, un handi’chien peut être un compagnon extraordinaire pour un enfant autiste, car il l’aide à se faire des copains. D’autres chiens font le bonheur de personnes âgées dépendantes en Ehpad, car ils se laissent câliner, les stimulent et les apaisent. D’autres encore sont spécialement formés pour accompagner une personne souffrant d’épilepsie.

« Notre but est qu’il fasse le bonheur d’une personne et l’aide dans son handicap »

Sélectionné dans un élevage, le chiot de 2 mois est pris en charge durant 16 mois par une famille d’accueil. Dans ce premier foyer, il va apprendre la propreté, et intégrer les principales commandes. La famille l’emmène aussi dans les magasins, chez le médecin, dans les transports en commun… des lieux qu’il sera amené à fréquenter par la suite, tout comme les chiens-guides pour personnes aveugles. Ce travail des familles est bénévole. « Le but est se mettre à place de la personne handicapée, explique Camille Marchal, famille d’accueil près de Kunheim. On éduque un chien sans penser à nous, mais à la personne qui va le recevoir ». Et il faut aussi accepter la tristesse de la séparation, lorsque le chien sera remis à son maître définitif.

Après ces 16 mois, le jeune chien va passer 6 mois dans l’un des quatre centres d’éducation de l’association Handi’chiens : à Lyon, en Bretagne, en Normandie ou en Val de Loire. C’est là qu’il va peaufiner son savoir-faire, avant de trouver son véritable maître. Les chiens destinés à des établissements comme les Ehpad passent aussi quelques mois à Kunheim, dans la maison de retraite La Roselière, pour parfaire leur éducation et vérifier qu’ils sont bien adaptés à vivre proche de personnes âgées ou dépendantes.

Durant ces trente années, l’association Handi’chiens a déjà remis gratuitement plus de 2000 chiens. Le coût pour un animal éduqué s’élève à 15 000 euros, que l’association finance par des dons, des subventions et la vente de produits dérivés. Elle veille aussi au bien-être des chiens remis, et cherche des familles relai pour accueillir un chien vieillissant que son maître handicapé ne peut plus garder. De même, l’antenne alsacienne de Handi’chiens, à la Roselière de Kunheim, recherche des familles acceptant d’accueillir les chiens qui sont là-bas en formation pour quelques mois.

Source FR3.

Bourges : des bus inaccessibles aux personnes handicapées…

Difficile à Bourges d’emprunter un bus quand on voyage en fauteuil roulant. Une personne à mobilité réduite a pu s’en rendre compte.

Le dispositif d'accès pour les personnes à mobilité réduite laisse à désirer dans les bus à Bourges

A Bourges, l’agglomération investit 3 millions d’euros (sur trois ans) pour mettre aux normes 300 quais de bus et permettre une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. La loi l’impose… mais les autobus posent encore problème. Pour preuve, la mésaventure survenue, il y a quelques semaines à un homme en fauteuil roulant, qui a dû finalement renoncer à son voyage.

Régis Alignier a tenté de prendre le bus avec son fauteuil roulant à Bourges. Sans succès. - Radio France

Régis souhaitait aller faire ses courses. Un premier autobus s’arrête. Problème : la rampe d’accès qui permet d’embarquer le fauteuil roulant ne veut pas se déployer :  » On a donc attendu le suivant, explique Régis, mais il ne s’est même pas arrêté, quand il a vu mon fauteuil. »  Un troisième autobus arrive. Tout fonctionne bien : la rampe sort, Régis embarque sur son fauteuil, mais avant de démarrer, impossible de rentrer cette fichue rampe. Tous les passagers doivent donc descendre et un bus de dépannage est envoyé, mais là encore, la rampe ne fonctionne pas :  » On a préféré laisser tomber » lâche, Régis, résigné.

Régis Alignier, a donc préféré aller faire ses courses en voiture avec une connaissance. Mais il est tout de même allé chez Agglobus pour faire part de ces incidents à répétition :  » Je voulais simplement leur expliquer la situation et leur faire comprendre qu’on voulait pouvoir se déplacer comme tout le monde. »  Le transporteur s’est excusé. Depuis, Régis n’a pas réessayé de prendre le bus. La société Stibus qui gère le réseau de transport affirme que les rampes sont vérifiées deux fois par an. Malheureusement, aucun test n’est effectué au quotidien lorsque le chauffeur démarre son bus. Explication avancée : ce test est impossible car il n’y a pas de quai surélevé au dépôt, permettant de déployer la rampe d’accès pour vérifier son état de fonctionnement.  Pour les personnes handicapées, cette réponse est loin d’être satisfaisante. Certes, une navette réservée à leur transport est possible sur simple appel téléphonique, mais il faut la réserver à l’avance. Cela n’est pas forcément très pratique.

Source FRANCE BLEU.

Un médecin sanctionné pour avoir délivré un certificat de contre-indication à la vaccination…

Un médecin homéopathe a reçu l’interdiction d’exercer pendant deux mois après avoir délivré un certificat de contre-indication à la vaccination à un jeune garçon qui a transmis la coqueluche à sa petite sœur.

Un médecin sanctionné pour avoir délivré un certificat de contre-indication à la vaccination

Un médecin homéopathe d’Angers vient d’être condamné par le Conseil départemental du Maine-et-Loire de l’Ordre des médecins, selon une information publiée par Le Parisien vendredi. Le praticien a écopé de six mois d’interdiction d’exercer dont quatre avec sursis, à compter du 1er mars. Il lui est reproché d’avoir délivré un «certificat de complaisance» de «contre-indication» à la vaccination à un petit garçon de deux ans, à la demande de ses parents, pour qu’il soit accepté à la crèche.

Le certificat a été découvert par un médecin du CHU d’Angers, où était prise en charge la petite sœur de l’enfant. Cette dernière, née prématurément, a contracté la coqueluche par l’intermédiaire de l’enfant qui n’était pas vacciné. La coqueluche fait en effet partie des onze maladies contre lesquelles les parents ont l’obligation de faire vacciner leurs enfants nés depuis le 1er janvier 2018. Le médecin du CHU a alors signalé ce manquement auprès du conseil de l’ordre. La fillette serait désormais «tirée d’affaire», selon l’épouse du médecin interrogée par Le Parisien.

Manquement à une obligation déontologique

Le médecin homéopathe, âgé de 65 ans, a reconnu avoir été «poussé» par les parents à délivrer le certificat, et a précisé qu’il signait «en général peu de certificats de ce type». Il n’avait jusqu’alors jamais été sanctionné. Pour se défendre, le médecin a fait valoir «le problème de la très difficile gestion des parents hostiles à la vaccination précoce de leurs enfants». La mère du petit garçon aurait ainsi expliqué que son enfant était sujet à des otites et des poussées d’eczéma pour convaincre le médecin de ne pas le vacciner.

La chambre disciplinaire du conseil de l’ordre des médecins a estimé que le médecin généraliste avait «fait courir un risque injustifié à l’enfant et à son entourage» et qu’il avait «manqué à son obligation déontologique de vigilance sanitaire». «Aujourd’hui, un médecin ne peut s’opposer à la vaccination sans motif prouvé scientifiquement», a rappelé le Dr Charles Rouessé, membre du conseil de l’ordre du Maine-et-Loire, interrogé par le quotidien. Quant aux parents qui refusent de faire vacciner leur enfant, ils peuvent faire l’objet de poursuites pénales.

Source LE FIGARO.

MyBuBelly : une arnaque qui prétend aider les femmes à choisir le sexe de leur enfant…

Une application de coaching propose à ses clientes de les aider à choisir le sexe de leur enfant à naître.

Une méthode facturée 149 euros par mois qui ne repose sur aucune base scientifique.

MyBuBelly : une arnaque qui prétend aider les femmes à choisir le sexe de leur enfant

«Fille ou garçon? Et si vous pouviez choisir», se demandait Le Parisien en couverture de son édition du jeudi 3 janvier dans laquelle deux pages étaient consacrées à l’application MyBuBelly. Commercialisée par l’entreprise française éponyme, elle promet aux femmes de choisir le sexe de leur enfant en les aidant à adopter un régime alimentaire particulier et à cibler la date de conception. Ce service de coaching personnalisé, facturé 149 euros par mois (puis 120 euros à partir du septième mois d’utilisation), revendique 90% de réussite. Un argument vendeur qui fait le succès de la petite entreprise depuis son lancement en mai 2017. «Depuis juin, nous avons entre 100 et 150 nouveaux membres chaque mois», assure Sandra Ifrah, sa fondatrice, au Figaro.

La méthode repose pourtant sur des bases scientifiques plus que douteuses. «C’est une belle escroquerie», assène le Pr Bernard Hédon, gynécologue-obstétricien et spécialiste de la médecine de la reproduction. «Il n’existe pas de méthode naturelle pour choisir le sexe de son enfant. Tous les couples ont une chance sur deux d’avoir une fille ou un garçon. Les utilisatrices de cette application auront donc 50% de chance de voir leur souhait se réaliser. Mais ce ne sera pas lié à la méthode, simplement au hasard».

Les femmes qui souhaitent suivre le programme de MyBuBelly doivent commencer au moins trois mois avant la conception. Elles devront donc débourser au minimum 447 euros. Mais en réalité, il faut compter en moyenne sept mois pour concevoir un enfant. Le coût réel pourrait donc approcher les 1000 euros! Sur son site internet, tout en bleu et rose, MyBuBelly indique toutefois que les parents seront «comblés ou remboursés». L’argument est malin car même si la méthode est totalement inefficace, l’entreprise n’aurait a priori à rembourser que la moitié des sommes engrangées… «Quoi qu’il arrive, l’entreprise est bénéficiaire», ironise le médecin. De son côté, le Pr Israël Nisand, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens, n’hésite pas à parler de «charlatanisme» dans les colonnes du Parisien.

Comprendre la méthode MyBubelly

La méthode MyBuBelly repose sur l’idée qu’en laboratoire, les spermatozoïdes porteurs du chromosome Y – qui donnent un garçon – et ceux porteurs du chromosome X, qui donnent une fille, ne se comportent pas exactement de la même manière. «Le chromosome X est plus lourd que le chromosome Y donc les spermatozoïdes qui portent un chromosome X sont plus lents, mais aussi plus résistants en milieu acide», affirme le Dr Véronique Bied Damon, gynécologue et membre du conseil scientifique de MyBubelly. En ajustant le niveau d’acidité du vagin et en choisissant la date de conception idéale, il serait possible de favoriser le passage des uns ou des autres.

«Il est certes possible de modifier légèrement le pH (le niveau d’acidité, NDLR) vaginal avec l’alimentation, mais personne n’a jamais pu prouver que cela avait une influence sur la détermination du sexe de l’enfant à naître», explique le Pr Hédon. Une grande partie de l’application repose pourtant sur des recommandations alimentaires à observer dans les mois qui précèdent la conception (manger des produits laitiers et des légumes verts et bannir les aliments salés et le fromage de chèvre pour avoir une fille ; privilégier la viande, les plats salés, les bananes ou encore le poisson pour un garçon…)…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Ces solutions innovantes A DECOUVRIR !!! 2018 qui façonnent le monde de demain : solidarité, faciliter l’intégration des personnes handicapées…

Tout au long de l’année, des solutions innovantes ont été imaginées pour désenclaver les zones rurales, renforcer la solidarité, développer le recyclage ou faciliter l’intégration des personnes handicapées. Petit florilège.

Ces initiatives innovantes de 2018 qui façonnent le monde de demain

Désenclaver les territoires ruraux

Le mouvement des «gilets jaunes» l’a montré: la France rurale et périphérique se sent abandonnée. Des initiatives se multiplient pour tenter de remédier à ce malaise. Dans l’Aisne, une caravane fait le tour des petites villes pour aider les personnes qui ne maîtrisent pas les outils numériques dans leurs démarches administratives.

»» Quand les services publics vont à la rencontre du monde rural en camping-car

Dans le nord de la France, des fermes sont transformées en logements sociaux. Cette initiative permet d’attirer de nouvelles populations dans des zones peu peuplées et contribue au désenclavement du monde rural.

»» Le bonheur est dans le HLM à la ferme

La plateforme collaborative Peligourmet met en relation des amateurs de produits du terroir et des particuliers. Les particuliers profitent de leurs trajets en région, où se trouvent des petits producteurs et artisans, pour acheminer des produits locaux aux consommateurs des grandes agglomérations.

Peligourmet livre des produits régionaux grâce au covoiturage

Des solutions pour favoriser l’insertion

L’association le Rocher s’installe dans les quartiers sensibles pour organiser des activités (aide aux devoirs, dîner …) et favoriser l’insertion sociale. Chaque année, des membres du Rocher emménagent au cœur des quartiers pour être plus proches de ces populations.

 Ces volontaires qui redonnent à la cité «l’amour de la France»

Des entreprises participent elles aussi à cet effort de solidarité. Alyl sécurité incendie favorise l’embauche des personnes qui ont des difficultés à entrer dans le monde du travail. «Le profil HEC, on ne lui apportera rien, il trouvera un emploi aisément. Le chômeur, lui, n’y arrive pas, donc il nous intéresse» explique son fondateur James Faricelli.

 Cette société préfère embaucher un chômeur plutôt qu’un étudiant d’HEC

Une ferme accueille chaque année 400 personnes condamnées à des travaux d’intérêt général pour des délits mineurs pour purger leur peine.

Condamnés, ils purgent leur peine dans une ferme

Le recyclage gagne tous les secteurs

Rue de Paradis, dans le Xème arrondissement de Paris, les habitants et commerçants se sont lancé un défi: devenir la première rue zéro déchet de France. «En une semaine, 9 tonnes de déchets sont produites dans cette artère…C’est trop!», constate Léa Vasa, adjointe à la maire en charge du projet.

La première rue «zéro déchet» de France s’installe au Paradis

Au Cambodge, une école a même été entièrement construite avec des déchets plastiques. Les murs de l’école publique Coconut School sont faits en pneus, le toit en bouteille plastique. En plus de son engagement pour l’environnement, cette école est quasiment gratuite: les frais d’inscriptions peuvent être réglés par des déchets plastiques.

Cette école a été construite avec des déchets plastiques

Compost, couverts comestibles, pavés faits à base de plastique, vieux voiliers transformés en logements : tout se récupère… même les livres! Depuis plus de 20 ans, un éboueur colombien récupère les ouvrages trouvés dans les ordures pour les distribuer aux nécessiteux et ouvrir des bibliothèques entières.

À Bogotá, l’éboueur devenu seigneur des livres

De nouvelles méthodes de soin originales

Contre la maladie de Parkinson, en Italie, ont été mis en place des cours de danse contemporaine pour aider les malades à mieux s’intégrer. De quoi permettre également aux participants de réduire le recours aux médicaments.

Danser contre la maladie de Parkinson

En Argentine, des cours de yoga sont destinés aux détenus de la prison de San Martin. Ces cours permettent de réduire le stress des prisonniers.

Quand le yoga transforme la prison

Les initiatives pour les personnes handicapées se multiplient

Parmi les méthodes de soin originales, l’équithérapie se développe, comme au centre Equiphoria. Les patients, polytraumatisés, polyhandicapées ou handicapées sont soignés au contact des chevaux.

Quand des chevaux deviennent de véritables aides-soignants

La plupart des opérateurs téléphoniques se sont efforcés, de leur côté, de faciliter la vie des personnes sourdes et malentendantes. Les appels peuvent être pris en charge par un traducteur en direct, plusieurs types de retranscription étant proposées (écrite ou vidéo sous-titrée).

Les sourds et malentendants ont désormais des services téléphoniques dédiés

D’autres solutions ont vu le jour cette année pour favoriser l’insertion des personnes handicapées. Notamment le Reflet à Nantes et le Café Joyeux, des restaurants qui emploient des travailleurs handicapés. L’objectif de départ est «de rendre visibles, les personnes en situation de handicap», explique Yann Bucaille Lanrezac, fondateur du Café Joyeux.

Au café Joyeux, le handicap devient la recette de la bonne humeur

Au Bangladesh, une école est même entièrement dédiée aux enfants autistes.

Au Bangladesh, une école de l’espoir pour enfants autistes

Source LE FIGARO.

De quoi donner un peu d’espoir… pour 2019!

La sérotonine dont parle Michel Houellebecq fait-elle vraiment le bonheur ?…

La sortie du roman de Michel Houellebecq, Sérotonine, risque d’entretenir la confusion sur ce neurotransmetteur, que l’on surnomme parfois « l’hormone du bonheur ».

Suffirait-il d’en ingérer pour être heureux et chasser les idées noires ? Un psychiatre nous explique que ce n’est pas si simple…

« Docteur, je dois manquer de sérotonine ! » J’ai entendu cette phrase des dizaines de fois au cours de mes consultations de psychiatre, et la sortie du dernier livre de Michel Houellebecq, intitulé Sérotonine risque fort d’amplifier le phénomène. Le narrateur y dompte en effet son mal de vivre à grands coups de « Captorix », un antidépresseur imaginaire qui stimule la sécrétion de… sérotonine, évidemment.

Suffirait-il donc d’ingérer la bonne dose de ce neurotransmetteur, parfois aussi appelé « hormone du bonheur », pour être heureux et reléguer mal-être ou dépression au rayon des mauvais souvenirs ? Les choses ne sont pas si simples.

Les limites des analogies

Je ne sais jamais très bien quoi répondre à ces patients qui se disent en manque de sérotonine. Une partie de notre travail de psychiatre consiste à expliquer comment fonctionnent les médicaments que nous prescrivons, afin que les patients puissent se les approprier, et surtout accepter de les prendre quand nous le pensons utile. Ce n’est jamais aisé, car les psychotropes font toujours un peu peur. Les idées reçues sont tellement nombreuses dans ce domaine qu’il est indispensable de dédramatiser voire de déculpabiliser (« si je prends un antidépresseur, c’est que je suis fou »).

Alors, nous multiplions les arguments scientifiques, à grand renfort de jolis dessins de cerveau et de synapses multicolores, très simplifiées évidemment.

Et souvent, nous finissons par sortir l’argument massue : l’analogie avec d’autres maladies mieux connues, aux traitements mieux acceptés. « Quand on est diabétique, on prend de l’insuline puisqu’on en manque, et tout le monde trouve ça normal. » Sous-entendu : si vous êtes déprimé ou anxieux, c’est que vous manquez de sérotonine, donc il suffit d’en prendre un peu pour aller mieux.

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Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.