Un avion adapté au handicap pour apprendre à piloter à l’aéroclub de Montpellier…

L’aéroclub de Montpellier vient de réceptionner un appareil adapté au handicap : une section handivol va ouvrir dès janvier 2019, pour proposer des formations aux personnes en situation de handicap.

Un avion adapté au handicap pour apprendre à piloter à l'aéroclub de Montpellier

Montpellier, France

France Bleu Hérault vous parlait au mois de septembre dernier du projet de l’aéroclub de Montpellier de se doter d’un ULM adapté au handicap. C’est désormais chose faite ! Il vient de réceptionner l’appareil, ce qui lui permet de créer une section handivol. Les premières formations adaptées débuteront en janvier 2019.

Au-delà des baptêmes de l’air handi proposés chaque année, la section handivol propose en effet l’apprentissage du pilotage aux personnes handicapées. Elles pourront, à terme, décrocher une licence de vol avec, éventuellement, des débouchés dans la vie professionnelle pour les élèves pilotes. En effet, l’aéroclub de Montpellier fait savoir qu’un « volet insertion a été mis sur pied, grâce aux liens tissés avec l’association Hanvol de Toulouse (qui mène des missions pour l’emploi des handicapés dans les industries aéronautiques), avec les cellules emploi des partenaires de l’aéroclub, les organismes AGEFIPH et bien d’autres ».

Une dizaine de personnes sont d’ores et déjà inscrites pour débuter une formation en janvier, dans la section handivol de l’aéroclub de Montpellier.

Source FRANCE BLEU.

Sida: une piste pour éliminer les réservoirs du VIH…

Une équipe de l’Institut Pasteur est parvenue à identifier une vulnérabilité dans les cellules dites « réservoirs » du virus du sida, ouvrant la voie à leur élimination, selon une étude publiée hier dans la revue Cell Metabolism.

Sida: une piste pour éliminer les réservoirs du VIH...

Les traitements actuels contre le VIH sont à prendre « à vie » car les antirétroviraux ne parviennent pas à éliminer les réservoirs du virus logés dans les cellules immunitaires. « Les antirétroviraux vont bloquer le virus, ils vont agir contre le virus et sa multiplication mais ils ne peuvent pas éliminer les cellules infectées. Là, avec notre travail, il s’agit de caractériser les cellules infectées pour pouvoir cibler les cellules et les éliminer de l’organisme infecté par le VIH », explique le chef de file de l’étude, Asier Saez-Cirion.

L’équipe de Pasteur a réussi à identifier les caractéristiques des lymphocytes T CD4, des cellules immunitaires qui sont les cibles principales du VIH. Leur étude montre que le virus va infecter prioritairement les cellules à forte activité métabolique. C’est cette activité, et en particulier la consommation de glucose de la cellule, qui joue un rôle clé dans l’infection: le virus détourne l’énergie et les produits fournis par la cellule pour se multiplier. Ce besoin du virus constitue une faiblesse qui pourrait être exploitée pour s’attaquer aux cellules « réservoirs ».

Les chercheurs de Pasteur ont réussi « ex vivo » (sur des cultures de cellules) à bloquer l’infection grâce à des molécules inhibitrices de l’activité métabolique déjà utilisées en cancérologie. « On a vu dans notre travail que les cellules qui s’infectent par le VIH ont des caractéristiques d’un point de vue énergétique qui ressemblent aux cellules tumorales, donc on pourra utiliser les mêmes types d’outils », explique le chercheur Asier Saez-Cirion.

Source LE FIGARO.

Strasbourg: Le premier circuit touristique pour lutter contre le handicap…

Une application donne accès à un circuit touristique « spécial handicap » à Strasbourg…

Christelle et une amie, toutes deux malvoyantes, utilisent une application spécifique pour découvrir la ville. Strasbourg le 18 décembre 2018.

  • Le premier circuit touristique « spécial handicap » vient d’être mis en place à Strasbourg.
  • Réalisé par l’association Yvoir, une application gratuite permet grâce à un système d’audio-guidage et d’audiodescription de découvrir la ville.
  • L’application baptisée Mon Stras tour est dédié aux personnes souffrant de déficience visuelle mais aussi aux personnes à mobilité réduite.

Pouvoir découvrir une ville quand on est malvoyant ou aveugle n’est pas chose facile, voire impossible. Aussi, une première application, gratuite et baptisée Mon Stras tour, permet d’accéder au tout premier circuit touristique « spécial handicap » entièrement accessible aux personnes malvoyantes ou à mobilité réduite. Elle a été développée par l’association Strasbourgeoise Yvoir, et ça marche. Au sens propre comme au figuré. Les premières personnes qui ont pu l’utiliser mardi pour une présentation devant l’office de tourisme de Strasbourg ont semblé séduites.

Concrètement, l’application, qui ne fonctionne que sur Androïd, permet de visiter la Grande Ile avec un parcours long de 2,5 km grâce à un système d’audioguidage et d’audiodescription. Avec, si besoin, un casque à conduction osseuse pour mieux entendre où donner des instructions. « Mais il y a des prérequis, explique Gérard Muller, président de l’association et lui-même aveugle. Il faut être autonome. Ce qui est le cas seulement de 5 à 10 % des non-voyants en France », reconnaît Gérard Muller.

Strasbourg: Le premier circuit touristique pour lutter contre le handicap...

Pour les personnes à mobilité réduites aussi

Comme Christelle par exemple, non voyante également, dont le visage s’est fendu d’un grand sourire à l’écoute des indications données devant la cathédrale. « Cela permet d’être autonome, de prendre le temps et je peux le faire répéter au temps de foi que je veux », se félicite la jeune femme. Même si cette dernière confie avoir peur de casser le téléphone portable prêté par l’association : « Dans la foule, quand on ne nous voit pas bien, on peut se faire bousculer et le faire tomber. Et ce téléphone est trop grand pour mes mains, je n’arrive pas bien à le tenir, mais c’est vraiment bien fait. » L’application circuit touristique « spécial handicap » permet aussi aux personnes à mobilité réduite de découvrir ce parcours en ville, sans être bloqués par des obstacles. Et déjà d’autres grandes villes comme Toulouse ou Grenoble seraient intéressées par l’application de l’association…

Et si la démonstration s’est faite devant l’office de tourisme à Strasbourg, ce n’est pas un hasard. La ville et l’office de tourisme qui ont soutenu l’opération comptent bien donner la possibilité aux personnes souffrant de déficience visuelle, qu’ils soient Strasbourgeois ou de toute la France, de venir découvrir les rues et les monuments de la ville. « C’est une très belle initiative, il faut maintenant la suivre et la soutenir », assure Paul Meyer, adjoint au maire de Strasbourg en charge du tourisme. « Un budget de 20.000 euros a été réservé pour avancer encore sur la question du tourisme et du handicap ». Une initiative d’autant plus appréciée que « le nombre de personnes malvoyantes en France est estimé à 2 millions de personnes », rappelle Gérard Muller. Ne manquant pas de souligner aussi que de plus en plus de personnes sont touchées par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Et déjà des circuits pour d’autres villes seraient à l’étude…

Source 20 Minutes.

La solitude, une « double peine » pour les personnes handicapées ou malades…

Près d’un tiers des personnes handicapées et/ou souffrant d’une maladie disent se sentir seules, contre 22% de la population générale, selon une étude de la Fondation de France publiée lundi.

La solitude, une « double peine » pour les personnes handicapées ou malades

C’est une double peine qui demeure le plus souvent invisible… 32% des personnes souffrant d’un handicap et d’une maladie chronique disent se sentir seules et huit sur dix en souffrent selon une étude de la Fondation de France.

Vincent Lapierre, psychologue, a répondu aux questions du Magazine de la santé.

  • Les personnes handicapées et les malades chroniques se sentent-ils isolés pour les mêmes raisons ?

Vincent Lapierre : « Globalement oui. Que ce soit la maladie chronique, notamment quand elle est douloureuse, et le handicap physique ou psychique, il y a un frein aux déplacements, à la mobilité et donc à la possibilité d’entretenir des liens sociaux. »

  • Cette étude montre que près d’un tiers des patients handicapés ou malades ont des revenus faibles, est-ce que cela contribue à l’isolement ?

Vincent Lapierre : « Bien sûr. La faiblesse des revenus limite la mobilité. La maladie ou le handicap peuvent aussi limiter dans les études, la scolarité. La Fondation de France parle de double peine et effectivement, quand on est malade ou handicapé, on va vraiment avoir du mal à « faire» une carrière, à suivre le chemin de ceux qui n’ont pas de handicap ou de maladie chronique. »

  • L’isolement peut-il avoir un impact sur la santé ?

Vincent Lapierre : « Bien entendu. On se soigne mieux quand on a quelqu’un qui ne serait-ce que par son regard nous aide à prendre soin de nous. Et puis évidemment, l’isolement joue sur la santé mentale mais aussi sur le recours aux soins. Cela joue aussi sur la capacité à demander de l’aide à tous points de vue. Il y a l’idée de ne pas vouloir « être un poids » vis-à-vis des proches mais aussi parfois vis-à-vis des professionnels de santé. »

  • Les professionnels de santé sont-ils suffisamment bien formés pour prendre en charge ces personnes isolées ?

Vincent Lapierre : « Nous sommes dans un mode de relation assez particulier surtout quand on a à faire à des personnes très isolées, enfermées chez elles. Parfois, nous  sommes le seul interlocuteur dans la journée et donc on peut se sentir assez vite débordé. Les professionnels de santé qui interviennent au domicile ont eux-mêmes une tournée à faire, ils ont un temps donné. Ils portent aussi cette pression et peuvent parfois être eux-mêmes dans un vécu d’isolement. »

  • Comment peut-on savoir si un de nos proches ou voisin est isolé ?

Vincent Lapierre : « Nous avons tous humainement cette capacité à sentir les difficultés de nos contemporains, de nos voisins. A Paris par exemple, nous recevons beaucoup de signalements pour des personnes âgées isolées, en revanche on soupçonne moins ces situations d’isolement chez les personnes plus jeunes et il faut savoir que quand on parle de handicap, dans 8 cas sur 10, cela ne se voit pas du tout et donc, l’isolement est difficile à détecter. »

Découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

Handicap : comment aider les familles ?…

Céline Martinez a arrêté de travailler pour s’occuper de son fils atteint d’une maladie génétique rare. Comme elle, 11 millions de Français aident un proche en France.

Handicap : comment aider les familles ?...

Pour Céline Martinez, chaque promenade avec son fils de 9 ans William est une épreuve. Le petit garçon est atteint du syndrome de Prader-Willi, une maladie génétique rare, qui nécessite un suivi permanent. « Il fait fi de tous les codes sociaux de la vie normale« , explique-t-elle. La maladie de William a bouleversé la vie de Céline et de toute la famille. La fatigue s’accumule. Mère de trois enfants, Céline Martinez a dû arrêter de travailler pour se consacrer pleinement à son fils. « C’est l’enfant ou la personne en perte d’autonomie qui organise toute votre vie« , explique-t-elle à propos de son quotidien.

Une problématique sociétale

En France, 11 millions de personnes aident un proche en sacrifiant souvent leur vie personnelle et professionnelle. « C’est vraiment une problématique sociétale aujourd’hui qui est sur le devant de la scène« , déclare Claudie Kulak, présidente du collectif Je t’aide. La proposition de loi visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants a été adoptée à l’Assemblée nationale le 6 décembre, mais le congé rémunéré, principale revendication des associations, n’a pas été retenu.

J’ai rendu mon tablier : témoignage poignant des conditions de vie en maison de retraite …

Les éditions du Rocher viennent de publier un poignant témoignage. En effet, l’ouvrage intitulé J’ai rendu mon uniforme de la jeune infirmière de 25 ans Mathilde Basset, témoigne des difficiles conditions de vie et de travail dans les maisons de retraite.

A lire.

J'ai rendu mon tablier : témoignage poignant des conditions de vie en maison de retraite

Après les reportages télévisés accablants sur l’univers des maisons de retraite, voici un livre « coup de poing » sur ces établissements et leurs conditions de vie et de travail. Des conditions difficiles, c’est le moins qu’on puisse dire, qui rendent le quotidien des employés épuisant et la situation des résidants plus que délicate. Un cocktail explosif à terme si rien n’est fait.

Dans ce livre, Mathilde Basset témoigne de ce qu’elle a vécu. Tout commence il y a un an… Le 27 décembre 2017 pour être précis. A l’époque, la jeune femme travaille en EHPAD, en établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes. Ce jour-là, Mathilde rentre chez elle exténuée et démoralisée avec dans la gorge, l’intime conviction que ses conditions de travail lui font trahir ses valeurs de soignante.

Dans un monde où les réseaux sociaux servent souvent à dire tout fort ce que beaucoup pensent tout bas, elle lance sur Facebook un cri de colère pour dénoncer le manque de moyens, l’épuisement des soignants et la souffrance des personnes âgées privées de contacts humains dans ce qui est devenu au fil du temps, une véritable usine…

Son message, repris par les médias, devient rapidement viral et ouvre le débat au niveau national. C’est aussi de ce cri de colère que découle ce livre-témoignage qui revient en détail et de l’intérieur, sur le quotidien, les difficultés et les craintes d’une profession à bout de forces et d’équipes en sous-effectif (à force d’économie) et dont la formation ne correspond toujours à cette dure réalité du quotidien des hôpitaux.

Entre distribution de pilules et soins à la chaîne, seule infirmière pour plus de 90 patients, ayant le sentiment de bâcler le travail et de totalement négliger la relation humaine, la jeune infirmière, fraîchement sortie de formation et passionnée par son métier, se voit jour après jour devenir « stressée, stressante et maltraitante »… C’est la boule au ventre que, quelques jours plus tard, elle quittera son service…

Source SENIOR ACTU.

J’ai testé pour vous un dîner dans le noir à Troyes…

Journaliste à France 3, j’ai testé un dîner dans le noir, organisé au restaurant l’Illustré à Troyes le 12 décembre dernier, par la jeune chambre économique de Troyes.

L’occasion de se confronter au handicap et de partager l’expérience avec les membres de l’association de malvoyants Valentin Hauy.

Masque et serviette obligatoires pour tenter l'expérience du dîner dans le noir, à Troyes, le 12 décembre 2018 / © Florence Morel / France 3 Champagne-Ardenne

‘ai eu beau me reporter sur les autres sens, rien à faire. Reconnaître un plat, une entrée ou une boisson n’est pas une mince affaire, une fois privée de mes yeux. Au restaurant l’Illustré de Troyes, j’ai testé un dîner dans le noir, organisé par la jeune chambre économique locale. Le but de l’opération est de sensibiliser les Troyens au handicap.

Des membres de l’association de malvoyants Valentin Hauy ont été invités pour l’occasion. Je suis installée à côté de Jonathan Bouclainville, malvoyant depuis l’âge de ses 20 ans. « A 15 ans, on m’a annoncé que j’étais atteint d’une maladie héréditaire, que j’allais perdre la vue dans dix ans », se rappelle-t-il. A 45 ans, il n’a pas totalement perdu la vue. Il distingue les formes et les lumières. Maçon de formation, il peine à retrouver un travail adapté à son handicap.

« Le truc, c’est de tout mettre au centre de l’assiette »

Malvoyant depuis plus de 20 ans, Jonathan divulgue ses conseils avisés à ceux qui d’habitude se reposent sur leurs yeux. « Le truc, c’est de tout mettre au centre de l’assiette pour éviter que la nourriture ne tombe. »

A mes côtés, un couple de retraités et un autre de jeunes actifs se sont prêtés au jeu. Masques sur les yeux et serviette nouée autour du cou (nous sommes très fiers de vous annoncer que nous ne les avons pas tachées), ils tâtonnent, se tachent parfois, comme le souligne avec humour la page Facebook de la jeune chambre économique.

Pour me servir de l’eau, je glisse mes mains sur la table, à la recherche de la bouteille. Ensuite, je plonge un doigt dans mon verre pour vérifier que rien de déborde. Nous reconnaissons la venue des serveurs aux flashs qu’ils utilisent pour nous servir – les masques ne sont pas assez opaques pour bloquer la lumière aveuglante – trahissent leur présence.

Dès l’apéritif, l’exercice s’annonce très compliqué. Ma voisine et moi sommes persuadées que nous goûtons un vin blanc licoreux. Il s’agit en fait d’un kir bourguignon, un vin blanc aligoté et de la crème de cassis. Pour ce qui est des toasts, servis avec de la tapenade à tartiner et des gougères au gruyère, le problème n’est pas de reconnaître les saveurs. Cette fois-ci, on a eu tout bon. Tartiner les toasts en revanche… La tapenade tombe systématiquement à côté de la cible.

« Je vais manger avec les doigts »

Après l’entrée, le plat principal nous a réservé quelques surprises. Le même souci, à savoir positionner ses aliments sur sa fourchette, revient sans cesse, et on prend un peu le coup de fourchette. Là, les choses se corsent. Ce que nous pensons être une cuisse de poulet – qui est en fait de la pintade – donne du fil à retordre. « Je vais manger avec les doigts, c’est pas possible », souffle mon voisin de table. « Allez-y, de toute façon, personne ne vous verra », lance tout sourire Jonathan Bouclainville.

« Vous vous faîtes vous-même à manger ? », lui demande une participante. Jonathan acquiesce. « Mais vous ne vous brûlez jamais ? », enchaîne-t-elle. Habitué à ce genre de questions, Jonathan lui en retourne une : « Vous aussi vous vous brûlez en cuisinant ? Nous, c’est pareil. Le plus difficile n’est pas de cuisiner seul. Le pire, c’est de le faire avec un voyant. » 

« Quand ma mère est là, je lui demande de s’assoir et de ne rien faire. Sinon, elle bouscule tous mes rangements et ensuite, je ne retrouve plus rien. »
Jonathan Bouclainville, malvoyant.

Moi-même, j’ai commis une ou deux boulettes. « Je ne sais pas si vous avez vu… oups pardon », me suis-je excusée. « Oh, il ne faut pas vous sentir gênée, me rétorque Jonathan. Vous savez, le nombre de personnes qui me demandent si j’ai vu telle ou telle chose, et à qui je réponds : ‘Bah non.’ Les gens sont souvent bien plus gênés que moi ! »

Au moment du dessert, une des verrines pose question. Si le chou à la crème au chocolat, le mille-feuille, la crème brûlée et la panna cotta ont bien été identifiés par la tablée, c’est le coulis de cette dernière qui pose question. « Fruits exotiques », parie ma voisine. « Ah non impossible, je déteste ça ! » tranche un autre. Je mise sur les fruits rouges. Ma voisine de droite acquiesce. Nous aurons finalement raison, comme pour le vin d’ailleurs : cette fois-ci, c’est bien du blanc licoreux qui accompagne nos desserts.

A l’issue du repas, nous comptabilisons ce que nous avons réussi à reconnaître ou non. Mon score n’est pas très reluisant. Un participant confesse : « C’est très désatbalisant. J’ai un peu triché à certains moments. J’étais un peu paumé. Déjà, avec des personnes connues, on se reconnaîtrait à la voix, mais là… » Et sa femme d’abonder : « Et puis c’est fatiguant , abonde son épouse. A défaut de voir, les gens parlent fort. »

Source FR3.

VIDEO. Un MUST ! L’incroyable clip de promo d’une chaîne anglaise pour les Jeux paralympiques de Rio… ! Génial !!!

La musique est top, les images sont géniales .

Ce spot de promotion pour les Jeux paralympiques de Rio est un petit bijou à ne surtout pas rater !

L'incroyable clip de promo d'une chaîne anglaise pour les Jeux paralympiques de Rio

La chaîne britannique Channel 4 a réalisé un spot démontrant l’habileté des athlètes handisports, à travers des séquences aussi drôles que spectaculaires.

A l’occasion des Jeux paralympiques 2016 de Rio, qui suivront les Jeux Olympiques, la chaîne britannique Channel 4 a réalisé un clip promotionnel hors norme. Publié le 14 juillet, ce clip de 3 minutes présente les disciplines handisport sous un regard neuf, mêlant humour et spectacle.

Il n’y est d’ailleurs pas uniquement question de sport. Avec pour musique de fond un morceau dont le refrain dit en boucle « Yes I Can » (« Oui, je peux le faire »), des sportifs en fauteuil ou encore des non-voyants y enchaînent des exploits impressionnants. Jusqu’à ce qu’une personne dans un bureau refuse un boulot à un athlète paralympique, lui répondant : « No You Can’t » (« Non, vous ne pouvez pas »).

« Nous sommes les superhumains »

Et le plus impressionnant, c’est que ce clip n’exagère rien car les Jeux paralympiques, qui seront retransmis sur France Télévisions du 7 au 18 septembre prochain, se résument à un enchaînement d’exploits et de performances époustouflants. Rien d’étonnant donc, à ce que le titre du clip de Channel 4 soit « We’re the Superhumans » (« Nous sommes les superhumains »).

Source FRANCE TV.

 

« Je vends des robes » de Nino Ferrer : un clip à l’Ehpad contre les troubles de la mémoire…

A la maison pour personnes âgées de Parentis-en-Born, dans les Landes, les pensionnaires sont invités à travailler la musique. Souvent atteints de troubles de la mémoire, ils participent chacun à son niveau.

Un clip a été tourné. Ils y interprètent en play back « Je vends des robes » la chanson de Nino Ferrer. Un moment de gaieté dans un quotidien pas toujours rose. 

Un patient landais à la guitare sur "Je vends des robes"

Dans les Ehpad, on fait souvent écouter de la musique aux pensionnaires. Des chansons de leur époque. De quoi les occuper, mais aussi, parfois, réveiller des nostalgies déprimantes. A Parentis-en-Born, dans le département des Landes, la musicothérapie sert à bien davantage qu’à occuper les longues journées. Elle permet de lutter contre la perte de mémoire. Non seulement les aînés chantent, mais ils ont travaillé plusieurs mois sur un clip. Sous la direction de Gilles Raoul, ils ont appris les paroles d’une chanson de Nino Ferrer, « Je vends des robes ». Devant la caméra, chacun en a mimé un extrait, et quand l’âge avait trop atteint la personne, c’est un enfant, à ses côtés, qui a repris la chanson. Il en résulte un petit film très optimiste, plein d’humour et de connivence…

Source FR3.

Accidents domestiques à Noël, le centre anti-poison de Nouvelle-Aquitaine nous met en garde…!!!

A chaque fête de fin d’année son lot d’accidents domestiques. Les enfants de moins de 4 ans en sont les principales victimes.

Les tentations sont grandes et les parents moins vigilants. Le centre anti-poison de Nouvelle-Aquitaine livre quelques recommandations essentielles.

Retrouvez le numéro d’appel de tous les centres anti – poison en France sur www.handicap-info.fr. Cliquez ici.

Les piles bouton. Ces objets, petits et brillants, sont régulièrement mis à la bouche et avalés par les jeunes enfants. / © S.Delalot/F3Aquitaine

 

Ce sont surtout les 0 – 4 ans qui posent le plus de soucis. Les petits vont toucher à tout » explique Sophie Staes, médecin au centre anti-poison de Nouvelle-Aquitaine.

« Parfois la grand-mère laisse des médicaments traîner sur la table de nuit, ça arrive souvent » prévient-elle. Et pendant que les plus petits explorent les alentours et vont mettre en bouche toutes sortes d’objets ou de produits, les parents, tout à la fête de Noël, relâchent leur attention.

Le danger des piles bouton

Des objets colorés, brillants, ils sont nombreux à tenter les enfants en cette période de fête.

« Les bouquets de houx avec leurs petites boules rouges, les piles bouton livrées avec les jouets ou les appareils electro-ménagers. Ils arrivent à les avaler et ça ce sont des intoxications qui, si on ne les prend pas en compte rapidement, peuvent être très graves » assure une autre médecin du service, Françoise Giraud.

Des recommandations que nous détaillent la responsable de l’unité anti-poison et toxicovigilance Magali Labadie, invitée dans le 12/13 Aquitaine.

Attention donc de ne rien laisser à portée des plus jeunes. Et surtout, n’hésitez pas à contacter le centre anti-poison et de toxicovigilance de Nouvelle-Aquitaine au 05 56 96 40 80. Mieux vaut en effet téléphoner pour rien que risquer de graves complications.

Le centre répond aux appels 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Il reçoit en moyenne un appel toutes les sept minutes dont 40% concernent les enfants de moins de quatre ans.

Les principales intoxications sont liées aux médicaments, aux produits ménagers et aux plantes.

Gardez les emballages d’origine pour pouvoir communiquer la liste des excipients en cas de problème. Les médecins du centre pourront ainsi plus facilement poser un diagnostic.

Suivi jusqu’à complète guérison

Ils assurent également le suivi des patients. « On rappelle les gens pour comprendre ce qui a pu se passer et les accompagner jusqu’à la guérison complète » explique Arnaud Moltini, infirmier urgentiste du centre.

« Ca permet aussi de détecter des anomalies dans des objets ou produits à priori anodins mais qui finalement ne le sont pas » ajoute Sophie Staes.

Exemple : le slime. Cette pâte que fabriquent les enfants à base de farine et de solvants. Et peut provoquer de très sévères allergies.

Dans le reportage qui suit, nos reporters se sont rendus dans les locaux du centre anti-poison de Nouvelle-Aquitaine installé au sein du pôle urgence de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux.

Source FR3.