Un fauteuil adapté pour les personnes handicapées a été installé à la piscine Pascal Rossini d’Ajaccio… Vidéo.

Ce 11 Février est le jour anniversaire de la loi de 2005 sur l’égalité des chances. À cette occasion, une semaine de sensibilisation est menée, et à la piscine Pascal Rossini d’Ajaccio un fauteuil de mise à l’eau adapté pour les personnes handicapées a été installé.

La piscine Pascal Rossini d'Ajaccio inaugure son fauteuil de mise à l'eau adapté pour les personnes handicapées. / © France 3 Corse ViaStella

Ce 11 Février est le jour anniversaire de la loi de 2005 sur l’égalité des chances. Une semaine de sensibilisation est menée.

Dans ce cadre, la piscine Pascal Rossini d’Ajaccio a installé un fauteuil de mise à l’eau adapté pour les personnes handicapées.

Christophe, 24 ans, handicapé moteur, inaugure le dispositif. Ce moment là a, pour lui, une saveur particulière : cela faisait dix ans qu’il ne s’était plus baigné dans une piscine municipale.

La piscine du Rossini mais aussi celle des cannetons seront équipées du dispositif, pour un montant total de plus de 10 000 euros cofinancées par la ville et le Rottaryclub.

Vingt heures de créneau hebdomadaire sont  déjà alloués aux personnes handicapées dans les deux piscines municipales d’Ajaccio. Ce nouveau dispositif devrait leur permettre de mieux en profiter.

Source FR3.

Clermont-Ferrand : quand le handicap s’invite dans le Grand débat national…

Pour que la question du handicap ne soit pas éclipsée du Grand débat national, l’Association des paralysés de France a proposé une réunion publique traduite en langue des signes à Clermont-Ferrand afin de débattre sur la politique à adopter en la matière, lundi 11 février.

L'Association des paralysés de France a organisé une réunion publique sur le thème du handicap, dans le cadre du Grand débat national, lundi 11 février. / © Delphine Cros / France 3 Auvergne

La question du handicap ne fait pas directement partie des quatre grands thèmes retenus pour le Grand débat national, alors l’Association des paralysés de France (APF France Handicap) a décidé de l’inviter dans le débat. L’association a proposé une réunion publique à Clermont-Ferrand lundi 11 février. Quatre thèmes ont été retenus pour discuter de la politique du handicap : accessibilité, inclusion scolaire, emploi et ressources. Et pour que les discussions soient accessibles à tous, le débat était traduit en langue des signes.

« C’était nécessaire et vital »

« Je suis contente car enfin le débat est ouvert à toutes les personnes handicapées, on nous écoute, on nous donne les informations« , souligne Malika Marzougui qui souffre de surdité. Chacun a des cas très concrets à faire remonter : « Pour 1h30 d’interprétariat à l’hôpital, il faut compter 80 euros de sa poche« , fait remarquer cette dernière durant le débat. « C’était nécessaire et vital, dans le sens où on est transparent« , insiste un autre participant. L’objectif de cette réunion est d’élaborer un cahier de doléances qui sera transmis à l’Elysée dans le cadre du Grand débat national.

Source FR3.

 

Nathalie, 48 ans, a choisi la zoothérapie pour sa fille autiste : « On ne peut que constater les bénéfices au quotidien »…

Cette mère de famille a adopté en 2013 Gringo, un chien d’accompagnement destiné à aider sa fille autiste. Au micro d’Olivier Delacroix, sur Europe 1, elle raconte comment ce compagnon à quatre pattes a changé leur quotidien.

Nathalie, 48 ans, a choisi la zoothérapie pour sa fille autiste : "On ne peut que constater les bénéfices au quotidien"

Nathalie, 48 ans, est la mère de Suzy, une jeune fille de 15 ans, diagnostiquée tardivement autisme « à haut niveau ». Si ce trouble du développement lui permet d’avoir des interactions sociales et une relative indépendance, la moindre perturbation dans les habitudes de la jeune fille peut avoir des conséquences dramatiques. Pour aider Suzy à affronter les incidents du quotidien, la famille a adopté il y a cinq ans un chien d’accompagnement. Au micro d’Olivier Delacroix, sur Europe 1, Nathalie raconte comment Gringo aide chaque jour sa fille à apprivoiser son handicap.

« Suzy fait face à un handicap invisible. […] Quand on voit un enfant autiste dit ‘de haut niveau’, on a l’impression d’un enfant neurotypique, sans difficulté particulière. Sauf qu’elle a des contraintes importantes qui sont cachées, qu’on ne décèle pas au premier coup d’œil et qui peuvent la mettre dans des situations d’angoisse et de panique très importantes, et qui vont l’empêcher de faire un certain nombre de choses, voire la déstabiliser au point de ne plus rien faire.

Par exemple, elle a un trouble de l’automatisation du geste, qui est très discret maintenant, mais qui reste prégnant au niveau visio-spatial, c’est-à-dire que la prise d’information au niveau des yeux est anarchique, et donc se repérer dans l’espace peut être compliqué. Sur un trajet, si les choses changent ça peut la perturber au point qu’elle ne sache plus comment se rendre d’un point à un autre.

Aborder la construction du temps a été extrêmement compliqué, c’est-à-dire qu’elle ne perçoit pas le continuum espace-temps comme nous nous le percevons, au moyen d’une ligne. La notion du temps qui défile peut lui échapper ; elle peut se concentrer très fort sur quelque chose et en oublier le temps qui passe.

Convaincue des bienfaits de la zoothérapie après avoir rencontré une petite fille amputée, Nathalie a décidé de se tourner vers Handi’chien, une association qui forme et fournit gracieusement des chiens d’accompagnement.

Je suis orthophoniste en libéral, et dans ma patientèle la mère d’une jeune fille que je suivais, qui avait […] été amputée d’une jambe, avait fait une demande pour qu’elle soit accompagnée d’un chien d’assistance Handi’chien. Donc, j’ai découvert Handi’chien au travers du vécu de Léa, qui venait au cabinet avec son chien. J’ai trouvé ça vraiment formidable. […] Très rapidement, je me suis posée la question des bienfaits pour accompagner Suzy qui, à l’époque, était relativement jeune, elle devait avoir sept ans. Moi, j’ai beaucoup d’affection pour les animaux, et Suzy en avait aussi. On n’avait pas d’animaux à l’époque et elle en réclamait un très souvent.

Une fois que le dossier est sélectionné, il faut faire un stage de passation. En l’occurrence ça a duré 15 jours, en présence d’un adulte responsable, de l’enfant et de l’animal. C’était à Alençon. On essaye quatre ou cinq chiens qui, potentiellement, pouvaient correspondre à notre demande et, au fur et à mesure des essais, la famille et l’enfant font des jeux et ensuite l’équipe statue sur le fait que ce soit tel chien qui correspondra le mieux. À partir du troisième jour, on évolue 24 heures sur 24 avec le chien. Il rentre avec nous le soir au centre, il est tout le temps avec le bénéficiaire et jusqu’à la fin du stage on va travailler, s’accorder. Il va y avoir des ajustements progressifs entre le chien, l’enfant et le référent pour que ça matche par la suite.

Si Gringo aide Suzy à gérer les petits aléas du quotidien, il a surtout permis à la jeune fille de s’ouvrir davantage au monde extérieur.

Gringo est arrivé en décembre 2013, ça fait un peu plus de cinq ans maintenant qu’il fait partie de la famille. Il est attribué à Suzy, mais nous, autour d’elle, on ne peut que constater les bénéfices de sa présence au quotidien.

«  Elle ose faire des choses qu’elle n’oserait pas faire sans lui « 

Dans le cas de Suzy, on ne guérit pas puisque c’est un handicap. On est vraiment dans la compensation, et Gringo compense les contraintes de Suzy à plusieurs niveaux. Au quotidien, il va être à la fois sa béquille quand elle trébuche, physiquement, il va l’aider à se déplacer. Gringo va être aussi un parachute émotionnel, parce que quand on est autiste [et que l’on tombe], le monde s’écroule, mais aussi et surtout un tremplin et une passerelle avec le monde qui entoure Suzy. C’est-à-dire qu’il a permis de rendre visible ce handicap invisible et d’apporter beaucoup plus de bienveillance dans le regard extérieur, vis-à-vis de Suzy.

La passerelle ne fonctionne pas que dans le sens Suzy-le monde extérieur, mais elle fonctionne aussi dans le sens monde extérieur-Suzy. Les gens viennent à elle parce qu’ils sont intrigués par la présence de Gringo. […] Là est le rôle de Suzy qui va les informer, leur expliquer. Ça la valorise, ça lui permet de suivre une conversation, de s’adapter aux demandes d’un interlocuteur dans la rue, ce qu’elle ne pourrait pas faire en temps normal. Si quelqu’un l’abordait dans la rue sans la présence de Gringo, en lui posant une question, elle serait fragilisée, perdue. Là ce n’est plus du tout le cas et elle ose faire des choses qu’elle n’oserait pas faire sans lui. C’est un vrai tremplin sur lequel elle rebondit toujours plus vite et vers une autonomie plus sûre. »

Source EUROPE 1.

Maladie d’Alzheimer : la mémoire pourrait être restaurée…!

On pensait les pertes de mémoire liées à la maladie d’Alzheimer irréversibles.

Mais des chercheurs américains, à la recherche de facteurs épigénétiques qui pourraient être impliqués dans l’apparition de tels déficits cognitifs, proposent aujourd’hui de s’intéresser à une nouvelle stratégie qui leur a permis de restaurer la mémoire de leurs souris.

Maladie d’Alzheimer : la mémoire pourrait être restaurée...

Troubles du comportement, troubles de la pensée et troubles de la mémoire. Ce sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Une maladie qui pourrait bientôt toucher un Français de plus de 65 ans sur quatre. Mais des travaux menés par une équipe de l’université de Buffalo (États-Unis) laissent penser qu’il pourrait être possible de restaurer la mémoire perdue des malades ayant atteint un stade avancé de la maladie. Les chercheurs comptent pour cela sur l’épigénétique.

Rappelons que chacun de nos gènes porte l’information nécessaire à la synthèse d’une ou plusieurs molécules. L’épigénétique est la science qui s’intéresse à des informations complémentaires qui vont définir comment ces gènes seront utilisés – ou non – par une cellule. Elle ne s’interroge pas relativement aux modifications de séquences d’ADN, seulement les modifications induites par notre environnement, au sens large du terme.

« Nous avons identifié les facteurs épigénétiques qui contribuent à la perte de mémoire. Nous avons également trouvé des moyens de les inverser temporairement dans un modèle animal », déclare Zhen Yan, professeur en physiologie et biophysique à l’université de Buffalo.

Une nouvelle approche de la maladie

Il était déjà connu que le déclin cognitif le plus spectaculaire – celui qui survient aux derniers stades de la maladie d’Alzheimer – est provoqué par une perte de récepteurs du glutamate. Ces récepteurs apparaissent essentiels à l’apprentissage et à la mémoire à court terme. Et les chercheurs de l’université de Buffalo ont découvert, sur un modèle animal et dans des tissus cérébraux relevés post-mortem sur des patients, que cette perte de récepteurs résulte d’un processus épigénétique appelé modification répressive de l’histone.

Or il se trouve que ce processus est contrôlé par des enzymes. Des enzymes qui ont été inhibées dans les souris de laboratoire. Résultat, celles-ci ont retrouvé leur mémoire de reconnaissance, leur mémoire spatiale et leur mémoire de travail« Une amélioration cognitive aussi spectaculaire nous a surpris. L’expression et la fonction des récepteurs du glutamate dans le cortex frontal ont été récupérées », raconte Zhen Yan. Pendant une semaine seulement.

Reste donc maintenant à développer des composés qui pénètrent plus efficacement dans le cerveau et dont l’action se révèlerait surtout plus durable. « Si de nombreux gènes dysrégulés par la maladie d’Alzheimer sont normalisés en ciblant des enzymes épigénétiques spécifiques, il sera possible de restaurer la fonction cognitive et le comportement des malades », conclut Zhen Yan.

  • Les pertes de mémoire comptent parmi les symptômes les plus connus de la maladie d’Alzheimer.
  • Des chercheurs ont identifié les facteurs épigénétiques qui contribuent à ces pertes de mémoire.
  • En inhibant des enzymes spécifiques, ils sont également parvenus à restaurer la mémoire de souris.
  • Reste à rendre ces résultats plus durables, car pour l’heure, la fonction cognitive des animaux de laboratoire n’a pu être retrouvée que pour une durée d’une semaine.

La perte de mémoire est réversible… chez la souris

Selon des chercheurs états-uniens, le déclin de la mémoire serait dû à la carence d’une protéine clé appelée RbAp48. Ce phénomène serait distinct de ce qui se passe lors de la maladie d’Alzheimer et, chez la souris, il a pu être inversé !

Article de Agnès Roux paru le 03/09/2013

Avec l’âge, la peau perd de son élasticité, les muscles s’atrophient et les os se fragilisent. Le cerveau, lui aussi, subit les outrages du temps, perdant peu à peu son dynamisme. Les personnes âgées ont souvent une mémoire paresseuse ;et enregistrent moins bien les informations.

La mémoire est une fonction cérébrale complexe et encore mal comprise par la communauté scientifique. Il en existe d’ailleurs plusieurs types : mémoire à long terme, mémoire de travail, mémoire sensorielle… De même, le cerveau ne possède pas un centre général de la mémoire. En fait, ce sont les renforcements de certaines connexions entre les neurones qui conduisent à la formation et à la consolidation des souvenirs. Certaines régions cérébrales, comme le cortex préfrontal, le cortex promoteur et le cortex occipital, jouent cependant un rôle important. L’hippocampe est également un carrefour indispensable à la formation des souvenirs.

Ce schéma du cerveau permet de localiser l'hippocampe (Hippocampus), profondément ancré dans l'encéphale. Cette zone du cerveau joue un rôle central dans la mémoire. © Looie496, Wikipédia, DP

Ce schéma du cerveau permet de localiser l’hippocampe (Hippocampus), profondément ancré dans l’encéphale. Cette zone du cerveau joue un rôle central dans la mémoire. © Looie496, Wikipédia,

La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurologique qui conduit à la démence. Les troubles de la mémoire sont généralement les premiers signes de la maladie. Aux États-Unis, des chercheurs de l’université de Columbia viennent de montrer que l’usure des souvenirs est une fatalité naturelle liée à l’insuffisanse d’une protéine dans le cerveau. Avoir des trous de mémoire ne serait donc pas toujours le signe de la maladie d’Alzheimer. Leurs travaux sont publiés dans la revue Science Translational Medicine.

Une carence en RbAp48 lors du vieillissement

Pour cette étude, les chercheurs ont débuté leur analyse chez l’Homme. Les huit participants à cette expérience avaient entre 33 et 38 ans, un âge qui, selon les auteurs, permet déjà d’observer les effets du temps au niveau cellulaire. Ils ont comparé l’expression des gènes de cellules du gyrus denté, une zone du cortex cérébral proche de l’hippocampe, à celle de cellules du cortex entorhinal, une structure du cerveau qui ne serait pas affecté par le vieillissement. Cette expérience avait pour but de mettre en évidence les gènes dont l’expression change avec les années.

La pêche a été bonne puisqu’ils ont identifié 17 candidats répondant à leurs exigences. Pour l’un d’entre eux, RbAp48, l’expression était très faible dans le gyrus denté par rapport au cortex entorhinal. Ce gène code pour une protéine impliquée dans l’acétylation des histones, des protéines essentielles à la structure et à la compaction de l’ADN. Les auteurs en ont conclu que le vieillissement des cellules du gyrus denté s’accompagnait d’une diminution de la synthèse de la protéine RbAp48.

Ce qui est vrai chez l’Homme est-il vrai chez la souris ? C’est en général la question inverse que les scientifiques se posent mais dans cette étude il a fallu faire le chemin inverse. Les chercheurs ont tout d’abord montré que chez les souris aussi, le vieillissement conduisait à une diminution de l’accumulation de RbAp48 dans le gyrus denté. Ils ont alors inhibé cette protéine dans le cerveau de jeunes souris et ont montré que cela induisait une baisse de la mémoire : les rongeurs avaient de moins bons scores au test du labyrinthe.

Des souris OGM qui retrouvent la mémoire

Dans un second temps, les scientifiques ont voulu voir ce qui se passerait dans le cas inverse, c’est-à-dire en augmentant la quantité de RbAp48 dans le gyrus denté de vieilles souris. Pour réaliser cette prouesse, ils ont transformé génétiquement les cellules nerveuses en utilisant un virus recombiné. Leurs résultats ont été à la hauteur de leurs espérances. « Les vieilles souris génétiquement modifiées sont devenues aussi fortes que les jeunes au test de mémoire ! » s’est enthousiasmé Elias Pavlopoulos, le principal auteur de l’étude. « Nous avons réussi à inverser les effets du temps chez la souris, rajoute Eric Kandel, le directeur de l’équipe et lauréat du prix Nobel de médecine en 2000, ce résultat montre que RbAp48 est une protéine essentielle au vieillissement. »

Contrairement à ce qui se produit au cours de la maladie d’Alzheimer, les scientifiques ont montré qu’il n’y avait pas de perte de neurones lors du vieillissement normal. « Cette étude est la première à montrer que la détérioration de la mémoire avec l’âge et la maladie d’Alzheimer sont des phénomènes distincts, expliquent les auteurs. La première est réversible et pourrait se traiter en augmentant la quantité de RbAp48, alors que la seconde est pour le moment incurable. »

Source FUTURA Santé.

EHPAD: la Mutualité française confirme prôner la modulation des tarifs en fonction des revenus…

Alors que la réforme «Grand âge et dépendance» devrait être présentée au parlement avant la fin de l’année, la Mutualité française propose de plafonner le prix des Ehpad en fonction des revenus des résidents et de créer une assurance dépendance généralisée et obligatoire.

 

EHPAD: la Mutualité française confirme prôner la modulation des tarifs en fonction des revenus

La question du financement de la dépendance revient au centre du débat. D’ici 2060, le nombre de personnes âgées en situation de perte d’autonomie devrait doubler, pour atteindre 2,6 millions. Afin de réformer les systèmes de financement, une vaste réforme baptisée «Grand âge et autonomie» sera proposée aux parlementaires, en 2019. Pour contribuer au dossier de la dépendance, la Mutualité française propose plusieurs mesures de financement, comme le Figaro le révélait en janvier.

Dans une interview au Parisien, Thierry Baudet, président de la Mutualité française, qui représente 450 mutuelles, revient ce lundi sur la proposition de moduler les tarifs en EHPAD en fonction du revenu des résidents, une proposition qui s’inspire du dispositif mis en place pour les crèches. Afin d’éviter que les maisons de retraite ne sélectionnent leurs adhérents en fonction de leurs revenus, Thierry Beaudet propose «de fixer des tarifs plafond pour chaque service proposé par l’établissement. Chaque résident conserverait bien sûr la liberté de choix».

En France, un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie coûte en moyenne 2500 euros. Près de 1,3 million de personnes âgées bénéficient à ce jour de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), selon les chiffres de la Drees. Mais en dépit de ces protections, le reste à charge s’élève à environ 2000 euros par mois, alors même que la retraite moyenne en France est de 1400 euros. Pour trois années passées en EHPAD, il faut débourser à ses frais près de 72.000 euros. De fait, 80% des retraités n’ont pas les moyens d’assumer seul leur logement en EHPAD, et ce sont bien souvent les familles et les proches qui sont amenés à faire d’importants sacrifices financiers.

Par ailleurs, la Mutualité française défend l’idée d’une assurance dépendance généralisée et obligatoire payée chaque mois par les Français, qui permettrait la prise en charge d’une partie de la perte d’autonomie future. Ainsi, une cotisation dédiée à la dépendance de 10 à 15 euros par mois à partir de 40 ans permettrait d’apporter un financement à hauteur de 500 euros par mois. Cette cotisation serait ainsi intégrée aux contrats d »assurances santé «responsables», qui représentent à ce jour près de 96% des contrées.

Favoriser l’hébergement à domicile

Enfin, la fédération estime qu »il faudrait favoriser l’hébergement à domicile, et invite ainsi le gouvernement à mettre les moyens. En Europe, La France est en retard sur le sujet de l’hébergement à domicile pour les personnes âgées en perte d’autonomie, avec plus de 40% qui sont placées en EPHAD contre 30% pour la moyenne européenne. «Commençons par favoriser le maintien à domicile. Pour cela, il faut des moyens. Or la France dépense deux fois moins que la Suède pour la dépendance», explique ainsi Thierry Beaudet au Parisien.

En juin 2018, Emmanuel Macron s’était engagé à faire voter avant la fin de l’année 2019 une loi sur le financement de la dépendance des personées âgés et structurer l’accompagner du grand âge. Pour présenter avant la fin de l’année le projet de loi «Grand âge et autonomie», la ministre de la santé Agnès Buzyn compte sur le rapport qui sera remis courant mars par Dominique Libeau, le conseiller d’État qui a piloté la consultation nationale lancée à l’occasion de l’ouverture du «chantier grand âge». Parmi les solutions envisagées par l’ancien directeur de la Sécurité sociale, l’idée de créer une cinquième branche de la sécurité sociale qui serait financée par la solidarité nationale.

Source LE FIGARO.

Une salle d’activité pour les tout-petits, installée dans un Ehpad breton…

Dans cet Ehpad de Montreuil-sur-Ille, au nord de Rennes, les enfants de moins de 3 ans viennent partager des moments d’activités avec les résidents.

Cela se déroule dans une salle d’activité, installée dans l’Ehpad et c’est l’occasion de créer des liens précieux.

 

L'espace de jeux Gribouille est installé dans les locaux de l'Ehpad

Ce lundi matin, à Montreuil-sur-Ille, les enfants arrivent avec leurs assistantes maternelles ou leurs parents, dans la salle d’activité installée dans l’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Ce sont des petits âgés de 3 mois à 3 ans. Une à deux fois par semaine, ils participent à des activités avec des résidents de la maison de retraite et notamment ceux du pôle Alzheimer. Aujourd’hui, les résidents et les enfants vont « faire de la peinture », dans la salle aménagée par l’association Gribouille.

Séance peinture aujourd'hui pour les enfants et les résidents - Radio France

Des liens forts entre les enfants et les résidents

C’est l’association Gribouille qui est à l’origine du projet. Sylvie Krimed de l’association explique que _ »certains enfants n’ont jamais de contacts avec des personnes âgées, parce que leurs grands-parents sont loin. On s’est aperçu qu’ils avaient peur des personnes âgées. Certains résidents, eux, ne voient jamais leurs petits-enfants. On s’est aperçu avec ses séances, que les résidents du Pôle Alzheimer sortaient de leur mutisme. Les enfants aussi sont plus calmes ». _

« Au premier abord, les rythmes de vie des enfants et des personnes âgées semblent différents et peu compatibles » explique le psychologue de l’Ehpad, Kévin Pinel « les premiers sont plein de vitalité, les seconds en perte de mobilité. Et pourtant, c’est l’occasion pour les résidents  et les enfants de partager des moments de joie et de bonne humeur. » Pour certains résidents du Pôle Alzheimer, « ce sont même des moments de tranquillité, où ils se sentent apaisés. »

Source FRANCE BLEU.

Alimentation De plus en plus de jeunes sont atteints de cancers censés toucher les seniors en raison d’obésité…

Les cancers liés à l’obésité deviennent de plus en plus fréquents chez les jeunes conclut une étude de l’American Cancer Society publiée dans The Lancet Public Health le 4 février.

Les cas d’obésité précoce chez les Millenials seraient à l’origine de cancers (colorectaux ou du pancréas) notamment de plus en plus précoces eux aussi, ces derniers apparaissant avant 50 ans et parfois pendant la trentaine. Comment expliquer cette précocité ? L’obésité juvénile accélérait donc les risques d’un cancer précoce ?

 Réginald Allouche : Dans les cas d’obésité précoce, surtout chez els adolescents, il y a des altérations du foie et un métabolisme qui va sécréter des hormones inflammatoires. L’organisme va être plus enflammé et les défenses immunitaires vont être de plus en plus sollicitées. Comme elles sont sollicitées de plus en plus régulièrement elles vont devenir moins vigilantes. Il y a souvent plus de risques d’avoir un cancer qui va se développer dans ces cas. L’immunité ne verra pas passer les cellules problématiques qui se développeront plus facilement. En cela l’obésité est problématique car elle est inflammatoire et va préparer le terrain non seulement pour les cancers mais aussi pour le diabète et les maladies qui y sont liées.
L’obésité à un jeune âge va faire que l’on est plus exposé que les autres. A cela s’ajoute le fait que l’obésité s’accompagne souvent d’un défaut d’exercice physique et que l’exercice physique a des vertus de détoxification. Le système lymphatique a un débit moins important quand on ne bouge pas, quand on ne pratique pas d’activité physique.

Ensuite un obèse consomme des produits obésogènes : graisses saturées et sucres. Ces aliments là sont inflammatoires et peuvent renforcer les inflammations déjà existantes et causer des problèmes de santé, du diabète au développement de cancers.

En 2007, 14% des enfants de 3 à 17 ans étaient en surpoids, et 3,5% souffraient d’obésité. La jeunesse est-elle particulièrement une période à risque pour les personnes en surpoids où souffrant d’obésité ?

C’est une période à risque. Il convient de disjoindre les garçons et les filles. Pour les filles, le problème du surpoids avant la puberté et au moment de la puberté fait que l’obésité peut se développer. A la puberté il y a une explosion des sécrétions sexuelles chez la femme et une tendance accélérée au stockage. Les garçons ont le même problème mais, en général, sont plus actifs car ont plus de muscles structurellement. Evidemment c’est une généralité qui dépend de l’activité physique. La variable d’ajustement sera l’exercice mais dans tous les cas c’est une période à risques.

Pouvez-vous nous rappeler les conseils de prévention pour prévenir le surpoids et l’obésité chez les jeunes ?

Il y a de nombreux conseils à prodiguer. D’abord il y a le fait de rythmer les repas. Il faut garder un rythme constant et ne pas négliger les repas. Ce rythme là dans nos sociétés a tendance à disparaître. Aux Etats-Unis on se rend compte que les rythmes ont disparu et c’est en lien direct avec le développement de l’obésité. Il faut éviter les grignotages, éviter les « récompenses sucrées » pour les enfants, surtout s’ils ne bougent pas.
Evidemment il faut aussi favoriser l’exercice physique et les parents doivent montrer l’exemple à leurs enfants. Si les parents ne font pas d’exercice, les enfants n’en feront pas. Les parents doivent aussi montrer l’exemple sur l’alimentation. Il faut, avant la crise d’adolescence montrer l’exemple aux enfants car il en restera toujours quelque chose. Enfin, il convient d’éviter les produits industriels, préférer les produits frais et limiter le « tackout » qui se démocratise avec les nouveaux services de livraison à domicile.

Source ATLANTICO.

« L’abandonner en maison de retraite, c’était un avant-goût de l’enfer », explique l’homme qui a tué sa femme malade…

L’octogénaire qui a tué son épouse malade d’Alzheimer avant de tenter de se suicider vendredi à Pérols a été mis en examen pour assassinat. Il a expliqué qu’ils voulaient partir tous les deux.

Elle lui avait demandé de ne jamais la laisser finir comme sa propre mère, aussi atteinte de la maladie.

"L'abandonner en maison de retraite, c'était un avant-goût de l'enfer", explique l'homme qui a tué sa femme malade (photo d'illustration)

L’homme qui a tué sa femme vendredi soir à Pérols avant de tenter de se suicider a été mis en examen pour assassinat et laissé sous contrôle judiciaire. Ce retraité de 84 ans a reconnu avoir étranglé son épouse atteinte de la maladie d’Alzheimer. Il ne supportait pas l’idée de la voir partir dans un établissement spécialisé. C’est ce qu’il a expliqué dans une lettre, mais aussi aux enquêteurs et à son avocate sur son lit d’hôpital. L’octogénaire, très affaibli, sera prochainement admis dans un établissement psychiatrique.

« Ils ne voulaient plus être un fardeau. »

Son avocate Iris Christol a rencontré un homme abattu : « Les trois dernières années ont été tellement dures, qu’il avait fini par accepter de la placer dans un établissement spécialisé, mais lors de sa dernière visite, même si le personnel était bienveillant, il a entendu ces hurlements qu’on entend dans ces maisons de retraite, entre gémissements, râles et la rage, et c’était pour lui un avant-goût de l’enfer. Et dans l’incapacité de s’occuper de la femme qu’il aimait depuis 58 ans, et incapable d’accepter qu’elle aille dans cet enfer là, il s’est résolu à ce qu’ils partent tous les deux. Il a d’ailleurs laissé un mot disant « Nous partons, merci de nous avoir donné tant de bonheur ». Ils ne voulaient plus être un fardeau, ils savaient vers quoi ils allaient et c’était pour lui impossible. »

« Ne me laisse jamais finir comme ma mère, dis-moi qu’on partira ensemble. »

En finir ensemble, tous les deux, c’était un choix de couple : « C’était une question très présente dans le couple, car la maman de la défunte avait elle-même fini sa vie avec la maladie d’Alzheimer, donc le couple avait soigné cette dame et avait vu l’enfer que ça avait été pour elle, la dégradation, jusqu’à la famille d’accueil où elle avait été placée dans ses derniers temps et où les choses avaient été épouvantables.

« L’angoisse de cette femme, décédée des mains de son époux, était de finir comme sa mère. Et elle n’a eu de cesse, à partir du moment ou sa mère s’est dégradée, de dire à son mari, « Ne me laisse jamais finir comme ça, et dis-moi qu’on partira ensemble, que je ne serai jamais sans toi. » C’est pour ça que cet homme a fini par se résoudre à alléger les souffrances de son épouse et à mettre fin à ses jours pour ne pas être sans elle. » 

Un drame quasiment similaire s’est joué lundi soir à Lattes : une femme de 75 ans a étranglé son mari de 83 ans avant de s’ouvrir les veines, elle est morte elle aussi. Elle a laissé une lettre pour expliquer son geste : ils étaient arrivés au bout de leur vie commune et venaient d’apprendre que Monsieur était atteint de la maladie Alzheimer lui aussi. Un couple bien connu dans la ville, très apprécié, avec une vie sociale bien remplie.

Source FRANCE BLEU.

Bar-le-Duc: Many, handichien pour Capucine…

Capucine, âgée de 9 ans, souffre d’un handicap : elle a reçu Many, un golden retriever, éduqué pour l’aider.

L’association Handi’chiens s’est occupé de l’éducation de l’animal.

Many, handichien, est le nouveau compagnon de Capucine.

« Sa vie a changé depuis l’arrivée de Many ! », raconte la maman de Capucine. La petite fille de 9 ans est atteinte du syndrome de West, une forme d’épilepsie rare chez le nourrisson qui entraîne un retard moteur et mental. Cela faisait 4 ans et demi qu’elle était en attente d’un handichien pour lui servir de compagnon.

Many a maintenant 2 ans et a suivi le protocole très rigoureux d’handichiens. Soigneusement sélectionné parmi des chiots golden retriever, il a été placé à l’âge de huit semaines en décembre 2016 chez Alain et Jacqueline Beguinet, une famille d’accueil bénévole de l’association, à Bar-le-Duc.

Il y a grandi jusqu’en juin 2018, commençant à apprendre quelques ordres simples parmi les 52 qu’il doit assimiler. Puis il est parti pour six mois à « l’école » dans le centre handichiens de Saint-Brendan en Bretagne avec les quatre autres chiens de sa « promotion » : Muffin est maintenant en EPHAD, Mango et Mila sont chiens d’assistance et Nano chien d’éveil comme lui.

« Wondermany »

Many a rejoint la petite Capucine après un stage d’une semaine avec la famille dans un gîte où ils ont appris à vivre ensemble. Il s’est aussitôt attaché à elle et elle l’appelle « Wondermany ».

Le budget de sa formation se chiffre à 15 000 € pris en charge par l’association ou quelquefois par des sponsors. En 9 ans, Handi’chiens Meuse et Haute-Marne, animé par Denyse Husson, a « remis » 17 chiens.

Alain et Jacqueline Beguinet sont déjà “repartis” avec Olive, un nouvel handichien à élever pendant 18 mois.

Handi’chiens Meuse et Haute-Marne, Denyse Husson, 06 70 97 41 84. Page Facebook : le syndrome de West le combat de Capucine

15 000

C’est le « prix de revient » en euros d’un handichien.

Source EST TREPUBLICAIN.

Né sans avant-bras droit, il fabrique ses prothèses avec des Lego…

Handicapé de naissance, David Aguilar se fabrique des prothèses de bras depuis qu’il a 9 ans. Cet Espagnol aujourd’hui âgé de 19 ans utilise un matériau improbable : des pièces de Lego ® !

Étudiant en bio-ingénierie, il espère un jour créer une gamme de prothèses à des tarifs abordables.

David Aguilar est né sans avant-bras droit à cause d’une maladie génétique rare. Alors pour se sentir « normal », cet Espagnol originaire d’Andorre, aujourd’hui âgé de 19 ans, a commencé à fabriquer des prothèses. Dès l’âge de 9 ans, il met au point son premier bras artificiel avec son jeu préféré : des pièces de Lego ®.

« Quand j’étais petit, j’étais nerveux en présence des autres enfants, parce que j’étais différent, mais cela ne m’a pas empêché de continuer à croire en mes rêves, explique-t-il à l’agence de presse Reuters. Je voulais me voir dans le miroir comme je vois les autres, avec deux mains », ajoute-t-il.

Des prothèses à l’image d’Iron Man

À 18 ans, il parvient à créer un premier modèle robotique, doté d’un petit moteur électrique, qui permet d’attraper des objets. Depuis, le jeune homme a mis au point d’autres prototypes. Chaque nouvelle version est plus ingénieuse que la précédente et fait gagner en dextérité.

Ses derniers modèles sont marqués d’un code, MK, suivi d’un numéro. C’est une référence à Iron Man : le jeune homme trouve que ses prothèses colorées ressemblent à l’armure du superhéros de l’univers Marvel.

Ses derniers modèles sont robotiques et permettent d’attraper des objets. (Photo : Albert Gea / Reuters)

Grâce à cette invention, David Aguilar a obtenu une bourse pour étudier la bio ingénierie à l’Université internationale de Catalogne, à Barcelone. Le jeune homme conserve précieusement ses quatre derniers modèles dans sa chambre d’étudiant, située dans une résidence universitaire en périphérie de la ville.

À l’avenir, il rêve de concevoir une gamme de bras robotiques abordable pour les personnes atteintes d’agénésie (absence de formation d’un membre), comme lui. « J’aimerais essayer de leur faire une prothèse, même gratuitement, pour qu’ils se sentent normaux », conclut-il.

Source OUEST FRANCE.