Bouger pour ralentir le déclin cognitif…

L’Académie américaine de neurologie recommande de pratiquer 150 minutes d’activité physique par semaine après 65 ans pour améliorer la mémoire.

Bouger pour ralentir le déclin cognitif

Clés de voiture à nouveau égarées, difficultés à trouver ses mots, sautes d’humeur… Passé 65 ans, ces manifestations peuvent être le signe d’un trouble cognitif léger. Cette altération des facultés mentales est sans conséquences sur la vie quotidienne, mais elle peut annoncer la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, le trouble cognitif léger n’est pas une fatalité. L’ et l’ sont des armes efficaces pour améliorer la mémoire. Ils devraient même être prescrits par les médecins, selon les nouvelles recommandations émises par l’Académie américaine de neurologie.

«L’exercice physique régulier est connu depuis longtemps pour ses bienfaits pour la santé cardiaque, et aujourd’hui nous pouvons affirmer qu’il peut améliorer la mémoire des personnes atteintes de troubles cognitifs légers. Ce qui est bon pour votre cœur peut être bon pour votre cerveau», commente Ronald Peterson, responsable de ces recommandations publiées dans Neurology et directeur du centre de recherche sur la maladie d’Alzheimer de la Mayo Clinic (États-Unis).

Pas de thérapie médicamenteuse

Marche, course à pied, vélo… Le Dr Peterson encourage tous les seniors atteints de ce trouble à pratiquer une activité physique à raison de 150 minutes par semaine, soit le temps recommandé par les autorités internationales. «Le niveau d’exercice doit être d’une intensité modérée pour permettre de tenir une conversation», souligne-t-il.

Les neurologues américains préconisent également les approches de stimulation cognitive. De la pratique des échecs à celle des mots croisés en passant par l’apprentissage d’une langue ou d’un instrument, tout ce qui peut nourrir le cerveau est bénéfique. La littérature scientifique montre aussi l’importance du maintien des liens sociaux.

Ces nouvelles recommandations soulignent, par ailleurs, qu’aucune thérapie médicamenteuse ne permet de ralentir le trouble cognitif léger. En revanche, les spécialistes pointent que certains traitements peuvent entraîner son apparition. Aussi, «les médecins devraient interrompre, dans la mesure du possible, les médicaments qui y contribuent», préconisent-ils.

» LIRE AUSSI – Neuf facteurs identifiés pour diminuer les risques de démence

Un peu moins d’une personne de 65 ans sur dix est affectée par ce trouble neurologique. Mais, à 85 ans, plus d’un tiers des seniors l’ont développé. Et plus de la moitié d’entre eux développeront la maladie d’Alzheimer. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 75 millions de personnes seront atteintes de cette démence en 2030. Vingt ans plus tard, elles seront plus de 135 millions. «Le vieillissement n’est pas un processus passif, nous pouvons agir en adoptant certains comportements. Cela pourrait vraiment faire une différence pour les individus et la société», insiste le neurologue.

Source LE FIGARO.

L’OMS va reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme maladie en 2018 …

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo. Il s’agirait de cas rares et extrêmes qui bénéficieraient d’un encadrement médial.

OMS - L’addiction aux jeux vidéo reconnue comme maladie.

La pratique des jeux vidéo est-elle addictive ? Dans certains cas oui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les informations du magazine Psychology Today, l’organisation pourrait bientôt reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie.

Cette prise en compte serait prévue pour 2018. Les troubles liés aux jeux vidéo seraient classés dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance » au sein de la classification internationale des maladies. Loin de vouloir considérer tous les joueurs comme malades, il ne s’agirait que de cas relativement rares, relève LCI.

Différencier addiction et simple hobby

Selon les premiers éléments divulgués par la presse spécialisée, un joueur devra présenter certains comportements tels que l’altération du contrôle face au jeu (fréquence, intensité, durée, contexte, début, fin), ou la priorité accrue du jeu sur les autres intérêts dans la vie et les activités quotidiennes.

La poursuite du jeu malgré les conséquences négatives qu’il peut engendrer serait aussi un critère déterminant. De nombreux joueurs « accros » ont en effet tendance à persister dans la pratique des jeux vidéo malgré une dégradation évidente et continue de leur vie sociale et familiale.

Possibilités de traitements

« Le jeu peut aussi devenir un comportement addictif par l’intermédiaire du ”gameplay”, les mécanismes de gratifications et récompenses, la captation de l’attention, l’immersion du joueur, qui lui permet d’oublier son quotidien. C’est le but de tous les jeux mais dans les situations addictives, le jeu prend une place problématique », a déclaré le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes, au magazine Sciences et Avenir.

Le principal intérêt de cette classification de l’addiction aux jeux vidéo comme maladie serait la possibilité pour les personnes concernées de bénéficier de soins. La mise en place de traitements adaptés et d’un encadrement médical serait une conséquence naturelle de cette classification, afin de mieux prévenir et guérir les cas d’addiction.

Source OUEST FRANCE.

Deux agricultrices comtoises posent dans un calendrier contre le cancer du sein…

L’inventeur du calendrier « Belles des Prés » voulait prouver qu’on pouvait être agricultrice et « féminine ». C’est chose faite, avec ce calendrier dont une partie des recettes est reversée à la lutte contre le cancer du sein.

Audrey pose pour le mois de mai. La jeune femme est gérante d'une sellerie toute proche de Vesoul, dans le département de la Haute-Saône.

« Prouver qu’il est possible d’être féminine et glamour dans le monde agricole. » Tel est l’objectif de Johann Baxt, entrepreneur de 36 ans originaire d’un petit village près de Toulouse. En 2012, s’inspirant du calendrier des Dieux du Stade et du calendrier Pirelli, il invite des agricultrices de sa région à poser pour son objectif. Idée : réaliser un calendrier dédié uniquement au milieu agricole, dont une partie des recettes finance la recherche contre le cancer du sein.

Depuis, ce photographe autodidacte qui réalise son calendrier de A à Z (seule l’impression est effectuée par un professionnel) réitère l’expérience chaque année, en élargissant son périmètre géographique. Pour le calendrier « Belle des Prés » 2018, on trouve ainsi des mannequins d’un jour – et en très petites tenues – originaires de partout en France. Dont un modèle de Haute-Saône, Audrey, et un du Territoire de Belfort, Fanny.

Deux mannequins de la région.

La première est gérante d’une sellerie proche de Vesoul, en Haute-Saône. Elle est également cavalière et évolue dans le milieu équin depuis son plus jeune âge, explique-t-elle sur le site de « Belles des Prés ». A seulement 19 ans, Fanny est quant à elle installée dans le Territoire de Belfort. Elle est éleveuse de vaches vosgiennes et aussi « grande passionnée de cheval ».

Pour chaque calendrier acheté, un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein, assure son créateur.

La franc-comtoise s’est lancée dans ce « challenge » encouragée par son compagnon. Elle souhaitait promouvoir sa profession, et « l’engagement contre le cancer du sein ».

Je n’avais pas envie que la photo choisie soit trop vulgaire ou trop dénudée. Mais le résultat est réussi, le calendrier met en avant les femmes finalement, au-delà des corps.

1 euro par calendrier reversé à la lutte contre le cancer du sein

Pour le choix des modèles, Johann Baxt a procédé « un peu au feeling », assure-t-il. Mais la « belle » se doit de correspondre à l’idéal du corps féminin en vogue, d’être « coquette » et d’avoir « l’habitude de passer d’une paire de bottes de travail à une paire de talons ».

Et l’activité de l’entrepreneur est devenue si prenante qu’il s’y consacre même désormais à plein-temps : en janvier dernier, Johann Baxt a lancé un casting sur Facebook et a reçu une centaine de candidatures. La période de février à juin est ensuite dédiée à son tour de France personnel : le photographe rend visite aux agricultrices sélectionnées, et les prend en photo dans leur environnement. Après des retouches photos, le calendrier est produit durant l’été. En septembre, Johann Baxt s’occupe de la communication de son activité, puis est absorbé par les ventes au début de l’hiver.

L’an dernier, il assure avoir vendu quelques milliers d’exemplaires de son calendrier. Ce dernier est en vente exclusive en ligne sur le site www.bellesdespres.com au prix de 18.90€ (hors frais de livraison), dont un euro est reversé à la lutte contre le cancer du sein.

Source FR3.

Superbe innovation !!!! Pédaler même amputé….

Faire à nouveau du vélo après une amputation, c’est ce que propose la société Montbéliardaise Sporthopeo avec sa pédale intuitive.

Belfort est la première ville test du dispositif, mis à disposition dans les agences Optymo.

La pédale intuitive développée dans le Nord Franche-Comté par Sporthopeo permet aux personnes amputées de faire du vélo en toute sécurité.

« On a l’impression d’avoir deux jambes », se réjouit Sébastien Racine, amputé de la jambe droite et passionné de VTT. « Je n’ai pas fait de vélo pendant 18 ans, avant d’avoir cette pédale. »

Cette pédale adaptable sur tous types de vélo (de ville, VTT, d’appartement…) et sur n’importe quelle chaussure est née dans l’esprit de Julien Tripard. Le jeune homme est professeur de sport spécialisé au centre de rééducation d’Héricourt. Là, il a rencontré « en 2009, une personne amputée qui faisait du vélo avec sa jambe valide d’un côté et son moignon qui pendait de l’autre », explique le créateur. « Elle voulait retrouver un aspect “conforme”, descendre son pantalon sur sa cheville et pédaler comme avant avec un système simple. »

Mis à disposition chez Optymo

Laissée un peu de côté, l’idée a mûri dans la tête de Julien Tripard jusqu’à donner la société Sporthopeo basée à Montbéliard et la pédale intuitive « Scratch and bike », entièrement fabriquée dans le Nord Franche-Comté. Un élément se fixe avec une bande adhésive autour de la chaussure, l’autre, autour de la pédale et un aimant, permet d’assembler les deux.

« Il n’y a pas de risque que le pied dérape », assure Julien Tripard.

« L’aimant, c’est plus sécurisant. Et pour enlever le pied, pas besoin de tordre la jambe comme avec des systèmes qui existent déjà pour les cyclistes. Ce sont des gestes qui sont compliqués selon l’amputation. Là il suffit de glisser la jambe sur le côté pour désolidariser les deux parties », explique Sébastien Racine qui teste le système sur un vélo libre-service.

Belfort est la première ville test pour ces pédales à destination de toute personne ayant une pathologie des membres inférieurs. Dix exemplaires sont disponibles gratuitement depuis hier dans les agences Optymo du boulevard Carnot et de la rue de Madrid.

Gagner du temps de rééducation

Avec l’équipement, Sébastien Racine a « vraiment l’impression de travail de [sa] jambe amputée. C’est le but aussi de pouvoir refaire du vélo, pour ne pas que les muscles ne s’atrophient ». Le bénéfice est aussi financier : en cas d’atrophie, il faut souvent changer l’emboîture de la prothèse qui coûte de 3 à 4 000 euros.

« Nous sommes en train de développer une version connectée avec des détecteurs de pression », annonce Julien Tripard. « C’est important de savoir la charge exercée sur la jambe amputée. On peut gagner du temps sur la rééducation. » Deux autres projets sont déjà dans les tuyaux : une pédale pour l’aquabike et un étrier intuitif pour (re)faire de l’équitation, même amputé.

Source EST REPUBLICAIN.

L’impression 3D, un espoir pour les malentendants…

En utilisant une imprimante 3D, les chercheurs de l’université du Maryland sont parvenus à réaliser sur mesure une prothèse des os de l’oreille moyenne. Une avancée médicale susceptible d’aider des millions de malentendants.

Les progrès technologiques trouvent souvent une application dans le domaine médical. C’est une nouvelle fois le cas avec les imprimantes 3D. À la fin de l’été, les chercheurs de l’université du Maryland, aux États-Unis, ont ainsi publié les résultats de leurs travaux dans le magazine 3D Printing in Medicine (L’impression 3D en médecine), après avoir réussi à produire une prothèse d’os de l’oreille moyenne.

Trois os minuscules

Cette réalisation est loin d’être anodine, tant le challenge paraissait insurmontable. Les trois os (l’enclume, le marteau et l’étrier) de cette partie du système auditif sont en effet les plus minuscules de tout le corps humain. Réunis, ils sont encore plus petits qu’une pièce d’un centime d’euro. Pourtant, leur rôle est essentiel, puisqu’ils véhiculent le son entre le tympan et le fluide de l’oreille interne.

Mais très fragiles, ils sont fréquemment endommagés lors de maladies, tumeurs ou accidents. « Les personnes touchées sont alors victimes d’une perte auditive conductive », explique Jeffrey Hirsch, le professeur de radiologie ayant dirigé la recherche pour le compte de l’université.

« Le seul moyen de la réparer est alors de réaliser une chirurgie délicate et précise, au cours de laquelle les os sont remplacés par une mini-prothèse. » Problème, cette chirurgie connaît un taux élevé d’échec, avoisinant les 50 %.

Impression 3D de précision

Afin de mieux répondre aux attentes des patients et d’augmenter les chances de succès des opérations, l’équipe de chercheurs (composée d’un radiologue et de deux otorhinolaryngologistes) a décidé de travailler sur la réalisation d’une nouvelle prothèse, à la fois plus robuste et plus facile à poser. Pour y parvenir, ils se sont donc tournés vers l’impression 3D de précision, afin de réaliser des os sur mesure.

Auparavant, le trio a effectué le prélèvement de ces os de l’oreille moyenne sur trois cadavres humains. Ils ont ôté ensuite la partie du milieu, dénommée « marteau », puis passé les os restants au scanner, de manière à obtenir des images précises de l’espace laissé libre par les marteaux. Sur cette base, ils ont alors réalisé de minuscules prothèses destinées à compléter le système.

« D’une prothèse à une autre, l’écart ne variait que d’une fraction de millimètres, avec parfois des angles différents, précise le Pr Jeffrey Hirsch. Mais d’une manière générale, elles étaient similaires. Nous les avons ensuite fournies à quatre chirurgiens différents, en les laissant deviner de quelle manière elles devaient être posées et dans quelle oreille. Chacun, de manière indépendante, est parvenu à poser la prothèse de manière correcte. Nous savions alors que nous étions sur le bon chemin. »

Pas encore commercialisée

Restait à tester ces prothèses, pour évaluer si ces dernières étaient capables de transmettre les vibrations et le son. Ce qui fut fait, avec succès, sur des cadavres ou sur de gros animaux.

En dépit de cette réussite, l’équipe de chercheurs est encore loin d’avoir mis au point une prothèse commercialisable et utilisable. La FDA, l’autorité de santé américaine, interdit en effet l’utilisation de polymères pour les implantations dans le corps humain. Or l’imprimante 3D n’a réalisé les os qu’avec ce matériau. Jeffrey Hirsch et son équipe vont donc devoir trouver une substance biocompatible, flexible, mais aussi résistante aux cellules. « L’idéal serait de les réaliser avec de vrais os, afin de limiter le risque de rejet par l’organisme. »

Les chercheurs se donnent encore quelques mois pour réaliser une prothèse définitive à présenter auprès de la FDA. Mais dès à présent, ceux-ci se flattent de pouvoir bénéficier de la technologie 3D pour progresser dans leurs travaux. « L’impression 3D va progressivement devenir une habitude en médecine, dès qu’il s’agira de créer une prothèse, que ce soit pour une articulation ou pour l’oreille moyenne. Les patients pourront ainsi bénéficier d’un traitement sur-mesure. »

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Loisirs Pluriel : des centres d’accueil pour tous les enfants, valides ou handicapés…

Loisirs Pluriel est un réseau de centres de loisirs pour enfants en situation de handicap, de 3 à 13 ans, quelles que soit la nature ou la gravité de leur pathologie.

Un mode d’accueil adapté, ouvert le mercredi et pendant les vacances scolaires, pour aider les parents à maintenir leur emploi et de bénéficier d’un peu de répit.

« Tous différents, tous ensemble ! »

Fonctionnant selon le principe de la mixité, ces centres accueillent autant d’enfants handicapés que d’enfants valides. Le but étant de  « permettre à tous, de jouer, de vivre et de grandir ensemble », de participer comme tous les enfants à des activités de loisirs et de vacances, source d’enrichissement mutuel.

« Les enfants ne voient pas le handicap »

« Il n’y a pas de problème pour les enfants à être ensemble, explique Lucie Grall, responsable du centre de Loisirs Pluriel de Rennes. Ils ne voient pas le handicap. On voit que certains qui sont là depuis des années développent une vraie patience. Ils prennent l’habitude de faire attention les uns aux autres, de faire en sorte que chacun soit dans l’activité. 

À Loisirs Pluriel, il y a des enfants qui n’entendent pas, des enfants qui ne voient pas, et des enfants comme moi qui ne mettent pas les mêmes chaussettes.
Le témoignage d’une petite fille valide.

À ce jour, Loisirs Pluriel compte 22 centres d’accueil principalement répartis dans l’ouest de la France et accueillent  plus de 1 500 enfants chaque année, en situation de handicap ou valides. Le premier a ouvert ses portes en 1992 à Rennes.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Dijon : une entreprise invente une ceinture airbag contre les fractures du col du fémur…

La société Helite, basée dans l’agglomération de Dijon, conçoit déjà des gilets airbags pour les motards, les cavaliers, les skieurs. Sa dernière innovation est une ceinture airbag qui protège les seniors des fractures du col du fémur.

 

La société Helite, basée en Bourgogne, a conçu la première ceinture airbag qui protège les seniors des fractures du col du fémur.

L’entreprise Helite, qui est installée à Fontaine-lès-Dijon, a vu le jour en 2002.
Elle a été créée par Gérard Thévenot, un ingénieur passionné d’ULM, de delta et autres sports où les accidents sont légion. Il commença par déposer un premier brevet pour des airbags de protection individuelle. Aujourd’hui, il y a des systèmes Helite pour la moto, l’équitation, le ski… et même pour les seniors.

Hip’Air est un système airbag capable de détecter les chutes et de protéger le col du fémur. Ce nouveau produit a fait l’objet d’une dizaine d’années d’études : il se présente sous la forme d’une ceinture disponible en plusieurs tailles qui s’adapte sur les hanches. Elle est équipée de deux airbags latéraux et d’un détecteur de chute électronique.

Un système électronique analyse les mouvements de la personne en temps réel : lorsqu’une chute est détectée, les deux airbags se gonflent automatiquement de chaque côté. Cette ceinture 100% automatique est dotée d’une autonomie de 15 jours et pèse un kilo.

Ce dispositif innovant est actuellement en test dans 16 Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) en Bourgogne.

Quelle est l’innovation apportée par la société Helite ?

Des protecteurs de hanches existent déjà pour éviter les fractures du col du fémur. « On les trouve sous forme de sous-vêtements, shorts ou pantalons dans lesquels des protections dures ou en mousses sont insérées au niveau du col du fémur. Cependant, ces protecteurs même s’ils permettent de réduire le nombre de fractures du col du fémur ont été délaissés petit à petit par les médecins pour deux raisons : des études ont montré qu’ils sont totalement inefficaces pour réduire la force de l’impact d’une chute. De plus, ces protecteurs sont lourds, difficiles à porter et réduisent considérablement la mobilité« , assure la société Helite.

En revanche, « notre système airbag Hip’Air réduit de 85% la force de la chute. Il a donc le potentiel de réduire considérablement le nombre de fractures du col du fémur », ajoute l’entreprise dijonnaise.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

L’Association des paralysés de France s’inquiète des premières décisions du gouvernement…

L’APF est préoccupée par les conséquences de la réforme du code de travail sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Elle dénonce aussi la diminution des emplois aidés et s’inquiète de la réforme de l’assurance-chômage.

Selon l’Association des Paralysés de France, « le nombre de personnes en situation de handicap au chômage ne cesse d’augmenter »

L’Association des paralysés de France s’inquiète des conséquences des premières décisions du gouvernement sur le taux d’emploi des personnes en situations de handicap. Dans un communiqué publié le lundi 6 novembre, elle tient notamment « à alerter sur le risque d’accroissement de la précarité » lié aux ordonnances réformant le code de travail.

Selon l’APF, ces textes pourraient toucher négativement des personnes en situation de handicap, mais aussi « des proches aidants, majoritairement des femmes ». L’association constate en effet que ces réformes n’apportent « aucune garantie supplémentaire ou droit nouveau » pour ce public et « font craindre une perte d’expertise » et « une moindre prise en compte » du handicap.

La réforme de l’assurance-chômage, sujet de préoccupation

Alors que la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées commence lundi 13 novembre, l’Association des paralysés de France se dit aussi préoccupée par des décisions à venir, en premier lieu la réforme de l’assurance-chômage. « La durée de l’indemnisation et les conditions d’accompagnement doivent s’accorder et être dignes face à la gravité des situations auxquelles sont surexposées les personnes en situation de handicap », estime-t-elle.

L’APF « dénonce » par ailleurs la diminution des contrats aidés, en demandant que leur « nombre soit réajusté pour répondre aux besoins des personnes handicapées ». Elle rappelle qu’elle sera « particulièrement attentive aux recommandations formulées par la mission confiée à Jean-Marc Borello sur l’insertion des plus éloignés de l’emploi ».

Pour l’APF, une mesure comprise par le projet de loi de finances pour 2018, qui va faire baisser les financements accordés aux entreprises dites « adaptées », est également « inacceptable ». Elle « s’insurge » enfin contre « la suppression de la prime d’activité pour les invalides ou victime du travail en emploi ».

Une pétition lancée

Selon l’Association des paralysés de France, « le nombre de personnes en situation de handicap au chômage ne cesse d’augmenter » et a atteint le total de 495 000 fin mars, un « record ». Avec 10 autres associations, elle a lancé une pétition pour dire « non au recul des droits et à l’aggravation de la précarité ». Ce collectif dénonce des « économies réalisées sur le dos des personnes en situation de handicap » et demande au « gouvernement la suppression de ces mesures ».

Source LA CROIX.

Ostéoporose: une combinaison novatrice de médicaments contre le risque de fracture …

Des chercheurs canadiens évoquent les résultats d’un essai clinique prometteur mené chez des patients à haut risque atteints d’ostéoporose. Ce dernier porte sur un traitement comportant un nouvel anabolisant osseux suivi d’un inhibiteur de la résorption osseuse capable de réduire significativement les fractures.

L’ostéoporose est une maladie grave qui touche les femmes et les hommes, les femmes ménopausées étant particulièrement à risque. La perte progressive de masse osseuse rend les personnes atteintes plus à risque de fractures. « Avec l’allongement de l’espérance de vie, l’ostéoporose et les fractures qui lui sont associées représentent un problème de santé publique important: autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39% des femmes souffrent d’ostéoporose. », indique l’Inserm.

À ce jour, son traitement repose sur plusieurs médicaments dont le mode d’action diffère: soit ils freinent la résorption osseuse, soit ils stimulent la formation osseuse. Des chercheurs de l’université McGill évoquent les promesses soulevées par un essai clinique qui démontre que la masse osseuse peut être régénérée avec une classe de médicaments (un anabolisant osseux) et maintenue avec une autre classe de médicaments (un inhibiteur de la résorption osseuse).

Ce traitement « deux en un » s’est avéré réduire considérablement le risque de fracture chez les femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose grave, selon les résultats de cette étude publiés dans le New England Journal of Medicine. Sur une période de deux ans, 4 093 patientes présentant une fracture de fragilisation ( une fracture qui ne se traduit pas normalement par une fracture chez un adulte en bonne santé) ont été réparties au hasard dans deux groupes.

Moins de risques de fractures en tout genre

Le premier groupe a reçu du romosozumab pendant un an, un nouvel anticorps efficace pour la reconstruction rapide de la masse osseuse en augmentant la formation osseuse et en diminuant la résorption osseuse. Celui-ci était suivi par l’alendronate, un inhibiteur de la résorption osseuse couramment utilisé comme traitement de première intention, qui maintient les niveaux de masse osseuse. Le deuxième groupe a seulement reçu l’alendronate.

Les résultats ont montré que les femmes du premier groupe ont présenté un taux 48% plus faible de nouvelles fractures vertébrales, avaient 19% moins de risque de fractures non vertébrales et 38% moins de risque de fracture de la hanche que le deuxième groupe.  »Maintenir une masse osseuse constante chez les patientes n’est pas une stratégie adéquate lorsqu’elles souffrent déjà d’ostéoporose et que leurs os ne sont pas assez solides pour résister à une fracture. », affirme le Dr Andrew Karaplis, professeur de médecine à l’Université McGill.

Celui-ci ajoute:  »nous avons observé moins de fractures lorsque nous étions d’abord en mesure d’augmenter la masse osseuse de la patiente pour ensuite administrer un traitement pour la maintenir.  » L’étude atteste néanmoins que de graves incidents cardiovasculaires ont été observés plus fréquemment dans le groupe romosozumab-alendronate (2,5% dans le 1er groupe contre 1,9%, dans le deuxième groupe).

« Prudence dans le choix du patient à traiter »

« Bien que les chiffres soient relativement faibles, c’est un signal qui nécessite des éclaircissements supplémentaires », selon le Dr Karaplis. « Nous devons chercher plus loin la cause du déséquilibre observé dans les incidents cardiovasculaires et être prudents dans le choix des patients à traiter, du moins pour l’instant. » Outre le traitement, il convient d’adopter de bonnes habitudes hygiéno-diététiques pour bien vivre avec une ostéoporose.

Il est ainsi recommandé de pratiquer régulièrement une activité physique journalière telle que la marche, des exercices d’étirement et de la relaxation. Qui plus est, les médicaments seront plus efficaces si les capacités physiques sont entretenues. « Chez la femme ménopausée, elle permet de freiner la perte de densité osseuse. Chez les personnes âgées, elle va, de plus, entretenir la musculature et l’équilibre, diminuant ainsi le risque de chute et de fracture. », précise l’Inserm sur le sujet.

Au quotidien, les patients doivent aussi adopter une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D pour renforcer les os, même si elle ne constitue pas un traitement suffisant contre une ostéoporose avérée. Ces derniers doivent également veiller à maintenir son poids à un niveau correct car un poids insuffisant accroît le risque de fracture. Enfin, le tabagisme et la consommation excessive d’alcool sont à proscrire car ils favorisent la perte osseuse.

Source SANTE MAGAZINE.

Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins…

S’ils ne disposent pas d’un motif légitime, les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants seront sanctionnés.

Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins

Obliger sans sanctionner. C’est l’objectif de la ministre de la Santé. Le gouvernement a même fait supprimer les sanctions prévues par le Code de santé publique réprimant le refus de vacciner. Une décision qui donne l’illusion aux parents récalcitrants qu’ils ne risquent rien. En réalité, des poursuites pénales pour mise en péril des mineurs peuvent toujours être appliquées. «Comme auparavant, les parents pourront être poursuiviss’ils se soustraient, sans motif légitime, à leurs obligations légales au pointde compromettre la santé ou la sécurité de leur enfant», rappelle Clémentine Lequillerier, chercheuse à l’Institut Droit et Santé.

Le Code pénal prévoit deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. «C’est donc l’atteinte à la santé de l’enfant qui sera au centre des sanctions pénales et non plus le refus de vaccination», fait-on valoir au ministère.

Ces dernières décennies les poursuites pénales exercées contre les parents antivaccins ont plus souvent été fondées sur cette dispositiondu Code pénal. «Mais les condamnations sont en réalité rares, les juges se prononçant au cas par cas», relève Clémentine Lequillerier, maître de conférences à l’université Paris Descartes.

En fait, la premièreet principale sanctionest l’interdiction d’inscrireet de maintenir les enfants non vaccinés à la crèche, à l’école ou en colonies de vacances. Les contrôles débuteront le 1er juin 2018. «Soit les parents accepteront cette situation, soit ils auront recours à des médecins enclins à rédiger de faux certificats. Mais ces derniers risquent des condamnations pénales et des sanctions disciplinaires de l’Ordre des médecins», prévient la chercheuse.

Source LE FIGARO.