Travailleurs handicapés : la Cour des comptes épingle « l’utilité » des deux organismes d’insertion…

Dans un rapport, les Sages de la Cour des comptes estiment que l’Agefiph et le FIPHFP ne sont pas gérés de manière optimale.

 

« Gestion coûteuse », « complexe », absence de priorités : la Cour des comptes étrille lundi le fonctionnement des deux organismes d’insertion professionnelle pour les personnes handicapées, recommandant au gouvernement de « recentrer » les priorités et de s’interroger sur leur utilité.

« Impasse financière ». La gestion de l’Agefiph (fonds d’insertion pour le secteur privé) et du FIPHFP (fonds pour la fonction publique) est « coûteuse et mal maîtrisée » et ces deux organismes se trouvent dans une « impasse financière », indique la Cour dans un référé rendu public lundi, adressé au mois d’octobre au gouvernement. Ces deux organismes assurent pour leur secteur la collecte des pénalités des entreprises ne respectant pas l’obligation de 6% de travailleurs handicapés et mettent en oeuvre la politique d’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Les besoins en insertion restent élevés. Lors du Comité interministériel du handicap, en septembre, le gouvernement avait annoncé une réflexion « sur la pertinence de ce dispositif ». Car plus les entreprises embauchent de personnes handicapées, plus les réserves des deux fonds s’amenuisent, alors que les besoins en insertion restent élevés.

Les fonds remis en question. Pour la Cour, il ne faut pas « limiter la réflexion engagée à un simple changement de modèle de financement de nature à garantir leur pérennité », mais il « convient de s’interroger également sur l’utilité même de ces fonds et sur le bien-fondé des principes qui sous-tendent leur action ».  Le référé pointe « la faible valeur ajoutée » de ces organismes, qui interviennent essentiellement comme « de simples financeurs », et regrette l’absence depuis 2011 d’une convention d’objectifs passée entre l’État et l’Agefiph.

Source EUROPE 1.

Maladie d’Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire…

Un médicament contre le diabète de type 2 pourrait s’avérer efficace pour lutter contre le développement de la maladie d’Alzheimer…

Maladie d'Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire

Un médicament de type agoniste triple, médicament habituellement prescrit dans le traitement du diabète de type 2, protégerait le cerveau de la dégénérescence liée à la maladie d’Alzheimer, selon une étude publiée mardi 2 janvier dans la revue scientifique Brain Research..

La substance aurait pour effet d’activer les récepteurs du glucagon, du GIP et du GLP-1. Or, la réception de ces hormones, qui favorisent la croissance cérébrale, est détériorée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques à l’origine de cette découverte ont administré le triple agoniste à des souris présentant une dégénérescence cérébrale avancée de type Alzheimer.

Ralentissement de la perte de cellules nerveuses

Les rongeurs ont obtenu de meilleurs scores que leurs congénères non-traités dans le cadre de tests d’apprentissage et de mémoire.

L’administration de l’antidiabétique a ainsi dynamisé un facteur de croissance cérébrale, causant un ralentissement de la perte de cellules nerveuses, un meilleur fonctionnement de ces dernières et une diminution de la formation dans le cerveau des plaques amyloïdes, un processus typique de la maladie d’Alzheimer.

Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour confirmer l’efficacité de ce processus sur l’homme.

Source 20 Minutes.

Ibuprofène: L’antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone…

ANTI-DOULEUR La prise massive de cet antalgique, notamment utilisé par les sportifs, serait dangereuse…

 

Ibuprofène - ANTI-DOULEUR : L'antalgique pris en trop grande quantité ferait chuter le taux de testostérone

L’ibuprofène serait nocif pour la production hormonale des jeunes hommes. Des scientifiques de Rennes viennent de démontrer que ce médicament contre la douleur utilisé à forte dose par les athlètes à titre préventif, peut déséquilibrer la production de testostérone, rapporte Ouest France.

« Les marathoniens, les footballeurs professionnels ou les sportifs de haut niveau peuvent en consommer massivement pendant une saison ou avant des épreuves », explique le professeur Bernard Jegou, coauteur de l’étude, « surtout pour prévenir ou anticiper la douleur ».

Une production de testostérone perturbée

Les travaux, menés par des chercheurs de l’Institut de recherche en santé environnement et travail (Irset) de Rennes en partenariat avec un laboratoire danois, ont été publiés dans la revue américaine Proceedings of the national Academy of Sciences.

Les chercheurs français ont administré pendant 14 puis 44 jours, des doses quotidiennes de 1.200 mg d’ibuprofène à de jeunes hommes – la quantité régulièrement utilisée par certains sportifs. « Nous avons alors observé et démontré », poursuit Bernard Jegou, « un déséquilibre de la production de testostérone par les testicules. Mais aussi, que l’hypophyse, petite glande située dans le cerveau, était exacerbée pour compenser cette perte. »

Usage massif déconseillé

Ce dérèglement est habituellement observé chez des personnes très âgées. Dans le cadre de jeunes hommes, « ce dérèglement peut avoir des conséquences sur les muscles, le squelette, les reins, le cœur, le système digestif mais aussi des effets psychologiques », analyse Bergard Jegou.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », conclut-il. Mais en dehors de ces indications, « sa consommation massive est à éviter ».

Source 20 Minutes.

Cancer : Le travail de nuit est associé à 11 types de tumeurs chez la femme…

Les femmes travaillant de nuit ont 19 % de risques supplémentaires d’être victimes d’un cancer…

 

Cancer: Le travail de nuit est associé à 11 types de tumeurs chez la femme

Une étude publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention classe le travail de nuit comme un facteur de risque du cancer chez la femme et recommande examens médicaux et dépistages réguliers.

Quatre millions de femmes

L’analyse s’appuie sur 61 études internationales portant sur près de 4 millions de femmes vivant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Asie ayant travaillé de nuit sur le long terme. Elles présentent au total 19 % de risques supplémentaires d’être touchées par un cancer que celles ayant des horaires de travail traditionnels.

Et ces risques portent précisément sur 11 types de cancer. Dans le détail, les scientifiques ont constaté un accroissement du risque de 41 % s’agissant des cancers de la peau, 32 % pour les tumeurs du sein et 18 % des cancers digestifs.

Les infirmières particulièrement touchées

Pour chaque tranche de cinq ans travaillée de nuit, le risque de cancer du sein augmenterait de 3,3 %. Parmi toutes les professions étudiées, les infirmières sont les plus touchées : un risque aggravé de 58 % pour le cancer du sein, 35 % pour celui du système digestif (estomac, œsophage, foie, pancréas, côlon rectum) et 28 % pour le poumon.

Selon les auteurs de l’étude, ces chiffres peuvent s’expliquer par la dureté du travail de nuit, mais aussi parce que ces femmes sont plus souvent soumises à des examens de dépistage. Et de conclure que le travail de nuit doit bien être considéré comme un facteur de risque du cancer chez la femme et conseille des examens plus fréquents.

Dépendance aux smartphones: Comment éviter que les enfants soient accros… ?

ADDICTION Deux actionnaires d’Apple, préoccupés par les effets sur la santé mentale d’un usage excessif des iPhone, ont demandé à la marque à la pomme une étude sur l’addiction des enfants à ses téléphones mobile…

Dépendance aux smartphones

  • Les deux actionnaires, qui, à eux seuls, détiennent pour 2 milliards de dollars d’actions Apple, pressent le géant américain de lancer une étude sur l’addiction des enfants à ses smartphones.
  • Selon eux, « un nombre croissant de preuves qui montrent que, pour au moins certains des jeunes utilisateurs les plus assidus, cela pourrait avoir des conséquences négatives involontaires » sur la santé.
  • Pour Michael Stora, psychologue, psychanalyste et fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH), ce n’est qu’après l’adolescence que des comportements addictifs peuvent apparaître, mais encadrer l’usage des smartphones dès l’enfance permet d’éviter les dérapages ultérieurs.

Peut-on être accro au smartphone dès l’enfance ? C’est ce que redoutent deux actionnaires du géant américain Apple, dans une lettre datée du 6 janvier. Préoccupés par les effets sur la santé mentale d’un usage excessif des iPhone, ils ont demandé à la marque à la pomme une étude sur l’addiction des enfants à ses téléphones mobiles, selon l’agence Bloomberg. Les enfants peuvent-ils développer une addiction au smartphone ? Faut-il leur interdire d’y jouer avant un certain âge ?

Des conduites excessives

« Il y a un nombre croissant de preuves qui montrent que, pour au moins certains des jeunes utilisateurs les plus assidus, cela pourrait avoir des conséquences négatives involontaires » sur la santé, s’inquiètent Jana Partners LLC et les caisses de retraite des enseignants californiens (Calstrs), les investisseurs qui à eux deux détiennent pour deux milliards de dollars d’actions Apple. Serait-ce au point de déclencher une addiction ? Pour l’experte britannique des addictions, Mandy Saligari, il n’y a pas l’ombre d’un doute : « Je dis toujours aux gens : « Lorsque vous donnez à votre enfant une tablette ou un smartphone, c’est comme si vous lui donniez une bouteille de vin ou un gramme de cocaïne » », déclarait-elle en juin dernier.

Un point de vue trop extrême selon Michael Stora, psychologue, psychanalyste et fondateur de  l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH). « Physiologiquement parlant, le comportement addictif, qui se caractérise par une incapacité à contrôler ses propres pulsions, apparaît plutôt à la post-adolescence, vers 17-18 ans, assure-t-il. On peut observer une potentialité addictive durant l’adolescence, mais pendant l’enfance, on ne parle pas d’addiction, éventuellement de conduites excessives. »

Entre interdiction et usage très contrôlé…

Plus d’information, cliquez ici.

Source 20 Minutes.

 

 

Lille: En panne de batterie sur son fauteuil, un handicapé passe une nuit dehors…

Ce Lillois, handicapé moteur, a fait les frais d’un concours de circonstances peu banal…

En panne de batterie sur son fauteuil, un handicapé passe une nuit dehors

Un grand moment de solitude. Dans la nuit du 30 au 31 décembre, Loïs Crépy, un habitant de Lomme âgé de 35 ans, a vécu une bien triste mésaventure. Handicapé moteur, son fauteuil électrique est tombé en panne de batterie en pleine rue. Faute de bonne âme pour le ramener chez lui, il a passé une partie de la nuit dehors.

Samedi 30 décembre, Loïs s’est rendu au bistrot de Saint-So, à Lille, pour participer à une soirée. Les festivités se sont terminées à 3h du matin et Loïs, sur son fauteuil roulant électrique, a pris la route pour rejoindre la station de métro la plus proche. « L’ascenseur de la station était en panne, j’ai manqué le dernier métro à quelques minutes », assure le trentenaire.

La loi de Murphy

C’est à partir de là que les choses se sont corsées. « Comme je comptais rentrer en métro, je n’avais pas fait trop attention à la charge de mon fauteuil, c’est une négligence de ma part », reconnaît-il. Malgré ses batteries à moitié vides, Loïs a tenté de rentrer chez lui par ses propres moyens. Ce qui devait arriver arriva.

« Je suis tombé en panne rue d’Arras alors que je roulais sur le côté de la chaussée », poursuit-il. Loi de Murphy oblige, sa malchance en a remis une couche et ce fût au tour de son téléphone portable de manquer de jus. A ce moment, il est plus de 4h du matin. Loïs a trouvé quelques passants aimables qui lui ont permis de passer des coups de fil.

« J’ai appelé plusieurs fois les pompiers, la police et même le Samu pour me venir en aide mais ils se sont tous renvoyé la balle », se désole-t-il. Des policiers en patrouille ont tout de même poussé le fauteuil sur le trottoir mais n’ont pu reconduire Loïs chez lui, faute de place dans leur véhicule.

Une galère de neuf heures

Vers 8h du matin, d’autres passants ont réussi à pousser le lourd fauteuil dans un café qui venait d’ouvrir et Loïs a enfin pu appeler sa mère : « Elle est très anxieuse, je ne voulais pas l’inquiéter mais là, je ne pouvais plus faire autrement. » C’est en ambulance que le naufragé de la nuit a finalement été ramené chez lui, vers midi, soit neuf heures après la fin de sa soirée.

« Tous les services que j’ai contactés m’ont dit que ma situation n’était pas une urgence, s’insurge Loïs. Pourtant ce n’était tout de même pas la mer à boire de me reconduire chez moi ». Du coup, après cette nuit blanche, le Lommois a passé son réveillon du nouvel an à dormir.

Source 20 Minutes.

La réponse de Macron à deux Alsaciennes handicapées : “une réponse polie, il ne se mouille pas”…

Louise Armspach et Chloé Cardoner avaient adressé, en décembre dernier, une lettre de noël particulière à l’Elysée pour faire la lumière sur leur quotidien et les difficultés qu’elles rencontrent dans leur combat. Emmanuel Macron leur a répondu… sans grande surprise. https://www.handicap-info.fr/deux-jeunes-alsaciennes-handicapees-ecrivent-a-emmanuel-macron-cest-facile-nos-parents/

courrier à Macron de deux Alsaciennes handicapées

Le courrier vient tout d’atterrir dans les boîtes aux lettres. Une réponse de l’Elysée à quelques 70 enfants handicapés, membres du collectif Handi Actif France,  qui avaient sollicité l’aide du Père Noël Emmanuel Macron, en décembre dernier, pour une meilleure prise en charge de leur handicap.

Quelques lignes signées du Président de la République, qui n’ont pas fait mouche auprès des familles. Dans sa réponse, le chef de l’Etat dit comprendre « l’inquiétude que peuvent ressentir les parents concernant l’avenir de leur enfant » en rappelant la création d’un secrétariat d’Etat dédié au handicap désormais rattaché au Premier ministre et non plus au ministère de la santé, mais sur le fond, il ne fait aucune annonce spécifique.

Décevant pour les destinataires. D’autant qu’Emmanuel Macron s’en remet à Sophie Cluzel, sa secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, qui elle, n’a pas encore répondu.
« C’est une réponse polie. Il a répondu assez vite, on est content, mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne se mouille pas. C’est une réponse politicienne« , commente Sandrine Armspach, la maman de Louise, jeune colmarienne.

Sur la page Facebook du collectif Handi Actif France, les commentaires sont encore plus durs. « Je ne vois pas ce qu’il y a de positif dans cette lettre…je ne vois que du vent. Rien. Nada » commente une mère de famille. Une autre écrit « pfff…il en a rien à faire de nos enfants ». Alors quelle peut-être la suite ? « Il faut continuer à occuper le terrain » commente Sandrine Armspach. « Cette année, nous sommes bien décidés à peser dans les discussions gouvernementales, et à prendre part aux différents groupes de travail. Nous ne devons pas nous faire oublier ». Le collectif prépare actuellement une réponse à l’Elysée.
Source FR3.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France…

Une projection présentée par Santé publique France estime à 400.000 le nombre de nouveaux cas des différents cancers en 2017. Avec une mortalité en baisse en dépit d’une hausse du nombre de malades.

Le cancer féminin du poumon en hausse en France

Les diagnostics de cancer en France augmentent. Mais moins de malades décèdent de ces pathologies. C’est ce que révèlent des projections sur la France métropolitaine publiées conjointement par l’agence Santé publique France, l’Inserm, l’Institut national du cancer (Inca) et les Hospices civils de Lyon, le 2 janvier.

L’accroissement et le vieillissement de la population seraient en partie responsable de cette «augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer pour chaque sexe», notent les chercheurs. Après ajustement en fonction de l’âge, les chercheurs estiment cependant que le nombre de nouveaux cas de cancer chez les hommes s’est stabilisé entre 2013 et 2017, alors qu’il a augmenté chez les femmes. La mortalité, elle, a globalement diminué pour les deux sexes sur la même période.

Pour parvenir à ces estimations, les chercheurs ont analysé les données de 19 cancers solides (sein, poumon, prostate, foie, pancréas, etc.). Grâce aux observations réalisées entre 1975 et 2013, ils ont extrapolé la tendance pour déterminer avec le plus de précision possible le nombre de nouveaux cas de cancers et le nombre de décès survenus en 2017. Déjà réalisée en 2015, cette modélisation statistique permet d’avoir une estimation du nombre de cancers, «sans pouvoir dégager une tendance certaine», rappelle Florence de Maria, épidémiologiste, coordinateur du programme de surveillance des cancers en population générale à Santé publique France.

Elle précise: «Tous les cinq ans, l’agence Santé publique France publie une analyse des tendances des nouveaux cas de cancer et de leur mortalité. La dernière a été publiée en 2013. Mais le ministère a besoin de données intermédiaires et c’est à sa demande que nous réalisons des projections statistiques (en 2015 et 2017). Cela permet notamment d’adapter la prise en charge du cancer en fonction de nos données.»

Au total, environ 400.000 nouveaux cas de cancers auraient été diagnostiqués chez les Français en 2017, dont 54 % chez les hommes et 46 % chez les femmes. Au total, 150.000 personnes seraient mortes de la maladie (soit environ 25 % des décès en France). Les trois cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les hommes sont le cancer de la prostate, du poumon et du côlon-rectum. Chez les femmes, il s’agit du cancer du sein, suivi du poumon et du côlon-rectum.

Le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme

Pour les hommes, le cancer du poumon reste le plus mortel (plus de 20.000 décès), suivi par celui du côlon-rectum (9.300 décès estimés), puis de la prostate (8.200). Chez les femmes, le cancer le plus meurtrier est le cancer du sein, avec près de 12.000 décès estimés en 2017. Cependant, avec plus de 10.000 décès survenus en 2017, «le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de décès par cancer chez la femme», souligne Florence de Maria. Chez les femmes de 50-74 ans, c’est déjà la première cause de décès par cancer.

Et pour cause: «Les femmes se sont mises à fumer sérieusement à la fin des années 60, et cette génération a été suivie par des générations qui fumaient autant sinon plus, explique Catherine Hill, épidémiologiste. À l’inverse, les hommes ont beaucoup arrêté la cigarette. Ils étaient environ 75 % dans les années 1950 à consommer régulièrement du tabac (contre 32 % depuis le début des années 2000, NDLR).» Des chiffres qui incitent à renforcer «des mesures de prévention annoncées dans le programme national de réduction du tabagisme», font remarquer les auteurs de l’étude.

«De même, les Français consommaient, au milieu du siècle, plus d’alcool qu’aujourd’hui, rappelle Catherine Hill. La réduction des facteurs de risque que sont l’alcool et le tabac a engendré une diminution de certains cancers, notamment ceux du larynx, du pharynx, de l’œsophage et de la bouche.» La prochaine estimation de Santé publique France sera publiée début 2019, à l’occasion de la clôture du plan cancer.

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Source FR3.

710 kilomètres “à bout de bras” pour sauver son entreprise et sensibiliser au handicap…

Un jeune chef d’entreprise du Gers va relier Lectoure à Paris en fauteuil roulant, soit 710 kilomètres. Edouard Detrez part ce jeudi 4 janvier 2018. Il veut défendre son entreprise qui construit des fauteuils roulants et sensibiliser aux problèmes du handicap.

Le Fauteuil Roulant Français - Edouard Detrez

Pour défendre le fauteuil roulant à la française qu’il a imaginé dans son entreprise de Lectoure dans le Gers et pour sensibiliser le Président de la République à la problématique du handicap, Edouard Detrez va rallier Lectoure à l’Elysée. 710 km à parcourir en fauteuil roulant.

Départ ce jeudi 4 janvier 2018, arrivée prévue le 24 janvier 2018 à Paris. Le Gersois de 26 ans va rouler en direction du palais de l’Élysée pour défendre son entreprise, « le Fauteuil Roulant Français », sa pérennité et interpeller le gouvernement sur l’importance du choix pour les personnes en situation de handicap de « rouler français » dans les années à venir. Son entreprise Le Fauteuil roulant français risque de disparaître faute d’argent. Edouard Detrez a un besoin urgent d’investisseurs.

Pour lui, c’est un défi physique et mental, 20 jours d’une « véritable traversée de l’espoir » pour rencontrer Emmanuel Macron et sensibiliser sur de grands thèmes : l’accessibilité, l’Allocation Adulte Handicapé, les jeux paralympiques de Paris 2024, pour que dit-il « les athlètes français décrochent l’or sur un matériel et une marque française ».

Dans cette aventure, Edouard sera aidé par son frère et ses parents.

Le Fauteuil Roulant Français - Edouard Detrez

Source FR3.

Travailleurs handicapés : désignation des nouveaux organismes de placement spécialisés…

Le gouvernement a annoncé, fin décembre, la liste des organismes de placement spécialisés (OPS) pour l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap.

Suite à l’appel à projets lancé le 1er septembre 2017, le ministère du Travail vient de publier la liste des organismes de placement spécialisés (OPS). Ces nouveaux organismes sont entrés en fonction le mardi 2 janvier 2018 pour accompagner l’insertion et le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap.

C’est la loi Handicap du 11 février 2005 qui reconnaît aux OPS une mission de service public dans le champ de l’insertion professionnelle des personnes handicapées en milieu ordinaire (article L. 5214-3-1 du Code du travail). L’article 101 de la loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, modifiant l’article précité du Code du travail, élargit la mission des OPS au maintien dans l’emploi, à compter du 1er janvier 2018. Cette disposition vise à sécuriser les parcours professionnels, afin de faciliter l’accès à l’emploi, prévenir les ruptures, gérer les transitions professionnelles et garantir le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Cette mesure a également pour ambition de simplifier et rendre plus lisible le service rendu, tant aux personnes en situation de handicap (demandeurs d’emploi, salariés, agents publics) qu’aux employeurs publics et privés.

« Afin d’initier des projets répondant aux exigences de sécurisation des parcours et de rapprochement des missions d’insertion professionnelle et de maintien en emploi », dixit le ministère, l’État, l’Agefiph, le FIPHFP et Pôle emploi ont donc lancé un appel à projets sur les territoires. À l’issue de l’analyse des projets déposés, 98 porteurs de projets, seuls ou en partenariats, ont été sélectionnés.

Les conventions entre l’État, l’Agefiph, le FIPHFP et Pôle emploi et les porteurs de projets retenus doivent permettre de définir des objectifs partagés entre les acteurs et de définir une offre de service adaptée aux territoires dès le 1er janvier 2018, en complémentarité de celle réalisée par les opérateurs de droit commun, notamment Pôle emploi.

Pour plus de lisibilité à l’intention des travailleurs handicapés et des entreprises et administrations qui bénéficient actuellement des services des Cap emploi et des Sameth, il a été décidé de conserver l’appellation Cap emploi-Sameth durant les premiers mois de l’année 2018. Un nouveau logo et une nouvelle identité graphique seront élaborés dans les prochains mois, afin de traduire l’évolution des missions des organismes de placement spécialisés.

La liste des porteurs de projets retenus est à consulter en ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/liste-ops-pdf.pdf

Source WEKA.