Nantes : Des chercheurs découvrent un gène à l’origine des ruptures d’anévrisme…

SANTE – Des équipes de l’institut du thorax et du CHU de Nantes sont à l’origine de cette découverte…

Nantes: Des chercheurs découvrent un gène à l'origine des ruptures d'anévrisme

La dilatation des artères du cerveau, qui peut aboutir à une rupture d’anévrisme, toucherait 3% de la population.

  • Des chercheurs nantais ont identifié un gène qui prédisposerait à ce problème.

C’est une découverte prometteuse. Des chercheurs nantais, équipes de l’institut du thorax et du CHU de Nantes, viennent de découvrir qu’un gène (et sa mutation) serait responsable de l’anévrisme cérébral, indique l’université. Cette dilatation des artères dans le cerveau touche près de 3 % de la population (qui l’ignore en général). Dans les cas les plus graves, la rupture de cette paroi et l’hémorragie provoquée autour du cerveau peut donner lieu à d’importantes séquelles. Cet événement est même mortel une fois sur deux, indique Sciences et Avenir.

Jusqu’alors, aucun test sanguin ne permettait de diagnostiquer le problème. Mais l’étude nantaise, menée sur six familles, a démontré que les personnes présentant la mutation du gène identifié (ANGPTL6) « produisaient 50 % moins de protéine (présente dans le sang) » que les personnes ne présentant pas la mutation.

« Détection simple et précoce »

Cette découverte scientifique, qui a été brevetée et a donné lieu à une publication début janvier, aboutirait à la possibilité « d’une détection simple et précoce des anévrismes cérébraux » et une évaluation du risque de rupture. Les chercheurs nantais ont également démontré que l’hypertension représentait « un facteur de risque supplémentaire » dans le développement de l’anévrisme, indique l’université.

Source 20 Minutes.

Tout est politique. Violences contre les personnes handicapées : il faut travailler contre « la loi du silence » estime la secrétaire d’État, Sophie Cluzel…

Les invités de Tout est politique ont réagi, vendredi, aux actes de tortures qu’a subi, en décembre dernier, à Bolbec, en Seine-Maritime, un jeune handicapé.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

 

Un jeune handicapé mental de 19 ans a vécu l’horreur pendant un mois, entre fin novembre et fin décembre 2017. Il a été séquestré et torturé chez lui, à Bolbec, en Seine-Maritime, par un groupe de personnes qu’il connaissait bien avant de parvenir à s’enfuir. Jeudi 11 janvier, huit personnes ont été mises en examen pour « acte de torture et de barbarie ».

Sophie Cluzel : Barbarie. [Je suis] scandalisée, choquée en tant que citoyenne, en tant que mère d’une jeune fille handicapée, en tant que ministre. Vraiment, je n’ai qu’un mot, c’est scandaleux. J’ai eu ce jeune homme au téléphone, je lui ai parlé à lui et à sa famille. Il est très choqué psychologiquement bien sûr, mais il a envie de s’en sortir. Et, j’ai demandé vraiment aux services de l’État de l’accompagner. J’ai eu la préfète, j’ai eu la directrice de la Maison départementale des personnes handicapées, j’ai eu le département. On va l’accompagner ce jeune homme. Psychologiquement, il en a besoin. Socialement aussi, il faut l’entourer. Il a envie de reprendre une vie normale, il a vécu des choses horribles. Il a envie de témoigner aussi auprès d’autres jeunes pour dire : « Ne vous laissez pas influencer par un groupe. Quand on est vulnérable, on peut aller dans un cauchemar. » (…) Bien sûr qu’il faut des sanctions. J’ai toute confiance en la justice. Le procureur s’est instantanément saisi de cette affaire et tout est en route (…).

Il y a quand même l’omerta, la loi du silence. Parce que ça peut arriver, certes, dans le monde ordinaire, mais ça arrive aussi dans les établissements spécialisés. On en est tous conscients. Il faut qu’on travaille collectivement pour lever ce couvercle, cette chape de plomb, faire parler les personnes, les accompagner dans leur parole. Ce jeune a été très bien accompagné par les forces de police (…) Là, nous avons une responsabilité de formation des membres de la police, de la justice, pour mieux accompagner cette parole. Il faut qu’on la fasse sortir, c’est très important. Et, c’est un vrai sujet de société.

Plus d’information, cliquez ici.

Source FRANCE TV.

Comment bien vieillir et se prémunir contre Alzheimer… ?

En appliquant des mesures de prévention assez simples, il est possible de retarder la survenue de la maladie d’Alzheimer. Bouger, lire, bien manger font partie des recommandations des médecins. Mais ce n’est pas tout…

 

Près d’un quart de la population vieillit en bonne santé au-delà de 85 ans, sans problème de mémoire ni troubles cognitifs. Cette observation est tirée d’une étude réalisée dans les dix provinces canadiennes en 2008 et 2009. Des résultats qui suscitent, dans la communauté scientifique, une réflexion légitime : si cela est possible pour certains, pourquoi pas pour tous ?

On sait aujourd’hui qu’il est possible, dans certains cas, de retarder la survenue de la maladie d’Alzheimer suffisamment longtemps pour que les symptômes n’apparaissent jamais, ou alors très tardivement. Et ce, en appliquant des mesures de prévention assez simples.

Ainsi en intervenant sur neuf des principaux facteurs de risque identifiés dans cette maladie, il est possible de diminuer de 35 % les nouveaux cas d’Alzheimer, selon l’article publié le 16 décembre dans la revue de référence The Lancet.

Il s’agit du faible niveau d’instruction, du tabagisme, de l’inactivité physique, de la dépression, de l’hypertension artérielle, de l’obésité, du diabète, de la baisse de l’audition et de l’isolement social.

Ces facteurs de risques sont aussi, par définition, des facteurs de… prévention, comme je l’ai expliqué lors de la journée d’étude consacrée à l’impact de l’environnement sur la santé, organisée par MGEN le 8 décembre. On les retrouve aussi dans l’ouvrage que j’ai coordonné à l’usage des professionnels en gériatrie, Gérontologie préventive, éléments de prévention du vieillissement pathologique (Elsevier-Masson).

1 Français sur 3 seulement pratique une activité physique suffisante

De fait, moins de 37 % des adultes et moins de 32 % des personnes âgées de plus de 65 ans sont suffisamment actifs, selon le constat dressé par l’Anses en février 2016. Ces comportements diminuent fortement l’espérance de vie, du fait des complications qu’ils entraînent.

Ainsi, un adulte de 50 ans fumeur, hypertendu et qui a trop de cholestérol, a une espérance de vie réduite de 10 ans, selon une étude publiée en 2009 dans le British medical journal. S’il est en plus obèse et diabétique, il faudra retrancher 15 ans. Il y a donc des choix à faire si l’on veut rester en bonne santé.

Malgré tout, on peut noter qu’aujourd’hui, une personne de 75 ans a les mêmes caractéristiques en termes de santé, d’espérance de vie, d’activité et de présentation physique que quelqu’un de 60 ans dans les années 1950.

Le conseil le plus efficace, sans doute, concerne l’exercice physique. Tout le monde sait que rester trop longtemps assis est très mauvais pour la santé. L’exercice le plus simple est bien sûr la marche. L’objectif recommandé est de 10 000 pas par jour, soit 6 à 8 kilomètres, comme le montre l’étude réalisée par deux chercheurs américains…..

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Un test sanguin pour diagnostiquer la sclérose en plaques (SEP)…

La sclérose en plaques (SEP) pourrait être diagnostiquée avec un simple test sanguin.

 

La recherche de 2 biomarqueurs naturels liés à la sclérose en plaques permettrait un diagnostic possible à partir d’un échantillon de sang, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Analytical Methods.

Ce nouveau procédé pourrait éviter la procédure invasive et douloureuse de collecte de liquide du cerveau et de la colonne vertébrale.

Les chercheurs de l’Université de Huddersfield au Royaume-Uni ont mis en place un système de détection de la sclérose en plaques avec un test sanguin capable d’identifier les deux biomarqueurs naturels de la maladie, la sphingosine et la dihydrosphingosine. Ils sont présents à des concentrations significativement plus faibles dans les échantillons de sang de patients atteints de SEP.

Pour aboutir à ces résultats, les chercheurs ont utilisé des logiciels chimiométriques qui peuvent comparer entre les différents échantillons les concentrations de tous les composés et analyser des différences les plus significatives, afin d’identifier les maladies et de trouver les diagnostics.

« La détection de ces sphingolipides dans le plasma sanguin permet le suivi non invasif de ces composés et des composés apparentés », expliquent les professeurs Michael Page et Nicholas Powles de l’Université de Huddersfield. « Au-delà de l’outil diagnostique, cette recherche qui permet de mieux cerner le rôle des 2 composés pourrait contribuer au développement de nouveaux médicaments ».

Si les résultats de cette étude sont encourageants et laissent présager des tests de détection indolore et peu invasive, les chercheurs doivent mettre en place de nouvelles études pour confirmer l’efficacité de ce procédé pour un diagnostic fiable de la sclérose en plaques.

Source TOP SANTE.

Deux millions de salariés pourraient perdre leur emploi pour raison de santé ou handicap…

Cette population, « mal cernée, est appelée à croître avec le vieillissement de la population active »…

Handicap et travail

Notre santé sera-t-elle responsable notre future perte d’emploi ? Entre « un à deux millions de salariés risquent de perdre leur emploi à court ou moyen terme en raison d’un problème de santé ou d’un handicap », soit 5 à 10 % des salariés, estime l’Igas dans un rapport recommandant une meilleure prévention de la « désinsertion professionnelle ».

Cette population, « mal cernée, est appelée à croître avec le vieillissement de la population active », précise l’Inspection générale des affaires sociales dans un rapport commandé par les ministres du Travail et de la Santé de la mandature précédente.

Des pathologies non professionnelles dans deux cas sur trois

Cette estimation est basée sur le nombre de salariés bénéficiant d’une reconnaissance administrative de leur handicap (soit 900.000 personnes) et sur celui des salariés partiellement aptes ou inaptes au travail.

En 2012, environ 850.000 avis d’aptitude avec réserve et 160.000 avis d’inaptitude ont été prononcés par les médecins du travail pour des salariés du privé, indique l’Igas.

Les pathologies ostéo-articulaires et les troubles mentaux et du comportement représentent 75 % des pathologies à l’origine des avis d’inaptitude. Dans deux cas sur trois, l’origine de ces pathologies n’est pas professionnelle.

Trente recommandations pour une meilleure prise en charge

Pour éviter pertes d’emploi et déclassements et garantir une meilleure prise en charge de ces salariés, l’Igas formule trente recommandations allant du maintien des liens entre employeurs et salariés durant les arrêts de travail, au renforcement des services de santé au travail (médecine du travail), en passant par la fusion, par mesure de simplification, des dispositifs du temps partiel thérapeutique et du travail léger.

« Le besoin d’information sur le rôle des différents acteurs (l’entreprise, le médecin du travail, les organismes de protection sociale, les fonds pour l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés…) reste mal couvert », estime en outre le rapport, recommandant de lancer un « plan de communication sur les dispositifs de prévention de la désinsertion professionnelle ».

A ce titre, l’Igas préconise que la réforme de la formation professionnelle, en préparation, prenne en considération les personnes restreintes dans leur activité professionnelle par une maladie ou un handicap afin de « mieux leur proposer un accès à la formation ».

Source 20 Minutes.

Rochechouart – Bellac en Fauteuil : la traversée de l’espoir passe en Limousin

Édouard Detrez, jeune Gersois de 26 ans, espère rejoindre Paris et parler au Président de la République pour parler handicap et savoir-faire « Made in France ». Nous l’avons rencontré lors de son passage en Haute-Vienne.

Edouard Detrez - Traversée de l'espoir

Parcourir 710 kilomètres en 21 jours à la seule force des bras, en fauteuil roulant, quelle folle idée ! C’est l’incroyable défi que s’est lancé Édouard Détrez, 26 ans, le 4 janvier 2018. Le jeune entrepreneur s’est élancé de Lectoure dans le Gers et compte bien rejoindre le Palais de l’Élysée à Paris.

Un très long voyage qui passe par la Haute-Vienne avec une étape entre Rochechouart et Bellac le jeudi 11.

Maître-mot : INTERPELLER’’

Ses parents, Muriel et Serge, et son frère Stephen, le suivent en camping-car. Son objectif : sensibiliser sur les grands thèmes du handicap – 12 millions de personnes sont reconnues avec un handicap en France – et défendre « le choix d’acheter français » son fauteuil roulant. 

«Le fauteuil roulant est reconnu comme un matériel médical, certes. Néanmoins, ce n’est pas une raison pour qu’il soit dénué de style. Je veux que mon fauteuil reflète ma personnalité’’.

L’occasion de parler de l’atelier du Fauteuil Roulant Français qui se situe dans le Gers, à Lectoure, Après un lancement réussi, sa start-up doit aujourd’hui répondre à la demande et faire face à des investissements très importants.

« Mes fauteuils roulants, fabriqués en petite série, rencontrent un grand succès. La survie de mon entreprise dépend d’investissements, notamment financiers, pour que, dans les années à venir, les personnes handicapées aient le choix de rouler français, en réponse à une concurrence exclusivement étrangère. »

Édouard fera 17 étapes, traversera 18 villes et de nombreux villages pour partir à la rencontre des Français.

Source FR3.

L’Alsacien Clément Gass, non-voyant, bat le record du monde du marathon en autonomie totale…

Marathon – Ce week-end à Cernay-la-ville, en région parisienne, le coureur alsacien Clément Gass a battu le record du monde du marathon pour un non-voyant sans assistance.

Marathon -Clément Gass a battu le record du monde du marathon non-voyant en 4h24'27"

 

Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, il a parcouru les 42,195 km en 4 heures 24 minutes et 27 secondes.

L’Alsacien Clément Gass, 30 ans, est un habitué des records. Equipé d’un GPS parlant et d’une canne pour sonder les reliefs, déjà le 4 septembre 2016, il court les 54 kilomètres du Trail du Haut Koenigsbourg à Kientzheim dans le Haut-Rhin en 9 heures et 40 minutes. Résultat, record du monde pour un non-voyant sur un trail en montagne. Plus récemment, au dernier marathon de Colmar, le 17 septembre 2017, toujours équipé de son GPS et de sa canne, il réalise un excellent chrono en 4 heures 29 minutes et 41 secondes. Avec ce dernier marathon à Cernay-la-Ville , couru sans assistance en 4 heures 24 minutes et 27 secondes, il s’offre un nouveau record du monde, record en cours d’homologation, précise t-il sur sa page facebook.

Parti dans des conditions difficiles, il se ménage dans le dernier tiers du parcours. « Le plan était de rester facile pendant 3h et de me mettre à fond pour les 14 derniers km ». Il remonte ainsi dans la dernière heure une quarantaine de places pour finir 190e au général sur 261 arrivants.

Clément Gass ne compte pas en rester là et affirme ce record ne tiendra pas longtemps. « Je peux viser les 4h avec un alignement des astres (préparation non perturbée, bonne forme le jour J, météo favorable) et sur un parcours plus facile. »

Source FR3.

 

Lyon: nouvelle journée de mobilisation dans un EHPAD…

C’est une nouvelle journée de mobilisation pour un EHPAD Lyonnais géré par le groupe Domusvi... Ces Établissements d’Hébergements pour Personnes Âgées Dépendantes.

Les personnels ont décidé de débrayer de 11h à 16h, ce mercredi 10 janvier, pour dénoncer le manque de moyens matériels et humains.

Lyon: nouvelle journée de mobilisation dans un EHPAD

Des manques de moyens humains et matériels qui impactent la qualité des soins aux pensionnaires, mais qui impactent également la qualité de vie des soignants. Des revendications récurrentes et qui avaient déjà fait l’objet d’une journée de grève en octobre dernier.
Ce mercredi 10 janvier, à l’appel du syndicat Sud, un mouvement de grogne s’est formé à l’Ehpad Tiers temps lyon, 40 rue des granges à Lyon 5e.

Les revendications sont assez larges mais portent sur « un manque de dialogue social, des conditions de travail qui se dégradent, des salariés qui ne peuvent plus mener à bien leurs missions et des résidents de moins en moins bien pris en charge. » « La santé mentale et physique des salariés est atteinte. Quant aux personnes âgées, elles n’ont plus de repères! »

Les élus syndicaux dénoncent un « mépris des résidents et des soignants » par le groupe Domusvi, qui gère l’établissement. Ils affirment que l’ensemble de leurs demandes ont été portées à la connaissance du groupe mais que rien ne change. Le syndicat SUD/Solidaires réclame une revalorisation salariale de 500 € pour les salariés non-cadres, la prise en compte des troubles psychosociaux des salariés, plus de postes et le remplacement des absences.

Dans son communiqué, le personnel de l’Ehpad Tiers-Temps, fait état d’une « charge trop lourde de travail qui nuit à un accompagnement de qualité des résidents et qui épuise le personnel, les temps de pause régulièrement entamés. »

La direction n’a pas souhaité s’exprimer.

Montpellier: Un magasin spécialisé pour les femmes atteintes d’un cancer…

CANCER Marie Bellot a vaincu deux cancers du sein. Dans son magasin à Montpellier, elle conseille, réconforte et aide ses clientes à se sentir femmes malgré la maladie et les traitements…

 

Montpellier: Un magasin spécialisé pour les femmes atteintes d’un cancer

« Je suis enfin à ma place. » Marie Bellot a vaincu deux cancers du sein. Le premier à trente ans, le second dix ans plus tard. Cette Sétoise d’origine s’était promis de tout faire pour aider celles qui sont confrontées au crabe. Elle a tenu parole.

Dans La boutik de Marie, à Montpellier, elle aide les femmes à lutter contre la maladie. A sa façon, par ses conseils et l’aide morale. « Je me suis dit qu’il fallait faire un endroit qui rassemblerait tout ce dont on a besoin quand on tombe malade », détaille-t-elle.

« Rester jolie, se sentir femme dans ces moments difficiles »

On y trouve des prothèses capillaires ou mammaires, du maquillage, des cosmétiques haute tolérance pour lutter contre l’assèchement de la peau, mais aussi des accessoires de mode (foulards, bonnets…) « J’ai suivi des formations pour l’application des prothèses mammaires. Je suis très fière d’être reconnue par la sécurité sociale qui permet aux personnes qui viennent me voir de bénéficier des remboursements mais aussi d’avoir obtenu la charte des perruquiers. »

On y trouve aussi la lingerie adaptée après une mastectomie. « Il est tellement important de rester jolie pour garder le moral dans cette période compliquée ». Y compris en les aidant, si besoin, à se maquiller. « Je ne suis pas socio-esthéticienne qui est un vrai métier, je les aide seulement à se trouver plus belles. Même en étant malade, il y a plein d’alternatives et de petits trucs qui permettent de se sentir femme. »

Un endroit accessible et loin des regards

Au 160 rue d’Alco à Montpellier, La Boutik de Marie est un endroit discret mais accessible. « A mon premier cancer, lorsque j’ai été chercher ma prothèse capillaire, il m’a fallu marcher dans la rue. J’ai eu l’impression que le monde entier me regardait. C’est un souvenir très douloureux. Alors j’ai voulu un local accessible mais éloigné du centre-ville, avec un parking pour que les femmes qui n’ont plus de cheveux, plus de cils et de sourcils à cause de la chimiothérapie, n’aient pas à vivre ça. »

Mais son endroit préféré, c’est au fond de la boutique. Dans le salon cosy où elle accueille clientes et accompagnants. « On échange et c’est ce que je préfère dans ma nouvelle vie », souligne celle qui a dû affronter après le cancer une désillusion professionnelle : « Je suis passée du bras droit à préposée aux étiquettes. Mais je l’ai pris comme un signe de la vie. »

« Les rapports humains me donnent la foi »

Depuis son ouverture en septembre, la boutique est devenue un lieu d’espoirs. « J’y fais de belles rencontres, je vis des moments magnifiques », conclut-elle. « On m’a proposé de créer une franchise, mais ça ne m’intéresse pas du tout. Je reçois mes clientes sur rendez-vous pour avoir le temps de parler. Ce sont ces rapports humains qui me donnent foi en ce que je fais. »

Source 20 Minutes.

Toulouse: Impossible de sortir sur sa terrasse, une locataire handicapée saisit la justice…

Une Toulousaine loue depuis cinq ans un appartement censé être adapté à son handicap. Problème, une marche de plus de 30 centimètres l’empêche d’accéder à sa terrasse. Elle a saisi la justice…

 

Toulouse: Impossible de sortir sur sa terrasse, une locataire handicapée saisit la justice

  • La locataire a attaqué mardi son bailleur social en justice.
  • Le tribunal d’instance rendra sa décision le 20 février 2018.

Quand on a une belle terrasse en rez-de-chaussée, c’est dommage de ne pas en profiter. Pourtant Carina Lebbad, une quinquagénaire toulousaine, n’a que rarement mis le nez sur la sienne en cinq ans, depuis qu’elle habite dans un logement social du quartier des Tibaous. Elle est en partie invalide et une marche de 30 bons centimètres l’empêche de profiter pleinement de son petit patio.

Elle n’a pas visité le bon appartement

Lorsque le bailleur Toulouse Métropole Habitat lui a proposé le logement, il lui a assuré qu’il était adapté aux personnes à mobilité réduite (PMR). Elle l’a d’ailleurs constaté par elle-même lors de la première visite. Sauf qu’elle a visité un appartement témoin du 1er étage, ceux du rez-de-chaussée n’étant pas achevés.

D’où sa surprise en entrant dans les murs. « La trappe pour régler la chaudière est inaccessible sous l’évier, il n’y a pas de rampe dans la douche, et il y a donc cette marche pour accéder à la terrasse, haute de 33 à 38 centimètres selon qu’on y accède depuis la chambre ou le séjour », énumère Pascal Nakache, l’avocat de Carina Lebbad. Car la locataire, épaulée par l’association Handi-Social, a décidé d’attaquer son bailleur en justice pour « non-conformité aux règles d’accessibilité ».

Le bailleur estime l’appartement conforme

Mardi, lors de l’audience devant le tribunal d’instance, l’avocate de Toulouse Métropole Habitat, Claire Fages, a insisté sur les tentatives de médiation du bailleur. Estimant le logement conforme, elle a surtout fait valoir un « vide juridique » en termes d’accessibilité des terrasses au moment de la construction de la résidence, soit en 2009.

La locataire demande à être dédommagée pour la non-jouissance de sa terrasse et qu’on mette son appartement aux normes ou – au pire – qu’on la reloge. Le tribunal rendra sa décision le 20 février, après avoir vérifié les arguments de chacun dans la jungle des législations successives sur l’accessibilité.

En attendant, Odile Maurin, la présidente de Handi-Social compte sur le dossier de son amie pour faire avancer le débat. « Je connais des tas de cas de ce genre chez d’autres bailleurs, assure-t-elle. Le problème, c’est que pendant longtemps les associations de handicapés ont demandé les choses trop gentiment. »

Source 20 Minutes.