Congé parental: 50 associations demandent le soutien de Macron pour améliorer la vie des parents. Une meilleure flexibilité pour les parents d’enfants handicapés…

FAMILLE Les associations veulent rendre le congé plus intéressant pour les pères, et plus flexibles pour les parents d’enfants handicapés…

Congé parental : une meilleure flexibilité pour les parents d’enfants handicapés...

Pour un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, une cinquantaine d’associations a publié ce lundi une lettre ouverte à Emmanuel Macron. Le collectif lui demande son soutien sur une proposition de directive européenne améliorant le congé parental.

« Votre relais en faveur de cette directive (…) se traduirait en de véritables avancées sociales pour des millions de familles européennes », écrivent au président ces 49 associations représentant des familles, personnes âgées et handicapées.

Cette directive « améliorerait le taux d’activité des femmes et des aidants familiaux », ajoutent les signataires, parmi lesquels l’Union nationale des associations familiales (Unaf), l’Association des accidentés de la vie (Fnath), l’Association des Paralysés de France (APF) ou encore l’Unapei (personnes handicapées mentales et leurs familles).

Une meilleure flexibilité pour les parents d’enfants handicapés

En substance, elle propose une meilleure indemnisation du congé parental, au niveau des indemnités journalières de maladie alors qu’elle est actuellement de 396 euros par mois au maximum en France.

Cette augmentation « rendrait le congé parental plus attrayant pour les pères » et « son coût serait limité pour les finances publiques, voire nul », car « il réduirait la pression sur le système d’accueil du jeune enfant », estiment les signataires.

La directive introduit la possibilité de fractionner le congé parental et de le prendre jusqu’aux 12 ans de l’enfant, au lieu de 3 ans en droit français. Cette plus grande flexibilité « serait particulièrement utile pour les parents d’enfants en situation de handicap pour lesquels les besoins en temps peuvent apparaître plus tardivement », font valoir les associations.

Elles soutiennent par ailleurs les cinq jours de congé par an proposés pour s’occuper d’un proche dépendant. En droit français, le « congé de proche aidant » est plus long (3 mois renouvelables dans la limite d’un an sur toute la carrière), mais il n’est ni fractionnable, ni rémunéré, soulignent-elles.

Travail à distance pour les parents

Les modalités prévues « compléteraient le droit français et permettraient de répondre au besoin des aidants de personnes handicapées ou en perte d’autonomie d’une particulière gravité », estiment les signataires.

La proposition de directive prévoit la possibilité de demander des formules souples de travail, par exemple travailler à distance, pour les parents d’enfants de moins de 12 ans « offrant une plus grande flexibilité » que le droit français, « quand le handicap n’est pas encore reconnu par exemple ».

Cette proposition de directive est en discussion au conseil de l’Union européenne, précisent les associations dans un communiqué.

Source 20 Minutes.

Picto Access valorise les sites accessibles et informe les personnes à mobilité réduite…

Faciliter l’autonomie des personnes en situation de handicap et valoriser les réalisations des établissement recevant du public sont les objectifs que s’est fixée la startup lilloise « Unis C » en développement deux applications : Picto Access et Picto Travel.

Avec Picto Access, les PRM peuvent préparer plus facilement leurs déplacements (Photo © Varina Patel - Fotolia)

Tout commence par la rencontre de Justin Marquant, jeune diplômé de communication visuelle et de photographie, avec un ami éducateur spécialisé. «  Ce dernier accompagnait des personnes en situation de handicap mental, moteur, visuel. Il m’a fait part des problèmes qu’il rencontrait pour organiser des déplacements dans des lieux publics, parce qu’aujourd’hui on ne valorise pas l’accessibilité d’un site ou d’un moyen de transport », explique Justin Marquant, concepteur des applications Picto Access et Picto Travel.

C’est au cours de voyages en tant que reporter indépendant pour la réalisation de web-documentaires qu’il fait le constat «  de la difficulté, pour les personnes en situation de fragilité de trouver des informations précises en matière d’accessibilité des lieux vers lesquels ils aimeraient se rendre. Sachant tout le monde peut être concerné, que l’on soit accidenté, personne âgée, femme enceinte, … ou porteur d’un objet encombrant ».

Aidé par une équipe d’experts passionnés il se lance dans la qualification de bases de données sur l’accessibilité et crée un site web et une application mobile qui permet de rechercher et détailler les lieux et moyens de transports accessibles aux personnes en situation de handicap.

Comme le rappelle à juste titre le concepteur : depuis 2015, tous les établissement recevant du public (ERP) ont une obligation, en plus de favoriser l’accessibilité en appliquant les normes en vigueur, de s’inscrire dans un « Ad’AP » (Agenda d’Accessibilité Programmé), avec depuis 2017 une transparence totale sur les aménagements réalisés.

Convaincu que « la norme d’accessibilité doit être comprise comme une avancée sociale et sociétale, permettant au professionnels qui accueillent du public de se rendre accessible et aux personnes en situation de fragilité de se déplacer librement », Justin Marquant et son équipe créent d’abord le service Picto Travel, un moteur de recherche spécialisé qui permet aux handicapés voyageurs de préparer leurs déplacements. Ils poursuivent avec Picto Access, un service qui permet aux gestionnaires des ERP de valoriser leur accessibilité, sur le site web dédié et sur mobile.

« Les professionnels font de leur investissement en matière d’accessibilité, une force pour leur point de vente »…
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Source Ville Intelligente.

 

Douai : privée d’aide-ménagère car elle gagne 8 centimes de trop…

A Douai, dans les Hauts-de-France, une femme en situation de handicap, s’est vu refuser la prise en charge de ses frais d’aide-ménagère parce qu’elle gagne 8 centimes de trop …..!

Une Douaisienne d’une cinquantaine d’années en situation de handicap, dont le taux d’incapacité est estimé à 79%, sollicite il y a quelques semaines la prise en charge d’une aide-ménagère par le département du Nord. En effet, à cause de son handicap, la quinquagénaire éprouve de grandes difficultés à effectuer certaines tâches du quotidien et particulièrement pour entretenir sa maison rapporte La Voix du Nord.

Une réponse plus que surprenante

«  Cette décision de rejet a été prise en raison du montant des ressources de l’intéressée qui est supérieur au plafond d’attribution de l’aide ménagère, confirmait il y a quelques jours le responsable du pôle résidents et familles du Département. Pour une personne seule, le plafond est fixé à 810,89 euros. Les revenus de Madame s’élèvent à 810,97 euros. Les services départementaux ne pouvant déroger aux règles d’attribution de l’aide précitée et ce, dans un souci d’équité pour tous les Nordistes. »

Et le Département d’inviter la Douaisienne à se tourner vers le service social de la Sécurité sociale «  afin d’obtenir une aide éventuelle  ».

A la suite d’un échange entre le député Dimitri Houbron et le premier vice-président du Nord sur Twitter, Jacqueline est aussi invitée à se rapprocher à nouveau du département.

Source LA VOIX DU NORD.

 

Une journée pour briser les barrières du handicap…

Caenpus. Pour la 4e année consécutive, les étudiants en Staps (sports) ont organisé, mercredi, une rencontre handivalide afin de sensibiliser le public aux activités physiques adaptées.

« Les élèves d’IME (Institut médico-éducatif) ne devraient pas tarder. On les accueille avec un chocolat, un petit gâteau et ensuite on les dirige vers les différentes activités », explique Florian, étudiant en 3e année. Tir à l’arc, volley-assis ou encore Mölkky, ils auront l’embarras du choix. «On prépare cette journée depuis octobre alors on a envie que cela fonctionne et qu’il y ait du monde », appréhende un peu Camille, pendant qu’Alicia termine d’afficher des photos : «Nous avons contacté plusieurs sportifs handisports pour les inviter aujourd’hui. Même si personne n’a pu faire le déplacement, on a eu des réponses et des encouragements pour notre initiative.»

Un peu avant 10 h, un premier groupe arrive, il faut les accueillir et finir d’installer le matériel. D’autant plus que le rythme s’accélère avec l’arrivée de ce groupe 12-15 ans venu de Fleury-sur-Orne. « On est trop contents d’être là, s’exclame Ferdinand, 13 ans. Moi, je veux faire du foot, je suis champion de tir au but. »

Pour commencer, ce sera hockey-fauteuil, et direction le gymnase, où Eric Levallois, joueur de l’équipe de France de hockey-fauteuil, les attend. Les élèves apprivoisent le fauteuil, puis le maniement de la crosse. « Gardez bien les crosses à la main, le bec vers le haut. Attention à ne pas mettre vos pouces dans les roues du fauteuil », les avertit Eric Levallois. Pendant que la partie débute tranquillement, d’autres ateliers sont ouverts au public.

Dans la salle de danse, Andréa, étudiante en 3e année, parle du handicap avec une étudiante en médecine : «La danse est un super moyen d’expression et de réappropriation de son corps, quel que soit ce corps. C’est important pour l’estime de soi.»

À l’étage, Floriane, éducatrice spécialisée, a préparé un coin initiation à la langue des signes. « Ce n’est pas vraiment un cours mais plutôt un moment pour répondre aux demandes, pour comprendre les différents types de surdité et éventuellement apprendre quelques signes. »

A 11 h, d’autres groupes continuent d’arriver et se répartissent au sein des ateliers. La journée handivalide ne fait que commencer…

Source OUEST FRANCE.

“Prends-ma place” : une journée pour sensibiliser au handicap à l’EREA d’Ajaccio…

« Prends-ma place » c’est le nom de la journée organisée vendredi à l’EREA d’Ajaccio, un établissement qui accueille des élèves en grande difficulté scolaire et sociale, pour les sensibiliser aux « vrais problèmes » quotidiens d’handicapés, au travers d’ateliers de pratiques handisport.

"Prends-ma place" : une journée pour sensibiliser au handicap à l'établissement régional d'enseignement adapté (EREA) d'Ajaccio.

Les établissements régionaux d’enseignement adapté (EREA) accueillent des élèves du second degré (à partir de la classe de 6ème) qui connaissent des difficultés scolaires importantes, qui peuvent être accompagnées de difficultés sociales.

L’EREA d’Ajaccio accueille pour l’année scolaire 2017/2018, 94 élèves âgés de 15 à 19 ans, dont 28 internes. Les élèves peuvent y préparer en deux ans un CAP.

Vendredi, ces élèves au parcours scolaire difficile étaient invités à prendre la place de personnes handicapées moteurs ou physiques, à travers différents ateliers de pratiques handisport.

« Là, ils rencontrent des personnes qui ont de vrais problèmes, qui se battent pourtant et restent positifs; je pense qu’à travers ces échanges-là, c’est un peu relativiser leur situation et peut-être se battre un petit peu plus pour réussir », explique Aurore Morata, conseillère principale d’éducation de l’EREA.

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Source FR3.

 

60 millions de consommateurs met en garde contre les aliments « ultratransformés »…

Un hors série de la revue 60 millions de consommateurs propose à ses lecteurs de mieux débusquer les sucres, sels, graisses et additifs cachés dans les produits « ultra-transformés » de l’industrie agroalimentaire.

Danger - les aliments "ultratransformés"

Du chocolat en poudre qui contient plus de sucre que de cacao, aux additifs interdits dans les yaourts, la revue 60 millions de consommateurs (éditée par l’Institut national de la consommation, un établissement public dépendant du ministère en charge de la consommation) épingle plus de 100 produits de grande consommation.

Sucre

L’accusé numéro un, le sucre, est souvent caché. Ainsi dans un flacon de ketchup Heinz de 700 g, on trouve huit tomates et 22 morceaux de sucre. Soit pour 20 g de sauce, autant de sucre que dans deux petits-beurres de la marque Lus. « 80% du sel absorbé par les Français proviennent des aliments transformés. 70% des sucres sont ajoutés et cachés » indique la revue.

Additifs

Au chapitre « additifs », 60 millions publie une liste de 50 additifs « à proscrire » (sur plusieurs centaines autorisés), pour des motifs allant d’effets avérés à des effets beaucoup plus spéculatifs « Toutes 
les hypothèses émises par les études 
[sur lesquelles nous basons le classement] ne sont pas forcément confirmées », concèdent les auteurs de la liste. Une démarche assumée, en dépit « de possibles controverses sur les excès du principe de précaution ».

Viande

Au rayon viande, la revue détaille le « mécanisme pernicieux » du « trop de fer », ou comment, à trop forte dose, le fer contenu dans la viande rouge favorise l’apparition de cancers, notamment du sein pour les femmes.  En résumé, la revue préconise pas plus de 500 grammes de viande rouge par semaine, soit 70 g par jour, et moins pour les femmes après 50 ans.

Graisses

60 millions débusque aussi des graisses cachées dans les céréales des enfants qualifiées de « bombes de graisses », en particulier les marques Tresor de Kellogg’s et Extra Fruits du même Kellogg’s, ainsi que les barres de céréales, les pâtes feuilletées, et, plus surprenant, les poêlées de légumes de Bonduelle ou Picard qui doivent être utilisées sans ajouter de matières grasses.

Yaourts

Alors que la réglementation française interdit l’ajout d’additifs dans les yaourts, les grandes marques en incorporent en quantité dans les mélanges de fruits qui parfument les desserts lactés: neuf additifs dans le yaourt Carrefour aux fruits recette crémeuse, sept dans le Taillefine aux fraises, et 12 dans le panier de Yoplait nature sur fruits. « Le mélange de fruits sert en somme de cheval de Troie pour contourner la loi », un « subterfuge » qui « dénature un produit simple et bon pour la santé » regrette la revue.

Information aux consommateurs

Même un outil destiné à améliorer l’information du consommateur et lutter contre l’obésité ou la diabète, comme le nouveau système d’étiquetage Nutriscore (basé sur les cinq lettres A,B,C,D,E, et un code couleurs) présente « quelques lacunes », selon la revue.

Mise en cause dans le dossier, l’Association nationale des industries alimentaires (Ania, qui représente 17.000 entreprises françaises du secteur agroalimentaire), a regretté un dossier qui ne fait selon elle « qu’alimenter les peurs ». Il « mélange des études sérieuses avec d’autres qui le sont beaucoup moins », dans le but de « faire douter les consommateurs », alors que le secteur fait « beaucoup d’efforts » dans le sillage des États généraux de l’alimentation « pour tenir ses engagements afin de parvenir à une alimentation plus sûre, plus saine et plus durable », a indiqué une porte-parole à l’AFP.

Source FRANCE TV.

 

Ajaccio – Un restaurant pour l’insertion des handicapés…

L’association Avanzemu a ouvert à Ajaccio un restaurant, La table de Mina qui emploie des personnes atteintes d’un handicap.

Pendant deux ans, elles sont formées et accompagnées pour ensuite être aider à s’insérer dans la vie professionnelle.

Ajaccio. La table de Mina est un restaurant qui oeuvre à l'insertion des handicapés.

 

Quartier Saint-Jean à Ajaccio, poussez les portes d’un restaurant pas comme les autres. A La table de Mina, 80% des personnels ont ici une particularité. Agés de 19 à 53 ans, ils souffrent d’un handicap mental ou moteur et c’est pour cela qu’ils ont été recrutés.

Le projet porté par l’association Avanzemu est de permettre à des handicapés de se réinsérer dans la vie professionnelle. Pendant un contrat de deux ans maximum, ils vont être accompagnés et formés aux métiers de la bouche pour pouvoir ensuite trouver un emploi.

« Ce n’est pas de la formation à la va-vite » explique Pascale Lucciani, présidente de l’association. « On leur donne de vrais bagages, ceux qui veulent pourront être préparés à des CAP. Une fois sortis de chez nous, on les accompagne pendant six mois encore pour être sûr que derrière, ils ne soient pas exploités ».

Les douze employés handicapés de l’établissement ont été recrutés en décembre 2017, sur la base de contrat de 16 à 35 heures hebdomadaires, selon leur handicap. Il a ensuite fallu préparer le restaurant pour la grande ouverture le lundi 9 avril.

Et ce jour-là, le service de cinquante couverts affichait presque complet. Une première récompense pour la brigade de La table de Mina.

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Source FR3.

Quimperlé. Des portraits de mômes, au-delà du handicap….

À Quimperlé (Finistère), durant trois jours, une scénariste et une illustratrice vont croquer le portrait de neuf enfants de l’IME (Institut-médico-éducatif) François-Huon.

Cela débouchera sur trois expositions.

Une partie des jeunes de l’IME François-Huon, à Quimperlé, qui jouent le jeu du portrait écrit et illustré, en compagnie d’Isabelle Pérénnès, éducatrice spécialisée.

Dans les années 1970, Marguerite Duras a écrit un conte qui s’appelait « Ah ! Ernesto ».

Le petit Ernesto disait à sa maman qu’il ne voulait pas retourner à l’école car on lui apprenait des choses qu’il ne savait pas.

Lucie Braud, écrivain et scénariste de 43 ans, installée à Doëlan, a été marquée par Duras qui menait des entretiens avec des enfants.

« Elle les interrogeait sur la façon dont ils percevaient le monde, le futur, leur lien avec la télé et les livres. »

Lucie a suivi la même veine en compagnie de la bordelaise Lauranne Quentric, 40 ans, illustratrice.

Dans un village du Lot-et-Garonne, à Grateloup, elles ont dressé le portrait de 31 enfants, dont cinq sourds. Depuis lundi, elles ont posé crayons de couleurs et dictaphone à l’institut médico-éducatif François-Huon, à Quimperlé, dans la classe d’Isabelle Pérénnès et de Lucille Pottier.

Neuf enfants en situation de handicap se livrent. « On leur pose des questions, sans obligation d’y répondre, sur qui est-on en dehors de l’école, souligne Lucie Braud, sur leur vision du monde, du futur. Ils n’ont pas le même rapport au temps que nous. Ils ont d’ailleurs une parole positive. Le futur ne les effraye pas. ll y a souvent une notion de beauté dans ce qu’ils dépeignent. »

Des expos à venir

Isabelle Pérénnès, éducatrice spécialisée, qui accompagne les enfants tout au long de l’année est ravie de cette rencontre : « On dépasse le handicap, on accorde une grande part à leurs rêves, leur façon de voir l’extérieur. »

Les enfants, âgés de 9 à 11 ans, se prêtent volontiers au jeu. Lucie collecte leurs paroles et mettra tout cela en forme dans un texte. De son côté, Lauranne apporte son trait de dessin, ses couleurs : « Je fais un croquis rapide, sur leurs attitudes, leur visage et le monde qu’ils décrivent. »

Les portraits réalisés à quatre mains s’appuient sur les propos de l’enfant, sur ce qu’il a voulu montrer et dire de lui.

« Nous travaillons à la réalisation d’un portrait subjectif de l’enfant dans l’intention de donner une image positive, respectueuse et unique de sa personne. »

Le projet s’intitule « Nos enfants de Quimperlé ». Il est soutenu par Quimperlé communauté et a reçu le Prix coup de cœur du jury Trophée vie locale du Crédit agricole du Finistère et est sélectionné pour le prix départemental.

Le travail réalisé sera bien entendu exposé à l’IME de Quimperlé, en juin, à la médiathèque de Riec-sur-Bélon en mai 2019, et en avril-mai-juin 2019 à la médiathèque de Quimperlé.

La scénariste et l’illustratrice entendent poursuivre leur travail commun, ailleurs, avec des enfants mais aussi des adultes. Leur projet : faire des portraits dans une réserve indienne au Québec.

Source OUEST FRANCE.

Succès pour une émission belge qui se moque avec tendresse du handicap…

L’émission « Taboe » a fait le choix risqué de se moquer avec tendresse d’une jambe amputée ou d’une paralysie, réalisant une audience historique en Belgique et se faisant remarquer au MipTV, la grand-messe de la TV à Cannes.

Succès pour une émission belge qui se moque avec tendresse du handicap

« C’est un programme où l’on se moque de gens desquels on ne devrait pas se moquer », annonce clairement le présentateur de Taboe, l’humoriste flamand Philippe Geubels, au début de l’émission diffusée chaque dimanche sur la chaîne publique néerlandophone Eén, de janvier à mars de cette année.

Au menu de cette première saison de huit épisodes : des personnes souffrant de maladies psychiatriques, de maladies en phase terminale, de handicaps lourds, d’obésité, mais aussi en situation de pauvreté, malvoyants, ou encore homosexuels ou fils d’émigrés.

«  Il faut pouvoir continuer à rire »

Philippe Geubels invite d’abord les participants quelques jours dans sa maison de campagne où ils racontent chacun leur histoire, devant les caméras d’une réalisatrice plutôt habituée à tourner des documentaires.

Quelques mois plus tard, l’humoriste fait rire un théâtre bondé avec ses blagues politiquement très incorrectes, en présence de ceux dont il se moque. « Un enfant sans bras, ça a plein d’avantages: il ne se cure pas le nez, il ne pose pas ses coudes sur la table », lance-t-il à un public hilare.

Résultat : quelques rares protestations mais surtout un succès populaire, l’émission réalisant le meilleur démarrage de l’histoire de la TV belge pour un divertissement. Taboe a été regardée par une moyenne de 55% des téléspectateurs en direct, et près de 1,8 million de personnes si l’on y ajoute le rattrapage, selon la chaîne. « Quel que soit le degré de gravité de votre situation, il faut pouvoir continuer à rire. Pas se moquer des gens, mais rire des petites choses du quotidien », lance Philippe Geubels à une salle de théâtre remplie de malades en phase terminale et de leurs proches.

« Ne pas être brutal, toujours dans le respect »

L’émission a été achetée pour être diffusée ou adaptée en France, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Israël, en Finlande, au Danemark ou encore en Norvège, a indiqué son producteur belge Panenka. « Nous avons reçu beaucoup de lettres de félicitations, avec plein de nouvelles idées », a déclaré à l’AFP la productrice de Taboe, Kato Maes, qui prévoit déjà une deuxième saison.

« On a choisi les tabous en fonction de leur potentiel humoristique. Pour cette première saison, on n’a pas osé avec les transsexuels et les juifs », a-t-elle précisé. « Mais c’est un chemin à suivre: ne pas être brutal, toujours être dans le respect. »

Source OUEST FRANCE.

Journée mondiale de Parkinson : « La maladie reste méconnue ou en tout cas stigmatisée »…

Didier Robiliard, le président de l’association France Parkinson, a indiqué mercredi sur franceinfo qu’il « reste beaucoup à faire » pour « le droit et l’accès au travail » des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

maladie de Parkinson

La journée mondiale de la maladie de Parkinson, qui concerne 200 000 personnes en France, se tient mercredi 11 avril. Didier Robiliard, le président de l’association France Parkinson est venu témoigner mercredi sur franceinfo. Il insiste sur le risque de discriminations et sur l’importance du soutien des proches.

franceinfo: La maladie de Parkinson reste méconnue…

Didier Robiliard : La maladie reste méconnue ou en tout cas stigmatisée et souvent réduite aux seuls tremblements. Les malades de Parkinson souffrent de bien d’autres symptômes, malheureusement. Il est souvent difficile pour eux d’être réduits à des personnes âgées ou tremblantes alors que les lenteurs, les raideurs, la grande fatigue, la sensibilité au stress sont des symptômes très pesants dans leur quotidien. Chaque malade est différent face à la maladie de Parkinson. Nous sommes face à une maladie neurodégénérative, donc les symptômes ont tendance à s’amplifier différemment selon les malades. Ils deviennent de plus en plus invalidants.

En 2018, on ne guérit toujours pas de la maladie de Parkinson. La prise en charge des malades s’est-elle améliorée ?

Non, on n’en guérit pas, même si une meilleure connaissance de la maladie permet une meilleure prise en charge des patients. L’adaptation et l’amélioration des médicaments depuis 20 ans, la prise en charge par l’orthophonie, par l’activité physique, l’ergothérapie par exemple, améliorent le quotidien. Mais il reste beaucoup à faire pour améliorer la prise en charge des patients.

Y a-t-il des discriminations dans le monde du travail ?

Le problème se pose pour beaucoup de malades de savoir s’ils doivent le dire ou pas à leur employeur, de peur d’être exclus ou licenciés. Il reste beaucoup à faire dans ce domaine pour le droit et l’accès au travail pour ceux qui sont en âge de travailler.

Nous avons des cas de personnes qui sont licenciées ou mises sur la touche, parce qu’on considère qu’elles ne sont pas en capacité de répondre à ce qu’on attend d’elles. L’une des caractéristiques de la maladie, c’est que vous êtes, à un instant T, en pleine capacité de vos moyens, et puis l’instant d’après vous êtes totalement bloqué… Donc pour les gens qui ne connaissent pas la maladie, ça peut laisser entendre que le malade est un simulateur, mais ce n’est vraiment pas de la simulation. Les manifestations de la maladie font que, d’un instant à l’autre, le corps ne répond plus. C’est la machine qui bloque.

Avez-vous un conseil pour les proches des malades ?

Indépendamment de la patience qu’il faut pour accompagner les malades que nous sommes, il faut laisser le patient agir à son rythme et ne pas le brusquer. Et puis la meilleure solution est d’être un accompagnant aimant pour la personne qui souffre de la maladie. C’est la meilleure des thérapies que l’on puisse connaître.