Une journée pour briser les barrières du handicap…

Caenpus. Pour la 4e année consécutive, les étudiants en Staps (sports) ont organisé, mercredi, une rencontre handivalide afin de sensibiliser le public aux activités physiques adaptées.

« Les élèves d’IME (Institut médico-éducatif) ne devraient pas tarder. On les accueille avec un chocolat, un petit gâteau et ensuite on les dirige vers les différentes activités », explique Florian, étudiant en 3e année. Tir à l’arc, volley-assis ou encore Mölkky, ils auront l’embarras du choix. «On prépare cette journée depuis octobre alors on a envie que cela fonctionne et qu’il y ait du monde », appréhende un peu Camille, pendant qu’Alicia termine d’afficher des photos : «Nous avons contacté plusieurs sportifs handisports pour les inviter aujourd’hui. Même si personne n’a pu faire le déplacement, on a eu des réponses et des encouragements pour notre initiative.»

Un peu avant 10 h, un premier groupe arrive, il faut les accueillir et finir d’installer le matériel. D’autant plus que le rythme s’accélère avec l’arrivée de ce groupe 12-15 ans venu de Fleury-sur-Orne. « On est trop contents d’être là, s’exclame Ferdinand, 13 ans. Moi, je veux faire du foot, je suis champion de tir au but. »

Pour commencer, ce sera hockey-fauteuil, et direction le gymnase, où Eric Levallois, joueur de l’équipe de France de hockey-fauteuil, les attend. Les élèves apprivoisent le fauteuil, puis le maniement de la crosse. « Gardez bien les crosses à la main, le bec vers le haut. Attention à ne pas mettre vos pouces dans les roues du fauteuil », les avertit Eric Levallois. Pendant que la partie débute tranquillement, d’autres ateliers sont ouverts au public.

Dans la salle de danse, Andréa, étudiante en 3e année, parle du handicap avec une étudiante en médecine : «La danse est un super moyen d’expression et de réappropriation de son corps, quel que soit ce corps. C’est important pour l’estime de soi.»

À l’étage, Floriane, éducatrice spécialisée, a préparé un coin initiation à la langue des signes. « Ce n’est pas vraiment un cours mais plutôt un moment pour répondre aux demandes, pour comprendre les différents types de surdité et éventuellement apprendre quelques signes. »

A 11 h, d’autres groupes continuent d’arriver et se répartissent au sein des ateliers. La journée handivalide ne fait que commencer…

Source OUEST FRANCE.

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