Ils tournent un clip pour faire rayonner le handicap…

Les élèves de l’IEM La Clarté sont en situation de handicap moteur. Et alors ?

Avec l’équipe pédagogique et des pros, ils ont écrit une chanson et tourné un clip pour raconter leur quotidien.

ls tournent un clip pour faire rayonner le handicap

Le projet

L’idée a été lancée après une formation par les cinq enseignants de l’IEM La Clarté de Redon (Institut d’éducation motrice). L’établissement accueille une « soixantaine de jeunes, présentant des déficiences motrices diverses, avec ou sans troubles associés ». Une trentaine, âgés de 6 à 20 ans, vivent leur scolarité sur place.

« On a eu envie de monter un grand projet en lien avec le Makaton », explique Valérie Piguel, la responsable pédagogique. Il s’agit d’un programme d’aide à la communication et au langage, constitué d’un vocabulaire fonctionnel utilisé avec la parole, les signes ou les pictogrammes. « Certains élèves parlent, d’autres très peu, voire pas du tout. » Objectif ? Fédérer et oser se dévoiler.

« Cette fois, on a voulu écrire une chanson pour que les jeunes puissent s’exprimer. » Le travail d’écriture a duré plusieurs mois, avec l’aide précieuse du musicien Didier Cornu, chargé de composer la musique. « J’avais envie de parler de nous, raconte Clément, 17 ans. Surtout de montrer qu’on existe et qu’on est vivant. »

Deux jours de tournage

Léa, elle, avait à coeur de mettre des mots sur « la différence », qui n’empêche pas de faire des choses, comme tout le monde. « Ils ont tous participé, d’une manière ou d’une autre. Ils voulaient partager leur quotidien et donner une image dynamique et positive, comme eux », assure Sandra Doëns, une enseignante.

Une fois les paroles couchées sur le papier, le texte a été traduit en signes et en pictogrammes. « On a préparé des vidéos pour que tout le monde puisse répéter », glisse Valérie Piguel. L’étape suivante ? Le tournage du clip. « Nous avons tout chamboulé pour permettre aux élèves d’être pleinement disponibles pendant deux jours. »

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Source OUEST FRANCE.

 

Santé – Fracture : la vitamine D et le calcium sont inefficaces en prévention chez les seniors…

Santé – Un groupe d’experts américains estime qu’il n’existe pas assez de preuves pour démontrer l’efficacité de la vitamine D et du calcium pour prévenir les fractures chez les seniors.

Ils préconisent de prévenir les chutes grâce au maintien de l’exercice physique.

Fracture : la vitamine D et le calcium sont inefficaces en prévention chez les seniors

Chaque année en France, près d’un senior de 65 ans et plus sur trois chute, soit près de 3,6 millions de personnes. Un accident de la vie courante qui peut avoir de lourdes conséquences: près de 70.000 personnes âgées sont hospitalisées pour une fracture de la hanche, et 9.000 décèdent suite à une chute. Des milliers de seniors souffrent également de traumatismes crâniens, d’hématomes et de blessures au visage.

Pour prévenir les fractures liées à ces chutes, de nombreuses personnes sont tentées de prendre une ampoule de vitamine D et des compléments alimentaires à base de calcium. Une supplémentation qui n’aurait aucun bénéfice, à en croire les nouveaux travaux du groupe d’experts américains dédié à la prévention baptisé US Preventive Services Task Force (USPSTF) dont un compte-rendu est paru dans le JAMA.

«Il est vrai que ces molécules sont très importantes pour notre ossature. La majorité du calcium se trouve dans nos os, et la vitamine D est nécessaire pour le métaboliser et renforcer nos os», décrypte le Dr Alex Krist, vice-président de l’USPSTF. Néanmoins, la littérature scientifique disponible ne permet pas de démontrer l’efficacité d’une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium en matière de prévention des fractures.

 

Chez les femmes préménopausées, tout comme chez les hommes, les experts américains n’ont pas trouvé de faits probants pour confirmer les bienfaits supposés de ces molécules. Ils ajoutent que la prise de 400 Unités Internationales (UI) ou moins de vitamine D par jour combiné à 1000 UI ou moins de calcium ne protège pas les femmes ménopausées contre les fractures. Et augmenter les doses n’aurait aucun effet sur l’incidence des fractures. Toutefois, «ces recommandations ne s’appliquent pas aux personnes âgées ayant des antécédents de chutes ou de fractures, atteints d’ostéoporose ou présentant une carence en vitamine D», soulignent les chercheurs. De fait, chez ces populations plus fragiles, la vitamine D et le calcium permettent de réduire le risque de fractures. Les autorités sanitaires françaises recommandent une supplémentation vitaminique avec au moins 800 UI par jour ou 100 000 UI tous les 4 mois…

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Source LE FIGARO.

Rennes. Sport et handicap se donnent la main pour aller plus loin….

Sport et handicap – Des étudiants de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po Rennes) et de la filière sportive de l’université de Rennes 2 (Staps) ont organisé la journée rennaise du sport et du handicap, ce samedi, sur l’esplanade du Général de Gaulle.

Sport et handicap

L’esplanade du Général de Gaulle a accueilli de nombreuses animations, ce samedi, pour faire connaître la variété des disciplines sportives ouvertes aux personnes handicapées. Des étudiants de l’Institut d’études politiques (Sciences-Po Rennes) et de la filière sportive de l’université de Rennes 2 (Staps) sont à l’origine de cette journée rennaise du sport et du handicap, dont c’est la seconde édition.

Des champions du handisport

Deux parrains de renom étaint présents pour montrer aux plus motivés qu’ils peuvent rêver de podium : Eric Lindmann, champion paralympique de natation et Esteban Henriot, joueur de l’équipe de France de handibasket. « L’année dernière, pour une première, nous avions réuni plus de 1 000 personnes », indiquent les organisateurs, qui espèrent faire autant cette année.

Les valides peuvent aussi pratiquer

L’objectif est sans doute atteint car, malgré quelques brèves averses l’après-midi, la météo a été idéale pour attirer du monde autour des stands (foot et basket fauteuil, danse, vol à voile, tennis de table, fléchettes, arts martiaux, etc.). Chacun peut s’essayer aux différentes disciplines, aussi bien des valides que des non-valides.

Source OUEST FRANCE.

Ce message d’un conducteur Uber atteint de surdité a beaucoup ému les internautes…

« Vous pouvez connecter votre propre musique, et si vous avez quelque chose avait de fortes basses, j’en profiterai aussi »

Ce message d'un conducteur Uber atteint de surdité a beaucoup ému les internautes

UBER – « ON AIME ONUR ». Ce mardi 17 avril, une utilisatrice du service de transports Uber a publié une photographie d’une pancarte située à l’arrière du siège de son chauffeur.

Onur, un conducteur londonien, a placé un écriteau à l’arrière de son siège afin de prévenir ses passagers de son handicap. Sincère et efficace, il explique sur cette pancarte être atteint de surdité et leur donne quelques conseils -parfois sur le ton de l’humour- pour pouvoir communiquer avec lui en cas de besoin.

 

« Bonjour, je suis Onur et bienvenue dans mon Uber :

Je suis sourd donc si vous avez besoin de quelque chose, s’il vous plaît envoyez moi un texto, ou si on est à l’arrêt, vous pouvez écrire sur le bloc-notes et me le montrer.

Vous pouvez connecter votre portable au câble AUX afin de mettre votre propre musique – et si vous avez quelque chose avec des basses fortes, j’en profiterai aussi. Je vous remercie de partager ce moment avec moi et passez une bonne journée ».

Rapidement, ce cliché est devenu viral sur Twitter. Partagé près de 87.000 fois et aimé plus de 350.000 fois, les internautes ont réagi et publié de nombreux messages d’encouragements…

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Source HUFFPOST.

La danse pour lutter contre les préjugés…

A Saint-Pierre-les-Elbeuf, depuis plusieurs mois des élèves, des personnes âgées et des enfants handicapés travaillent avec une chorégraphe et une vidéaste sur un projet de danse et d’images autour de la question des préjugés.

La danse pour lutter contre les préjugés

La danse et l’image se réunissent pour créer un projet commun « Autour de Blose » qui questionne les préjugés de sexe, de l’âge, de la langue ou de la couleur de peau. Sont abordées les notions de stéréotypes liés aux filles et aux garçons, la notion de force, de combativité, de douceur, de docilité, de choix de couleur, de matières, d’aspects, de jeux, de jouets, de couleur de peau, de pensée sur l’autre différent de moi.

Cette action s’adresse à 3 niveaux de maternelle, à un groupe de personnes âgées et à un groupe de personnes en situation de handicap. Ils dansent ou ils filment accompagnés par Laurence Van de Moortele, chorégraphe, et Camille Sénécal, musicienne et vidéaste.

Depuis le mois d’octobre dernier, chacun a travaillé séparément dans des ateliers  qui oscillent entre la danse et la vidéo pour une mise en mouvement filmée ou une mise en images dansée.

Associer une approche pratique aux apports théoriques

Ces publics différents ont ensuite été amenés à se rencontrer pour construire un spectacle joué fin mai.
La mise en oeuvre de ces rencontres provoque une attention particulière, singulière, fédératrice et sensible. Avec ces langages artistiques, dans un contexte de création, la chorégraphe et le vidéaste entendent « mettre en poésie la force inhérente à la diversité ».

A travers le jeu, ils mettent en oeuvre des situations issues du quotidien autour de la différence pour stimuler des réactions. Ces réactions, sont ensuite traduites avec ces chorographies et des dessins projetés en vidéo.

Les enfants seront les adultes de demain. il est donc important de les sensibiliser au respect de l’autre et à la tolérance. Ce projet culturel oeuvre en ce sens.

Source FR3.

Cinéma : « Je trouve le ton de ‘Tout le monde debout’ très juste », juge Emmanuelle Mörch, numéro 2 française de tennis-fauteuil…

La numéro 2 française de tennis-fauteuil, Emmanuelle Mörch, interprête son propre rôle dans le film de Franck Dubosc, « Tout le monde debout ».

Emmanuelle Mörch

Avec plus de 2 millions 200 000 entrées, le film réalisé par l’humoriste Franck Dubosc Tout le monde debout a trouvé son public. Dans cette comédie romantique la comédienne Alexandra Lamy interprète une paraplégique. L’histoire aborde la question du handicap de façon décalée et drôle. On découvre à l’écran, dans son propre rôle, la numéro 2 française de tennis-fauteuil : Emmanuelle Mörch. La jeune femme de 27 ans a perdu l’usage de ses jambes il y a 10 ans dans un accident de snowboard. Compétitrice dans l’âme, Emmanuelle Mörch a refusé de renoncer au sport. Elle a décidé de changer de discipline pour démarrer sa deuxième vie.

Au centre national d’entraînement de tennis, porte Molitor à Paris, Emmanuelle Mörch, les jambes sanglées dans son fauteuil de compétition, s’entraine aux frappes croisées. « Le tennis, avant, je détestais cela, confie-t-elle. C’est très bizarre, mais après l’accident, j’ai eu envie de commencer une nouvelle vie, un nouveau départ. »

Emmanuelle n’a pas fait semblant de jouer

Dans la séquence du film de Franck Dubosc, la championne est lumineuse et remporte son simple face à Florence, campée par l’actrice Alexandra Lamy. « J’ai été contactée par le producteur Yann Arnaud pour faire la doublure d’Alexandra Lamy. Mais, à force de la voir, de jouer ensemble, on s’est rendu compte qu’elle jouait très bien. » Oubliant la caméra, Emmanuelle n’a pas fait semblant de jouer. Elle a cogné comme d’habitude. « Il y a des personnes qui étaient surprises de me voir comme ça dans le film et qui m’ont dit : ‘Tu as l’air beaucoup plus sévère, tu as l’air énervée.’ Mais, c’est vraiment comme ça que je joue ! »

L’humour rythme sa vie, comme le film, même si parfois, les blagues du héros Jocelyn sont un peu lourdes. « Notamment quand il parle de toutes les différences dans le handisport. C’est un peu grossier et on se demande comment ça va s’arrêter. Mais, sinon dans le film, je trouve que le ton est très juste. Il n’y a pas cette pitié ou cette compassion qu’on pourrait avoir. Finalement, lui dit qu’il est le plus handicapé des deux parce qu’elle est rayonnante, elle vit sa vie à fond et lui est juste perdu et il ne sait pas où il va. »

Des rêves de médailles

Si l’expérience du tournage lui a beaucoup plu, elle rêve de médailles malgré son élimination dès le premier tour aux Jeux olympiques de Rio en 2016. « Ça va être Tokyo-2020 et surtout Paris-2024. J’ai hâte de vivre ça. Je me dis que, d’ici six ans, j’ai vraiment une chance d’atteindre un podium. Ce serait vraiment incroyable d’avoir un travail à Paris. » En attendant, cette ancienne élève de l’école Centrale, à Paris, poursuit sa carrière d’ingénieure chez L’Oréal. La directrice des ressources humaines l’a repérée sur un cours de tennis et l’a encouragée à passer les entretiens d’embauches, conquise par cette sportive aussi gracieuse que fonceuse.

Source FRANCE TV.

Deuxième journée de solidarité. Agnès Buzyn : un « temps de concertation » est nécessaire…

La ministre de la santé Agnès Buzyn a indiqué ce jeudi qu’un « temps de concertation » était nécessaire sur la possible instauration d’une deuxième journée de solidarité, destinée à financer la dépendance des personnes âgées et handicapées.

Deuxième journée de solidarité. Agnès Buzyn : un « temps de concertation » est nécessaire

La piste de l’instauration d’une deuxième journée de solidarité pour financer la prise en charge de la dépendance est un sujet « qui nécessite un temps de concertation », a déclaré jeudi Agnès Buzyn.

Cette hypothèse, évoquée la semaine dernière par la ministre des Solidarités et de la Santé, puis dimanche soir par le président Emmanuel Macron, est « une piste parmi d’autres », a réaffirmé Mme Buzyn, interrogée par Martin Lévrier (LREM) lors de la séance des questions au gouvernement, au Sénat.

Quels financements ?

« Je pense qu’il faudra un large débat sur le sujet » de la prise en charge du vieillissement, a déclaré la ministre. « La première étape, c’est d’abord de savoir quel projet de société nous faisons pour accompagner les personnes âgées dépendantes à l’avenir, parce que le modèle aujourd’hui « domicile-Ehpad » est probablement insuffisant et réducteur ».

« Une fois que nous connaîtrons les moyens, nous devrons discuter sur le financement de ces moyens », a-t-elle ajouté.

« Nous aurons à y travailler tous ensemble dans les mois qui viennent, c’est un sujet qui se regarde et qui nécessite un temps de concertation ».

La journée de solidarité a été instaurée en 2004 et a rapporté 2,37 milliards d’euros en 2017, dont 1,42 milliard a été octroyé aux personnes âgées et 946 millions aux personnes handicapées.

Source OUEST FRANCE.

L’hypothèse d’une deuxième journée travaillée mais non payée pour les salariés a déclenché de vives réactions depuis le début de la semaine au sein des partis politiques de tous bords, et des syndicats.

Vol des chiens guides d’aveugles. Un jeune homme a reconnu les faits…

Deux chiens guides d’aveugles, encore en formation, avaient été volés puis restitués la semaine dernière dans l’Ain.

L’auteur présumé des faits a été interpellé mercredi matin et a avoué.

Chiens guides

Un jeune homme de 21 ans est soupçonné d’avoir volé les deux jeunes chiens appartenant à l’association de chiens guides d’aveugles de Lyon et du Centre Est, rapporte Le Progrès ce jeudi 19 avril. Les animaux avaient été dérobés lundi 9 avril alors qu’ils se trouvaient à l’arrière d’un camion.

Deux jours plus tard, un individu avait déposé Natcho et Lully à Saint-Euphémie (Ain) après avoir pris soin de contacter anonymement l’école de chiens pour les prévenir de leur restitution.

Les deux chiens en bonne santé

Le suspect avait été discret, mais sa fourgonnette avait alerté des témoins. Le véhicule a permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à lui. Interpellé avec son frère ce mercredi 18 avril, le jeune homme a reconnu les faits. Il sera jugé au tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse en octobre prochain.

Les deux chiens guides ont quant à eux été retrouvés en bonne santé. Ils poursuivent leur apprentissage.

Source OUEST FRANCE.

Reportage – Rhône : autour de Lucie, jeune élève autiste…

Portrait de Lucie, jeune fille autiste, et de tous ceux qui l’entourent.

A travers le parcours de Lucie et de ses parents, on découvre l’ampleur des besoins d’accompagnements institutionnels, auxquels tente de répondre le nouveau plan autisme proposé par le gouvernement en ce mois d’avril.

A 12 ans, Lucie va devoir quitter son école primaire. Faute de places dans les dispositifs adaptés, il n'y a pas de solution adaptée pour l'accueillir l'année prochaine

Le gouvernement a présenté son plan autisme 2018-2022 au début de ce mois d’avril 2018. Un plan doté de 397 millions d’euros, pour améliorer la recherche, le dépistage, mais aussi la scolarisation des autistes et l’accompagnement de leur famille. Celles-ci voient leur équilibre social, professionnel, ou économique emporté par l’attention nécessaire à l’enfant autiste.

Autour de Lucie

C’est le cas de la famille de Lucie, une autiste issue du nord Isère, qui ne parle pas. Son père a dû cesser de travailler pour accompagner sa fille. Lucie est scolarisée 4 matinées par semaine dans un établissement de Belleville sur Saône, dans le Rhône. Elle est accompagnée par Myriam Collard, son institutrice, qui s’est  formée aux techniques de l’éducation adaptée aux enfants autistes.

Quel avenir ?

La jeune fille semble épanouie, mais ses parents sont inquiets : elle a 12 ans et va devoir quitter son école primaire. Or, faute de places dans les dispositifs adaptés, il n’y a pas de solution pour accueillir Lucie l’année prochaine.

Source France TV.

Maladies cardiovasculaires : un mystère percé à jour…

Des personnes sans facteurs de risques (cholestérol, hypertension, diabète ou tabac) sont quand même victimes d’infarctus ou d’AVC.

Pas de diabète ni d’hypertension, un taux de cholestérol satisfaisant, pas de tabac ni d’antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires: il n’est pas rare aujourd’hui encore que les cardiologues peinent à expliquer pourquoi des patients sans facteurs de risque décèdent d’un infarctus ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC). «On achoppe sur cette question, c’est frustrant», reconnaît le Pr Jean Ferrières (CHU de Toulouse, Fédération française de cardiologie).

D’où l’intérêt suscité par des recherches récentes sur des mutations de cellules souches hématopoïétiques, celles qui produisent les cellules sanguines depuis la moelle osseuse. Plusieurs équipes internationales, qui menaient des recherches sur la leucémie pour les uns, la schizophrénie pour d’autres, ont observé une accumulation importante chez certains patients de cellules souches anormales dans la moelle osseuse, où elles prennent peu à peu la place des cellules saines. Or, fait étrange, la grande majorité de ces patients ne présentaient jamais de cancer hématologique mais avaient en revanche un risque bien plus élevé que la moyenne de mourir de maladies cardiovasculaires, même en l’absence de tout autre facteur de risque.

«L’hématopoïèse clonale (nom donné à cette condition, NDLR) multiplie par deux le risque de maladies coronariennes comme l’infarctus, et par 2,5 le risque d’AVC, détaille le Dr Siddhartha Jaiswal de l’université de Stanford en Californie, coauteur d’une étude remarquée sur quelque 8000 patients dans le New England Journal of Medicine. C’est autant que le diabète, le tabagisme ou un taux élevé de cholestérol.»

« À l’heure actuelle, on ne dispose d’aucun traitement à proposer à ces personnes »

Le Dr Siddhartha Jaiswal, de l’université de Stanford en Californie

Les mutations ne sont pas héréditaires ; le risque qu’elles apparaissent chez un individu augmente avec l’âge. Cela concerne 2 à 3 % des personnes âgées de 50 ans, et 10 à 15 % des plus de 70 ans, selon le Dr Jaiswal. «À cette fréquence, cela reste des mutations assez rares, mais il en existe peut-être d’autres à explorer», souligne Jean Ferrières…

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Source LE FIGARO.