Maladie d’Alzheimer. Un essai clinique prometteur va être lancé sur l’Homme …

L’Agence nationale de sécurité du médicament a donné l’autorisation à la société Alzprotect, basée à Loos (Nord), près de Lille, de mener un essai clinique de sa molécule AZP2006 auprès des humains, après plusieurs années de recherches, concluantes, sur des souris.

La société Alzprotect va débuter un essai clinique de son candidat-médicament AZP2006. (Photo d'illustration)

Viendra-t-on à bout de la maladie d’Alzheimer ? Tandis qu’un « essai clinique sauvage » mené près de Poitiers, a été interdit, une entreprise du Nord de la France poursuit, en toute légalité, ses recherches.

Alzprotect, fondée en 2007, à partir des travaux du Dr André Delacourte, pionnier de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, et du Pr Patricia Melnyk, experte en chimie médicinale, vient d’obtenir le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour mener un essai clinique de son candidat-médicament AZP2006.

Une maladie orpheline très proche d’Alzheimer

Cette molécule est utilisée depuis plusieurs années sur des souris, pour traiter la paralysie supranucléaire progressive, une maladie orpheline et neurodégénérative dont les mécanismes sont très proches de la maladie d’Alzheimer. Quelque 50 000 personnes souffrent de la paralysie supranucléaire progressive, contre près de 50 millions de malades d’Alzheimer dans le monde.

Cet essai clinique, qui débutera en octobre, sera mené au CHU de Lille et à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, à Paris. Pendant un an, 36 patients atteints de paralysie supranucléaire progressive recevront alternativement un placebo et la molécule AZP2006. Objectif : tester leur tolérance au candidat-médicament et évaluer l’impact du traitement sur plus de vingt marqueurs de la maladie.

« Une solution qui a fait ses preuves sur les animaux »

« Dans le monde, plus de 400 essais sur la maladie d’Alzheimer ont été réalisés, tous infructueux, résume le docteur Philippe Verwaerde, PDG d’Alzprotect, interrogé par La Voix du NordNous sommes les premiers à proposer une solution qui a fait ses preuves sur des animaux. Nous sommes impatients de démarrer les essais sur des patients humains. »

« On a traité des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé qu’on a complètement rétablies », assure encore Philippe Verwaerde, dans Les Échos.

Premiers résultats en 2021

L’entreprise de 8 salariés, basée à Loos (Nord), dans la banlieue lilloise, a réussi une première levée de fonds de 14 millions d’euros en 2018 et en vise une deuxième, à l’international, si l’essai clinique est concluant. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2021.

Viendra-t-on à bout de la maladie d’Alzheimer ? Tandis qu’un « essai clinique sauvage » mené près de Poitiers, a été interdit, une entreprise du Nord de la France poursuit, en toute légalité, ses recherches.

Alzprotect, fondée en 2007, à partir des travaux du Dr André Delacourte, pionnier de la recherche sur la maladie d’Alzheimer, et du Pr Patricia Melnyk, experte en chimie médicinale, vient d’obtenir le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour mener un essai clinique de son candidat-médicament AZP2006.

Une maladie orpheline très proche d’Alzheimer

Cette molécule est utilisée depuis plusieurs années sur des souris, pour traiter la paralysie supranucléaire progressive, une maladie orpheline et neurodégénérative dont les mécanismes sont très proches de la maladie d’Alzheimer. Quelque 50 000 personnes souffrent de la paralysie supranucléaire progressive, contre près de 50 millions de malades d’Alzheimer dans le monde.

Cet essai clinique, qui débutera en octobre, sera mené au CHU de Lille et à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, à Paris. Pendant un an, 36 patients atteints de paralysie supranucléaire progressive recevront alternativement un placebo et la molécule AZP2006. Objectif : tester leur tolérance au candidat-médicament et évaluer l’impact du traitement sur plus de vingt marqueurs de la maladie.

« Une solution qui a fait ses preuves sur les animaux »

« Dans le monde, plus de 400 essais sur la maladie d’Alzheimer ont été réalisés, tous infructueux, résume le docteur Philippe Verwaerde, PDG d’Alzprotect, interrogé par La Voix du NordNous sommes les premiers à proposer une solution qui a fait ses preuves sur des animaux. Nous sommes impatients de démarrer les essais sur des patients humains. »

« On a traité des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé qu’on a complètement rétablies », assure encore Philippe Verwaerde, dans Les Échos.

Premiers résultats en 2021

L’entreprise de 8 salariés, basée à Loos (Nord), dans la banlieue lilloise, a réussi une première levée de fonds de 14 millions d’euros en 2018 et en vise une deuxième, à l’international, si l’essai clinique est concluant. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2021.

Source OUEST FRANCE.

Sur les podiums, Daisy-May s’affranchit du handicap…

À 9 ans, la jeune handicapée anglaise a défilé pour la Fashion-Week, à Paris et New York ! Dimoitou t’en dit plus.

Daisy-May avant le défilé de la marque Lulu et Gigi, à la Fashion Week de Paris, la semaine passée.

Daisy-May Demetre a un rêve. La petite Anglaise de 9 ans veut devenir mannequin. Elle a déjà défilé avec de nouveaux vêtements, lors de grands événements de mode ! Daisy-May n’est pas comme la plupart des mannequins. Elle est née sans certaines parties de ses jambes. Alors, elle se montre sur le podium avec ses prothèses !

Daisy-May souffre d’une maladie qui a affecté les os de ses jambes à sa naissance. Elle a été amputée deux fois. Elle porte des prothèses en plastique et en métal. Avec, elle peut courir, sauter et même faire la roue ! (Regarde la vidéo.)

Daisy-May est mannequin depuis plus d’un an. « J’aime les cheveux et le maquillage », a-t-elle expliqué. Défiler lui permet de porter ses vêtements préférés : des robes longues et fluides. La jeune fille a ajouté qu’elle aimait « voyager et rencontrer de nouvelles personnes ».

Et Daisy-May a fait beaucoup de voyages. Au début du mois dernier, elle s’est envolée pour l’Amérique pour participer à la Fashion Week de New York ! Elle portait des vêtements d’une créatrice pour enfants du nom de Lulu et Gigi. La société a dit qu’elle était la première enfant ayant subi une double amputation à défiler. « Je me sentais fière de moi et excitée », se souvient Daisy-May.

 

Après New York, Daisy-May est venue en France, pour la Fashion Week de Paris le week-end dernier ! Elle a participé à un spectacle dans une salle au sommet de la Tour Eiffel. Elle a pris la pose devant les photographes, avant de partir pour sa prochaine aventure : l’école, lundi !

À chaque défilé, Daisy-May a prouvé que la beauté se déclinait sous toutes ses formes et tailles. Et elle a partagé quelques conseils pour les enfants qui ont des rêves. « Faites ce que vous pouvez faire, a dit Daisy-May. Et n’abandonnez jamais ! ».

Source OUEST FRANCE.

 

Grenoble : un exosquelette révolutionnaire a permis à un tétraplégique de remarcher…

Thibault, un jeune homme de 28 ans tétraplégique, a pu remarcher grâce à une neuro-prothèse.

Une première mondiale. Les résultats de l’essai clinique seront présentés, lundi 7 octobre, au centre de recherche biomédicale Clinatec, à Grenoble.

Grenoble : un exosquelette révolutionnaire a permis à un tétraplégique de remarcher

Les résultats d’un essai clinique, mené en juin 2017 sur un patient tétraplégique qui a pu remarcher grâce à une neuro-prothèse, sont publiés vendredi 4 octobre dans la revue scientifique américaine The Lancet Neurology. Les résultats seront ensuite présentés à la presse lundi 7 octobre, au centre de recherche biomédicale Clinatec à Grenoble, en Isère, rapporte France Bleu Isère.

L’étude a été menée sur Thibault, un homme de 28 ans, tétraplégique. Il a pu se déplacer et contrôler à nouveau ses mains grâce à cet exosquelette. C’est grâce à deux petites plaques de quelques centimètres carrés, bourrées d’électronique, implantées sur les deux hémisphères de son cerveau, juste sous la boîte crânienne, qu’il a pu remarcher.

L’essai clinique validé

Le jeune homme s’est entraîné pendant plus de deux ans pour contrôler l’exosquelette, qui ressemble à une sorte d’armure. Concrètement, quand Thibault pense le mouvement, son cerveau émet des ondes électriques, qui sont captées par la neuro-prothèse, qui les analyse et transmet ces signaux à l’exosquelette, ce qui permet au jeune homme de faire bouger ses membres paralysés.

Le patient a ainsi été filmé en train de faire quelques pas et de porter un verre à sa bouche. L’essai clinique a donc été validé par les autorités réglementaires. Les gestes ne sont pas fluides mais c’est une première mondiale.

« C’est une avancée importante pour l’autonomie des personnes handicapées » L’équipe de Clinatec

L’ambition à terme est de décliner cette interface cerveau-machine pour le pilotage, par exemple, d’un fauteuil roulant ou d’un bras articulé.

Source FRANCE INFO.

L’inclusion des personnes handicapées : un défi de taille pour les professionnels du médico-social…

Mardi 1er octobre 180 salariés de l’Adapei de l’Orne manifestaient devant le siège de l’association près d’Alençon.

En cause : la réorganisation de leur temps de travail.

Un bouleversement dû aux objectifs du quinquennat d’Emmanuel Macron.

L’inclusion des personnes handicapées : un défi de taille pour les professionnels du médico-social. © Nicolas Corbard

C’est une priorité du gouvernement. Un chantier, piloté directement depuis Matignon. Permettre aux personnes en situation de handicap d’étudier dans une école comme une autre, ou de travailler au sein d’une entreprise comme n’importe quel autre salarié. C’est ce qu’on appelle l’inclusion sociale.

Problème : il s’agit là d’une remise en cause totale de l’organisation des structures qui prennent en charge les personnes handicapées. Dans l’Orne, cette décision accentue le malaise des personnels du médico-social qui ont déjà le sentiment de travailler avec toujours moins de moyens.

Pour Sébastien Labbé, délégué CGT de l’Adapei de l’Orne,

« l’inclusion est impossible à mettre en place dans le département. Tous les enfants déficients mentaux ou autistes ne peuvent pas être intégrés dans une école ordinaire. Certains peuvent avoir un comportement violent par exemple. Et qui va les encadrer ? ».

Idem pour les adultes dans les entreprises. Selon le syndicaliste, «  les entreprises ne sont pas structurées pour accueillir ce public. Il va falloir créer des postes adaptés » Au 1er janvier 2020, les sociétés de plus de 20 salariés devront pourtant employer 6% de travailleurs handicapés. A l’échelle nationale, cela devrait représenter quelques 100 000 emplois supplémentaires.

Des objectifs très ambitieux

L’Adapei de l’Orne (Association départementale de parents et d’amis des personnes handicapées mentales) a pour mission d’accueillir, d’accompagner et de donner du travail à quelques 1200 personnes en situation de handicap. Elle emploie 800 salariés et génère 1600 feuilles de paie avec les contrats intermittents des personnes handicapées. C’est l’un des plus gros employeurs du département.

L’association gère des Esat (établissement et service d’aide par le travail), qui emploient des personnes handicapées, mais aussi des foyers d’hébergements, des IME (instituts médico-éducatifs)… Pour le président de l’Adapei, Thierry Mathieu, l’inclusion sociale est une bonne chose mais cela engendre un bouleversement de l’organisation du travail :

« Nous sommes un des principaux acteurs de l’accueil d’enfants en situation de handicap sur le département de l’Orne. Le virage inclusif est actuellement incompatible avec le statut de nos personnels tel qu’il existe. C’est une réalité »

L’inclusion scolaire par exemple demande un accompagnement plus important des enfants handicapés. Et les objectifs du gouvernement sont ambitieux. Aujourd’hui, selon l’Adapei, dans l’Orne 20% des enfants handicapés sont éduqués dans une école ordinaire. En 2020, cela concernera 50% des enfants, et 80% en 2022.

« Il y a des enfants et des familles dont les besoins d’accompagnement sont de 365 jours par an. Dans l’Orne, nous sommes très loin du compte. On est en moyenne sur 177 jours par an. Si les besoins augmentent il faut qu’on y réponde. Sinon, nous perdons de vue le sens de notre mission »

L’inclusion des personnes handicapées : un défi de taille pour les professionnels du médico-social. © NC

Travailler plus…

L’Adapei de l’Orne, qui a rencontré ces dernières années de grosses difficultés financières, est sorti de la zone rouge. Mais ces nouveaux objectifs vont lui demander encore plus d’efforts. C’est pourquoi, la direction remet en cause aujourd’hui un accord d’entreprise datant de 1999, au moment du passage aux 35 heures :

« Ces dernières années, nous avons masqués ce débat là sur l’organisation du temps de travail en regroupant les structures, en mutualisant. Cet accord a 20 ans. Nous ne sommes plus dans le même contexte de politiques publiques et de financements. Et ce n’est pas le prochain projet de financement de la sécurité sociale qui va nous rassurer. Il faut bouger. »

Le projet prévoit de supprimer les congés supplémentaires de certains salariés pour les harmoniser sur l’ensemble du personnel. Selon la CGT, cela reviendra à travailler 1607 heures par an contre 1582 aujourd’hui. Le nouvel accord prévoit une compensation financière sous forme de tickets restaurants ou d’aides à la mutuelle. Inacceptable pour Sébastien Labbé : « on veut nous faire travailler plus avec le même salaire ».

Pour Pauline Lampérière, secrétaire générale de la CFDT Santé sociaux de l’Orne, la situation est critique. Elle dénonce un management autoritaire et une « arnaque ». Depuis plusieurs mois, les congés maladies s’enchaînent du côté du personnel. La CFDT, syndicat majoritaire de l’Adapei, ne dispose même plus de délégué syndical, lui aussi en arrêt. Salariés et direction ont 13 mois pour s’entendre sur un nouvel accord d’entreprise.

Reportage de Nicolas Corbard et Guillaume Le Gouic:

Source FR3.

 

Ces lunettes dijonnaises vont changer la vie des déficients visuels…

Voici une invention 100% dijonnaise qui va révolutionner la vie des déficients visuels. Une paire de lunettes transforme en sons la présence d’obstacle, leur distance mais aussi leur déplacement.

Ces lunettes expérimentales vont bénéficier d’un financement de l’UNADEV pour être développées.

Le prototype de lunettes inventée par Maxime Ambard

Ce vendredi 4 octobre, c’est la journée mondiale des aveugles. L’une des difficultés quand on est déficient visuel, c’est la mobilité. Mais une invention dijonnaise pourrait considérablement aider les non ou mal voyants dans les déplacements prochainement. Il s’agit de lunettes qui permettent d’indiquer la présence et l’emplacement précis d’obstacles mais aussi leur sens de déplacement, et tout ça, grâce à des sons.

Une invention dijonnaise

On doit cet appareil à Maxime Ambard, enseignant chercheur à l’université de Bourgogne – Franche-Comté à Dijon. Il enseigne l’informatique à l’IUT de Dijon et travaille depuis six ans sur ce prototype dans les locaux du L.E.A.D, le Laboratoire Etude Apprentissage et Développement à Dijon.

Ces lunettes dijonnaises vont changer la vie des déficients visuels

Le principe

Maxime Ambard explique qu’une personne qui est non voyante va pouvoir avoir une information spatiale non pas à travers les yeux mais à travers ses oreilles.

« On a vraiment une information en trois dimensions » – Maxime Ambard, ingénieur

« On va essayer de détecter tout ce qui est mouvement et obstacle potentiels devant la caméra, et on va créer une source sonore sur chacun des obstacles qu’on va rencontrer. L’intérêt principal, c’est qu’on a vraiment une information en trois dimensions. C’est à dire qu’on sait rapidement si une chose est à droite ou à gauche, si elle est plutôt en haut ou bas vis à vis de la tête et si elle est plutôt proche ou éloignée », précise Maxime Ambard.

Bonne ou mauvaise invention ?

La présidente de l'association dijonnaise "Les yeux en promenade"  - Radio France

Pour savoir si ça fonctionne et si c’est un véritable « plus », la présidente de l’association dijonnaise de déficients visuels « Les Yeux en Promenade » a testé le prototype. Dominique Bertucat estime que c’est une excellente idée, car ce qui est important pour les personnes déficientes visuelles, c’est de pouvoir avoir accès à des éléments sur les obstacles pour ne pas les prendre en pleine face.

« Cela va permettre de ne pas faire référence qu’à la canne blanche » – Dominique Bertucat

Dominique Bertucat reconnait ainsi que sur son trajet quotidien pour aller chez elle, il y a plusieurs poteaux électriques, qu’elle essaie d’éviter avec sa canne blanche, et même en faisant attention, ça lui est déjà arrivé de buter contre l’un d’eux. « Ce système permettra d’identifier l’approche du poteau et donc d’être vigilante et plus détendue. L’appareil permettra aussi de ne pas faire référence seulement à la canne blanche. »  

Un projet reconnu au niveau national

Le développement de ces lunettes spéciales va bénéficier d’un sérieux coup de pouce de l’UNADEV, l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels. Elle va financer un ingénieur pendant un an grâce à une enveloppe de 50.000 euros. Dès la mise en place de ce projet, la Région et l’Université de Bourgogne Franche-Comté et le CNRS ont également apporté leur soutien.

Démonstration

Le résultat est assez bluffant, même si pour l’instant, ces lunettes n’en sont qu’au stade de prototype. On l’a testé avec la présidente de l’association dijonnaise de déficients visuels « Les Yeux en Promenade », Dominique Bertucat. Pour tous les mouvements, cela a été un sans faute. Dominique Bertucat est épatée.

Toulouse : Ils risquent la prison et une forte amende, des handicapés mettent en scène « l’enterrement » de leurs droits…

Des militants handicapés, convoqués en justice pour avoir pénétré sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac, ont célébré symboliquement l’enterrement de leurs droits.

Odile Maurin, présidente de Handi-social et activiste de la mobilité.

Le 24 mars 2020, ils seront jugés devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour l’ensemble de leur oeuvre. 14 militants « activistes » de l’association Handi-Social qui milite pour le droit à l’accessibilité des personnes handicapées sont convoqués ce jour-là pour avoir, entre autres, bloqué un TGV, ou encore pénétré avec une facilité déconcertante sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac le 14 décembre 2018. « Nous encourons jusqu’à cinq ans de prison et 18.000 euros d’amende uniquement pour avoir voulu défendre nos droits », assure Kevin Fermine, jeune étudiant en fauteuil qui a participé à l’épisode de l’aéroport.

Alors, ce mercredi, qui est aussi le jour de la Freedom Drive​ à Bruxelles, une journée européenne pour l’accessibilité, les « prévenus » toulousains ont organisé, avec leur cercueil en carton et des boulets en plastique aux poignets et chevilles, « l’enterrement de [leurs] droits » devant la station de métro Capitole.

Le cercueil où gisent les droits des personnes handicapées imaginé par les militants toulousains d'Handi-Social.

« Ces actions ont été menées contre la loi Elan, qui divise par cinq la construction de logements adaptés », rappelle Odile Maurin, la présidente de Handi-Social, elle aussi en fauteuil. « On peut bien me mettre en prison, j’ai passé dix ans enfermée chez moi avant de militer », ajoute-t-elle.

Source 20 MINUTES.

 

Haute-Saône : un aide-soignant soupçonné d’agressions sexuelles sur 13 personnes dans des Ephad…

Un aide-soignant, écroué en juin pour agressions sexuelles et harcèlement sexuel sur quatre personnes dans un Ehpad de Haute-Saône, est suspecté d’avoir commis des faits similaires sur neuf autres victimes dans plusieurs établissements de la région, a indiqué jeudi le parquet.

Les premiers faits ont été dénoncés au sein de la résidence de personnes âgées de la Lizaine, à Héricourt.  Photo ER /Alain ROY

Les premiers faits ont été dénoncés au sein de la résidence de personnes âgées de la Lizaine, à Héricourt. Photo ER /Alain ROY

Cet aide-soignant de 60 ans, qui «nie formellement son implication et conteste l’ensemble des plaintes», sera présenté à un juge d’instruction jeudi après-midi en vue d’une mise en examen supplétive pour agressions sexuelles, a précisé le procureur de Vesoul, Emmanuel Dupic, lors d’une conférence de presse.

L’homme est suspecté d’avoir agressé sexuellement six personnes âgées de 75 à 90 ans, dont un homme, ainsi que sept collègues, dont une stagiaire de 16 ans, de 2013 à 2019, a précisé le magistrat. «Ce recensement n’est pas exhaustif. Compte tenu du mode opératoire, nous craignons qu’il y ait d’autres victimes», a-t-il ajouté.

Selon le témoignage «extrêmement difficile à recueillir» de ces personnes âgées et vulnérables, le suspect aurait agit pendant les soins qu’il leur prodiguait, profitant d’être seul avec elles, a expliqué M. Dupic qui a souligné la «sérialité» de ces agissements.

Les victimes ont été recensées dans cinq Ehpad différents situés en Haute-Saône, dans le Territoire-de-Belfort et dans le Doubs. Quand l’homme était licencié d’un établissement à cause de problèmes avec ses collègues ou de «signalements internes», il «retrouvait facilement du travail dans d’autres établissements», constate le magistrat.

«Avec les enquêteurs, nous avons été extrêmement surpris du fonctionnement de ces Ehpad qui n’ont jamais signalé les faits à la police ni prévenu son nouvel employeur», a relevé M. Dupic. «Ce sont des dysfonctionnements de nature à permettre la réitération des faits» dans la mesure où «la police et la justice n’ont pas été prévenues», a-t-il estimé. Les faits reprochés à l’aide-soignant sont passibles de sept ans de prison, a précisé le procureur. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Besançon.

Source LE FIGARO et EST REPUBLICAIN.

 

Un tee-shirt « je suis autiste » pour sensibiliser à sa différence…

Pour provoquer des échanges avec les personnes peu au fait des comportements que peut avoir son fils porteur de troubles du spectre de l’autisme, Estelle Galisson a fait fabriquer pour Dei’mon un tee-shirt avec l’inscription « ni mal élevé, ni capricieux, je suis autiste ».

Estelle Galisson a fait fabriquer un tee-shirt « éducatif » à son fils Dei’mon quand il était en CE2. Photo ER /Tony ROBIN

Pour Estelle Galisson, impossible d’oublier ce premier rendez-vous chez la psychologue pour enfants, alors que son fils Dei’mon est en CP. « La psy lui avait demandé ce qu’il ferait quand il serait grand, mon fils avait répondu qu’il voulait se jeter d’une falaise. »

Un premier choc, « même si on avait toujours senti qu’il était différent de nos autres enfants. Il faisait des crises à répétition sans raison apparente, s’auto-mutilait, mais d’un autre côté, avait un langage soutenu très tôt, des facilités pour beaucoup de choses ».

Le deuxième choc intervient au CMP (centre-médico psychologique). « Le médecin-psychiatre Edelson a été notre héros en posant enfin un diagnostic, celui de l’autisme, et en mettant en place un protocole. » Ce sera des séances chaque semaine au CMP, afin de travailler notamment « l’habileté sociale ».

« Prendre le taureau par les cornes »

« Au tout début, l’annonce de l’autisme est alarmante, atroce, parfois on craque, mais ce n’est pas la fin du monde », détaille la Touloise. « Élever un enfant autiste est un travail à plein temps. Mais il faut prendre le taureau par les cornes. »

C’est ce comportement qu’adopte Estelle Galisson quand son fils, alors en CE2, subit, « un trop plein de critiques, à l’école comme en extérieur ».

La maman fait alors fabriquer deux tee-shirts bleus, couleur symbole de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme (2 avril). Pour Dei’mon, elle fait inscrire : « Ni mal élevé, ni capricieux, je suis juste autiste », et sur le sien, « Ni mal élevé, ni capricieux, mon fils est juste autiste ».

« Quand on va sur une aire de jeux, le tee-shirt évite les jugements hâtifs et permet d’ouvrir un dialogue ».

Estelle Galisson

La Touloise explique : « Au départ, ç’a été pour pousser un coup de gueule. Mais ensuite, le tee-shirt a pris une dimension éducative. » Aujourd’hui en CM2 à l’école Moselly, chapeauté par une AVS (auxiliaire de vie scolaire), Dei’mon continue de porter le tee-shirt régulièrement.

« Quand on va sur une aire de jeux, cela évite les jugements hâtifs et permet d’ouvrir un dialogue. À l’école, c’est une piqûre de rappel aux adultes qui auraient oublié de faire preuve de bienveillance. Et pour lui-même, c’est rassurant de porter ce tee-shirt dans les mauvais jours. »

Des progrès importants

Ce samedi 5 octobre, Dei’mon fêtera ses 10 ans. Après quatre ans de prise en charge, le petit homme au regard bleu-vert ne présente presque plus de comportements stéréotypés, l’un des troubles typiques d’un enfant autiste.

En CP, il passait des heures à s’isoler, caché sous la table. « Maintenant j’ai six copains, et une amoureuse », confie-t-il. « Plus tard, je veux me marier avec Laly. » Plus qu’une falaise, le petit Dei’mon et sa famille sont en train de gravir des montagnes.

L’association Asperger Lorraine fête ses 10 ans, les 4 et 5 octobre à Toul. Animations au centre Michel-Dinet, et conférence de Josef Schovanec, philosophe, écrivain, et « personne avec autisme », le 4 à 20 h 30 à l’Arsenal.

Source EST REPUBLICAIN.

A Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap se déroulera le 5 octobre…

Créé en 2003 par Benoît FLAHAULT, c’est le concours culinaire international dédié aux professionnels porteurs d’un handicap.

Ce grand événement gastronomique se tient chaque début d’automne depuis 17 ans au Lycée professionnel Sainte-Marie de Bailleul, il est organisé par l’assiette Gourm’Hand.

Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap

C’est la 17ème édition du Concours

En 1h30 d’épreuve, il invite une quinzaine d’équipes françaises et internationales à concourir autour d’un thème donné. Le jury, présidé par Guillaume GOMEZ et organisé en un maillage de grands Chefs, porte son attention tout autant sur la technique observée en cuisine que sur le visuel dans l’assiette et bien entendu sur les qualités des stimuli  goût, flaveur, odeur.

Si ce concours vise à valoriser le travail de personnes porteuses d’un handicap, il propose avant tout de mettre en avant de vrais professionnels aguerris et passionnés.

samedi 5 octobre de 08:00 à 17:30

Lycée professionnel privé sainte-marie

À propos :

L’Assiette Gourm’hand est un concours culinaire qui vise à valoriser le travail de professionnels porteurs d’un handicap mental. L’événement se déroule annuellement à Bailleul (59).

Organisé chaque année au Lycée Professionnel Privé Sainte Marie de Bailleul, le concours l’Assiette Gourm’Hand s’inscrit dans une démarche de professionnalisation et de reconnaissance.

Le soutien toujours plus fort de l’Académie Nationale de Cuisine donne à ce concours une ampleur nationale avec des établissements d’accueil venant de toute la France. Ils se retrouvent pour cette manifestation originale de valorisation du travail des personnes handicapées dans le milieu professionnel de la restauration.

Le regard doit davantage se porter sur la qualité des réalisations plutôt que sur une compassion devant le handicap.

La participation des chefs reconnus du monde gastronomique permet de restaurer une meilleure image du handicap et aussi de s’en faire une autre idée. Il est placé sous le Haut-Patronage de Monsieur le Président de la République et bénéficie du soutien particulier de l’ensemble de grandes associations culinaires et gastronomiques françaises.

Photos 2018 :

  Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap

Bailleul Le Concours Culinaire International dédié aux professionnels porteurs d’un handicap

Source FRANCE BLEU.

Un post illustré dénonce avec humour la situation désastreuse de certaines personnes autistes !…

Ce dessinateur (engagé pour l’inclusion des personnes handicapées ) illustre parfaitement le problème en France.

Cette petite fable fait réfléchir.

Sujet dénoncé par les associations et très peu entendu par le gouvernement.

Vaste débat donc …

Source FRANCE TV.