S’occuper d’un proche atteint d’Alzheimer, un combat quotidien…

Face à des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, le rôle d’aidant familial est primordial et pas toujours facile à appréhender, selon le Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gériatre.

S’occuper d’un proche atteint d’Alzheimer, un combat quotidien

Alzheimer… Ce seul nom effraie tout à chacun. Il représente la menace de la dépendance dans sa version la plus dure. La sienne ou celle de ceux qu’on aime. Le Dr Olivier de Ladoucette*, psychiatre et gériatre attaché à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, nous explique les leçons que cette terrifiante maladie enseigne sur l’aidance.

Dr Olivier de Ladoucette. – Il faut savoir que les maladies neurovégétatives, dont bien sûr Alzheimer, constituent la première cause de dépendance en France. Et contrairement à d’autres pathologies physiques, par exemple, où le malade a besoin d’être accompagné seulement quelques heures par jour, celles-ci obligent les aidants à une présence permanente! Ils doivent, de plus, faire face à l’anosognosie du malade (il n’a pas conscience du mal dont il est atteint). Les accompagnants doivent donc non seulement assister aux tâches quotidiennes, mais en plus faire du gardiennage. Ajoutez à cela les troubles du comportement comme l’agitation, le refus, l’opposition… Et 50 % de ces malades vont vivre à domicile jusqu’au bout de leur vie. C’est donc un problème majeur.

Quels liens avez-vous avec les aidants?

En réalité, il nous faut soigner les deux partenaires de ce couple obligé par la maladie. Une consultation sur trois est consacrée à l’aidant seul: il est celui qui peut nous donner les informations les plus précises sur l’état du malade, et nous lui donnons des conseils. Il y a besoin d’une véritable «pédagogie de l’aidant» pour des pathologies aussi difficiles. Quand le malade est victime d’un trouble somatique comme une maladie cardio-vasculaire, les consignes adressées à l’accompagnant sont assez simples, mais dans le cas de maladies affectant les fonctions cognitives, c’est beaucoup plus compliqué.

«Une consultation sur trois est consacrée à l’aidant seul : il est celui qui peut nous donner les informations les plus précises sur l’état du malade, et nous lui donnons des conseils.»

Dr Olivier de Ladoucette

Par exemple?

L’un des enjeux les plus ardus est de canaliser l’anxiété et la confusion d’un malade qui vous réveille à 3 heures du matin «parce qu’il doit aller au travail», ou vous demande plusieurs fois par jour «quelle est cette maison dans laquelle il habite». Répéter «mais c’est chez toi!» ne sert à rien puisque le malade pourra vivre douloureusement la révélation de ses déficits et oubliera rapidement l’information qui lui aura été transmise. Cela ne sert à rien non plus de remettre à leur place des objets qu’il déplacera sans cesse. Mieux vaut détourner son attention vers une autre activité ou une autre pensée, avoir des stratégies de distraction. L’art de l’esquive est vraiment une force à développer chez l’aidant.

Du point de vue psychologique, qu’est-ce qui est le plus difficile?

La dépersonnalisation de celui ou celle que nous avons aimé. Une dépersonnalisation accentuée par l’inversion des rôles à laquelle oblige la maladie. Devenir la fille de son père, le père de son frère… C’est très compliqué. De même, dans certains couples, madame, qui a toujours été soumise, doit soudain, à cause de la maladie, prendre les décisions pour monsieur qui, jusque-là, menait la barque d’une main de fer… Et en plus, il les refuse!

Sans parler des passifs relationnels qui, à l’épreuve de la maladie, refont surface: cette fille, qui détestait sa mère, doit, après une vie de conflits, en prendre soin… Les familles, dans leur ensemble, s’en trouvent déstabilisées. Les rivalités fraternelles remontent: il y en a toujours un ou une qui «en fait trop» ou «pas assez», avec en arrière-plan des questions d’héritage à régler. Heureusement, il y a aussi de très jolies histoires de tendresse et de solidarités qui viennent éclairer ce sombre paysage.

Malgré la maladie?

Oui, je pense à une famille dans laquelle les enfants ne s’entendant pas trop avec leur mère, désormais malade, ce sont les petits-enfants qui se sont organisés: ils ont notamment créé un blog, et un réseau entre eux s’est mis en place pour prendre en charge leur grand-mère. Je pense à cette dame, qui était très heureuse d’aller passer du temps avec son mari résident en Ehpad, car il lui répétait sans cesse «je t’aime»… Ou à ce garçon qui m’a confié avoir enfin pu avoir des gestes tendres pour un père avec qui les conflits avaient été récurrents… Ainsi certaines familles se retrouvent. Peu à peu, et bien sûr si les conditions financières le permettent, on peut trouver une organisation optimale et alléger le quotidien, rire avec «un père qui est à côté de ses pompes» et oublie tout. Si l’on sait faire preuve d’humour, c’est mieux.

Quels autres conseils donnez-vous aux aidants qui vous consultent?

D’abord, je leur recommande de ne pas trop chercher à améliorer les fonctions cognitives du patient. Pas question de vouloir le stimuler coûte que coûte, par exemple. C’est à l’aidant de rentrer dans l’univers du malade, et non à celui-ci de s’adapter. Les personnes atteintes d’une maladie neurovégétative, notamment, vivent dans un autre espace-temps que celles qui sont en bonne santé. Il peut être inutile, par exemple, de mentionner un rendez-vous médical deux jours avant qu’il ait lieu, car cela aurait pour unique effet d’angoisser le malade. Je crois que trois qualités sont absolument nécessaires pour tout aidant: l’empathie, la créativité et l’humour comme je le mentionnais plus haut. Voilà donc les trois vertus indispensables si l’on veut venir à bout des problèmes quotidiens que génère la maladie.

L’empathie pour entrer dans l’univers de celui qui est malade, l’humour, certes… Mais la créativité, comment?

Je pense au cas de ce patient qui refusait bec et ongles de s’habiller au moment de sortir… Son entourage s’épuisait à lui répéter vingt fois de mettre son manteau. Jusqu’au jour où sa femme lui dit: «C’est comme ça, ordre du colonel!» Elle avait fait preuve de créativité envers son mari, un ancien militaire de carrière! C’était l’argument choc à trouver pour le faire acquiescer… Et effectivement, il obéit quand on lui annonce les choses de cette façon!

Et vis-à-vis d’eux-mêmes, que doivent comprendre les aidants?

Il leur faut absolument prendre conscience et connaître leurs limites. Un nombre important de soignants en font trop, vraiment trop, parce que, se sentant coupables d’être en bonne santé, ils cherchent à réparer quelque chose. Mais leur exemplarité les place à la merci d’une maladie qui peut indirectement les consumer eux aussi. Alors, se faire aider est indispensable dans certains cas. Aujourd’hui, la société commence à s’organiser: les services sociaux et hospitaliers, les associations… Des options existent pour que les accompagnants soient informés, écoutés, et soutenus.

*Psychiatre et gériatre attaché à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et président de la Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer, le Dr Olivier de Ladoucette est chargé de cours à l’université Paris-V, où il enseigne la psychologie du vieillissement. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont le Nouveau Guide du bien vieillir (Odile Jacob, 2011).

Source LE FIGARO.

Toulouse : des fauteuils roulants électriques en libre-service, une première en France…

Filiale de Vinci, Indigo Wheel va tester à Toulouse plusieurs fauteuils roulants électriques à la disposition des usagers de ses parkings en situation de handicap ou souffrant d’une impossibilité de marcher temporaire.

Toulouse : des fauteuils roulants électriques en libre-service, une première en France

Après les voitures électriques en libre service, les vélos, les scooters électriques et les trottinettes (ces dernières pas encore déployées à Toulouse), voici les fauteuils roulants électriques en (quasi) libre-service.

5 fauteuils pour une période de test

Indigo Wheel, filiale de Vinci, qui exploite les parkings de Toulouse, annonce le lancement d’un test national dans la ville rose : le déploiement de 5 fauteuils roulants électriques, à disposition des usagers de ses parkings. Le lancement aura lieu mercredi 5 juin 2019 à Toulouse.

Pour l’occasion, Indigo Wheel s’est associé avec la start-up américaine Whill, qui a mis au point un modèle de fauteuil électrique facile d’usage.

Déployé dans un premier temps dans les parkings du Capitole et Victor Hugo, les fauteuils seront à la disposition des personnes à mobilité réduite, que ce soit des personnes handicapées qui ne possèdent pas de fauteuils électriques et qui peuvent en avoir besoin ponctuellement, ou de personnes temporairement en difficulté pour se déplacer après une fracture ou une opération.

Réserver deux heures avant

Pour bénéficier de ce service, il faudra obligatoirement faire une réservation au moins deux heures à l’avance. Le fauteuil sera alors remis par un employé à l’intérieur du parking.

Plusieurs villes en France ont déjà testé des fauteuils en libre-service, non-électrique comme à La Rochelle ou électrique comme à La Ciotat, avec un système autonome.

C’est la première fois que ce type de service va être proposé dans des parkings publics. A l’issue de cette période de test à Toulouse, Indigo Wheel décidera de l’extension de ce service dans d’autres villes de France.

Source FR3.

Montpellier : 150 enfants dans les airs grâce à “Rêves de gosse” et aux Chevaliers du ciel…

150 enfants handicapés et valides ont profité d’une journée exceptionnelle pour se rencontrer à Montpellier, grâce à un petit périple en avion.

Un baptême de l’air pour la plupart d’entre eux proposé par l’association Les Chevaliers du ciel.

Pour beaucoup, tout simplement un rêve de gosse exaucé.

Montpellier - 150 enfants dans les airs grâce aux associations "Rêves de gosse" et "Les Chevaliers du ciel" - 1er juin 2019. / © F3 LR

Zined, Manon et Noélia découvrent la terre vue du ciel pour la toute première fois.

Ces 3 jeunes filles font partie des 150 enfants invités samedi sur l’aéroport de Montpellier pour un baptême de l’air. Plus de 100 pilotes sont venus de toute la France, mobilisés pour l’occasion.
Il a fallu 6 mois à la Jeune Chambre Economique de Montpellier pour organiser cette journée dans la cadre de l’action Rêves de gosse menée en partenariat avec l’association Les Chevaliers du Ciel.

20 minutes de voyage en avion entre Méditerranée et Camargue… et de beaux souvenirs gravés pour toujours !

« C’était très beau, c’est pas tous les jours que l’on fait cela. »

A l’origine de cette initiative pour l’acceptation des différences, Rêves de gosse qui reçoit l’aide de l’association Les Chevaliers du ciel.
Des actions, pour changer les regards sur le handicap et la différence.

 

Isère. Hand’Icare, première compétition amicale de parapente ouverte aux pilotes en situation de handicap…

La toute première compétition amicale de parapente ouverte aux pilotes en situation de handicap s’est déroulée, du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin 2019, à Saint Hilaire du Touvet (Isère).

Les parapentistes s'élancent depuis la même zone de décollage que pour la Coupe Icare, Saint Hilaire du Touvet (Isère), samedi 1er juin 2019. / © Nathalie Rapuc / France 3 Alpes

Ce weekend, les conditions météorologiques étaient idéales pour les 38 compétiteurs de l’Hand’ Icare. Depuis jeudi 30 mai et jusqu’à ce dimanche 2 juin 2019, les parapentistes s’affrontaient dans une rencontre amicale, l’Hand’Icare Cup.

Julien, l’un des compétiteurs, a délaissé les collines belges pour admirer les alpes. Il pratique le parapente depuis 1991 car c’est dans les airs qu’il se sent vraiment libre : « Comme c’est pas du tout naturel d’être en l’air pour un être humain, il doit il y avoir cette sensation qui doit être spécifique, il y a la vue d’en-haut, le plan d’ensemble, le fait de se déplacer en 3D un peu comme la plongée. Alors pour une personne en chaise c’est toujours un peu compliqué au sol et là il n’y a rien à faire on contrôle plus notre environnement et c’est agréable. »

L'un des compétiteurs du Hand'Icare avant le vol, Saint Hilaire du Touvet (Isère), samedi 1er juin 2019. / © Nathalie Rapuc / France 3 Alpes

Unique compétition du genre

Boussole, GPS, altimètre, tous les parapentistes sont équipés d’instruments de vol permettant de retracer leur parcours. Samedi 1er juin, l’épreuve était le cross.

« C’est une épreuve plus classique dans le milieu du parapente et dans la compétition de parapente qu’on a légèrement adapté parce qu’on a des pilotes qui sont à des niveaux très éclectiques. On a voulu un peu adapter pour permettre à chacun de se faire plaisir. C’est une épreuve de distance. On a une zone qui est délimité dans laquelle les pilotes vont pouvoir évoluer. Le but est qu’il fasse le plus de distance sur le parcours qu’ils souhaitent », explique Anne-Laure Cartier Millon de l’association organisatrice Parateam.

L’Hand’Icare est l’unique compétition du genre et elle plaît : « Il y a aussi une ambiance particulière chez les parapentistes, on se retrouve tous à voler entre copains », s’enthousiasme une des parapentiste venue de Paris pour l’occasion.

En ce dernier dimanche de compétitions, les épreuves se sont poursuivies. avec un ciel dégagé.

Source FR3.

Chabanais : un adulte handicapé frappé pour 200 euros, prison ferme pour son agresseur…

Elvis Winterstein, 20 ans, a été condamné à dix-huit mois de prison pour avoir roué de coups un adulte handicapé de 70 ans lundi dernier.

Chabanais : un adulte handicapé frappé pour 200 euros, prison ferme pour son agresseur

Sur les photos, la victime est méconnaissable. Elles attestent de la violence des coups portés sur ce septuagénaire handicapé, lundi soir. Son agresseur, Elvis Winterstein, 20 ans et habitant de Chabanais, a été déféré, vendredi, devant le tribunal correctionnel d’Angoulême dans le cadre d’une comparution immédiate. Il a été condamné à une peine de dix-huit mois de prison, dont huit avec sursis et mise à l’épreuve, pour des faits de violences en récidive.

Rien ne prédestinait un tel déchaînement de violence. À vrai dire, le prévenu et la victime sont « potes », explique Elvis. Le vieil homme, placé sous curatelle renforcée, logeait même depuis un an dans sa maison l’oncle du prévenu, à titre gracieux. En contrepartie de quoi, ce dernier payait de temps à autre des courses ou un verre. Cette forme de dédommagement n’a pas plu à Elvis : « D’un côté, c’est normal que mon oncle lui paye des trucs, mais faut pas exagérer ». Il a ainsi débarqué lundi soir au domicile de la victime avec une amie et son fils à elle, âgé de 15 ans, invoquant une dette estimée à 200 euros. Dans un style de langage et un vocabulaire limité, Elvis reste peu bavard sur les faits : « Je lui ai expliqué les trucs et tout, puis je lui ai rentré dans le lard, pas besoin de faire un dessin ».

« Empathie forcée »

La victime est rouée de coups de poing, de pied, de genoux, frappée au sol, tirée par le col. Pris d’un accès de colère, Elvis donne également des coups de pied dans les portes, fait un trou dans le mur. Un déchaînement qui se conclut de façon complètement banale : « J’ai fumé une cigarette devant la porte de la maison et je suis rentré me coucher ».

Poussé par deux fois par son avocat, Me Armand Tanoh, Elvis fini par exprimer des excuses du bout des lèvres. « Je m’excuse, je n’aurais pas dû le faire et je recommencerai plus ». Un comportement qui a fortement agacé l’avocat de la victime, Me Chems-Eddine Belkaid : « Le prévenu ne fait preuve d’aucune empathie, si ce n’est celle forcée de son conseil », qui a également déploré « le vrai mobile de cette agression : le fait que la victime avait décidé d’éconduire son locataire de son domicile ».

Le tribunal a prononcé une peine de dix-huit mois de prison avec maintien en détention, assortie de huit mois avec sursis et mise à l’épreuve. Plusieurs obligations ont été fixées dans le cadre de cette mise à l’épreuve : trouver un travail ou une formation, indemniser la victime, et interdiction de rentrer en contact avec elle, ainsi que de porter une arme pendant cinq ans.

Source SUD OUEST.

Raon-l’Etape: trisomie et foot féminin pour une journée exceptionnelle…

Une semaine avant la coupe du Monde féminine de football, l’engouement pour ce sport continue à progresser.

A Raon-l’Etape (Vosges), les dirigeantes et les joueuses du tournoi « vivre ensemble » accueillaient jeudi 30 mai 2019 avec bonheur une vingtaine de jeunes trisomiques d’Epinal et Saint Dié.

La joie et les émotions du tournoi "Vivre ensemble, jouer ensemble." / © Jérôme Mangin

A Raon-l’Etape (Vosges) le tournoi s’appelle : « Vivre ensemble, jouer ensemble ». Tout est résumé.
Pour cette troisième édition, la  promotion du football féminin a été mise en avant, ainsi que le vivre ensemble avec les personnes en situation de handicap mental.

Avec les trisomiques

Une journée placée sous le signe de la tolérance, de la solidarité et de la générosité.
Une journée exceptionnelle pour une bonne vingtaine de jeunes atteints de trisomie et les 130 joueuses des huit clubs participants.
Les jeunes trisomiques de Saint Dié (association APIST) et d’Epinal (Trisomie 21 Vosges) ont participé activement à tous les matches en choisissant leur équipe et en la parainnant. Ils ont tenu les rôles de coaches, d’assistants sur le bord du terrain; ils ont déjeuné avec les équipes et les ont accompagnés toute la journée. Des liens très forts se sont noués.

« En fin de journée, il y a eu beaucoup, beaucoup d’émotion et de larmes de joie ! » Delphine Rondeau, organisatrice du tournoi

Pour contribuer à faire tomber ces barrières et à promouvoir cette discipline en plein boom, la marraine du tournoi était Céline Deville, gardienne de but de l’AS Nancy Lorraine et sélectionnée à 65 reprises en équipe de France.

La célébration de la victoire. / © Jérôme Mangin

Le FC Metz gagne le tournoi

Côté sportif, huit équipes engagées, la plupart venant des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, avec la participation de Saint-Memmie, club de la Marne.
En finale, les filles du FC Metz se sont imposées.
Dans les tribunes, beaucoup de parents de joueuses expliquent la passion dévorante de leur fille pour le ballon rond. Et d’autres, inévitablement, comparent avec le foot au masculin :

« Pas de chichis, beaucoup plus de collectif ! » Un papa de joueuse, plus que convaincu.

Les dirigeantes, les éducatrices et les pratiquantes comptent aussi sur ce type d’événement local puis sur la coupe du Monde à venir pour confirmer l’engouement actuel pour le foot féminin. Après la victoire des bleus en 2018 en Russie, il y a déjà eu un bond de +15% de licences chez les filles.

Source FR3.

America’s Got Talent: un jeune artiste aveugle et autiste bouleverse le monde entier…

En reprenant au piano A Song For You de Donny Hathaway, Kodi Lee, un pianiste et chanteur de 22 ans, a conquis le jury du télécrochet américain et les téléspectateurs.

America’s Got Talent: un jeune artiste aveugle et autiste bouleverse le monde entier

La vidéo totalise plus de 17 millions de vues sur YouTube. Mardi soir, plusieurs candidats tentaient leur chance dans le premier numéro de la saison 14 d’America’s Got Talent , la version américaine de La France a un incroyable talent . Parmi eux, Kodi Lee, un jeune homme de 22 ans, aveugle et autiste. Avec sa reprise de A Song For You, un titre de Donny Hathaway au piano, l’artiste a bouleversé le jury.

» LIRE AUSSI – America’s Got Talent: grosse frayeur après la chute d’une trapéziste

Après sa prestation, les quatre jurés ne cachaient pas leur émotion. Comme le public derrière eux, ils étaient debouts pour applaudir le pianiste et chanteur. «Tu es d’une grande inspiration», a commenté le juge Howie Mandel. «Je vous ai entendu, je vous ai senti et c’était magnifique», a renchéri Julianne Hought en larmes. «Ce qui vient d’arriver est extraordianaire, vraiment», a ajouté le juré historique et producteur Simon Cowell. «Je me souviendrai de ce moment toute ma vie.» La nouvelle jurée du télécrochet Gabrielle Union a finalement appuyé sur le «golden buzzer» qui envoie le talent directement en finale, pour les shows en direct.

« La musique lui a sauvé la vie »

Tina Lee dans America’s Got Talent

Atteint d’une maladie génétique, Kodi Lee est aveugle depuis sa naissance. Ses troubles autistiques ont été diagnostiqués à l’âge de 4 ans. «La musique lui a sauvé la vie», a expliqué Tina Lee, sa mère présente à ses côtés sur la scène avant et après sa prestation. «Il est passionné depuis l’enfance. Quand il écoutait des chansons, ses yeux s’ouvraient en grand et il se mettait à chanter», a-t-elle précisé au jury. «J’étais en larmes quand j’ai réalisé quel showman il est.» Depuis plusieurs années, le musicien partage sur sa page YouTube des reprises de grands classiques de la chanson au piano, d’If I Ain’t Got You d’Alicia Keys à un morceau Schubert, en passant par Imagine de John Lennon.

https://youtu.be/pDPdRYF7hTQ

Source LE FIGARO.

 

« Waouh ! » Un garçon autiste crie de joie à la fin d’un concert de musique classique et émeut la salle…!

À la fin d’un concert de musique classique, un petit garçon atteint d’autisme n’a pas pu contenir son émerveillement et a lancé un cri de joie particulièrement sonore.

Sa spontanéité a touché les dirigeants de l’orchestre, qui ont tenu à rencontrer l’enfant.

La famille de Ronan a elle aussi été émue, car ce dernier ne manifeste habituellement que très peu ses émotions.

« Waouh ! » Un garçon autiste crie de joie à la fin d’un concert de musique classique et émeut la salle

Ronan n’a pas pu cacher son émerveillement. À la fin d’un concert de musique classique à Boston (États-Unis) le 5 mai, le petit garçon autiste de 9 ans a lâché un cri de joie à la fin de la prestation de l’orchestre. Le grand « Waouuuh » lâché par l’enfant a attendri et amusé les spectateurs, relate la chaîne américaine locale WGBH.

Mais le plus touché était peut-être le grand-père de l’enfant. Car à cause de son autisme, le petit Ronan ne parle pas. « Je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où Ronan a spontanément exprimé son ressenti d’une façon ou d’une autre », témoigne l’aïeul. À leur retour, il a raconté l’épisode à toute la famille, qui a été très émue de cette réaction magique.

Un concert privé pour Ronan

Mais les proches de Ronan n’ont pas été les seuls. Les musiciens ont, eux aussi, beaucoup apprécié cet enthousiasme. Au point que le chef d’orchestre a envoyé un e-mail à chacun des membres du public pour tenter de retrouver le « petit garçon au waouh ».

À la fin d’un concert de musique classique, un petit garçon atteint d’autisme n’a pas pu contenir son émerveillement et a lancé un cri de joie particulièrement sonore. Sa spontanéité a touché les dirigeants de l’orchestre, qui ont tenu à rencontrer l’enfant. La famille de Ronan a elle aussi été émue, car ce dernier ne manifeste habituellement que très peu ses émotions.

Ronan n’a pas pu cacher son émerveillement. À la fin d’un concert de musique classique à Boston (États-Unis) le 5 mai, le petit garçon autiste de 9 ans a lâché un cri de joie à la fin de la prestation de l’orchestre. Le grand « Waouuuh » lâché par l’enfant a attendri et amusé les spectateurs, relate la chaîne américaine locale WGBH.

Mais le plus touché était peut-être le grand-père de l’enfant. Car à cause de son autisme, le petit Ronan ne parle pas. « Je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où Ronan a spontanément exprimé son ressenti d’une façon ou d’une autre », témoigne l’aïeul. À leur retour, il a raconté l’épisode à toute la famille, qui a été très émue de cette réaction magique.

Un concert privé pour Ronan

Mais les proches de Ronan n’ont pas été les seuls. Les musiciens ont, eux aussi, beaucoup apprécié cet enthousiasme. Au point que le chef d’orchestre a envoyé un e-mail à chacun des membres du public pour tenter de retrouver le « petit garçon au waouh ».

Cette joie spontanée était « l’un des plus beaux moments que j’ai eu l’occasion de vivre en quarante ans de carrière », a confié David Snead, le directeur de la formation. Ronan a finalement été identifié et le jeune mélomane a eu droit à un concert privé de violoncelle chez lui. Le petit garçon a également été invité à rencontrer le directeur artistique et les musiciens de l’orchestre.

Source OUEST FRANCE.

La sclérose en plaques expliquée au travers des « bugs » d’un ordinateur…

Une association espagnole a mis au point un ordinateur recréant pour ses usagers les symptômes de la sclérose en plaques afin de sensibiliser sur cette maladie neurodégénérative qui a donné lieu à une journée mondiale de sensibilisation ce jeudi 30 mai.

Les « bugs » sur l'ordinateur sont comparables à ceux que subissent les personnes souffrant de sclérose en plaques, selon le président de l'association espagnole. (photo d'illustration)

« J’ai les câbles qui sautent, comme mon ordinateur », a expliqué Gerardo Garcia, le président de l’association espagnole de la sclérose en plaques. L’association a mis au point un ordinateur recréant les symptômes de la sclérose en plaques afin de sensibiliser sur cette maladie neurodégénérative dont la journée mondiale de sensibilisation a lieu ce jeudi 30 mai.

La frustration devant un temps de chargement trop lent, un curseur qui saute brutalement… Les « bugs » sur l’ordinateur sont comparables à ceux que subissent au quotidien les personnes souffrant de sclérose en plaques sur leur propre corps.

L’ordinateur sera vendu aux enchères

L’objectif affiché par l’association espagnole de la sclérose en plaques est d’exposer cet ordinateur dans des écoles ou des hôpitaux et éventuellement de le vendre aux enchères.

La sclérose en plaques attaque la myéline, une substance qui protège les fibres nerveuses, et perturbe la circulation des signaux envoyés par ou vers le cerveau. Incurable, elle est surnommée « la maladie aux mille visages » à cause de ses symptômes très variés : troubles de l’élocution, de la pensée, spasmes…

Les médicaments ne font que freiner la maladie

Traduit sur un ordinateur, cela fait s’éteindre l’écran, l’équivalent de la perte de vision qui touche certains malades.Ou fait ralentir ou tomber en bas de l’écran le curseur de la souris, pour symboliser le symptôme de la fatigue chronique. « Si vous faites les changements qu’il faut dans le système d’exploitation pour ralentir son fonctionnement, vous arrivez à une équivalence assez juste de ce qu’est le corps » d’un malade de sclérose en plaques souffrant de fatigue chronique, a raconté Gerardo Garcia.

Lui-même, dont la maladie auto-immune a été diagnostiquée en 1985, souffre de fatigue chronique et se déplace aujourd’hui en fauteuil roulant. La sclérose en plaques, souvent diagnostiquée chez des patients âgés de 20 à 50 ans, « est la principale cause de handicap chez les jeunes, derrière les accidents de la route », selon l’association. Les seuls traitements existants ne font que freiner le développement de la maladie.

Source OUEST FRANCE.

Des urgences à l’hospitalisation, une attente à risque…!

Passer la nuit sur un brancard en attendant qu’une place se libère dans un service d’aval est un risque supplémentaire de décès.

Des urgences à l’hospitalisation, une attente à risque

Des malades qui attendent plusieurs heures, voire la nuit entière sur des brancards, des médecins débordés passant des dizaines de coups de fil à la recherche d’un lit pour les accueillir… De nombreux services d’urgences vivent quotidiennement cette saturation. Pour dénoncer cet engorgement chronique, un syndicat d’urgentistes (Samu-Urgences de France) a même créé le «no-bed challenge»: tous les matins, une centaine de services d’urgences recensent le nombre de personnes ayant passé la nuit sur un brancard, faute de lit d’hospitalisation. Le vendredi 10 mai 2019, elles étaient 61…

Cette attente n’est pas seulement désagréable: elle augmenterait le risque de mourir, comme le révèle une étude française menée au service des urgences du centre hospitalier de Nîmes. Les chercheurs ont travaillé sur l’ensemble des patients admis en 2017, soit plus de 60.000 personnes. Parmi elles, 15.000 ont dû être hospitalisées pour raison médicale. 36 % l’ont été sans attente et 64 % après attente. Après pondération, le taux de mortalité à l’hôpital était de 7,8  % chez ceux qui avaient attendu, contre 6,3 % chez des patients comparables hospitalisés rapidement. «Autrement dit, cela représente un décès tous les 60 patients à cause de cette attente», explique le Dr Pierre-Geraud Claret, l’un des auteurs de l’étude publiée en avril dans les Annales françaises de médecine d’urgence.

Prêtons-nous à un petit calcul morbide. Puisque le «no-bed challenge» a comptabilisé en un an 50.000 personnes ayant passé la nuit sur un brancard, le nombre de décès a pu être de 3900 alors qu’il aurait été 3150 sans attente. Soit 750 décès liés à cette attente! Pour quelles raisons? Les explications sont multiples.

«Les patients vont bénéficier plus tardivement de la prise en charge spécialisée nécessaire à leur pathologie initiale. Par ailleurs, si vous ne trouvez pas de lit pour hospitaliser un patient, c’est que le service dans lequel il devrait aller est lui-même saturé. Il risque donc d’atterrir dans un service qui n’a rien à voir avec sa pathologie. La prise en charge peut alors ne pas être optimale dans les premiers jours», explique le Pr Pierre-Yves Gueugniaud, chef de service des urgences de l’hôpital Édouard-Herriot à Lyon.

Les personnes âgées, premières victimes

Des retards de prises en charge qui vont se révéler particulièrement délétères pour les plus vulnérables. C’est-à-dire les personnes âgées. Car ce sont aussi celles qui vont le plus souvent nécessiter une admission: alors que 20 % de l’ensemble des passages aux urgences débouchent sur une hospitalisation, ce taux grimpe à 56 % chez les plus de 75 ans. «Or ce sont aussi celles qui attendent le plus», souligne le Dr Pierre-Geraud Claret. Leur prise en charge est en effet au moins deux fois plus longue, comme le rappelait la Cour des comptes en février dernier.

Pourquoi? Parce qu’elles nécessitent plus d’examens complémentaires, mais aussi parce que les délais pour leur obtenir si besoin un lit d’aval sont plus importants. Des lits d’autant plus difficiles à trouver que les patients sont, en raison de leur grand âge, très souvent polypathologiques. «Nous nous heurtons à un hôpital découpé en bastions hyperspécialisés. Résultat: la plupart du temps, on considère que la place des personnes de plus de 75 ans est en gériatrie», constate le Dr François Braun, président de Samu-Urgences de France.

De plus, comme le soulignent les urgentistes interrogés par Le Figaro, un certain nombre des personnes âgées atterrit aux urgences alors qu’elles n’ont rien à y faire. «La majorité des patients qui viennent des Ephad ne devraient pas passer par les urgences. Mais ces établissements souffrent aussi d’une sous-médicalisation», affirme François Braun.

Même lorsque l’hospitalisation est indispensable, mieux vaudrait donc être accueilli dans un service en évitant les urgences. «Malheureusement, l’hôpital moderne n’est plus dimensionné pour les soins non programmés», constate le Pr Patrick Goldstein, chef du service des urgences du CHRU de Lille. Pourtant, certains hôpitaux se sont organisés pour mieux accueillir les personnes âgées. Le CHU de Nancy, par exemple, a ouvert en 2014 une quinzaine de lits pour hospitaliser directement les plus de 75 ans à la demande du médecin traitant.

Lorsque le passage aux urgences est inévitable, pour trouver plus facilement des lits d’aval il suffirait, selon les urgentistes, de revoir l’organisation des services. «Il s’agirait de créer des services de médecine polyvalents qui accueilleraient les patients des urgences», explique le Pr Goldstein. Décloisonner l’hôpital, en quelque sorte.

Source LE FIGARO.