Pourquoi la France s’intéresse-t-elle au cannabis thérapeutique ?…

Ce pourrait être une réalité en France d’ici la fin de l’année.

Des patients devraient pouvoir bénéficier de médicaments à base de cannabis, à titre expérimental.

Un comité d’experts doit rendre un avis à la fin du mois de juin sur la manière dont on pourrait produire et distribuer ces médicaments.

Pourquoi la France s’intéresse-t-elle au cannabis thérapeutique ?

Les autorités françaises commencent à se dire que si ça fonctionne dans une trentaine de pays du monde, cela pourrait aussi marcher chez nous. Vingt et un pays européens autorisent le cannabis thérapeutique mais aussi la Turquie, Israël, le Canada ainsi que trente-trois Etats américains. Ce qui faisait dire à Edouard Philippe ceci, le 5 avril dernier : « il y a beaucoup de pays qui travaillent là-dessus, qui le permettent. Il serait absurde de ne pas se poser la question. » Pourtant ce qui est bien absurde, c’est qu’un médicament à base de cannabis est déjà autorisé en France. Le Sativex. Mais il n’a jamais été mis sur le marché. Officiellement pour un conflit sur le prix, officieusement disent certains, en raison d’une frilosité politique sur ce sujet sensible.  Sauf qu’aujourd’hui, neuf français sur dix sont favorables au cannabis thérapeutique en cas de maladie grave.

Quand on parle de cannabis thérapeutique de quoi parle-t-on ?

Dans certains pays, le cannabis thérapeutique est vendu pour être fumé, mais on peut aussi le trouver sous forme d’inhalation, de tisanes ou de gouttes.  Il ne faut pas le confondre avec le cannabis médical. Dans le cannabis à usage thérapeutique, on ne trouve que les composés actifs de la plante. Dans le cannabis médical, il s’agit de médicaments dérivés du cannabis et qui peuvent comporter d’autres substances.

A qui serait destiné le cannabis thérapeutique en France ?

L’estimation du gouvernement est d’environ 300.000 personnes atteintes de cancer, d’épilepsie, de sclérose en plaque ou en soins palliatifs. Cette plante pourrait calmer des douleurs et redonner de l’appétit. Un collectif de patients réclame que son usage soit étendu à toutes les formes de douleurs qui ne peuvent pas actuellement être soignées.

Quand pourra-t-on utiliser du cannabis à but thérapeutique en France ?

Une expérimentation pourrait être lancée d’ici la fin de l’année notamment à Marseille, sur des personnes atteintes de Parkinson. Mais avant cela, il faut décider qui va produire ces plantes en France ? Dans quelles conditions ? Comment et sous quelle forme le cannabis sera-t-il mis à disposition des patients ? Une certitude, derrière l’usage thérapeutique du cannabis, il y a un marché. Un institut américain estime que d’ici cinq ans le marché mondial du cannabis thérapeutique et médical atteindra cinquante milliards d’euros.

Source FRANCE BLEU.

«12 coups de midi»: Le champion Paul (Syndrome d’Asperger) reprend une candidate sur son handicap…

BOULETTE Paul, le champion du moment de l’émission de TF1 s’est permis de reprendre une candidate qui évoquait son handicap.

Le candidat de 19 ans est atteint du syndrome d'Asperger

Les 12 coups de midi tiennent un champion d’exception. Cela fait plusieurs semaines que l’étudiant en Histoire venu de Grenoble remporte chaque émission, gonflant sa cagnotte, qui a dépassé les 120.000 euros.

Paul se permet même, parfois, de corriger les questions de l’émission quand elles comportent des erreurs…

Merci quand même

Mardi midi, le candidat surdoué âgé de 19 ans a, comme de coutume, battu Chantal. Sa rivale du jour a tenu à le féliciter et à saluer son courage face au syndrome d’Asperger dont l’étudiant est atteint​ : « Continue comme ça, c’est formidable quand la culture prend le pas sur la maladie ». L’encouragement semble avoir froissé le candidat qui a rectifié les termes de la candidate. « Je préfère parler de handicap plutôt que maladie » a-t-il expliqué, en ponctuant sa réponse d’un « Mais merci beaucoup ».

Source 20 Minutes.

Lodève : un fauteuil roulant modernisé pour mieux vivre son handicap…

Et si santé rimait avec nouvelles technologies ? Depuis quatre ans, une société de Soubès près de Lodève, commercialise des fauteuils électriques avec des gyropodes.

Son but : permettre à ses utilisateurs de mieux vivre leur handicap aussi bien physiquement que psychiquement. 

Jean a acheté un Nino, il y a un mois : ce transporteur assis électrique, fabriqué par une société près de Lodève, prétend rajeunir le marché du fauteuil roulant. / © F3 Occitanie

Une allure qui ne passe pas inaperçu, des couleurs vives : le Nino a dépoussiéré le milieu du fauteuil roulant !  A la base du projet, Pierre Bardina, un chef d’entreprise audois paraplégique.

Ce Carcassonnais a créé son entreprise en 2014 et a mis au point un fauteuil roulant révolutionnaire :  un deux roues utilisant un gyropode,

Jean en a acheté un exemplaire il y a un mois et il est déjà conquis par son acquisition.

 » C’est petit, c’est compact, ça passe partout, confortable, facile à manoeuvrer »

explique ce flamand revenu au sein de la start up pour effectuer les derniers réglages.

Du design pour une meilleure estime de soi

La société, qui a grandit et s’est installé cette année dans des ateliers de 500 m² près de Lodève, travaille avec une philosophie : faire des engins pour tout le monde et décomplexer la personne en situation de handicap mobile avec des engins au look futuriste.

« Le design a beaucoup d’importance dans ce qu’on fait, il est synonyme de santé. Je suis sur une machine où je me sens bien, je me sens beau, du coup, les gens me regardent autrement, je renvoie une autre image ! »

explique l’inventeur de ce transporteur assis électrique. Le Nino a désormais un petit frère, le One, sorte de trottinette électrique pour fauteuil roulant.

500 exemplaires vendus

Les deux modèles se vendent doucement : près de 500 exemplaires depuis 4 ans. Mais Pierre Bardina voit plus loin. Dans un monde où une personne sur six a un problème de mobilité, il a un rêve : créer une machine « pouvant être conduite partout ».

On n’en saura pas plus, juste que des discussions avec Renault et Aéroport de Paris sont en cours. 

Un prototype devrait être prêt d’ici la fin de l’année.

Source FR3.

VIDEO. Le député LFI Loïc Prud’homme utilise la langue des signes à l’Assemblée pour alerter sur la situation des personnes sourdes…

L’élu de Gironde a dénoncé l’exclusion des personnes sourdes et malentendantes des services publics.

Le député LFI de Gironde Loïc Prud\'homme, le 18 décembre 2018, à l\'Assemblée nationale. 

« Que fait votre gouvernement, que fait la République pour l’insertion des citoyens sourds ? » Pour alerter sur le situation des personnes malentendantes, le député LFI de Gironde Loïc Prud’homme a utilisé la langue des signes française (LSF) dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, mardi 28 mai.

« Depuis 15 ans, depuis la loi de 2005, rien ne se passe », a-t-il signé avant de reprendre le micro et de s’exprimer à l’oral. « Je m’excuse auprès de nos 400 000 citoyens et citoyennes qui signent pour l’imperfection de ma maîtrise de la LSF. Pour autant, j’ai fait en quelques jours plus d’efforts que votre gouvernement depuis deux ans », a-t-il accusé.

« C’est la première fois qu’un député signe dans l’hémicycle »

« Ces citoyens sont exclus des services publics, que ce soit dans les mairies ou les hôpitaux (…). Il y est plus facile d’être un touriste anglophone qu’un citoyen français sourd », a-t-il lancé à Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées.

FNSF @FNSF

« C’est une première fois qu’un député signe dans l’hémicycle ! »

La Fédération Nationale des Sourds de France est reconnaissante envers le député @PrudhommeLoic a qui a parfaitement porté notre voix.

Loïc Prud’homme @PrudhommeLoic

J’ai interpellé ce matin @s_cluzel sur les carences de l’État pour l’insertion des http://citoyen.ne .s sourd.e.s et malentendant.e.s.
Accès aux services publics et aux hôpitaux : il est souvent plus facile d’être un touriste anglophone qu’un citoyen français sourd.

Source FRANCE INFO.

Google a développé une intelligence artificielle capable de détecter les cancers du poumon…

Une équipe de chercheurs a mis au point un logiciel capable de diagnostiquer le cancer du poumon avec plus de précision que des médecins.

Google a développé une intelligence artificielle capable de détecter les cancers du poumon

Savoir si un grain de beauté est un mélanome, interpréter une radiographie des poumons ou une mammographie… L’Intelligence Artificielle (IA) prend une place croissante dans le domaine médical, en particulier en cancérologie. Toutefois, les programmes actuels se limitent à aider les médecins dans des taches bien circonscrites. Pour la première fois, une équipe de chercheurs de Google AI, division de recherche de Google, a mis au point une intelligence artificielle capable de réaliser toutes les étapes de dépistage du cancer du poumon de manière totalement autonome, aussi bien, voire mieux que des radiologues. Leur travail a été publié en mai dans la revue Nature Medicine .

Le dépistage du cancer du poumon se fait par scanner (aussi appelé tomodensitométrie), souvent à la suite de troubles respiratoires suspects. Si le scanner révèle ou une plusieurs anomalies suspectes, il faut alors réaliser une biopsie. Ce geste invasif consiste à prélever et analyser un morceau de la supposée tumeur. Mais l’interprétation d’un scanner n’est pas toujours facile: «un nodule peut avoir 30 à 40 diagnostics différents», fait valoir le Dr Alain Livartowski, directeur des data de l’ensemble hospitalier de l’Institut Curie (Paris). Une erreur peut conduire à passer à côté d’un cancer ou à infliger une biopsie inutile, ce qui peut s’avérer décisif pour le patient. C’est là que les logiciels d’intelligence artificielle entrent en jeu.

94,4% de réussite

Celui développé par Google repose sur le Deep Learning, une technique qui consiste à injecter dans la machine une énorme quantité d’informations soigneusement triées. En les analysant, l’ordinateur compose sa base de connaissances. Par exemple, si l’on veut qu’une IA sache reconnaître un lion, il faut d’abord lui fournir plusieurs centaines de milliers d’images de lion dans différents contextes (lieux, positions, etc.). C’est précisément ce que les chercheurs ont fait: ils ont fourni à leur système les clichés médicaux de 14.000 personnes dont 638 atteintes d’un cancer du poumon, en lui désignant ceux appartenant aux malades. L’objectif? Obtenir un algorithme capable de dire seul si une personne a ou non un cancer du poumon à partir d’un simple scanner.

Une fois prêt, l’algorithme a été mis en compétition avec 6 radiologues expérimentés. Lors d’un premier essai, l’IA avait accès aux derniers scanners du patient, tandis que les radiologues, en plus du scanner, pouvaient regarder leur historique médical. Même avec cet avantage, les médecins ont plus souvent échoué à poser le bon diagnostic par rapport à l’algorithme. Sur 507 patients, dont 83 atteints de cancer, ils ont en effet diagnostiqué à tort 11% de cancers en plus par rapport au logiciel. Et ils sont passés à côté de 5% de vrais malades que le logiciel avait, lui, correctement identifiés. Au fil de tous les essais, le programme a atteint 94,4% de réussite.

Identifier des détails qui échappent à l’œil humain

«Cette étude était attendue depuis longtemps. Contrairement aux autres logiciels qui existent déjà en oncologie, celui-ci analyse les images en 3 dimensions», souligne le Dr Alain Livartowski. «Avec ces résultats très prometteurs, c’est une révolution». Un succès qui s’explique d’abord par l’efficacité de l’algorithme mis au point, mais aussi par le fait que l’interprétation humaine d’un cliché est subjective. Là où un être humain voit des formes et des couleurs qu’il interprète à partir de ses connaissances, la machine, elle, dispose de données qui lui permettent de réaliser une analyse plus complète. De plus, les médecins observent chaque image séparément alors que l’IA analyse le tout en 3D, comme si elle plongeait au cœur de la cage thoracique. Une caractéristique qui lui permet de voir des détails qui échappent à l’œil humain. D’après les auteurs de l’étude, cette technologie pourrait donc permettre de faire évoluer les critères diagnostiques actuels.

Mais il reste encore des progrès à réaliser. En effet, lorsqu’il a fallu se prononcer sur des cas plus complexes, la machine – comme les spécialistes – a eu davantage de difficultés. «Il sera de toute façon nécessaire que le modèle soit validé indépendamment par d’autres équipes», note le Dr Livartowski. Même si ce type de programmes pourra aider les médecins à poser un diagnostic, il est certain qu’ils ne les remplaceront pas: ces derniers auront toujours la charge de la décision.

Source LE FIGARO.

Avec 75 000 morts par an, le tabac cause une mort sur huit en France…!

Cancers, maladies cardiovasculaires et respiratoires: le tabac a fait 75 000 morts en France en 2015, ce qui représente plus d’un décès sur huit, selon les derniers chiffres officiels, publiés ce mardi avant la journée mondiale sans tabac.

19% des hommes décédés en 2015 sont morts à cause du tabac.

19% des hommes décédés en 2015 sont morts à cause du tabac.

« Comme dans la plupart des pays industrialisés, le tabagisme reste la première cause de décès évitables en France », souligne le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé publique France. Le tabac a fait 75 000 morts en France en 2015. Soit un décès sur huit. Le précédent bilan datait de 2016 et portait sur l’année 2013. Il était de 73 000 morts, soit la même proportion par rapport au nombre total de décès cette année-là (environ 13%).

« En 2015, 75.320 décès ont été estimés attribuables au tabagisme sur les 580.000 décès enregistrés en France métropolitaine », selon le BEH. Les hommes sont particulièrement touchés, puisque 19% des hommes décédés en 2015 sont morts à cause du tabac (55.400), contre 7% pour les femmes (19.900). Pour autant, sur le long terme, la tendance est défavorable aux femmes. Entre 2000 et 2015, le nombre de morts attribuables au tabac chez les hommes a diminué (-11%), alors qu’il a été multiplié par 2,5 chez les femmes (passant de 8.000 à 19.900).

Cette évolution est due à un changement des modes de vie: diminution globale du tabagisme chez les hommes depuis 1970, mais augmentation chez les femmes. Les causes des morts attribuables au tabagisme sont les cancers (dans 61,7% des cas), au premier rang desquels celui du poumon, une maladie cardiovasculaire (22,1%) et une pathologie respiratoire (16,2%).

Moins de fumeurs quotidiens

Par ailleurs, Santé publique France confirme des chiffres déjà dévoilés fin mars par la ministre de la Santé Agnès Buzyn: depuis 2016, le nombre de fumeurs quotidiens a baissé d’1,6 million, dont 600.000 au premier semestre 2018. Obtenus grâce au Baromètre santé, enquête réalisée par téléphone, ces chiffres 2018 montrent que la tendance à la baisse se poursuit.

Les pouvoirs publics l’attribuent à l’augmentation progressive du prix du paquet (jusqu’à 10 euros d’ici 2020), au remboursement des substituts nicotiniques et à l’opération Mois sans tabac en novembre.

En 2018, 32% des adultes de 18 à 75 ans étaient des fumeurs, au moins occasionnels. Cette proportion est stable par rapport à 2017.  En revanche, la proportion des fumeurs quotidiens a « significativement baissé »: elle était de 25,4% en 2018 (soit 28,2% des hommes et 22,9% des femmes), contre 26,9% l’année d’avant.

Mais même si cette « tendance encourageante » perdure, elle n’entraînera pas tout de suite une diminution du nombre de morts, prévient Santé publique France: plusieurs années peuvent séparer la consommation de tabac de la survenue de maladies, et même chez les anciens fumeurs, le risque reste plus élevé que chez ceux qui n’ont jamais fumé.

En moyenne, les fumeurs quotidiens consomment 13 cigarettes ou équivalent (14 pour les hommes, 12 pour les femmes).

Des négalités sociales

Malgré cette baisse globale, le tabagisme quotidien en France reste « très élevé en comparaison d’autres pays de même niveau économique, avec de très fortes inégalités sociales », note François Bourdillon, directeur général de Santé publique France, dans l’édito du BEH. Bien qu’elles se stabilisent, ces inégalités restent « très marquées », selon le BEH: « les personnes les moins favorisées (chômeurs, personnes peu ou pas diplômées, revenus faibles) sont plus fréquemment fumeuses que les autres. »

Avant la journée mondiale sans tabac vendredi, le ministère de la Santé, Santé publique France et l’Assurance Maladie lancent à la radio et sur internet une campagne de sensibilisation sur une maladie méconnue, la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Elle est due à une inflammation et une obstruction progressive des bronches. Ses symptômes: bronchite chronique (toux grasse pendant plusieurs mois chaque année), bronchites à répétition ou sensation progressive de manque d’air. « Particulièrement handicapante, elle touche en France entre 5 et 10% des adultes », relève Santé publique France. Elle « ne se guérit pas mais (son) évolution peut être ralentie par l’arrêt du tabac ».

Source LA DEPÊCHE.

Portrait d’une entreprise adaptée près de Poitiers, 80% des salariés sont handicapés…

Elles sont à mi-chemin entre les associations et les entreprises dites classiques, les entreprises adaptées permettent aux personnes handicapées de trouver du travail.

Dans l'entreprise STS, 80% des salariés sont des travailleurs handicapés / © Thomas Chapuzot, Francetv

L’entreprise STS de Fontaine-le-Comte, près de Poitiers dans la Vienne, est, ce que l’on appelle, une entreprise adaptée. Elle fonctionne sur le principe d’une entreprise ordinaire, mais ses salariés ont le statut de travailleurs handicapés. Elle se définit elle-même comme une entreprise à vocation sociale qui propose une insertion ou un réinsertion profesionnelle aux adultes handicapés. Et ceux qui utilisent les services de STS aident aussi à faire changer le regard des salariés ordinaires sur les handicapés.
C’est ce que retient Alexis Villneuve, il a intégré STS comme stagiaire, puis il a obtenu un contrat à durée déterminée.

« Ce qui me plaît c’est le fait qu’ils soient à l’écoute par rapport à comment je suis. Il n’y a pas de stress pour gérer ça. C’est un milieu vraiment bien fait pour moi. » Alexis Villneuve.

L’entreprise a un mode de fonctionnement différent des autres, ici, il n’y a pas d’actionnaire, les dividendes sont redistribués dans les salaires ou dans les investissements.
Les horaires de travail ont même été adaptés aux horaires des bus pour plus d’efficacité et moins de contrainte.
Résultat, l’enreprise qui a démarré avec 3 salariés en 2016, en compte 30 aujourd’hui et espère en recruter 15 de plus dans les deux ans.
Les travailleurs handicapés sont plus touchés par le chômage que les travailleurs ordinaires. Et beaucoup d’entreprises préfèrent encore payer des amendes plutôt que d’appliquer les règles sur l’emploi des personnes handicapées. Ce sont d’ailleurs très souvent des petites structures qui recrutent des travailleurs handicapés.

Reportage dans l’entreprise STS, Jétôme Vilain, Thomas Chapuzot et Christophe Pougeas. Intervenants :
Patrice Caillaud, directeur général de STS. Alexis Villneuve, salarié chez STS. Frédéric Laville, directeur AFTRAL Poitiers, client de STS.

Que dit la loi sur l’emploi des personnes handicapées ?

Tout employeur occupant au moins 20 salariés est tenu d’employer à plein temps ou à temps partiel des travailleurs handicapés dans une proportion de 6 % de l’effectif total de l’entreprise. Les établissements ne remplissant pas (ou en partie) cette obligation doivent s’acquitter d’une contribution à l’Agefiph.

Qui peut obtenir la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) ?

La RQTH est reconnue à toute personne dont les possibilités d’obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l’altération d’une ou plusieurs fonctions, physique, sensorielle, mentale ou psychique.

Source FR3.

 

Cliniques privées: Sept associations dénoncent les «facturations abusives»…

La Répression des fraudes indique notamment avoir « identifié des frais facturés ne relevant pas de prestations de soins ou de sollicitations expresses ».

Les « facturations abusives » des cliniques privées sont dénoncées par des associations (illustration).

Une enquête de la Répression des fraudes présentée fin mars pointe du doigt les « facturations abusives » dans certaines cliniques privées françaises. Face à ce constat, sept associations de patients et de consommateurs (CLCV, CSF, Familles rurales, Fnath, France Assos Santé, UFC-Que Choisir, Unaf) réclament « des mesures urgentes ». L’enquête « montre un développement alarmant de ces pratiques frauduleuses », protestent-ils ce mercredi dans un communiqué commun.

« Des frais ne relevant pas de prestations de soins »

Dans son rapport d’activité annuel, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes (DGCCRF) indique avoir contrôlé 209 cliniques (sur environ 1.000 en France). Parmi elles, « la moitié présentait des non-conformités, essentiellement en lien avec une facturation abusive ».

La DGCCRF précise avoir « identifié des frais facturés ne relevant pas de prestations de soins ou de sollicitations expresses », par exemple des « forfaits administratifs » incluant des « services divers » comme la « mise à jour de carte Vitale », le « contact avec la mutuelle » ou encore l’« appel de taxi ».

Des pratiques qui se sont « généralisées »

La Répression des fraudes indique qu’il s’agit de « missions habituelles pour lesquelles les établissements sont rémunérés par la Sécurité sociale ». Elle précise que « la voie de l’injonction a été privilégiée afin d’obtenir la cessation rapide des pratiques concernées ».

Pour les associations, qui rappellent avoir alerté « dès 2012 » sur la situation, « ces pratiques, loin d’avoir cessé, se sont au contraire développées et généralisées ». Selon elles, « cette facturation représenterait un montant annuel moyen de 50.000 euros par établissement ».

Source 20 MINUTES.

Les jus 100 % purs fruits seraient aussi nocifs pour la santé que les sodas selon une étude…

« Même d’origine naturelle, le sucre peut avoir des effets néfastes sur le système cardiovasculaire s’il est ingéré en grandes quantités », indique l’une des auteures des travaux.

Les jus 100 % purs fruits seraient aussi nocifs pour la santé que les sodas selon une étude. Illustration d'un jus d'orange.

La consommation excessive de jus de fruits, y compris ceux qui ne contiennent que des fruits, ne serait pas bonne pour la santé. Elle augmenterait même le risque de mort anticipée de 9 à 42 %, selon une étude publiée le 17 mai dans le Journal of the American Medical Association. Les dangers seraient semblables à ceux provoqués par une consommation trop importante de jus concentrés, de sodas ou de boissons énergisantes.

Une plus grande résistance à l’insuline

En cause, l’importante quantité de sucres contenue dans ces boissons. « Même d’origine naturelle, le sucre peut avoir des effets néfastes sur le système cardiovasculaire s’il est ingéré en grandes quantités », rappelle à CNN Jean Welsh, coauteure des travaux.

Les chercheurs américains ont analysé les informations médicales de 13.440 sujets de plus de 45 ans courant sur six ans. Ils ont remarqué que le corps réagissait aux apports importants de sucre, avec notamment le développement d’une plus grande résistance à l’insuline​.

23 centilitres maximum par jour pour les adultes

En matière de jus de fruits, la consommation quotidienne maximale recommandée est de 18 centilitres pour les enfants de moins de 6 ans et de 23 centilitres pour les autres enfants et les adultes, indique Ouest France.

Pourtant, d’autres scientifiques se montrent moins alarmistes que les auteurs de l’étude. Marta Guasch-Ferré et Frank Hu, tous deux chercheurs à l’université d’Harvard (Etats-Unis), estiment que « des recherches plus poussées sont nécessaires pour examiner le risque pour la santé et les bénéfices potentiels de jus de fruits spécifiques ». Ils appellent à des travaux plus longs et portant sur un plus grand nombre d’individus.

Source 2 Minutes.

Ces innovations créées pour les handicapés qui facilitent la vie de tous…

Sans le savoir, nous utilisons quotidiennement des innovations d’abord conçues pour faciliter la vie des handicapés.

Tour d’horizon, à l’occasion du Salon handicap qui a lieu mardi, de ces idées qui servent à tout le monde.

Innover et inventer c’est, le plus souvent, trouver une solution à un problème. Et les personnes handicapées en France peuvent compter sur l’inventivité de nombreuses start-up dont les idées sont présentées le 28 mai à Paris par les exposants du Salon handicap, emploi et achats responsables*. Comme MyEye, une minicaméra intelligente qui se fixe sur une branche de lunettes et permet de lire des textes (le nom d’une rue, un menu au restaurant, un journal…) ou de reconnaître un billet de banque et d’en faire une description vocale aux aveugles, malvoyants et dyslexiques.

A l’image de MyEye, qui pourrait aussi bien épauler des personnes illettrées ou ne parlant pas la langue du pays où elles se trouvent, l’histoire, même très récente, est émaillée d’exemples d’innovations qui, d’abord imaginées pour un public handicapé, rendent tout autant service à l’ensemble de la population. La télécommande, une idée de Robert Adler, décédé en 2007, était à l’origine destinée à ceux incapables de se déplacer et qui voulaient changer de chaîne. Qui sait aussi que les lunettes « teintées », devenues de soleil, ont d’abord été créées au XVIIIe siècle par un opticien anglais pour aider ses clients à corriger leurs troubles de la vision ?

Le clavier

Accessoire indispensable de l’ordinateur, et du smartphone en version virtuelle et tactile, le clavier est un descendant direct de la machine à écrire inventée en 1839 par François-Pierre Foucault. Ce dernier s’est appuyé sur l’idée de son ami Louis Braille, qui venait d’inventer une machine à écrire destinée aux aveugles et capable, grâce à la raphigraphie, d’imprimer des lettres en relief sur du papier, sous forme de points, lisibles à la fois de façon tactile par les aveugles et visuelle par les voyants ne connaissant pas l’alphabet Braille.

Le téléphone

C’est grâce à la surdité de sa mère et de son épouse qu’Alexander Graham Bell, qui était professeur de diction et spécialiste de l’élocution, fut poussé à développer ses recherches sur la fabrication d’appareils auditifs et vocaux. C’est à lui que l’on doit le premier brevet, déposé en 1876, du téléphone.

L’assistant vocal

La première fonction d’aide vocale sur un smartphone est apparue en 2009 sur l’iPhone 3GS. VoiceOver, c’est son nom, permet aux aveugles et malvoyants d’avoir une description vocale des informations affichées à l’écran. La fonctionnalité devient complète avec l’apparition de Siri, deux ans plus tard à partir de l’iPhone 4S. La fonction vocale est alors à double sens et devient universelle puisque l’utilisateur, handicapé ou valide, peut désormais parler à son smartphone pour lui donner des ordres.

L’impression 3D

Si les imprimantes 3D n’ont pas été inventées directement pour les handicapés, ces derniers ont largement contribué à démocratiser cette technologie auprès d’un grand public d’abord sceptique face à ces machines et leurs petits objets en plastique à l’utilité limitée. L’association My Human Kit par exemple, prouve le contraire en incitant et en aidant les personnes amputées à fabriquer elles-mêmes leurs prothèses à moindre coût.

Le pictogramme

Les noms des 38 stations des deux lignes du métro de Toulouse sont, depuis 2017, tous associés à un pictogramme. L’idée, une première en France, permet de faciliter les déplacements des personnes souffrant de déficience mentale ou troubles cognitifs comme la dyslexie. Elle offre également de l’aide aux personnes ne sachant pas lire ou ne comprenant pas la langue française. Chaque pictogramme est également l’occasion, pour l’ensemble des voyageurs cette fois-ci, de mieux connaître l’histoire de la ville de Toulouse. La station Basso-Cambo par exemple, représentée par des épis de blé, fait référence au passé agricole du quartier qui a conservé son nom dérivé de l’occitan « basso », «bas», et « camba », signifiant «tige», et par extension «champ».

* Salon handicap, emploi et achats responsables, mardi de 8h30 à 19 heures au palais des Congrès de Paris (XVIIe).

Source LE PARISIEN.