IMPORTANT : Les trottinettes électriques entrent dans le code de la route…

Les nouveaux engins de déplacement personnels (EDP) motorisés apportent de nouvelles solutions pour se déplacer au quotidien.

Leur présence de plus en plus forte dans les rues et l’espace public n’est cependant pas encore réglementée et pose des questions croissantes de sécurité.

Les trottinettes électriques entrent dans le code de la route

Le Gouvernement s’est donc engagé à faire évoluer le code de la route, afin de prendre en compte l’existence de ces nouveaux engins et de définir des règles d’utilisation dans l’intérêt de tous.

Après plusieurs mois de travail et de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, les ministères de l’Intérieur (Délégation à la sécurité routière) et des Transports viennent de finaliser un projet de décret modifiant le code de la route. Il vient d’être notifié à la Commission européenne et sera présenté au Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) puis au Conseil d’État.

Cette nouvelle réglementation entrera en application à la rentrée 2019.

Pourquoi une réglementation ?

La situation d’aujourd’hui

Les utilisateurs d’EDP non motorisés (trottinettes, skate-board, rollers, …) sont assimilés à des piétons par le code de la route. Ils peuvent donc circuler sur les trottoirs et sur les autres espaces autorisés aux piétons à condition de rester à la vitesse du pas.

En revanche, les EDP motorisés (trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards…) n’appartiennent à aucune catégorie du code de la route. Leur circulation dans l’espace public n’est donc actuellement ni autorisée ni réglementée : leur usage est en principe limité aux espaces privés ou fermés à la circulation.

L’enjeu d’une réglementation

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Belle Initiative ! À Reims, des bénévoles commenteront les matchs du Mondial féminin de foot aux aveugles et malvoyants…

Un vocabulaire étoffé, des descriptions détaillées et une bonne analyse footballistique.

Autant de conseils que sont venus chercher les futurs bénévoles qui commenteront les matchs du Mondial féminin pour les malvoyants et les aveugles à Reims.

Charles, 14 ans et fan du stade de Reims, se fait raconter tous les matchs par son grand-père / © Christian LANTENOIS / MaxPPP

Quentin Pithois a 19 ans et il est sur le point de vivre un rêve d’enfant : commenter un Mondial de football. À l’occasion de la Coupe du monde féminine de football, dont une partie de la compétition se déroulera à Reims en juin prochain, le jeune Sparnacien s’est présenté ce 21 mai au stade Delaune pour devenir audio-descripteur. S’il est sélectionné par le comité d’organisation, Quentin Pithois deviendra l’un des commentateurs pour les supporters aveugles et malvoyants.

Depuis l’Euro 2016, des casques audio sont mis à disposition de tous les supporters. Dans la cabine de presse, à côté des journalistes de radio, deux audio-descripteurs commentent en direct le match spécialement pour les déficients visuels. Chaque binôme est recruté en fonction sa symbiose, puisque chaque commentateur a un rôle spécifique : « Il faut une voix qui envoie et l’autre qui va tempérer, être plus dans la description », explique Charly Simo, manager général de l’association Asa (all service access), qui participe au recrutement.

Enrichir son vocabulaire et étoffer ses descriptions

Contrairement à un commentaire de radio, les matchs ne sont pas entrecoupés de publicités et sont agrémentés de description. Au début de chaque rencontre, le binôme met en place une technique de zones avec un métrage précis en cartographiant le terrain car, pour un supporter déficient visuel, il est capital de se situer dans le terrain. « Il faut sans cesse qu’il sache où se trouve le ballon », insiste le formateur, devant les huit bénévoles assis face à lui.

« C’est important de ne pas avoir peur du handicap. Il ne faut pas se dire qu’on s’adresse à des personnes non-voyantes mais à des supporters qui vont au stade pour passer un bon moment. Il faut garder ce naturel de commenter de manière fluide et spontanée. Apporter une touche descriptive, mais en conserver cette spontanéité. »
– Yvan Wouandji, membre de l’équipe de France de cécifoot.

Il précise : « Il faut aussi rappeler la minute à laquelle on est dans le match, pour se situer dans le temps. Décrire les tenues, la couleur des maillots des joueurs. Pour le grand public c’est flagrant, ça peut paraître de l’ordre du détail mais nous, on n’y a pas accès. »

 

Quentin Pithois, originaire d'Epernay, s'est présenté comme bénévole pour commenter les matchs du mondial féminin en audio-description / © Florence Morel / France 3 Champagne-Ardennes

Mais comment décrire une couleur à une personne qui n’en a jamais vue ? « En expliquant une idée ou des images, ou en l’associant à un objet. Le jaune, c’est comme le soleil que tu ressens, qui te tape dessus, indique Yvan Wouandji. Pour moi qui ai perdu la vue à l’âge de 10 ans (j’en ai 26), si c’est une couleur pas trop complexe, ça me parle de suite. Mais pour une personne qui est née non-voyante, pour un maillot blanc, on va lui dire que c’est la couleur des draps lorsqu’il se couche dans son lit. »

Un travail qui passe par des descriptions plus étoffées, un vocabulaire plus précis et des redondances à éviter. C’est d’ailleurs ce qui a motivé Quentin Thinois, qui ajoute : « Il faut aussi que ce soit plaisant à écouter au niveau de la voix, de l’expression, de la fluidité et de la diction. Si je suis bon, j’aimerais le refaire à l’avenir. »

À Reims, contrairement à d’autres villes où des étudiants en journalisme ont été sollicités, le comité d’organisation a travaillé avec la ville qui a recruté les bénévoles avec le souci de poursuivre le service après le Mondial féminin. « Ce sont des personnes qui vont apporter dans la ville, argumente Charly Simo, car elles sont locales et pourront pérenniser ce service. »

Lors de l’Euro 2016, environ 800 personnes (dont 150 étrangers) avaient bénéficié des matchs en audio-descriptions. Cette année, l’organisation estime qu’elles seront 400 et 500 personnes déficientes visuelles à en profiter.

Source FR3.

 

« Je veux partir sans souffrance » : le témoignage sur la fin de vie de Marie-Josèphe, une Creusoise de 99 ans…

Le débat sur la fin de vie fait son retour dans l’actualité après les multiples rebondissements de l’affaire Vincent Lambert cette semaine.

À 99 ans, Marie-Josèphe a rempli des directives anticipées, censées guider le corps médical dans les dernières volontés de cette Creusoise. 

Marie-Josèphe dans sa maison à Bonnat

« J’estime que ma vie est finie. » La voix de Marie-Josèphe Kadri ne tremble pas. À 99 ans, cette habitante de Bonnat, raconte sa vie chargée, remplie de rencontres et de déplacements. Une longue vie qui la mène en Creuse il y a 15 ans, dans une maison familiale où elle veut maintenant terminer ses jours.

La question sur cette fin approchante, Marie-Josèphe se la pose tous les jours. Alors elle a pris ses dispositions. Elle a rempli le document de directives anticipées, sortes de « dernières volontés médicales », disponibles sur plusieurs site, dont celui du ministère de la Santé. Ces documents, qui évitent les conflits familiaux comme dans le cas de Vincent Lambert, sont remis aux proches et aux médecins.

Une sédation profonde et continue jusqu’au décès

L’idée de rédiger ces directives anticipées est arrivée après un court séjour à l’hôpital : « J’y suis restée deux semaines. Je me suis crue en enfer. J’étais la seule à avoir toute ma raison. Je me suis alors dit que dans ce cas précis, je ne voudrais pas que l’on me garde. » Dans ces choix de fin de vie, et en cas de maladie, Marie-Josèphe souhaite même une sédation profonde et continue : « Je veux mourir chez moi, dignement et doucement. J’ai vu trop de personnes mourantes qui avaient des tuyaux pour manger et respirer et qui imploraient des yeux qu’on les débranche. Pour moi c’est de la torture. Je ne veux pas d’acharnement thérapeutique. »

Pas question pour elle de retourner à l’hôpital. Trop de mauvais souvenirs, c’est ce qu’elle explique dans ses directives anticipées. Et si les problèmes médicaux reviennent, Marie-Josèphe voudra en finir : « J’aime lire et écrire, je ne pourrais plus le faire. La vie qui vaut la peine d’être vécue, c’est une vie où il reste quelques plaisirs. » 

Source FRANCE BLEU.

Côtes-d’Armor. Un maire en fauteuil roulant invite à noter les villes sur leur accessibilité…

Yann Jondot, un maire du Morbihan en fauteuil roulant, veut faire de l’accessibilité un enjeu pour tous les citoyens.

Il était à Plérin (Côtes-d’Armor) ce lundi 20 mai.

Côtes-d’Armor. Un maire en fauteuil roulant invite à noter les villes sur leur accessibilité

Le maire en fauteuil roulant du Morbihan, Yann Jondot, nommé ambassadeur de l’accessibilité par la secrétaire d’État, Sophie Cluzel, continue son tour de Bretagne. Il était ce lundi dans les locaux d’APF France Handicap, à Plérin.

 

Face à une vingtaine de personnes à mobilité réduite, il a présenté les mesures dont il est l’initiateur, comme une sonnette en façade des établissements publics et une rampe d’accès amovible mise à disposition dans toutes les mairies. « Les prémisses des lois accessibilité remontent à 1975. Aujourd’hui la loi de 2015 n’est pas vraiment appliquée », a rappelé Yann Jondot, handicapé depuis 30 ans, à la suite d’un accident de moto. « Ce que je propose est simple. Il a pour but d’effacer notre angoisse de ne pas pouvoir entrer chez un commerçant. »

Yann Jondot invite les « personnes handi » à se montrer, à réclamer et « à cesser d’attendre. Ce que l’on gagne en matière d’accessibilité servira à beaucoup de citoyens. Les villes sans trottoirs, par exemple, redonnent la priorité aux piétons. »

Une autre mesure proposée par l’élu paraplégique, qui a gravi le Kilimandjaro, est d’apposer un autocollant à l’entrée de chaque commune qui signe sa charte. Le code de couleur symbolise le niveau d’accessibilité A : réalisé ; B : en réalisation ; C : en étude.

Source OUEST FRANCE.

Les sourds dans la rue pour en finir avec la discrimination…

C’était une journée d’action nationale. Les sourds veulent être des citoyens à part entière, pouvoir réaliser leurs démarches administratives ou accéder aux infos télévisées sans être pénalisés par leur handicap.

Ils réclament l’inscription de la Langue des Signes dans la constitution.

Le 20 mars dernier l'association "Sourds en Colère" avait déjà mobilisé pour que la langue des signes soit inscrite dans la Constitution / © Karine Babarit

Ils étaient une centaine à Rennes à l’appel de plusieurs associations pour demander plus d’égalité et d’accessibilité au quotidien.

Les « Sourds en colère » s’estiment trop souvent méprisés, victimes d’une double peine. Un handicap les touche et la société ne leur facilite pas la vie pour les démarches administratives, l’accès à l’information télévisée, aux débats publics, à la campagne électorale par exemple. Bref, ils aimeraient enfin être considérés comme des citoyens à part entière. 

Pour en finir avec ce qu’ils considèrent comme une discrimination, les sourds demandent l’inscription de la Langue des Signes Française dans la constitution, ce qui leur permettrait de bénéficier plus régulièrement d’interprètes. Une pratique qui existe dans d’autres pays européens comme la Finlande ou le Portugal.

Le 20 mars dernier, une première manifestation avait déjà rassemblé un millier de personnes à Paris à l’initiative des « Sourds en Colère ». Un nouveau rassemblement national est annoncé pour le 20 juin.

Source FR3.

Handicap: Aider les aidants….

Mieux accompagner les familles de personnes handicapées. C’est l’objectif des villages des aidants.

Un projet est en cours d’élaboration dans l’extrême sud.

Hugo, né grand prématuré, lors de sa séance quotidienne de kinésithérapie. / © Caroline Ferrer

8,3 millions de français accompagnent, et parfois vivent, avec un proche en situation de maladie et de handicap. On les appelle les aidants. Mais il est difficile d’imaginer, si l’on n’a jamais été confronté à une telle situation, ce que cela signifie vraiment, au quotidien. C’est ce que nous confie Marie Beretti, mère de la petite Leria, qui souffre d’un handicap mental trop sévère pour intégréer un institut médico-éducatif…

« On a plus de vie professionnelle, la vie sociale en général ça va avec, on ne peut pas faire de sortir, aller chez des amis c’est compliqué…On ne vit plus, on est en mode survie. »

C’est pour tenter de venir en aide, et parvenir à soulager, du mieux possible, les familles qui peinent à trouver de solutions que l’association Handicap Extrême-Sud veut créer un village d’aidants.
le projet est en cours d’élaboration.

Source FR3.

Sclérose en plaque : les dernières avancées…

Pouvez-vous nous rappeler les principales caractéristiques de la sclérose en plaque et son évolution ces dernières années ?

La Sclérose en Plaques (SEP) est une maladie inflammatoire démyélinisante du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) qui provoque des troubles visuels (baisse de la vision d’un seul œil), des troubles de la sensibilité (fourmillements au niveau d’un membre), des troubles moteurs (problème d’équilibre, de marche…) et peut causer de nombreuses séquelles et handicaps. Elle touche de plus en plus de personnes (120 000 cas en France en 2019, soit + 10% en 2 ans) et de plus en plus tôt, les formes juvéniles débutant avant l’âge de 18 ans étant de plus en plus fréquentes. On s’aperçoit également qu’elle touche de plus en plus les femmes : 4 femmes pour 1 homme en moyenne. Malgré 200 ans de recherche, nous n’en connaissons pas les causes qui restent multifactorielles, sans piste probante évidente.

Quelles sont les dernières avancées du programme DHUNE sur la sclérose en plaque ?

Actuellement, nous explorons 2 approches :

Nous avons développé un protocole IRM* de suivi des lésions démyélinisantes et de leur réparation. Nous essayons de mieux comprendre la démyélinisation et la remyelinisation à l’aide d’une nouvelle technique d’imagerie IRM de transfert d’aimantation. Une étude est en cours dans notre centre clinique et IRM qui est intégré au programme DHUNE avec 30 patients qui bénéficient d’une IRM tous les 2 mois, nous permettant de suivre les lésions, leur évolution et leur possible réparation. Nous continuons à recruter des patients pour ce suivi. Car parallèlement, l’équipe de recherche fondamentale du docteur Pascale Durbec a montré que des cellules souches immatures de cerveaux de modèles animaux atteints de sclérose en plaques étaient capables de se différencier vers des cellules réparatrices de myéline. Or, des cellules souches existent dans le cerveau adulte. En condition de lésion de la myéline, ces cellules pourraient intervenir dans le cadre d’un processus de régénération interne. Ces études sont un premier pas vers le développement de thérapies pour les patients atteints de Sclérose en Plaques.

Notre 2ème axe porte sur la compréhension de ce qui se passe en tout début de la maladie grâce à l’IRM 7 T du CEMEREM, la seule qui existe en France pour l’application clinique et qui permet de déceler des lésions invisibles sur des machines moins puissantes. Ce qui n’a, jusqu’ici, jamais été étudié. Lorsque les premiers symptômes s’expriment chez le patient, dans 70% des cas, l’imagerie montre l’existence de lésions anciennes, ce qui indique que la maladie a démarré des mois ou des années plus tôt. Avec les équipes des CHU de Nice, Montpelier et Nîmes, nous avons élaboré un protocole de suivi de patients qui sont au tout début de la maladie, qui ont fait une première poussée mais dont l’IRM est normale en dehors de la lésion qui rend compte de cette première poussée. Nous nous intéressons à mieux comprendre les mécanismes en jeu dès le début de la maladie, à évaluer la progression dès ces tous premiers stades. L’IRM 7 T donne une vraie valeur ajoutée : en comprenant mieux les mécanismes, on décryptera plus facilement ce qui est responsable du handicap et on aura un impact thérapeutique beaucoup plus ciblé. Ce nouveau protocole* a démarré début 2019 et prévoit d’inclure 30 patients (actuellement 12 sont déjà suivis).

Qu’en est-il des traitements et des recherches au niveau international ?

Nous avons fait beaucoup de progrès pour bloquer les poussées et l’évolution de la maladie qui est très hétérogène, avec des traitements qui peuvent s’adapter à chaque cas (SEP par poussées ou progressive) mais actuellement nous ne sommes pas capables de réparer certaines séquelles. Les dix prochaines années vont être largement consacrées à la compréhension de la remyélinisation pour être capables d’agir sur la réparation surtout lorsque les dégâts sont inévitables. Le challenge des années à venir est de mieux comprendre les processus en jeu pour réparer les séquelles en continuant la recherche à l’aide de nouvelles techniques permettant d’imager la dynamique des lésions. Soulignons l’aspect collaboratif des équipes au niveau international, la mise en place des centres experts (CRCSep) au niveau national et les alliances qui permettent de lever des fonds et de travailler dans un grand effort de collaboration dans notre domaine pour faire avancer la recherche.

Et au niveau de la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaque ?

Nous avons largement amélioré la prise en charge qui ne nécessite plus d’hospitalisation longue. Nous privilégions la prise en charge en ambulatoire ponctuelle afin de pouvoir laisser les patients continuer à vivre le plus normalement possible. À la Timone, nous recevons les jeunes femmes entre 10h et 14h afin qu’elles puissent amener leurs enfants le matin à l’école et les récupérer à la sortie tout en étant traitées. Notre démarche thérapeutique repose sur un travail d’équipe soignés-soignants qui prend beaucoup de sens.

Avez-vous prévu de parler de vos avancées lors de la journée mondiale ?

Comme chaque année, les avancées sur la maladie seront présentées lors des journées dédiées et organisées par la Maison de la SEP auxquelles le programme DHUNE participe. Ces journées permettront aux patients atteints de SEP, à leur famille et leur entourage de s’informer sur la maladie, de rencontrer et d’échanger avec les professionnels de santé.
Elles auront lieu à Montpellier le 18 mai ; Paris et Strasbourg : le 22 mai ; Amiens : le 23 mai ; Nice, Tours et Clermont Ferrand : le 24 mai ; Angers, Bordeaux, Limoges, Toulouse : le 25 mai ; Lille : le 6 juin ; Marseille et Rennes : le 7 juin.

Pour plus d’informations : Réseau PACASEP : 04 91 42 00 96 – www.pacasep.org et www.lamaisondelasep.fr ; CRCSep : https://www.crc-sepmarseille.com/fr/

Source SANTECOOL.

 

Dépakine. Une victime handicapée va être indemnisée à hauteur de 1,3 million d’euros…

Un jeune homme handicapé a reçu 1,3 million d’euros du fonds mis en place par l’État pour dédommager les victimes de la Dépakine.

Cet antiépileptique, fabriqué par Sanofi, est à l’origine de malformations congénitales chez les enfants de femmes sous traitement pendant leur grossesse.

Si ce jeune homme est l’une des premières victimes à être indemnisée, toutes ne toucheront pas une telle somme.

Dépakine. Une victime handicapée va être indemnisée à hauteur de 1,3 million d’euros

Un jeune homme a eu la vie brisée en raison de la prise de Dépakine, un antiépileptique du laboratoire Sanofi, par sa mère durant la grossesse. Il a obtenu 1,3 million d’euros du fonds d’indemnisation des victimes de ce médicament, rapporte mardi 21 mai le quotidien Le Parisien.

La somme a été annoncée au journal par la mère du jeune homme, âgé de 20 ans et qui vit avec elle dans le sud de la France. Ils souhaitent conserver l’anonymat.

Un médicament fabriqué par Sanofi

Les troubles de ce jeune homme (malformation cardiaque, autisme, dépendance) liés à la Dépakine ont été « reconnus » et il fait partie, selon Le Parisien, des premières personnes indemnisées par le fonds mis en place par l’État pour dédommager les victimes de cet antiépileptique fabriqué par Sanofi, auquel l’entreprise a refusé de participer.

Si la somme obtenue (1 326 721 € précisément) a soulagé la victime et sa famille, car elle va leur éviter une longue bataille judiciaire, la mère du jeune homme regrette toutefois que le fonds n’ait pas retenu le terme d’« autisme » mais « trouble du déficit de l’attention », une qualification utilisée, selon certains patients, pour tenter de minimiser certains versements.

La cause de malformations congénitales

En outre, Marine Martin, présidente de l’Apesac, une association d’aide aux victimes, interrogée par Le Parisien, a prévenu que cette indemnisation élevée masquait des décisions beaucoup moins favorables dans la plupart des dossiers.

« Les premières indemnisations sont faibles, partielles, elles peuvent être de zéro, trente ou cent mille. C’est la roulette russe », a-t-elle estimé.

La Dépakine est au centre d’un retentissant scandale sanitaire depuis plusieurs années à cause des malformations congénitales provoquées chez les enfants de femmes sous traitement pendant leur grossesse.

De 16 600 à 30 400 enfants concernés

Le valproate de sodium, le principe actif de la Dépakine et ses dérivés, est responsable depuis 1967 de malformations chez 2 150 à 4 100 enfants, et de troubles neurodéveloppementaux chez 16 600 à 30 400 enfants, selon des estimations de l’assurance maladie et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Une procédure d’indemnisation est en cours, sous l’égide de l’Oniam (Office national d’indemnisation des accidents médicaux). Le géant pharmaceutique français Sanofi avait refusé en début d’année de contribuer à ce dispositif.

Source OUEST FRANCE.

Vesoul : sans ascenseur depuis trois semaines…

Les habitants du 1 allée d’Hestia sont privés d’ascenseur depuis le 26 avril. La plupart, âgés, le vit très mal.

Certains n’ont pas pu sortir de chez eux depuis trois semaines.

Une habitante, en dépression, a même dû être hospitalisée. Ils témoignent.

« Vous voyez, les gens vous attendaient ! Même si ça ne bouge pas avec votre article, on a envie que les gens sachent ce qui se passe. On se sent oubliés, abandonnés », lâche Colette Gille, peinée de voir ses voisins dans la détresse.

Depuis le 26 avril, l’ascenseur ne fonctionne plus au 1 allée d’Hestia. Une panne qui s’éternise et vient considérablement dégrader le quotidien des habitants de l’immeuble de 10 étages, « dont plus de la moitié a plus de 70 ans, presque un tiers a plus de 80 ans », indique Chantal Grepinet-Clerc, membre du conseil syndical de la tour.

Trois personnes ne sont plus sorties depuis la panne, il y a trois semaines. Au troisième étage, Albert Rondot, 84 ans, avait l’habitude d’aller chercher le pain, récupérer le courrier. Il n’a pas quitté son logement. Tourne comme un lion en cage. « On avait rendez-vous chez le docteur », rapporte son épouse Jocelyne. « On n’a pas pu y aller. Le médecin s’est déplacé. Il doit se faire opérer le 27 mai, je ne sais pas s’il pourra y aller », s’inquiète-t-elle. Au dixième étage, une habitante, à bout moralement, a dû être hospitalisée (lire ci dessous).

« Impact physique, moral, psychique et médical »

« Cette panne a un impact physique, moral, psychique et médical », dénonce Chantal Grepinet-Clerc. Avec les autres membres du conseil syndical, elle a lancé une pétition, à laquelle, ce vendredi, 26 habitants, représentant 26 logements sur les 38 que compte l’immeuble, avaient répondu.

Ça n’est pas la première fois que l’ascenseur, construit dans les années 70, tombe en panne. Mais c’est la première fois, en revanche, que la panne dure aussi longtemps. « Le problème a commencé par les garnitures de frein. Il a fallu commander la pièce, ça a pris huit jours. En revenant l’installer, le technicien s’est aperçu que le frein était vétuste, qu’il fallait le changer. Sauf que la pièce n’existe plus, il faut la fabriquer. On ne sait pas combien de temps ça va prendre… », explique Chantal Grepinet-Clerc.

Au rez-de-chaussée, un mot de la société Koné, chargée de l’entretien de l’appareil, annonce une remise en service, au plus tard sous 13 jours, soit le 28 mai. Entre-temps, deux déménagements et un aménagement sont prévus dans l’immeuble : galère en perspective.

Les habitants espèrent une indemnisation pour le préjudice subi. Certains s’interrogent sur la fiabilité de l’ascenseur. « Des personnes ont peur de le reprendre, est-ce qu’il est fiable ou pas ? », questionne Colette Gille.

Dans l’adversité, une chaîne solidaire s’est mise en place, pour sortir les chiens ou faire les courses de ceux qui ne peuvent pas. « On s’entraide, c’est normal », affirme Colette.

« On a envie que les gens sachent ce qui se passe. On se sent oubliés, abandonnés. » Nicole Neveux Résidente

Source EST REPUBLICAIN.

Paralysie du sommeil: à quoi est dû ce phénomène?…

Le fait de se réveiller au milieu de la nuit en ayant la sensation d’être totalement paralysé est un trouble du sommeil bien connu.

Dans la grande majorité des cas, ce phénomène n’est pas inquiétant.

Paralysie du sommeil: à quoi est dû ce phénomène?

Se réveiller au beau milieu de la nuit, tout voir, tout entendre… Mais être incapable de bouger un orteil ou de pousser le moindre cri, comme si l’on était enfermé dans un corps inerte. Ce n’est pas un cauchemar mais un phénomène bien connu appelé «paralysie du sommeil». Beaucoup de personnes en font l’expérience une ou deux fois au cours de leur vie, le plus souvent pendant l’adolescence ou au début de l’âge adulte. À quoi est dû ce phénomène? Faut-il s’en inquiéter? Le Figaro fait le point.

Quelles causes?

«En réalité, il faudrait plutôt parler de paralysie du réveil», précise d’emblée le Dr Bertrand De La Giclais, responsable du centre du sommeil de la clinique d’Argonay, près d’Annecy. Un phénomène rare mais bien connu des médecins. «Cela peut survenir au moment de l’endormissement ou si la personne se réveille pendant une phase de sommeil paradoxal, celle où nous rêvons», explique le médecin du sommeil. Durant cette phase, l’activité cérébrale est intense mais la communication entre le cerveau et les muscles est coupée. Et ceci pour une bonne raison: empêcher la personne de s’agiter et donc de se blesser pendant qu’elle rêve.

«Lorsqu’une personne se réveille au milieu d’une phase de sommeil paradoxal, il peut y avoir une courte période où l’hypotonie musculaire se maintient alors que le cerveau est, lui, parfaitement réveillé», détaille le Dr De La Giclais. D’où l’impression d’être paralysé. Cette latence est toujours de courte durée, d’une poignée de secondes à quelques minutes.

Un phénomène sans gravité

Bien qu’angoissantes, ces paralysies nocturnes sont sans gravité: les personnes qui en font l’expérience finissent toujours par reprendre le contrôle intégral de leur corps. Pas de panique donc. «Cela peut survenir en cas de fatigue intense, de dette de sommeil aiguë: l’organisme ne va pas réagir aussi vite qu’il le devrait et le tonus musculaire va mettre quelques secondes de plus que la normale à revenir», indique le médecin, également membre de la Société Française de recherche et médecine du sommeil. Reste alors à s’apaiser pour parvenir à terminer sa nuit.

Dans la grande majorité des cas, ces réveils intempestifs surviennent très ponctuellement et ne sont pas le signe d’un problème sous-jacent. Mais si le phénomène se répète, il doit mettre sur la piste d’une pathologie assez peu connue: la narcolepsie. «Environ un tiers des patients souffrant de narcolepsie connaissent fréquemment des paralysies du sommeil», souligne le Dr De La Giclais. En France, environ 15.000 personnes sont touchées par cette maladie qui se manifeste notamment par un besoin incontrôlable de dormir au cours de la journée. «Les personnes narcoleptiques peuvent aussi avoir des hallucinations visuelles ou auditives au moment de l’endormissement ainsi qu’une cataplexie, c’est-à-dire une perte brutale du tonus musculaire en cas d’émotion», abonde le médecin.

Source LE FIGARO.