Enquête sur les escrocs de l’autisme: le médecin radié consulte… par téléphone… Vidéo…

Reconvertie « coach », Corinne S., installée en Suisse, dispense les mêmes traitements qui lui ont valu sa radiation de l’Ordre des médecins en France en 2010 !

Ses consultations téléphoniques sont facturées… 160 €…!

Corinne S. décroche au deuxième appel. Et en moins de 3 minutes, fixe une consultation par téléphone. Le rendez-vous est pris le 16 avril à 16 heures. Le règlement – 160 euros – devra se faire par virement bancaire. Olivia Cattan, la présidente de SOS autisme qui fait ce testing devant notre caméra, lui précise qu’elle souhaite pour son enfant autiste un régime « sans gluten et caséine ». « Oui », répond-elle, sans même poser la moindre question sur le garçon ni demander son âge.

En 2010, alors généraliste à Paris, elle fut pourtant radiée de l’Ordre des médecins pour avoir prescrit ces régimes. « Les traitements du Dr S. n’ont reçu aucune validation scientifique ». Ils retardent « les prises en charge plus appropriées », tout en donnant des « espoirs inconsidérés à des familles dans le désarroi », tranche le délibéré.

Depuis sa radiation, Corinne S. s’est installée à Genève, en Suisse. Quand Olivia Cattan insiste pour avoir un rendez à Paris, elle répond qu’« un téléphone » sera plus rapide mais n’exclut pas une rencontre « plus tard » dans la capitale. Elle lui enverra par mail « toutes les analyses à faire. »

« Un exercice illégal de la médecine »

Nous avons demandé à l’Ordre si une médecin radiée en France a le droit de donner des consultations depuis la Suisse à une patiente française. « Non, il s’agirait d’un exercice illégal de la médecine », répond l’instance. Mais voilà, jointe ce samedi, Corinne S. se défend d’enfreindre les règles. « Je travaille en Suisse à titre de chercheuse et de consultante. Le coaching par téléconsultation est autorisé », assure-t-elle.

Et accepter un éventuel rendez-vous à Paris ? Blanc au téléphone… « Je n’ai plus de consultation en France. Si cette rencontre avait eu lieu, ça aurait été dans un café, reprend-elle. Si cela n’est pas légal, alors c’est une erreur de ma part, mais je ne le savais pas… ».

Source LE PARISIEN.

Bientôt un test 100% fiable pour dépister la maladie d’Alzheimer !…. Vidéo.

Une goutte de sang suffit à cette start-up médicale alsacienne pour détecter la maladie d’Alzheimer. Amoneta Diagnostics a conçu ce test prometteur et unique au monde pour chercher des biomarqueurs.

Ces indicateurs de la maladie sont présents sur les globules rouges et sur certains gènes.

Bientôt un test 100% fiable pour dépister la maladie d’Alzheimer.

 

Cette biotech est dirigée par le Professeur Hüseyin Firat (notamment ancien directeur du centre de recherches du Généthon). Ce laboratoire fût précurseur dans la cartographie du génome humain (dès le début des années 1990).

La maladie d’Alzheimer touche 47 millions de personnes à l’échelle mondiale dont 7,7 millions de nouveaux cas par an. Ces chiffres déjà alarmants vont tripler d’ici l’an 2050. A ce jour, il n’existe aucun test parfaitement fiable !

Le laboratoire Amoneta annonce des résultats très convaincants : jusqu’à 95% d’efficacité chez l’homme et prés de 100% chez l’animal. Ce puissant outil de diagnostic représente une avancée qui pourrait révolutionner le test précoce des maladies neuro-dégénératives (dépistage + accélération des premiers traitements + apporter un mieux-être aux malades.

Amoneta finalise actuellement la plus grande validation clinique in vitro mondiale. Cette étude ADDIA financée par les fonds européens sera réalisée sur 1024 patients répartis dans 13 centres européens d’excellence.

Source Happy Capital.

Montbéliard (25) – Infrastructures Handicap et aménagement, parlons-en… tranquillement…

Malvoyants, malentendants ou encore personnes en fauteuil roulant, ils déplorent la façon dont a été conçu le nouveau parvis de la gare.

À l’instigation de Michèle Panisset, l’élue en charge de la commission handicap, une réunion in situ a été proposée ce mercredi.

Pour tenter de faire avancer les choses.

Les discussions ont parfois été un peu vives. « On dit souvent que les handicapés sont aigris. Disons que l’on aimerait juste pouvoir nous déplacer normalement », résume Louis Cuenin, estimant par ailleurs que la situation, à Montbéliard, est « plutôt bonne pour les fauteuils roulants ».  Photo ER /Sam BONJEAN

Il y a les virulents. « Si je suis agressif, c’est parce qu’un jour on m’a demandé combien il y avait de sourds à Montbéliard. Ce n’est pas acceptable comme remarque », fait valoir Claude Vandelle. Le représentant de l’Apeda (Association des parents d’enfants déficients auditifs de Franche-Comté) donne le ton et chevauche une fois encore, avec sa manière parfois cavalière, la cause des malentendants pour lesquels, dit-il, « on ne fait rien ».

En ce mercredi matin, les différentes associations de handicapés sont conviées, devant la gare de Montbéliard, pour faire le point sur les doléances exprimées depuis la nouvelle configuration des lieux. La rencontre s’est faite à l’initiative de Michèle Panisset, l’élue en charge de la commission handicap. Le but étant de se rencontrer sur le site pour lister les possibles améliorations à apporter.

« Vous pouvez tout remettre en cause… »

« Ne retournez pas votre agressivité contre les exécutants que nous sommes. Il existe un cadre réglementaire que nous respectons. Après, vous pouvez tout remettre en cause. Nous sommes conscients que tout n’est pas parfait mais nous essayons de répondre au mieux à vos attentes », riposte Jean-Christophe Pequignot, chef de projet au service BLEP (Bâtiments, logistique, espaces publics) à l’adresse du sieur Vandelle.

De son côté, Philippe Grimaitre, malvoyant, déplore la manière dont le nouvel aménagement de la gare a été envisagé. « Sans concertation avec les associations de handicapés », dit-il. Il pointe notamment des défaillances concernant les bandes de guidage pour relier le centre-ville à la gare ainsi que le tronçon menant à l’Acropole. Jean-Christophe Pequignot l’a suivi dans ses explications et noté les remarques. De cette rencontre, qui a duré une petite heure, ressortira un diagnostic qui sera étudié lors de la prochaine commission handicap, à l’automne.

Louis Cuenin, délégué au handicap à la ville et lui-même cloué dans un fauteuil, estime qu’à Montbéliard « la situation est bonne pour les fauteuils roulants. Maintenant, j’en conviens, pour les personnes sourdes et malvoyantes, c’est plus compliqué. On ne peut pas tout faire. Essayons de faire le minimum pour satisfaire un maximum de monde », préconise-t-il. Sera-ce suffisant pour calmer les ardeurs des plus virulents ?

Source EST REPUBLICAIN.

Guide de survie de la personne autiste…

Comment identifier le profil sensoriel d’une personne autiste ? Comment s’affirmer ? Comment identifier la malveillance ? Quelles sont les forces possibles d’une personne autiste ? Comment concilier études supérieures et autisme ? 

Guide de survie de la personne autiste

Toutes ces questions et bien d’autres sont traitées dans ce guide de la personne autiste qui aborde de très nombreux sujets.
Dans une perspective théorique et pratique, Jean-Philippe PIAT, lui-même autiste, livre ses techniques qui l’ont aidé à mieux vivre son autisme. La force de cet ouvrage est de dépasser l’expérience de l’auteur et ainsi proposer un outillage simple et cohérent pour les personnes autistes, les proches et les professionnels. Cet ouvrage s’inscrit dans la continuité du blog AspieConseil, espace de techniques appropriées aux personnes autistes.

Le livre en ligne. Extraits. Cliquez ici.

Handicap : la bretonne Katell Ropert championne d’Europe de parasurf…

Six mois après sa 2e place au championnat du monde de parasurf, Katell Ropert est devenue championne d’Europe.

Il y a encore deux ans, cette Quimperloise n’avait jamais surfé.

Katell Ropert s'est révélée grâce au surf.

Depuis le mois de décembre, la planche de surf de Katell Ropert trône régulièrement dans un coin du salon. « Elle est tout de même vice-championne du monde et championne d’Europe ! », commente avec malice sa propriétaire. Le palmarès de la surfeuse devrait encore s’allonger car sa marge de progression est importante. Elle n’a commencé le surf qu’en mai 2018.

Pourtant, Katell Ropert rêvait d’en faire depuis longtemps :

« Je pensais que ce sport n’était pas fait pour moi. J’ai pratiqué beaucoup d’autres sports nautiques : voile, plongée… J’ai toujours été très active. »

En novembre 2017, elle se retrouve dans une situation de complète immobilité. Une maladie neurologique la cloue subitement dans un fauteuil. Elle perd l’usage de ses jambes et la préhension. Katell Ropert souffre aussi de graves problèmes d’équilibre et de coordination.

La Quimperloise se retrouve en situation de handicap… Un monde qu’elle connaît particulièrement bien puisqu’elle était infirmière au centre de rééducation de Kerpape. Katell Ropert et son ex mari ont aussi adopté deux enfants handicapés aujourd’hui âgés de 11 et 13 ans. La famille compte trois autres enfants de 22, 17 et 5 ans.

Formidable cohésion de groupe

Au printemps 2018, Katell Ropert participe à une sortie char à voile avec l’association Vagdespoir qui promeut les sports handiglisses (surf, snow, skate, kite, wake…). « Ça m’a fait un bien fou. J’ai pris un grand bol d’air. Un mois plus tard, j’ai participé à une initiation surf. J’ai retrouvé les sensations de vitesse, de liberté. »

Dans la foulée, elle prend une licence de surf au club WSA à Guidel. Quelques mois plus tard, elle participe au championnat de France à Hossgor et l’emporte dans la catégorie AS 5 (assisté, déficience membres supérieurs et inférieurs) avec des notes exceptionnelles.

Cette performance lui vaut une sélection en équipe de France pour le championnat du monde parasurf à San Diego, aux États-Unis. Un souvenir inoubliable :

« C’était dément ! Il y a une formidable cohésion dans l’équipe entre valides et personnes handicapées. »

Elle termine sur la deuxième marche du podium.

La surfeuse confirme au championnat d’Europe au Portugal fin mai 2019 avec la médaille d’or.

En juillet, elle a été retenue pour participer à l’England contest et le Welsh contest. Elle rêverait ensuite de s’aligner à l’Ocean contest, l’une des plus grandes compétitions de parasurf en Californie. Mais le budget sera difficile à boucler. « C’est très cher car je suis obligatoirement accompagnée. Il me faut un binôme pour m’aider à me mettre à l’eau et pour me propulser sur la vague. Julien Caste m’accompagne en compétition et Matthieu Carpentier aux entraînements. »

Le handicap au cœur de son projet professionnel

Sa planche est faite sur mesure. Elle comprend des poignets, un plastron et des cales au niveau des jambes. Ainsi, Katell Ropert est suffisamment calée et stable. « Plus la vague est puissante, plus j’y arrive. J’aimerais m’entraîner plus qu’une fois par semaine, mais c’est compliqué. » La sportive est à l’affût de toutes les opportunités : elle va faire du saut à l’élastique avec Gr’handi’ose, du parapente avec une autre association, de la voile avec Cap handi…

Katell Ropert a développé un réseau incroyable dans le monde du handicap. Ses résultats sportifs l’ont rapidement mis sur le devant de la scène. Et depuis, les coups de téléphone se multiplient :

« Je coache beaucoup de personnes handicapées qui veulent devenir autonomes. J’essaye de les tirer vers le haut. On s’entraide énormément les uns les autres. »

Le handicap est également au cœur de son projet professionnel. Elle suit le diplôme universitaire Personnes expertes en situation de handicap, à l’université Paris Diderot.

Source LA DEPÊCHE.

Le Super U de Thourotte baisse le son et la lumière pour aider les autistes…

Tous les mardis, pendant deux heures, le supermarché s’adapte aux personnes atteintes d’autisme ou de troubles cognitifs, afin qu’elles puissent faire leurs achats dans le calme.

En entrant dans le magasin Super U de Thourotte ce mardi après-midi, les clients se demandent s’il est ouvert. Pas de musique, pas d’annonce au micro, le scanner des caisses est baissé au maximum, pas de lumière artificielle. Le supermarché est littéralement plongé dans la pénombre. Toutes ces modifications ont été faites spécialement pour les personnes atteintes d’autisme, de troubles cognitifs ou qui désirent simplement un peu de tranquillité.

Tous les mardis, de 13h30 à 15h30

Cette initiative, unique dans l’Oise, est partie de l’association compiégnoise Éclosion Bleue, qui vient en aide aux personnes autistes. Les gérants, David et Nadia Blaise, sensibilisés à la cause pour des raisons familiales, ont tout de suite accepté.

« Nous avons même décidé de reconduire cette opération chaque semaine. Dorénavant, ce sera tous les mardis, de 13h30 à 15h30, souligne la directrice. Ce n’est pas difficile de couper les lumières et le son. Bien entendu, les vitrines réfrigérées sont toujours éclairées. On n’est pas dans le noir complet, il y a beaucoup d’ouvertures et de lumière naturelle. »

David Teixiera, président de l’association, et des adhérents distribuent aux clients visés par l’opération un plan du magasin, avec de petits autocollants désignant les produits recherchés. « Cela permet d’occuper la personne autiste, d’éviter qu’elle fasse des crises. Elle sait pourquoi elle est là. L’accompagnant, lui, peut ainsi mieux se diriger en suivant le plan et aller à l’essentiel. »

Karim et Sylvie habitent Longueil-Annel. Ils sont venus avec leurs fils de 4 ans et demi, Gabriel, atteint d’autisme. Une situation qui a tendance à les isoler, le handicap de Gabriel les freinant dans certaines sorties. « Il peut partir en courant, s’allonger par terre, avoir des crises, souligne le père. En ce moment, ça va un peu mieux. »

« Je trouve l’ambiance plus sereine, plus apaisée »

Il n’empêche que, souvent, faire des courses est un parcours du combattant. « On y va séparément. Là, on pourra y aller en famille. » Bien perçue par beaucoup de clients du magasin, cette initiative est même jugée profitable. « Je trouve l’ambiance plus sereine, plus apaisée, confie Morgane venu acheter son sandwich. J’apprécie, d’autant que c’est pour une bonne cause. »

Source LE PARISIEN.

Vie pratique – Bon à savoir – Smartphones, fours, téléviseurs, lave-linge… quelles sont les marques les plus fiables ?…

Pour la deuxième édition de son baromètre du service après-vente (SAV), Fnac-Darty dévoile les marques dont les produits tombent le moins souvent en panne.

Smartphone, téléviseur, aspirateur, lave-vaisselle… Qui n’a jamais rêvé de connaître la fiabilité d’un produit avant de l’acheter ? Pour sa deuxième édition, le baromètre du service après-vente (SAV) du groupe Fnac Darty* révèle le classement des trois marques les plus sûres par catégories de produits. Il s’agit de celles dont les articles ont le moins souvent fait l’objet de pannes durant les deux premières années de leur achat. Le distributeur s’appuie sur une enquête menée auprès de 26 000 clients français, plus de 7 000 clients belges et 560 000 interventions en SAV menées en 2018.

Au total, 62 marques et 138 références dans quinze catégories de produits électroniques ont été passées au crible. Et ses résultats détonnent. « Dans 6 cas sur 10, l’achat d’un nouvel équipement fait suite à une panne qui serait trop chère à réparer, remarque Régis Koenig, directeur de la politique Services chez Fnac-darty. Il faut que ça change, les marques doivent rendre leurs appareils davantage réparables. »

Plus cher ne signifie pas toujours plus fiable. Premier enseignement : les produits de marques haut de gamme et onéreuses ne sont pas forcément les plus durables. « La marque Beko, connue pour ses prix attractifs, se démarque dans le gros électroménager : elle est troisième dans la catégorie lave-linge, et deuxième pour les lave-vaisselle – devançant même Miele – et les sèche-linge », note Régis Koenig. Mieux, « la marque turque a été la première à réagir à notre baromètre en s’engageant à rendre ses pièces détachées disponibles non plus pendant cinq, mais onze ans pour rendre ses produits plus facilement réparables », se félicite le professionnel. Depuis, d’autres marques s’apprêtent à lui emboîter le pas.

Attention aux mirages technologiques ! Plus maniables, légers et sans sac, les aspirateurs balais ont la cote. Sur un an, les ventes ont grimpé de 34 % à 47 % en 2019, selon GfK. « On vend de plus en plus d’aspirateurs balais au détriment des traîneaux, s’étonne Régis Koenig. Or, il s’avère que les aspirateurs balais ont un taux de panne quatre fois supérieur aux traîneaux ! » Ainsi, 27 % des pannes recensées par Fnac-Darty sont liées à un problème de batterie et 20 % à la brosse défectueuse. Plus chers que les traîneaux, ces appareils ont aussi une durée de vie moindre (5,6 ans en moyenne, contre 6,7 ans pour un traîneau) et sont peu écolos avec leurs batteries non recyclables. Et contrairement aux idées reçues, Dyson n’est pas la marque la plus fiable ; elle n’arrive que troisième derrière Proline, la marque distributeur de Darty.

Coup d’envoi du label « Le Choix durable » Fnac Darty profite de son baromètre pour lancer un nouveau label. Baptisé « Le choix durable », il vise à guider les consommateurs dans leur achat de produits fiables, durables (avec des pièces détachées disponibles au moins dix ans). Trois premiers produits ont obtenu ce label dans la catégorie lave-linge frontal : un modèle Bosch à 599 euros, un Siemens remisé à 598 euros et un Beko à… 250 euros. D’ici à la fin de l’année, il s’élargira aux lave-vaisselle et aux fours.

* L’intégralité de l’étude Fnac-Darty est consultable à partir de ce mardi matin sur le site labo.fnac.com

Source LE PARISIEN.

Deux médecins manceaux créent une appli pour détecter le cancer du poumon…

Cette application, à télécharger sur votre smartphone, propose un questionnaire d’évaluation en treize questions.

Après l’avoir rempli, vous saurez s’il faut ou non consulter un médecin.

L’enjeu est important car dans 80% des cas les cancers du poumon, pris trop tard, sont incurables.

Deux médecins manceaux créent une appli pour détecter le cancer du poumon

Le MANS.

L’application « Smokecheck » se présente sous la forme d’une série de treize questions écrites par des médecins spécialisés, explique le docteur Fabrice Denis, oncologue – radiothérapeute à l’Institut Jean Bernard de cancérologie au Mans : « par exemple une perte de poids inexpliquée, une toux persistante, une fatigue inhabituelle, un essoufflement de plus en plus marqué« . Une fois ce questionnaire rempli, le fumeur sait s’il doit ou non consulter un médecin.

Un cancer des poumons, pris à temps, peut être guéri

Le patient peut, bien sûr, prendre rendez-vous avec son médecin traitant. Il a aussi la possibilité – c’est nouveau ! – de contacter l’infirmière coordinatrice du service des maladies respiratoires de l’hôpital du Mans pour réaliser des examens complémentaires. Il est important de réagir vite, prévient le docteur François Goupil, le chef de ce service : « du fait de leur dépendance au tabac, les fumeurs sont souvent dans le déni ou dans la culpabilité. Résultat : beaucoup de gens consultent trop tard. Nous, pneumologues, nous voyons des cancers à des stades évolués alors que les symptômes avaient débuté quelques mois auparavant. Si nous avions pu prendre ces patients en charge plus tôt, le pronostic aurait pu être changé. On aurait pu éviter une opération ou une chimiothérapie« . Dans 80% des cas, rappellent ces deux médecins sarthois, les cancers du poumon sont pris trop tard. Ils sont, de ce fait, incurables.

Source FRANCE BLEU.

Un nouveau type de traitement du cancer du sein augmente le taux de survie…

Le taux de mortalité chez les patientes ayant reçu ce traitement a été de 29% moins élevé que chez celles n’ayant reçu qu’un placebo.

Un nouveau type de traitement du cancer du sein augmente le taux de survie. Lors d'une mammograhie de dépistage du cancer du sein.

Un nouveau type de traitement permet d’améliorer considérablement le taux de survie des femmes de moins de 60 ans souffrant du type le plus courant de cancer du sein, ont annoncé samedi des chercheurs à Chicago, en présentant les résultats d’un essai clinique international.

Ces recherches montrent qu’ajouter un inhibiteur du cycle cellulaire, le ribociclib, au traitement permet de pousser le taux de survie jusqu’à 70 %, après trois ans et demi. Le taux de mortalité chez les patientes ayant reçu ce traitement a été de 29 % moins élevé que chez celles n’ayant reçu qu’un placebo, selon les résultats présentés lors de la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui réunit ce week-end des spécialistes internationaux du cancer.

Un traitement moins toxique qu’une chimiothérapie

L’étude s’est concentrée sur des patientes souffrant d’un cancer du sein hormonodépendant, qui représente deux tiers de tous les cas de cancer du sein chez les femmes avant la ménopause, a expliqué l’auteure principale de ces travaux, Sara Hurvitz. Ces patientes reçoivent d’ordinaire des traitements visant à bloquer la production d’œstrogènes.

Ce nouveau traitement fonctionne en agissant sur les kinases dépendantes des cyclines (CDK), des enzymes qui jouent le rôle de moteur et d’interrupteurs du cycle cellulaire. « On peut en fait obtenir une meilleure réponse (…), ou mieux tuer le cancer, en ajoutant l’un de ces inhibiteurs de cycle cellulaire » en plus d’une hormonothérapie, a-t-elle ajouté. Ce traitement est moins toxique qu’une chimiothérapie traditionnelle car il cible plus spécifiquement les cellules cancéreuses, en les empêchant de se multiplier.

Une « étude importante »

L’essai clinique se base sur plus de 670 cas, concernant uniquement des femmes de moins de 59 ans qui étaient à un stade avancé du cancer – stade 4 – et qui n’avaient pas reçu auparavant de traitement anti-hormonal. « Il s’agit de patientes qui reçoivent en général leur diagnostic à un stade plus avancé de leur maladie car nous n’avons pas d’excellents protocoles de détection chez les femmes plus jeunes », a précisé Sara Hurvitz.

D’après Harold Burstein, un oncologue qui n’a pas pris part à ces recherches, il s’agit bien d’une « étude importante » puisqu’elle démontre que réguler le cycle cellulaire « se traduit par une amélioration notable » du taux de survie. Harold Burstein travaille à l’institut américain Dana-Farber Cancer Institute à Boston.

12.553 dollars pour 28 jours de traitement

Le traitement est administré par comprimé pendant vingt et un jours, suivi d’une pause de sept jours destinée à laisser le temps à l’organisme de se remettre, puisque deux tiers des patientes enregistrent une baisse, de modérée à sévère, du niveau de globules blancs.
Un traitement de vingt-huit jours coûte 12.553 dollars, a indiqué Jamie Bennett, une porte-parole des laboratoires Novartis qui le commercialisent sous le nom Kisqali et ont financé cette étude. Mais « la majorité des patients disposant d’une assurance privée aux Etats-Unis ne payeront rien », a-t-elle ajouté.

Quelque 268.000 nouveaux cas devraient être détectés aux Etats-Unis en 2019, sur une population de plus de 320 millions d’habitants. La forme la plus avancée de cette maladie est la première cause de décès liés au cancer chez les femmes âgées d’entre 20 et 59 ans. Bien que le stade avancé de cancer du sein soit moins commun chez les femmes avant la ménopause, sa fréquence a progressé de 2 % chaque année entre 1978 et 2008 chez les Américaines âgées de 20 à 39 ans, selon une précédente étude.

Source 20 MINUTES.

Santé mentale: une urgence qui nous concerne tous !…

Selon Didier Meillerand, fondateur de l’association Psychodon, les hôpitaux psychiatriques manquent de ressources pour soigner les 12 millions de Français touchés par un trouble psychiatrique.

Santé mentale: une urgence qui nous concerne tous !

Peur, tabou, repli, déni… Voilà le champ lexical actuel sur la maladie psychique. Et tant que nous en resterons là, il incarnera une réalité biaisée, stigmatisante, blessante. La maladie psychique représente un défi majeur pour notre société. Les chiffres sont là, suffisamment alarmants pour qu’on ne détourne plus les yeux: selon l’OMS, les troubles de la santé mentale (dépression, bipolarité, anxiété, addictions, schizophrénie…) touchent une personne sur cinq dans le monde, et la dépression sera la deuxième cause de maladie et d’arrêts de travail en 2020.

Dans l’Hexagone, 12 millions de Français sont aujourd’hui touchés par un trouble psychique. On estime également que 1 personne sur 5 sera atteinte un jour d’une maladie psychique en France. Le «traitement» de la maladie mentale pèse par ailleurs très lourd, 113 milliards d’euros par an. Il s’agit du premier poste de dépenses sociales de notre pays.

Avec de tels indicateurs, et même si nos pouvoirs publics semblent vouloir davantage prendre le sujet à bras-le-corps, comment se fait-il qu’il n’y ait pas de réelle prise de conscience collective? Car qui ne connaît pas quelqu’un ayant souffert d’un burn-out, vivant une dépression, touché par des troubles bipolaires ou troubles schizophréniques? Aujourd’hui, de près ou de loin, tout le monde est concerné! Il faut donc cesser d’avoir peur, dépasser les idées reçues et stéréotypes pour enfin changer le regard sur la santé psychique.

Le « traitement » de la maladie mentale pèse par ailleurs très lourd, 113 milliards d’euros par an. Il s’agit du premier poste de dépenses sociales de notre pays.

Familles épuisées

NON, la personne touchée par la maladie psychique n’est pas «mauvaise par nature» comme on l’entend couramment. NON, elle n’est pas non plus un malade mental qui met le feu. NON, la dépression n’est pas la faiblesse de quelqu’un qui «ferait bien de se secouer un peu». NON, les troubles psychiques ne sont pas une fatalité! Il s’agit de maladies que l’on peut prévenir, soigner et accompagner pour permettre à ceux qui sont touchés de mieux vivre et de réussir une intégration sociale et professionnelle.

Les familles l’expriment régulièrement: elles sont épuisées et ne peuvent plus pallier le manque de ressources des hôpitaux psychiatriques. Les personnels soignants sont à bout de souffle et sursollicités vu l’ampleur des troubles psychiques dans notre société. La dérive ambulatoire n’est pas une solution: les personnes malades rentrent chez eux avec des médicaments, et ensuite? Comment font les proches ?

Des moyens pour la recherche

À ce tableau dramatique s’ajoute le manque criant de moyens alloués à la recherche sur ces pathologies psychiques: seulement 3 % du budget national de la recherche leur est dédié. Avec les enjeux que l’on sait désormais, c’est à peine croyable. Certains de nos voisins européens, comme la Finlande, nous donnent une leçon de réalisme, en y consacrant 10 % de leur budget.

En plus des moyens supplémentaires qu’il est plus que jamais nécessaire de consacrer à la recherche pour améliorer la compréhension et le traitement de ces pathologies complexes, l’accompagnement des malades et des aidants familiaux, des soignants, partout en France, mais aussi la prévention, doivent aussi être une priorité.

Sensibiliser le plus grand nombre, les rassembler autour de cette cause des maladies psychiques, collecter des dons: c’est tout l’enjeu du Psychodon (psychodon.org), événement qui se tiendra le 12 juin à l’Olympia en présence d’artistes comme Yannick Noah, parrain de cette édition, Gringe, Chimène Badi, Oldelaf, Les Fatals Picards, Didier Gustin… La soirée accueillera également des entreprises et les acteurs de terrain: Fondation de France, Fondation FondaMental, Fondation Pierre Deniker, Fondation Falret, Unafam, les entreprises Sisley et Vivendi… qui agissent au quotidien, que ce soit sur le terrain de la recherche, du soin ou de l’accompagnement.

Nous devons suivre la voie montrée par le Téléthon ou le Sidaction, deux initiatives formidables qui chaque année redonnent de l’espoir et de la dignité à des millions de personnes et leur famille. Avec pour seul mot d’ordre désormais: STOP au tabou sur la maladie psychique et place à la mobilisation citoyenne pour vivre AVEC la maladie psychique de nos proches, de nos amis !

Source LE FIGARO.