Raon-l’Etape: trisomie et foot féminin pour une journée exceptionnelle…

Une semaine avant la coupe du Monde féminine de football, l’engouement pour ce sport continue à progresser.

A Raon-l’Etape (Vosges), les dirigeantes et les joueuses du tournoi « vivre ensemble » accueillaient jeudi 30 mai 2019 avec bonheur une vingtaine de jeunes trisomiques d’Epinal et Saint Dié.

La joie et les émotions du tournoi "Vivre ensemble, jouer ensemble." / © Jérôme Mangin

A Raon-l’Etape (Vosges) le tournoi s’appelle : « Vivre ensemble, jouer ensemble ». Tout est résumé.
Pour cette troisième édition, la  promotion du football féminin a été mise en avant, ainsi que le vivre ensemble avec les personnes en situation de handicap mental.

Avec les trisomiques

Une journée placée sous le signe de la tolérance, de la solidarité et de la générosité.
Une journée exceptionnelle pour une bonne vingtaine de jeunes atteints de trisomie et les 130 joueuses des huit clubs participants.
Les jeunes trisomiques de Saint Dié (association APIST) et d’Epinal (Trisomie 21 Vosges) ont participé activement à tous les matches en choisissant leur équipe et en la parainnant. Ils ont tenu les rôles de coaches, d’assistants sur le bord du terrain; ils ont déjeuné avec les équipes et les ont accompagnés toute la journée. Des liens très forts se sont noués.

« En fin de journée, il y a eu beaucoup, beaucoup d’émotion et de larmes de joie ! » Delphine Rondeau, organisatrice du tournoi

Pour contribuer à faire tomber ces barrières et à promouvoir cette discipline en plein boom, la marraine du tournoi était Céline Deville, gardienne de but de l’AS Nancy Lorraine et sélectionnée à 65 reprises en équipe de France.

La célébration de la victoire. / © Jérôme Mangin

Le FC Metz gagne le tournoi

Côté sportif, huit équipes engagées, la plupart venant des Vosges et de Meurthe-et-Moselle, avec la participation de Saint-Memmie, club de la Marne.
En finale, les filles du FC Metz se sont imposées.
Dans les tribunes, beaucoup de parents de joueuses expliquent la passion dévorante de leur fille pour le ballon rond. Et d’autres, inévitablement, comparent avec le foot au masculin :

« Pas de chichis, beaucoup plus de collectif ! » Un papa de joueuse, plus que convaincu.

Les dirigeantes, les éducatrices et les pratiquantes comptent aussi sur ce type d’événement local puis sur la coupe du Monde à venir pour confirmer l’engouement actuel pour le foot féminin. Après la victoire des bleus en 2018 en Russie, il y a déjà eu un bond de +15% de licences chez les filles.

Source FR3.

Pour marque-pages : Permaliens.