Strasbourg : fauteuils roulants, lits adaptés, une association donne une deuxième vie au matériel médical…

Après l’électroménager, l’association strasbourgeoise Envie récupère dorénavant du matériel médical. Réparé, testé et reconditionné, il est ensuite revendu moitié moins cher que le neuf.

Strasbourg : fauteuils roulants, lits adaptés, une association donne une deuxième vie au matériel médical © Caroline Moreau

Après les frigos ou les sèche-linge, les fauteuils roulants. Comme elle le fait depuis 35 ans pour l’électroménager, l’association Envie Autonomie (une émanation de l’association Envie) récupère dorénavant le matériel technique médical: fauteuils roulants, lits médicalisés, lève-personne etc..En 2019, plus de 3.000 pièces ont été collectées auprès de particuliers ou d’établissements médicaux. Tout ce matériel est remis à neuf dans les ateliers de l’association à Geispolsheim.

« Il ne s’agit pas de matériel d’occasion mais de matériel reconditionné », précise Amaury Grenot le directeur d’Envie. « C’est important! Tout est inspecté, réparé et testé avant la vente ou la location. » Tout le matériel est d’ailleurs garanti deux ans. Comme le neuf. Cinq salariés assurent la remise en état. Comme dans l’association « mère » Envie, trois sont en parcours d’insertion sous la responsabilité d’un chef d’atelier.

Envie Autonomie emploie cinq salariés dont trois en parcours d'insertion professionnelle / © Caroline Moreau/France Télévision

Pour les particuliers mais pas que…

« Juste avant les fêtes, nous avons fourni une dizaine de fauteuils roulants à une maison de retraite et là nous avons une commande pour deux lits médicalisés d’une autre », explique Maïtena Freiche, chargée de développement à Envie Autonomie. Les particuliers mais aussi les Ehpad ou les structures médicales peuvent donc acheter du matériel. « On a un stock assez important disponible en ligne », rajoute le directeur de l’association.

Le matériel peut être réservé sur le site mais l’association prend toujours contact avec la personne intéressée par téléphone ou en lui fixant un rendez-vous. « On a l’obligation de vérifier que le matériel voulu correspond bien », insiste Maïtena Freiche. « Récemment une dame avait réservé un siège de douche mais elle était trop corpulente et le siège n’était pas adapté à son poids ».

Du matériel 50% moins cher que le neuf

Comme pour l’électroménager, l’association propose des prix imbattables pour du matériel qui coûte parfois plusieurs milliers d’euros. Seul hic, si la Sécurité sociale et les mutuelles prennent en charge (tout ou partie) du matériel neuf, elles ne remboursent pas le matériel de seconde main. Mais cela devrait bientôt changer. La nouvelle loi sur le financement de la Sécu prévoit que les appareils reconditionnés soient aussi remboursés. La CPAM du Bas-Rhin a d’ailleurs anticipé et sans attendre les décrets d’application de la nouvelle loi, elle peut prendre en charge une partie du coût du matériel acheté auprès de l’association.

Source FR3.

 

L’Agefiph dessine sa stratégie innovation pour l’insertion professionnelle…

L’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées décrit sa stratégie intitulée « L’innovation inclusive au service de l’entreprise 4.0 ».

Elle entend être « force de propositions » dans l’élaboration des politiques publiques.

L'Agefiph dessine sa stratégie innovation pour l'insertion professionnelle...

Loin de considérer que les mutations actuelles du monde du travail seront nécessairement néfastes pour les personnes en situation de handicap, l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph) s’engage dans une stratégie intitulée « L’innovation inclusive au service de l’entreprise 4.0 » (à télécharger ci-dessous). L’association estime que « l’accélération digitale dans le monde du travail oblige à repenser les emplois dont nous aurons besoin dans un monde où les machines ne cessent de prendre de l’ampleur » et s’interroge sur la manière de « repenser les questions d’accès et de maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap pour résorber le chômage et développer la qualité de l’emploi« .

Les personnes en situation de handicap sont présentées dans le document comme étant à l’avant-garde de la profonde modification des paradigmes du monde de l’entreprise. La présidente de l’Agefiph, Malika Bouchehioua, considère dans l’éditorial du document que « s’emparer du sujet des collaborateurs présentant une situation de handicap permet à l’entreprise de s’interroger sur la prise en compte de leurs besoins individuels« , ce qui, à son tour, « permet non seulement d’améliorer très largement le bien-être au travail pour tous […], mais également d’accroître les performances de l’entreprise 4.0 qui aura su remettre en question ses process collaboratifs« . À ce titre, l’Agefiph souligne le potentiel qui réside dans l’innovation sociale, « qui permet notamment aux personnes concernées par le handicap de se constituer en collectif dans les territoires pour inventer des formes originales d’accès à l’emploi et à l’information respectueuses de l’intégration du talent de tous les collaborateurs […]« .

L'Agefiph dessine sa stratégie innovation pour l'insertion professionnelle...

Et dans les faits ?

Concrètement, l’Agefiph souhaite « transformer l’innovation en force de propositions et notamment à travers sa contribution à l’élaboration des politiques publiques ou pour développer de nouveaux services en direction des personnes en situation de handicap en coopération avec les pouvoirs publics, les acteurs de l’insertion, de la formation et du maintien dans l’emploi« . C’est pourquoi la majeure partie des 10 millions d’euros (M€) de budget annoncés sur trois ans par l’Agefiph (lire notre article) sera allouée à un dispositif d’appels à projets « action innovante » avec un accent sur la « sécurisation des parcours professionnels« . Il recevra une dotation annuelle de 2 M€. Autre investissement, l’Agefiph lance un appel à projets permanent « sans thématique prédéfinie mais toujours en lien avec l’emploi des personnes handicapées et l’inclusion professionnelle« , qui se voit attribuer une dotation annuelle de 500 000 €. Un appel à projets de recherche appliquée codirigé par la Fondation internationale sur la recherche appliquée sur le handicap (Firah) verra aussi prochainement le jour.

L’Agefiph précise les éléments que les projets devront respecter afin d’être sélectionnés :

  • être en lien avec les entreprises ;
  • solliciter la participation des personnes handicapées ;
  • être en capacité de s’appuyer sur les acteurs, les écosystèmes existants ;
  • prendre en compte des sujets, problèmes ou publics peu ou insuffisamment traitées ou à fort impact sur l’emploi ;
  • viser l’effet de masse ;
  • être facilement compréhensibles et avec un fort potentiel d’influence sur les politiques publiques pour le bénéfice de toute la société ;
  • avoir un impact significatif sur l’emploi des personnes handicapées.
AGEFIPH

Assurance maladie : Plus de 260 millions d’euros de fraudes détectées en 2018…

Une très grande majorité de cette somme est imputable aux professionnels de santé, médecins, infirmiers, pharmacies ou laboratoires.

Assurance maladie : Plus de 260 millions d’euros de fraudes détectées en 2018 (Illustration).

Plus de 260 millions d’euros de fraudes ont été « détectées » et « stoppées » en 2018 par l’Assurance maladie, selon un bilan publié ce mardi. Entre soins fictifs et surfacturations, les trois quarts de cette somme étaient imputables aux professionnels et établissements de santé.

Ainsi, sur les 261,2 millions d’euros de fraude, 47 % concernaient des professionnels et 30 % des établissements de soins. Les assurés représentent quant à eux plus de la moitié (51 %) des cas répertoriés, mais seulement 22 % des sommes en jeu.

Les professionnels de santé dans le viseur

Chaque année, les préjudices les plus importants portent sur les remboursements de soins de ville (hors hôpital), à hauteur de 128,8 millions d’euros en 2018. 96 % de cette somme est imputable aux médecins, infirmiers, pharmacies, laboratoires et ambulanciers. L’Assurance maladie donne l’exemple d’un infirmier, condamné à rembourser les 175.000 euros de soins fictifs ou frauduleux qu’il avait facturés à l’organisme.

Les 4 % restant concernent les consommations des assurés : falsification, contrefaçons d’ordonnances et autres fraudes liées aux médicaments. La fraude liée à l’obtention de droits a quant à elle entraîné 11 millions d’euros de préjudices. 6,6 millions d’euros de fraude touchaient la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l’ACS (aide à la complémentaire santé) et 542.000 euros portaient sur l’aide médicale d’Etat pour les étrangers.

La question de la fraude « ne doit pas être taboue mais elle ne doit pas non plus être un fantasme », a souligné Nicolas Revel, directeur général de l’Assurance maladie. En 2018, la fraude détectée par l’ensemble des branches de Sécurité sociale s’élevait à 1,2 milliard d’euros, dont la moitié concerne les prestations sociales.

Source 20 MINUTES.

Assurance maladie : 5,4 millions de patients sans médecin traitant en 2019…

Près d’un généraliste sur deux refuse de prendre en charge de nouvelles personnes qui en feraient la demande.

Assurance maladie : 5,4 millions de patients sans médecin traitant en 2019. Illustration.

Environ 5,4 millions de patients ne disposaient pas de médecin traitant en 2019, malgré une recherche active pour plus de la moitié d’entre eux, souligne le directeur général de l’ Assurance maladie, Nicolas Revel, dans un entretien au magazine spécialisé Le Généraliste à paraître ce vendredi. Celui-ci se dit « très attentif » à la situation.

« Il y a toujours eu, au cours des dernières années, environ 10% de patients sans médecin traitant », rappelle-t-il, précisant qu’« en 2019, c’était le cas de 5,4 millions de patients ». « Parmi eux, une part de patients plutôt jeunes et bien portants n’ont pas cherché à en trouver un ». Cependant, « plus de la moitié de nos concitoyens sans médecin traitant sont en recherche réelle d’un praticien attitré, faute souvent d’avoir pu en retrouver un au moment du départ à la retraite de leur généraliste », explique Nicolas Revel.

Une tendance qui pourrait s’accroître

« Nous sommes très attentifs à cette situation. D’autant que parmi les personnes concernées figure un nombre significatif de patients en ALD (affection longue durée), de plus de 70 ans ou souffrant d’une pathologie chronique », souligne-t-il. « Si nous ne faisons rien, cette tendance va s’accroître inéluctablement dans les prochaines années », prévient le directeur général de l’Assurance maladie, appelant à une organisation collective.

Selon une enquête de l’association UFC-Que Choisir publiée en novembre, près d’un généraliste sur deux (44%) refuse de devenir le médecin traitant de nouveaux patients. Mais pas question de revoir ce dispositif, indispensable à un meilleur remboursement, estime Nicolas Revel. Il juge au contraire qu’il faut le « conforter » pour « améliorer la prévention » et « le suivi des pathologies chroniques ».

L’Assurance maladie ne pénalise pas

Selon lui, il faut permettre aux médecins d’accroître leur patientèle, notamment grâce au déploiement des assistants médicaux. « Depuis septembre, un peu plus de 500 contrats ont été signés ou sont en passe de l’être (238 signés et 271 en cours) », concernant ce métier.

L’Assurance maladie n’entend pas appliquer une « double peine » aux patients qui ne trouvent pas de médecin traitant en les pénalisant financièrement, souligne Nicolas Revel. Chaque caisse « a donc identifié les patients dans cette situation et pris les mesures pour qu’ils ne soient pas impactés », assure-t-il.

Source 20 MINUTES.

Rennes. Les sourds ont le sentiment d’être invisibles, ils veulent « être entendus »…!

Parce qu’ils ont le sentiment d’être invisibles, les sourds ont organisé un rassemblement, dimanche 12 janvier, à Rennes. Ils étaient près de 200 à demander à être davantage pris en considération.

Les représentants des associations de sourds avec, de gauche à droite, Gilles Crozat (APES 35), Maud Lomenech (La Compagnie des deux mains), Delphine Goëder (club sportif des sourds de Rennes) et Danièle Le Moënner (ASR35).

De toutes générations, de tout le département, ils étaient près de 200 sourds à se retrouver ce dimanche 12 janvier durant l’après-midi.

C’est la deuxième fois que les quatre associations (Association des sourds de Rennes, Club sportif des sourds de Rennes, La compagnie de deux Mains et l’association des parents d’enfants sourds d’Ille-et-Vilaine) se réunissent à Rennes pour mettre en avant leur culture et la langue des signes.

« Le dossier est sans cesse reporté »

Cette rencontre exceptionnelle a un but essentiel : « Nous voulons montrer, notamment à la mairie de Rennes, que nous existons et que nous avons besoin d’un lieu pour être entre nous », explique Danièle Le Moënner, présidente de l’ASR35, traduite par l’interprète en langue des signes.

Ce besoin, ils l’ont déjà exprimé à plusieurs reprises à Rennes. « Mais nous n’avons pas de réponse, regrette Delphine Goëder, présidente du CSSR. Le dossier est sans cesse reporté… ».

« Un enfant sur 1 000 naît sourd »

Les quatre associations lancent un appel aux élus : « On a besoin de leur soutien même si jusqu’à présent on a l’impression de ne pas être entendus. Il y a encore des problèmes d’accessibilité et de communication. Il y a un gros retard dans ce domaine. Les initiatives sont marginales. Nous avons les mêmes besoins que les entendants, la différence c’est notre langue des lignes. C’est pour cela que nous souhaitons une ville accessible à tous pour vivre en bonne intelligence. »

Les associations réclament aussi davantage d’informations. « Un enfant sur 1 000 naît sourd, rappelle Gilles Crozat. Mais les parents manquent encore souvent d’informations ».

Les associations donnent à nouveau rendez-vous à Rennes au mois de septembre 2020, à l’occasion de la journée mondiale des sourds et de la surdité.

Source OUEST FRANCE.

Placement sous tutelle d’un proche : penser à surveiller la tutelle…

Enquête sur la mise sous tutelle d’un proche et la nécessité d’une surveillance de cette tutelle.

La mise sous tutelle d'un proche doit être controlée et surveillée. Photo d'illustration 

Un sujet parfois délicat pour les familles, un sujet peut-être évoqué, celui du placement sous tutelle d’un proche qui devient dépendant et inapte à gérer ses finances.

Un placement sous tutelle peut générer des angoisses.  

franceinfo : c’est important, quelle que soit la situation, de surveiller la tutelle d’un de ses proches ? 

Frédérique Schmidiger : En tout cas, c’est important de montrer qu’on se préoccupe de leur bien-être et qu’on n’abandonne pas tout au tuteur. Il faut s’assurer qu’on s’occupe bien d’elle ou de lui. C’est d’autant plus important que depuis la loi de programmation de la justice votée en mars 2019, le tuteur est de moins en moins soumis au contrôle du juge des tutelles. Par manque de temps, ce contrôle n’était souvent pas vraiment opéré ou pas très approfondi. Mais aujourd’hui, il disparait complètement pour le contrôle des comptes de gestion, par exemple.

Dans un cadre familial, on imagine que cela peut être difficile de trouver sa place. On peut donner l’impression de ne pas faire confiance au tuteur…

Oui, ça peut évidemment être mal pris, ou en tout cas, pris comme un signe de défiance. Il faut bien avouer que la tâche n’est pas non plus facile pour le tuteur. C’est une lourde charge. Il peut donc vite être agacé par quelqu’un qui surveille, critique, sans aider. Le levier pour garder de bons rapports avec le tuteur, c’est peut-être justement de proposer d’alléger ce poids. S’occuper de renouveler les vêtements, être présent pour les visites médicales, proposer des sorties…

Il y a une vraie différence à avoir dans son rapport au tuteur, qu’il soit professionnel ou un membre de la famille ?

La différence est énorme bien sûr. Elle tient à la charge affective. C’est souvent un des enfants qui exerce la tutelle. D’ailleurs, normalement le juge doit désigner, en priorité, un membre de la famille. Les autres enfants peuvent se sentir tenus à l’écart ou souffrir d’une forme de lien privilégié, ou même du pouvoir exercé par l’enfant tuteur sur son parent. Cela peut être très déstabilisant pour toute la fratrie.   S’il n’y a aucun proche pour assumer le rôle de tuteur, ou si la famille s’entend vraiment trop mal, le juge désigne un tuteur professionnel, qu’on appelle un mandataire judiciaire à la protection des majeurs. Là, la difficulté, c’est d’arriver à échanger avec lui. Les mandataires sont souvent débordés car ils doivent gérer beaucoup de mesures.

Donc il faut commencer par faire confiance au tuteur. Mais des signes peuvent alerter. Il faut se questionner face à certaines situations (isolement du proche sous tutelle)

Certains tuteurs font barrage et finissent par isoler la personne qu’ils sont censés protéger en limitant par exemple les visites. La loi l’interdit. La Charte des droits et libertés de la personne majeure protégée, impose au tuteur de préserver les liens familiaux et de tenir compte du rôle de la famille et des proches. Mieux, elle dit bien que la personne protégée est libre d’avoir des relations non seulement avec sa famille mais aussi avec ses amis !

Les proches ont le droit de venir lui rendre visite et de l’héberger chez eux. Au besoin, on peut alerter le juge des tutelles et lui demander d’organiser les visites et un hébergement, par exemple pendant les vacances.

Si cela tourne mal, on peut faire annuler la tutelle et changer le tuteur ? Ou il y a des mesures intermédiaires (droit de regard, devenir subrogé tuteur) ?

Il faut peut-être distinguer deux situations. Il y a le cas de la mésentente, quand le courant ne passe pas entre le tuteur et le majeur protégé. Si par exemple il est très agité après l’avoir vu, ou s’il n’est jamais associé aux décisions qu’il prend. Dans ce cas, il faut contacter le juge avec des faits précis et lui demander de nommer quelqu’un d’autre.

L’autre situation, concerne plutôt le cas d’un tuteur qui ne gère pas bien les affaires de la personne. Qui paye en retard ou pas du tout les factures, ou pire, qui pourrait bien siphonner les comptes. Vous ne pouvez pas en principe exiger de voir les comptes de gestion ou avoir une copie des relevés bancaires. Le tuteur n’a tout simplement pas le droit de les communiquer. Ils sont confidentiels. Mais vous pouvez demander au juge à être autorisé à vous les faire communiquer.

Dans tous les cas, le meilleur moyen d’être plus étroitement associé à la tutelle, c’est de demander au juge à être désigné comme subrogé tuteur. Cela donne le droit de surveiller les actes et de vérifier les comptes.

Un tuteur ne peut toutefois pas agir seul lorsqu’il s’agit de prendre les décisions les plus importantes ?

Il doit demander l’autorisation du juge des tutelles et consulter le subrogé tuteur (s’il y en a un) pour accomplir les actes qui engagent le patrimoine du majeur protégé. Cela couvre différents types d’opération, comme par exemple, réaliser de grosses réparations sur sa maison, demander une carte de crédit ou souscrire un placement…

Au moment de la mise sous tutelle, décision souvent lourde, une avocate citée dans votre article, conseille de commencer par nommer un tuteur professionnel et de prendre le relais par la suite. Ainsi la plupart des démarches auront déjà été effectuées, et bien effectuées…

C’est effectivement un bon conseil. Le plus dur, le plus compliqué, parce qu’on ignore ce qu’il faut faire et comment le faire, c’est de mettre en place la tutelle. Informer les banques, faire l’inventaire du patrimoine. Une fois que tout est mis sur les rails, la famille peut assumer seule. Et puis, il est toujours possible de se faire aider par les associations familiales, une Udaf (union départementale des associations familiales) ou France Tutelle par exemple, pour prendre en main la fonction de tuteur familial.

Source FRANCE INFO.

Le vaccin contre le cancer du sein a éliminé le cancer chez le premier patient humain…

Avec près de 59 000 cas recensés en France et 17 millions de nouveaux cas dans le monde en 2018, le cancer du sein ne cesse d’intriguer les scientifiques qui exploitent continuellement de nouvelles pistes de traitement.

Aux Etats-Unis, c’est à la Mayo Clinic que des chercheurs annoncent avoir établi une avancée majeure: un vaccin susceptible de combattre les cellules cancéreuses.

le vaccin contre le cancer du sein a liminé le cancer chez le premier patient humain

Dans le cadre d’un traitement expérimental, ces derniers auraient obtenu des résultats favorables sur une femme atteinte du cancer du sein.

Cet essai clinique a été relayé par First Coast News, Fox News ainsi que le magazine Forbes.

En Floride, Lee Mercker, une femme atteinte du cancer du sein, a été la première à participer à un essai de ce type. Les cellules cancéreuses ne s’étaient pas encore propagées dans son corps. Ainsi, son cancer était encore au stade 0.

Un vaccin pour combattre le cancer du sein

vaccin pour combattre le cancer

Dans un reportage de la chaîne First Coast News, Lee explique le déroulement et les résultats de cette expérience. Les médecins auraient proposé à la femme trois options : une tumorectomie, consistant à enlever une partie du sein où se situe la tumeur, une mastectomie, consistant à retirer la totalité du sein ou encore un essai clinique. Lee Mercker a alors choisi de participer à l’expérience en espérant que le vaccin puisse être efficace, mais elle devait tout de même subir une mastectomie par la suite pour que les scientifiques puissent s’assurer des résultats.

« C’est la seule façon que nous avons de savoir que tout a été retiré correctement », déclare le docteur Saranya Chumsri, chercheur oncologue, en ajoutant que le vaccin “est censé stimuler la réponse immunitaire du patient afin que ses anticorps agissent pour combattre la maladie”.

cellules du cancer

Dans le cas de Lee Mercker, cette procédure aurait produit des résultats positifs. Le Dr Chumsri ajoute même que des résultats encourageant auraient été observés sur des patients à des stades plus avancés de la maladie.

Des essais au stade embryonnaire

Selon Keith Knutson, chercheur à la Mayo Clinic,  “il y a des chances que ce vaccin soit disponible dans environ 8 ans”, de quoi redonner de l’espoir à toutes celles qui souffrent du cancer du sein. Néanmoins, l’expert rappelle tout de même à Forbes que les essais cliniques sont encore au stade préliminaire et que le vaccin est toujours en cours de développement. En effet, la prudence reste de mise et des recherches plus approfondies sont nécessaires pour valider l’efficacité de ce traitement.

Selon le Dr Knutson, il faudrait au moins 3 années de plus avant d’atteindre la phase 3 de cet essai, un stade plus avancé de la recherche pour tester son efficacité sur un nombre plus important de patients. S’il se montre optimiste quant aux résultats déjà obtenus, il n’en est pas moins conscient du travail qui les attend. Pour convaincre la FDA, l’administration américaine chargée des mandats pour autoriser la commercialisation de nouveaux médicaments, “des essais rigoureux et solides doivent encore être menés pour confirmer la validité de ces résultats”.

Le cancer du sein : les symptômes à identifier

À l’instar des autres cancers, celui du sein peut se développer sournoisement sans qu’aucun symptôme ne se manifeste. Néanmoins, certains signaux d’alerte doivent être pris au sérieux et inciter à consulter au plus vite :

  • Une grosseur semblable à une boule qui apparaît au niveau du sein ou de l’aisselle
  • Un changement de la forme du sein
  • Des écoulements inhabituels qui se manifestent au niveau du mamelon
  • Un changement de la texture ou de la couleur de la peau au niveau du sein ou de l’aréole.

Lorsque le cancer se développe ou se propage dans le corps, d’autres symptômes peuvent se manifester :

  • Une douleur aux os
  • Une perte de poids inexpliquée
  • Un manque d’appétit
  • Des nausées
  • Un essoufflement
  • Une toux
  • Un jaunissement de la peau
  • Des maux de tête
  • Des troubles de la vision
  • Une faiblesse musculaire

Par ailleurs, une détection précoce maximise les chances de guérison. De ce fait, l’Institut National du Cancer conseille de mettre en place certaines actions :

  • Effectuer un examen clinique des seins tous les ans pour les femmes de plus de 25 ans
  • Consulter un médecin si des changements apparaissent au niveau des seins
  • Faire une mammographie tous les deux ans pour les femmes âgées entre 50 et 74 ans.
  • Si une femme a des antécédents médicaux ou familiaux qui augmentent les risques de cancer du sein, un suivi médical peut lui être nécessaire.

Source SANTE PLUS MAG.

Transfert d’embryons post-mortem : l’affaire devant le Conseil d’Etat…

Une veuve, peut-elle récupérer des embryons en vue d’un transfert à l’étranger, afin de donner naissance à un 3ème enfant ?

Ce dossier, porté par une jeune Finistérienne, dont le mari est décédé il y a quelques mois, sera exposé devant le Conseil d’Etat le jeudi 16 janvier prochain.

Transfert d'embryons post-mortem : l'affaire devant le Conseil d'Etat. Laurenne avec une de ses filles / © Louise Cognard - France Télévisions

L’affaire sera portée devant le Conseil d’Etat le 16 janvier. Le tribunal administratif de Rennes avait en effet rejeté vendredi 20 décembre la demande d’une jeune veuve qui souhaitait le transfert en Espagne, en vue d’une troisième grossesse, d’embryons conçus de son vivant avec son époux décédé et conservés au CHU de Brest. La femme avait saisi le tribunal en référé après que le Centre hospitalier universitaire de Brest lui avait fait savoir que « le transfert d’embryons post-mortem n’était pas autorisé » en France.

Des embryons congelés pour une troisième grossesse

Roy, le mari de Laurenne Cabarello, est décédé au mois d’avril 2019, d’une leucémie à l’âge de 27 ans. Quelques mois avant, le couple s’était marié en chambre stérile et accueillait leur 2e fille, née grâce à une fécondation in vitro. Suite à cette dernière grossesse, le CHU de Brest avait conservé quatre embryons. Le couple avait alors émis le souhait d’avoir « au moins » un troisième enfant, a fait valoir l’avocate de Laurenne, devant le tribunal administratif. Aujourd’hui, la jeune femme se bat en effet pour récupérer les embryons restants afin de pouvoir se faire inséminer en Espagne, et avoir un 3e enfant, même si dit-elle « je suis tout à fait consciente que les enfants n’auront pas de papa ».

En France, la PMA n’est pas autorisée pour les femmes seules

Pour le moment, la loi française est claire. Les femmes seules ne peuvent pas bénéficier de la PMA, la procréation médicalement assistée. Le projet de loi bioéthique pourrait changer cela, mais le flou persiste sur la situation de Laurenne : il s’agirait d’une PMA dite « post-mortem » puisque le père est décédé. Elle espère voir aboutir sa démarche, pour elle mais aussi « pour qu’elle puisse servir à d’autres ».
Pour Laurenne, le temps presse. Car si le Conseil d’Etat rend une décision favorable au transfert d’embryons en Espagne, l’insémination devra se faire avant le 21 avril, date d’anniversaire du décès de Roy.

Le reportage à Langolen (29) de Sarra Ben Chérifa, Louise Cognard et Richard Gurgand.

Source FR3.

 

Béziers : découverte d’un squelette dans une haie de l’hôpital…!!!

Ce samedi 11 janvier, un squelette a été retrouvé à proximité du parking du centre hospitalier de Béziers, dans l’Hérault.

Il pourrait s’agir d’un ancien patient, porté disparu depuis le 25 octobre 2018..!

Une enquête est ouverte.

Béziers : découverte d'un squelette dans une haie de l'hôpital

En fin de matinée, ce samedi 11 janvier, un squelette a été découvert, par plusieurs ouvriers, sur le parking du CHU de Béziers, dans l’Hérault. Ces derniers rasaient une haie épaisse lorsqu’ils ont fait cette macabre découverte.

Un lien avec une disparition ?

Selon les premiers éléments de l’enquête, Raphael Balland, le procureur de la République de Béziers a confirmé dans un communiqué, qu’un « rapprochement hautement probable » pourrait être fait avec la disparition d’un ancien patient, un homme âgé de 55 ans, porté disparu depuis le 25 octobre 2018.

L’homme était traité dans un service du CHU pour « maladie grave« . A l’époque de sa disparition, les personnels de l’hôpital avait signalé une « fugue« , avant que les policiers du commissariat de Béziers n’ouvrent une enquête pour « disparition inquiétante« .

Malgré tout, les investigations menées n’avait pas permis de localiser le porté disparu et l’enquête était finalement classée sans suite au mois de juin 2019.

Le dossier est rouvert

Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers a annoncé ouvrir une enquête afin de rechercher les causes de la mort.

Une autopsie est prévue le mardi 14 janvier 2020, ce qui permettra de confirmer, ou non, l’identité du défunt.

Source FR3.

« J’ai ressenti une peur panique » : des parents racontent leur « syndrome du nid vide » après le départ de leurs enfants…!

Lorsque les enfants quittent le domicile familial, certains parents peuvent être confrontés à une période de déprime.

Ils racontent leurs peines mais aussi leur nouveau départ seul ou à deux.

Lorsque les enfants quittent le domicile familial, certains parents sont confrontés à un sentiment de vide et d'inutilité.

« On a vécu tous les trois ensemble. Et puis du jour au lendemain, je me suis retrouvée seule avec mon chien à ne pas savoir ce que j’allais faire de ma carcasse. » Huit ans après que ses deux fils ont quitté la maison familiale, Sarah* continue de pleurer leur départ. La gorge nouée, cette mère divorcée de 56 ans raconte sa difficulté à vivre sans ceux qu’elle a élevés seule. Sarah souffre de ce que les spécialistes appellent le « syndrome du nid vide ». Une déprime qui touche les parents, en majorité les mères, lorsque leurs enfants prennent leur envol. L’indépendance des enfants est en effet une épreuve douloureuse pour des dizaines de parents qui, à l’instar de Sarah, ont répondu à notre appel à témoignages.

« Un coup de poignard »

En 2010, son fils aîné, tout juste âgé de 18 ans, plie bagages et quitte sa Normandie natale pour faire ses études à Paris. Un an plus tard, le second s’installe à une centaine de kilomètres de la maison. Deux départs consécutifs qui bouleversent Sarah : « J’ai ressenti comme un vide abyssal, une peur panique. » Désormais seule à la maison, elle craint le noir et sursaute au moindre bruit. « Je ne suis en sécurité que quand mes enfants sont là », confie-t-elle. Celle qui décrit une relation « fusionnelle » avec ses enfants savait pourtant que la séparation lui ferait l’effet d’un « coup de poignard ». « C’était un sujet douloureux depuis leurs naissances », se remémore-t-elle. Alors pour combler cette absence, elle se « console » avec la nourriture. « En quatre ans, j’ai pris 30 kg », souffle Sarah.

« Déchirée », « inutile »… Sarah ne manque pas de qualificatifs pour décrire ce qu’elle ressent. Et pour cause, l’éloignement des enfants est comparable à un « baby blues » et peut provoquer « un sentiment proche du deuil », analyse la psychologue Béatrice Copper-Royer, auteure de Le jour où les enfants s’en vont (éd. Albin Michel). Pourtant, le « syndrome du nid vide » reste mal compris. « On ne fait pas des enfants pour les garder avec soi », sermonnent les collègues de Sarah. Cette incompréhension, Florence a également dû l’affronter. En 2016, son troisième et dernier enfant quitte le foyer. A seulement 47 ans, ces départs lui font l’effet d’une claque.

« J’ai eu l’impression qu’on m’enlevait tout en même temps, comme si la Terre entière m’en voulait. » Florence à France info

La simple vue des chambres vides suffisait à l’enseignante pour s’effondrer. Une tristesse qu’elle a dû surmonter malgré le faible soutien de sa famille : « ‘C’est la vie !’ me lançait mon entourage. Facile à dire quand on n’a pas d’enfant ! » Florence s’est appuyée sur son mari, qui a mieux vécu cette séparation.

« Il faut réussir à se retrouver à deux »

Mais cette période a aussi fragilisé leur couple pendant plusieurs mois. Après plus de vingt années de mariage, presque exclusivement consacrées aux enfants, « j’en venais à me demander si je connaissais vraiment la personne en face de moi« , raconte Florence. L’envol des enfants est un moment crucial pour le couple. « Il faut réussir à se retrouver parce que les enfants peuvent faire écran », explique Béatrice Copper-Royer à franceinfo. Certains se rendent alors compte qu’ils n’ont plus de raison de poursuivre leur chemin ensemble. Et le tête-à-tête peut rapidement virer au cauchemar.

Carole, alors âgée de 46 ans, a même pensé au divorce. Après le départ de sa fille, il y a huit ans, cette mère de la région lyonnaise a éprouvé une grande tristesse mais aussi de la colère. De la colère envers son mari. « Au début, je n’ai pas compris que mon conjoint aussi était affecté. Il paraissait indifférent et je l’ai interprété comme un manque d’amour », se rappelle-t-elle. Après six mois de crise qui rendent malheureux leur deuxième enfant, le couple tente de recoller les morceaux. Difficilement. Ensemble depuis leurs 25 ans, parents un an plus tard, « on n’avait pas eu de véritable vie de couple », constate-t-elle. D’autant plus que lui est plutôt sportif, elle est artiste. « Sur le papier, on n’avait rien en commun », concède-t-elle. Avec le temps, Carole et son conjoint ont appris à apprécier cette nouvelle vie. « On a réalisé qu’on était bien tous les deux et quand ça a été au tour de notre fils de partir, deux ans plus tard, on s’est sentis prêts », assure-t-elle.

« J’ai cette angoisse de les perdre »

En plus des tensions au sein du couple, le « syndrome du nid vide » peut aussi virer à la crise existentielle. Pour Béatrice Copper-Royer, cette étape est particulièrement difficile pour les femmes qui ont élevé seules leurs enfants. Pour certaines, ce départ coïncide aussi avec la ménopause, une transition susceptible de bousculer les réflexions sur son propre vieillissement. « Il peut y avoir une accumulation de changements. L’environnement compte énormément pour comprendre ce syndrome », détaille la psychologue.

Un changement de travail, la ménopause et une rupture amoureuse : Mylène a vécu tous ces bouleversements lorsque son fils aîné a quitté le nid, l’été dernier. « C’est comme si tout ça avait été mis dans un mixeur », soupire-t-elle. Cette quadragénaire divorcée, qui se décrit comme une femme « forte », imaginait pourtant l’envol de ses petits comme un soulagement. « Le plus jeune est parti à l’internat il y a trois ans et ne rentre que quelques week-ends. J’avais presque hâte que l’aîné ne soit plus là », raconte-t-elle. Les premiers mois sans eux, elle se sentait même libérée. Exit les corvées de linge, les courses ou la préparation des repas. Mais aujourd’hui, « un vide s’est installé. Ce n’est plus aussi confortable qu’au début », admet-elle, regrettant même l’époque où elle devait se casser la tête pour composer des menus élaborés et équilibrés. Une étape qu’elle essaye de franchir grâce à l’aide d’une psychologue.

« J’ai l’impression de devoir reprogrammer ma vie avec uniquement moi. » Mylène à France info.

Si les femmes sont les plus touchées par le « syndrome du nid vide », cette phase peut aussi peser sur les hommes. Chez eux, ce blues est souvent lié à la perte d’un parent de manière précoce ou à une rupture amoureuse douloureuse, selon Béatrice Copper-Royer. « Il y a des résonances avec les épreuves de la vie », résume la psychologue. Une situation à laquelle est confrontée Lionel, qui a perdu son père lorsqu’il avait 9 ans. « Ce décès a matricé la manière dont j’aborde la paternité », confie l’homme de 50 ans. A tel point qu’il appréhende déjà l’idée de voir partir prochainement ses fils de 14 et 17 ans. « J’ai cette angoisse de les perdre comme j’ai perdu mon père », confesse-t-il. Sa hantise ? Ne pas être là quand ils auront besoin de lui.

Pour l’heure, Lionel chérit chaque moment passé avec eux, mais les pousse aussi à apprendre l’anglais et à voyager à l’étranger. Une manière pour lui de les aider à voler de leurs propres ailes. « Je me tire une balle dans le pied car je vais souffrir de leur indépendance », reconnaît-il. Depuis six mois, il est suivi par un psychiatre, qui lui a conseillé d’anticiper ce moment en organisant une vie à deux, avec sa femme. « Mais pour moi, la famille, c’est à quatre », rétorque-t-il, même s’il ajoute, résigné, « on ne peut pas les garder pour soi ».

« On sait que ça va arriver, comme la retraite »

Contrairement à Lionel qui projette déjà l’effet du déménagement de ses enfants, la plupart des parents contactés par franceinfo ont été surpris par l’ampleur du vide et de la tristesse qui ont résulté de cette séparation. « Il faut être devant le fait accompli pour comprendre ce que c’est », résume Philippe, dont la fille unique est partie il y a deux ans. « On sait que ça va arriver, comme la retraite, mais je ne sais pas si on peut vraiment l’anticiper », s’interroge ce père veuf qui admet avoir axé toute sa vie sur l’éducation de son enfant. Pourtant, Béatrice Copper-Royer assure que ce moment inévitable peut être préparé. Et ce, dès l’enfance. « On peut les lâcher chez les grands-parents ou en colonie de vacances », illustre la psychologue.

« Il faut se montrer qu’on est capable d’avoir une vie en dehors d’eux. » Béatrice Copper-Royer à France info

Des conseils qui tendent à aller à l’encontre des relations familiales actuelles où l’enfant est au centre de toutes les attentions. « Nous sommes dans un univers très sécuritaire. Les nouvelles technologies créent un cordon ombilical virtuel entre enfants et parents qui rend la séparation presque impossible », alerte la psychologue. « Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier », poursuit-elle. Un conseil pour tenter de rendre plus fluide le moment où il faudra se réaliser autrement, sans les enfants.

« Nous avons appris à vivre sans eux »

Pour Catherine*, le travail et surtout le sport l’ont « sauvée » de sa « descente aux enfers ». Après le départ de ses enfants à deux mois d’intervalle, il y a onze ans, cette assureure sombre dans la déprime et est placée en arrêt maladie plusieurs mois. « J’allais courir le soir deux heures comme une âme en peine », se souvient-elle. C’est justement la course à pied qui devient cathartique. Elle s’inscrit à des marathons. Son mari la coache, renforçant leur couple au passage.

« Je me suis dit si je ne lâche pas dans le sport, je ne lâcherai pas dans la vie. » Catherine à France info

Aujourd’hui, cette quinquagénaire a trouvé « un nouvel équilibre ». Voyages, sport, travaux dans la maison… Elle multiplie les activités avec son mari et savoure cette nouvelle vie à deux. « Nous avons appris à vivre sans eux », se réjouit-elle. Si bien qu’elle est maintenant sujette à un nouveau sentiment qu’elle nomme avec amusement le « chic-ouf » : « Chic, les enfants arrivent. Ouf, ils repartent ! »

* Les prénoms ont été modifiés à la demande des personnes interrogées.

Source FRANCE INFO.