Handi’chiens victime du confinement : “On a des chiens qui auraient pu être remis à des enfants mais c’est impossible”…

Handi’Chiens forme des chiens d’assistance et d’accompagnement social qui partagent le quotidien de personnes malades ou handicapées.

Mais le confinement a fragilisé cette association créée à Alençon en 1989.

L’argent des donateurs se fait rare.

Plus de 1000 chiens d'assistance viennent actuellement en aide à des personnes malades ou handicapées dans toute la France. / © PHOTOPQR/LE PARISIEN

Les chiens aboient de nouveau. Le centre de formation a repris vie, presque normalement. Les éducateurs inculquent aux labradors et aux golden retriver les trucs du métier d’assistant ou d’accompagnant social.

« On essaye de réorganiser les formations. La difficulté, c’est qu’on nous ne pouvons pas faire de rassemblement. On ne peut pas prendre le risque de mettre ensemble des personnes qui ont une santé fragile, » explique Marie Wattiau, l’intervenante en médiation animale de l’association Handi’Chiens à Alençon.

Les stages de passation qui permettent la rencontre entre l’animal et son nouveau maître ne peuvent donc pas se tenir. « On a des chiens qui auraient pu être remis à des enfants atteints de myopathie. C’est impossible aujourd’hui ». Les remises aux bénéficiaires initialement prévues en mai et en juin sont reportées à plus tard.

Le confinement a joué un sale tour à l’association. Handi’Chiens compte quatre centres de formation en France et un établissement destiné aux éducateurs. Pendant plus de deux mois, toute l’activité s’est arrêtée. Le personnel a été placé en chômage partiel. Les chiens sont retournés dans les familles d’accueil. Leur formation dans les centres a été interrompue. « C’est certain que le travail des chiens en a pâti, » déplore Marie Wattiau. Ils ont repris leur apprentissage le 4 mai.

15 000 euros pour former un chien

Plus ennuyeux encore, l’épidémie qui a paralysé le pays a aussi contribué à gréver les budgets. « Beaucoup d’événements organisés à notre profit ont été annulés partout en France, explique Sophie Mary, la directrice du centre d’Alençon. Des lotos, des ventes de fleurs, des cross dans des écoles. Dans le nord, un Lion’s Club organise chaque année un vente d’oeuvres d’art qui nous rapporte 30 000 euros. C’est annulé, et ils ne peuvent pas reporter ». En temps normal, l’association bénéficie aussi de la générosité des donateurs. « Mais c’est bien naturel en ce moment, beaucoup reportent leur effort sur la recherche médicale ».

Handi’Chiens n’a pas encore chiffré les pertes. Mais la situation est assez critique. « Si on n’arrive pas à compenser le manque à gagner au second semestre, le risque, c’est qu’on soit obligé de faire encore appel à du chômage partiel, mais cette fois pour des raisons financières. » Personne au sein de l’association ne veut se résoudre à cette extrémité.

« Moins d’argent, c’est moins de chiens formés, et donc moins de personnes aidées. Aujourd’hui, le délai d’attente pour les bénéficiaires est déjà de deux ans… »
Sophie Mary, directrice du centre Handi’Choiens à Alençon

Handi’Chiens redoute les conséquences de ce trou d’air. « Aujourd’hui, nous achetons les chiots qui seront opérationnels d’ici deux ans. Un chien formé coûte 15 000 euros, et c’est un principe, il est remis gratuitement au bénéficiaire, souligne la directrice. Il faut compter les frais vétérinaires, la nourriture, les frais de déplacement des familles d’accueil qui les hebergent chez eux pendant un an et demi, et la formation qui dure six mois dans les centres. » L’association a donc entrepris de rappeler un à un ses donateurs réguliers en espérant pouvoir compter sur leur générosité. « Parce que la finalité de tout ce travail, c’est le sourire de nos bénéficiaires ».

Handi'Chiens

Handi’Chiens recherche aussi des bénévoles, des volontaires. « Ce n’est pas le travail qui manque, insiste Marie Wattiau. On a toujours besoin pour entretenir les espaces verts, bricoler, fabriquer des jouets en bois pour les chiens. On cherche des gens qui ont du temps et du coeur » Et ce temps donné n’a pas de prix.

Source FR3.

Ardennes : ouverture d’un centre de loisirs pour enfants en situation de handicap, un moment de répit pour les familles…

Ardennes : ouverture d’un centre de loisirs pour enfants en situation de handicap, un moment de répit pour les familles

La Fédération Familles rurales des Ardennes, la CAF, et des acteurs institutionnels et associatifs, ont ouvert, jusqu’au 28 août, à Villers-Semeuse, un centre de loisirs pour accueillir des enfants handicapés.

Les parents peuvent ainsi faire une pause et profiter d’un peu de répit.

Des conseillers techniques du handicap et des professionnels s'occupent des enfants pendant quelques heures, le temps pour les parents de faire une pause et de retrouver des moments pour eux. / © Daniel Samulczyk/ France Télévisions

Le centre de loisirs de la ville de Villers-Semeuse dans les Ardennes résonne à nouveau de cris d’enfants. Après le confinement des deux derniers mois, de petits locataires d’un jour sont accueillis dans ce lieu pour la première fois. Portés par la Fédération Familles Rurales des Ardennes et la CAF, un projet a vu le jour pour aider les familles avec un enfant en situation de handicap. « On prend le relais« , c’est la promesse de cette nouvelle structure mise en place jusqu’au 28 août.

Ardennes : ouverture d'un centre de loisirs pour enfants en situation de handicap, un moment de répit pour les familles

« Son école est fermée, on n’avait pas de solution d’accueil »

C’est une drôle de rentrée pour Giovani, Louna et Raphaël, cet après-midi. Ils ont, pour certains, des petits sacs d’écoliers accrochés sur leur dos, mais là où ils se dirigent, ce n’est pas leur école habituelle. Bien mieux. Ici, on va les laisser s’amuser, passer de bons moments avec des éducateurs à leurs dispositions, et sans les parents pour une fois.

Après une petite visite des salles avec les parents et la découverte des ateliers avec les enfants, le personnel spécialisé dans le handicap prend le relais. Cette bulle de sérénité, le temps d’un après-midi, est souvent synonyme de repos et de relâche pour les familles.

Des mesures sanitaires strictes sont à l'ordre du jour dans le centre de loisirs pour enfants, afin qu'ils profitent au mieux de la structure / © Daniel Samulczyk / France Télévisions

François, l’un des papas, est venu déposer Raphaël, 5 ans, moins quelques dents. Pour lui, cet endroit est vital pour faire le point et se décharger quelques instants.

« Moi, j’ai repris mon activité, je suis commerçant, tatoueur, à temps plein ! », rappelle François, le papa de Raphaël. Notre fils est scolarisé depuis cette année à l’Unité Maternelle Autistique de Donchery, c’est l’équivalent d’une grande section de maternelle, mais spécifique pour les enfants autistes. Son école est fermée pour cause de covid pour l’instant, donc on n’avait pas de solution d’accueil. Ça tombe très bien.

Pour Raphaël, on a vu qu’il avait besoin de socialisation, parce que le fait d’être en vase clos, qu’avec nous, ses parents, à terme, il y avait une sorte de petite régression, notamment sur le langage ».

Nous, ça nous permet de souffler un peu, parce que ce sont des journées qui peuvent être souvent longues. Pour ma compagne, ça lui permet d’avoir également un peu de répit, et un peu de temps libre pour faire tout simplement autre chose.
François Damiens, père du petit Raphaël

Le papa reprend son propos sur les bienfaits d’une telle structure en complément de la prise en charge habituelle de son fils.  » Pour des enfants comme Raphaël, le rythme est important. Les coupures de vacances trop longues peuvent ne pas convenir.

Le centre de loisirs fait le lien entre les parents et l'aide spécialisée proposée, tout en permettant la socialisation des enfants sous handicap / © Daniel Samulczyk / France Télévisions

Ça le stimule. Il peut développer un peu la parole, car avec nous, il y a une sorte de communication non-verbale qui s’installe. Il régresse un peu. Quand il est avec d’autres personnes, il va chercher à utiliser des mots, c’est très bénéfique à ce niveau-là. On va être sur deux à trois demi-journées par semaine avec Raphaël ».

« Un univers tout en jaune, pour qu’il soit bien ! »

Le petit Giovanni, cinq ans, est lui aussi accueilli cet après-midi. Sa famille l’a confié de 11 h à 15 h aux animatrices et à l’infirmière présente. Le petit garçon passe de bras en bras, mais tout a été pensé pour l’apaiser.
 » On savait que Giovanni aimait le jaune, on lui a donc fait tout un univers en jaune pour qu’il soit bien. On s’adapte aux besoins des enfants !  » nous confie une aide spécialisée à la table de jeux.

Des ateliers de cinq enfants maximum, pour plus d'attention, et une approche personnalisée pour chacun / © Daniel Samulczyk / France Télévisions

Des ateliers de cinq enfants maximum, pour plus d’attention, et une approche personnalisée pour chacun / © Daniel Samulczyk / France Télévisions

Ouvert aux petits ardennais, gratuit, et sans justificatif

Xavier Léger, le conseiller technique handicap du projet, affiche un large sourire depuis l’ouverture de son accueil. Cet après-midi, il fait la visite de tout le bâtiment, en expliquant chaque atelier aux familles qui arrivent. Rien ne doit freiner la démarche des couples ardennais demandeurs, l’administratif est simplifié au maximum. « Là, c’est le premier lieu de répit, gratuit et sans justificatif, jusqu’au 28 août. La structure est ouverte du lundi au vendredi, de 09 h à 17 h. On avait des familles qui étaient en attente de placement, il y a des listes quand on a un enfant handicapé. En quelque sorte, c’est un accueil périscolaire, mais à la journée. Pendant la période juillet-août ce lieu deviendra un accueil de vacances. Cinq places seront disponibles par jour pour les enfants handicapés ».

On accueille les enfants dans leur sixième année, jusqu’à leur 18ème année. Ce sont des enfants en situation de handicap, en cours de diagnostic ou non. Il faut juste remplir un dossier d’inscription, mais les familles n’ont aucun justificatif à donner. On s’adapte à leurs besoins. Le but étant d’être le plus ouvert possible, le plus flexible possible.
Xavier Leger, conseiller technique handicap

L’idée vient du dispositif handicap « Ondicap », qui existe maintenant depuis deux ans et demi et qui regroupe tout un panel d’acteurs. L’objectif de ce dispositif est d’inclure les enfants handicapés dans les lieux qu’on appelle « de droits communs », c’est-à-dire les crèches, ou les accueils de loisirs. Avec le confinement, tout a été remis en cause, accélérant du même coup la mobilisation des organismes ardennais pour offrir une solution de repli.

Le conseiller poursuit : «  On propose des activités artistiques et manuels, des activités sportives, culturelles avec de la musique. Ces animations seront adaptées au rythme de l’enfant, de ses compétences et de ses besoins. Dans le dossier d’inscription, on demande aux enfants ce qu’ils aiment faire, pour éviter les crises. L’avantage avec cette structure-là, c’est qu’on a un effectif maximum de cinq enfants, c’est très familial. Avant, lorsque que les parents avaient besoin d’un peu de répit, ils faisaient appel à leur famille uniquement. Ils n’avaient pas de solution. On voudrait que ce lieu de répit soit disponible toute l’année, garder cette souplesse administrative qui est la force de ce projet », conclut Xavier Leger, conseiller technique handicap.

Une animatrice, une infirmière et un moniteur-éducateur ont été embauchés en CDD jusqu’au 28 août, en attendant peut-être, de pouvoir pérenniser ce lieu d’accueil, voire d’en ouvrir d’autres.

Source FR3.

 

Une nouvelle molécule capable de freiner les cellules cancéreuses ?….

C’est le début d’une approche prometteuse. Des chercheurs de l’Institut génétique et développement de Rennes ont trouvé une molécule qui pourrait freiner la prolifération des cellules, notamment cancéreuses.

Des tests probants ont été réalisés sur des animaux.

Christelle Benaud, chercheuse dans l’équipe UMR6290-IGDR Cytosquelette et prolifération Cellulaire de l’université Rennes 1.

 

Ce n’est que le début, mais nos premiers résultats sont concluants, explique Christelle Benaud, chercheuse à l’Institut génétique et développement de Rennes. Nous avons réussi à développer une molécule capable de freiner la division cellulaire. Une avancée majeure qui a fait l’objet d’une publication, le 6 avril, dans la revue de référence internationale Journal of Cell Science .

Pour se diviser, une cellule doit réorganiser son cytosquelette, composé de microtubules, précise la chercheuse. Ça lui permet de dupliquer son matériel génétique à l’identique. Un phénomène aujourd’hui bien connu et qui est à la base de la vie. Or, en collaboration avec des chercheurs italiens, nous avons identifié une molécule dérivée des benzodiazépines, capable d’agir sur un régulateur des microtubules et de freiner cette duplication.

Cibler les cellules cancéreuses

Une découverte qui intéresse la recherche contre le cancer, qui a financé une partie des travaux. Aujourd’hui, le principe de la chimiothérapie est d’injecter des médicaments qui vont empêcher la division des cellules cancéreuses, mais aussi de toutes les autres cellules du corps. Ce qui entraîne notamment les effets secondaires, poursuit Christelle Benaud. Notre découverte pourrait permettre de ne cibler que les cellules cancéreuses.

Christelle Benaud a mené des expériences concluantes sur des mouches drosophiles. « On a pu constater, grâce à un système d’imagerie, un très fort ralentissement de la division cellulaire. Une potentielle nouvelle approche thérapeutique, qui pourrait offrir de nouvelles solutions sur des cancers très difficiles comme le glioblastome du cerveau.

Chronique détox – Coronavirus : les femmes et les hommes, même combat ?…

Le Covid-19 frappe plus durement les hommes que les femmes.

Le Covid-19 frappe plus durement les hommes que les femmes. Des recherches sur les hormones sexuelles et la génétique suggèrent des différences entre les sexes lors d’une infection par le Sars-Cov2.

Femmes et hommes, sont-ils égaux face au coronavirus ?

Face au Sars-Cov2, hommes et femmes ne sont pas vraiment égaux.

En effet, si le virus s’attaque à elles, elles ont moins de risque de souffrir des complications liées à l’infection. Dans les établissements de santé, on compte nettement moins de patientes que de patients, qu’il s’agisse des chiffres des hospitalisations, des admissions dans les services de réanimation ou des décès. Cette nette surreprésentation des hommes, relevée dès le début de l’épidémie par les médecins Chinois, tend à se confirmer dans de nombreux autres pays. A ce stade, il faut cependant souligner qu’il n’existe pas de larges études internationales sur le sujet.

En France, les données sont claires. Alors que le pays affrontait de plein fouet la vague épidémique, Santé publique France pointait le 2 avril que 74% des cas graves en réanimation étaient des hommes contre seulement 26% de femmes. Les dernières estimations épidémiologiques, publiés le 13 mai dans la revue Science par des équipes de Pasteur et de Sorbonne Université, soulignent que les hommes sont 1,25 fois plus hospitalisés, 1,61 fois plus admis en unités de soins intensifs et risquent 1,47 fois plus de décéder du Covid-19 que les femmes.

Voilà pour le constat. Mais quelles sont les raisons de ces disparités ? Elles sont probablement multifactorielles… et, pour tout dire, très discutées. En premier lieu, des facteurs sociaux, comportementaux et en lien avec les comorbidités peuvent être évoqués pour expliquer l’avantage des femmes sur les hommes. Ces derniers sont globalement plus concernés par le diabète de type 2 et les troubles cardiovasculaires ou pneumologiques en lien avec la consommation de tabac au cours de leur vie. Mais ces différences ne suffiraient cependant pas, à elles seules, pour expliquer l’inégalité des sexes devant les formes graves du Covid-19.

Il faut également partir sur la piste des différences biologiques et même génétiques. Le chromosome sexuel X —que les femmes possèdent en deux exemplaires tandis que les hommes n’en ont qu’un seul— pourrait peser dans la balance. Il n’a ainsi pas échappé à certains chercheurs que le gène du récepteur ACE2 —désormais fameux pour son rôle de « porte d’entrée du virus » dans la cellule— se situe précisément sur le chromosome X. Même chose pour le rôle des hormones sexuelles féminines —les estrogènes— dont on sait qu’elles augmentent l’expression du gène de l’ACE2. Cela entraînerait des différences subtiles et complexes dans la manière dont le virus peut déséquilibrer ou pas le fonctionnement de l’organisme, comme le suggèrent des biologistes de l’Inserm.  Il faut en effet savoir qu’en temps normal —lorsqu’il n’est pas la cible du Sars-Cov2— le récepteur ACE2 est notamment situé au cœur d’un mécanisme de régulation de la pression artérielle. Lorsque le virus se fixe sur le récepteur, il modifierait ainsi l’équilibre entre les phénomènes de constriction et de dilatation des vaisseaux. Or, chez les femmes, la dérégulation de ce mécanisme serait moins marquée. 

Précédemment, des études menées sur l’animal avec le cousin du Sars-CoV-2, responsable de la pandémie de Sras en 2003, avaient déjà montré une plus forte mortalité des rongeurs mâles. Sachant que lorsque les femelles étaient dépourvues d’ovaires, leur taux de mortalité grimpait en flèche pour rejoindre celui des mâles, les chercheurs avaient alors évoqué le poids des hormones sexuelles sur le système immunitaire. Sans pouvoir le démontrer à l’époque.

Mais, ce ne serait pas la première fois que le corps de femmes et celui des hommes réagit différemment lorsque la réponse immunitaire entre en action.

L’un des exemples les plus emblématiques et les plus étudiés est celui des vaccins. Contre la grippe, mais aussi contre la fièvre jaune, la rougeole ou l’hépatite B, ces derniers se montrent plus efficaces sur les femmes. Les femmes produiraient deux fois plus d’anticorps que les hommes pour une même dose vaccinale. Ici encore, le rôle des hormones féminines, les estrogènes, est évoqué. Des gènes en lien avec l’immunité portés par le chromosome X seraient également mis à contribution pour provoquer une réponse immunitaire accrue chez la femme. Les différences s’estomperaient avec l’âge, lorsque nos organismes produisent de moins en moins d’hormones sexuelles. Après la ménopause, la réponse vaccinale semble ainsi moins bonne chez les femmes.

En sera-t-il de même si un vaccin contre le Sars-Cov2 est mis au point ? Impossible, évidemment, de répondre à ce stade. Même si les connaissances s’accumulent, il ne faut pas oublier que nous ignorions tout au presque de ce virus émergent il y encore 4 mois ! Une chose apparaît en tout cas clairement : dans le combat que la recherche mène contre la pandémie, les différences entre les sexes ne peuvent pas être ignorées !

Source FRANCE INTER.

Coronavirus à Strasbourg : Un couple d’étudiants crée des sur-poignées pour ouvrir les portes sans les mains…

SANTE… Ou comment éviter d’attraper facilement le virus.

Coronavirus à Strasbourg : Un couple d'étudiants crée des sur-poignées pour ouvrir les portes sans les mains

  • Un couple d’étudiants strasbourgeois a créé une sur-poignée de porte qui permet de les ouvrir sans les mains. Avec le coude ou l’avant-bras.
  • Le duo s’est lancé dans cette aventure en plein confinement « pour s’occuper, c’était un peu un délire ».
  • Deux types de sur-poignées ont vu le jour chez LY Protection, qui s’adaptent selon la forme de la clenche. Elles sont vendues 13 euros l’unité.

Et si on créait une sur-poignée pour éviter d’ouvrir les portes avec la main ? Voilà le défi que s’est lancé un couple de Strasbourgeois pendant la période de confinement lié au coronavirus. « C’est surtout Yann, mon copain, qui s’y est mis. Moi, je le soutenais », s’amuse Louise Doumange en repensant à cette parenthèse inattendue.

Rien ne prédisposait le duo d’étudiants en… hôtellerie-restauration, à se lancer dans cette aventure. « Tout est parti d’un ami dentiste du père de Yann qui en avait marre de devoir enlever et remettre ses gants quand il passait une porte. Il voulait les ouvrir sans les mains et nous a demandé si les sur-clenches existaient », rembobine la jeune fille, 21 ans. « On en a trouvé sur Internet mais le tarif était exorbitant. Alors on s’est dit, pourquoi on ne le ferait pas, nous ? On avait besoin de s’occuper, c’était un peu un délire. »

En plastique « à base d’amidon »

Son compagnon, Yann Lortz, 22 ans, l’a pris très au sérieux. « Pendant deux semaines, il n’est quasiment pas sorti de la chambre !, rigole encore sa petite amie. Il savait modéliser depuis son bac technique et s’y est mis à fond. Il fallait absolument que ce soit facile de mettre le coude ou l’avant-bras. » Restait alors à voir ce que sa création allait donner en vrai…

Fin avril, le couple a investi dans une imprimante 3D. « Les premiers tests ont été concluants mais il fallait retravailler quelques petits trucs ». Comme la fixation de l’objet, ou les différentes formes de clenches sur lesquelles il devrait s’adapter. Puis trouver la matière dans laquelle le fameux outil serait proposé. « On a opté pour du plastique à base d’amidon. Ça vient d’un producteur des Vosges et c’est un peu plus écolo », reprend Louise Doumange, désormais chargée de la commercialisation du produit.

« On est super fiers de proposer ça »

Mis en vente le 11 mai, les deux types de sur-poignée de « LY protection », pour Louise et Yann, se sont vendus à 202 exemplaires. « On a eu une très grosse commande de 200 puis un restaurateur de Paris en a pris 2. Pour les particuliers, ce n’est pas encore ça. On a du mal à se faire connaître. »

Le tarif, fixé à 13 euros pièce, en freine aussi peut-être certains… « On aurait pu faire un peu moins cher mais il faut aussi qu’on rentre dans nos frais », avoue Louise Doumange, qui a investi près de 1.000 euros avec son copain. « Pour l’instant, on n’a rien perdu et si ça s’arrête demain, ça restera une belle aventure. On a fait un pas dans le monde des adultes et on est super fiers de proposer ça. Ça peut vraiment être utile à tout le monde avec le coronavirus en ce moment. »

La chambre de Louise Doumange et Yann Lortz s'est transformée en atelier de fabrication de sur-poignées de porte.

Le couple, dont la chambre accueille désormais trois imprimantes 3D et tous les matériaux nécessaires à la conception de leur produit, possède aujourd’hui un stock de 100 sur-clenches. Toutes prêtes à partir en cas de commande par téléphone ou via leur page Facebook, et toutes noires. « Mais si quelqu’un nous en demande en rose, on est en capacité de le faire », conclut l’étudiante strasbourgeoise.

Source 20 MINUTES.

« On a touché le fond à l’hôpital, on ne peut pas revenir au monde d’avant » : une pédiatre décide de parler…

Manque de lits, pression sur les personnels, concurrence entre les services, cette situation n’est pas nouvelle pour les hospitaliers.

Mais alors que s’ouvrent des négociations en haut lieu, le « Ségur de la Santé », certains médecins sortent de leur silence.

Rencontre avec une pédiatre très déterminée.

Une autre organisation est-elle possible à l'hôpital avec davantage de soins, davantage de lits, de personnels, et moins de concurrence entre les spécialités ?

Elle affiche un large sourire que l’on aperçoit derrière son masque bleu et blanc, mais son inquiétude, sa colère, surgissent rapidement lorsque l’on parle des conditions de soin et de travail. Le docteur Véronique Hentgen, pédiatre dans un hôpital d’Île-de-France, a décidé de s’exprimer pour que les choses changent. Elle nous permet de visiter son service. Dans le couloir des adolescents, certains dessinent. Les règles de distanciations sont respectées, autant que possible. Un peu plus loin, le babyfoot a été désinfecté. Tout est calme, serein. Mais l’hiver dernier, cet hôpital a tellement manqué de lits de réanimation que des bébés ont dû être transférés dans d’autres hôpitaux, loin de leur région.

« Là, on a touché le fond« , se confie-t-elle, « le choc a été immense pour les pédiatres« . « Ce que les adultes ont vécu lors de cette crise du Covid-19, les bébés l’ont déjà éprouvé en pédiatrie cet hiver », se révolte-t-elle. Parce que les hôpitaux d’Île-de-France manquaient de lits, des bébés qui avaient besoin de soins de réanimation ont dû en effet parcourir des centaines de kilomètres. « C’est quoi la prochaine étape ? », se demande-t-elle. « Si les autres hôpitaux sont pleins, on ne pourra plus les transférer ? Et on devrait les laisser mourir ? Cela n’est pas possible ! »

Face à cette situation dramatique, cette pédiatre, entièrement vouée à l’hôpital public et non syndiquée, s’est engagée au sein du « Collectif Inter Hôpitaux« , et elle « ose parler », comme elle dit, car sinon « elle aurait honte de laisser faire ».

L’espoir de pouvoir se recentrer sur le soin

Depuis cet hiver, elle se bat, mais aujourd’hui, elle se dit que des leçons peuvent être tirées de la crise du Covid-19. Durant ces longues semaines, les soignants se sont en effet concentrés sur leur métier, leur vocation : le soin de tous les malades, et ils ont laissé de côté les préoccupations financières et la pression de rentabilité qui minent leur quotidien selon eux. « Jusqu’à présent, on raisonnait en terme de coût et de budget, là on a retrouvé le sens de notre métier. » Une autre organisation est-elle alors possible ? Avec davantage de soins, davantage de lits, de personnels, et moins de concurrence entre les spécialités ?

Quand elle pense à l’avenir, le ton monte. « Il y a des solutions, or l’épidémie a montré qu’on ne peut pas revenir au système d’avant, car il est pervers, on ne doit pas retourner dans une logique comptable », s’insurge-t-elle.

Véronique Hentgen se prend à rêver d’un hôpital « plus fort« , qui accueillerait davantage de patients et qui « permettrait aux médecins de mener leurs travaux de recherche à d’autres heures que la nuit ou pendant leurs congés« . Pour cela, selon elle, il faut rompre avec la logique de « tarification à l’acte et à l’activité » qui pousse à multiplier les actes pour être rentable. Et pour elle, « considérer que certains actes rapportent et d’autres non, c’est une hérésie » en médecine.

Et le soutien du grand public ?

Concernant les salaires, comme beaucoup de médecins, elle estime que l’urgence est surtout de « revaloriser les infirmières et les aides-soignantes ». Mais pour elle, c’est le mode de financement des hôpitaux qu’il faut revoir et « investir dans la santé rapportera à l’économie car une population en bonne santé, c’est positif pour toute la société« , insiste cette pédiatre, également infectiologue. En d’autres termes, si ce Ségur de la Santé ne va pas au-delà de mesures salariales, l’occasion sera ratée « pour sauver l’hôpital public ». Voilà son inquiétude.

Cette pédiatre espère enfin que le grand public saura soutenir les soignants à l’avenir, comme aujourd’hui. Quitte à engager un débat de société et à accepter, peut-être, de payer un peu plus chacun pour la santé…

Source FRANCE INTER.

Des soignants atteints du Covid 19 ont bien développé une immunité temporaire…

Les malades atteints d’une forme légère du Covid-19 sont-ils protégés contre une nouvelle infection ?

Une équipe de l’institut Pasteur ainsi que le CHU de Strasbourg ont pratiqué des tests sur des personnels soignants de deux hôpitaux de Strasbourg atteints par le Covid-19.

La réponse est positive, ils sont immunisés.

Des soignants atteints du Covid 19 ont bien développé une immunité temporaire. 160 soignants de 2 hôpitaux de Strasbourg atteints par le coronavirus ont été testés. 159 ont développé des anticorps

160 soignants de deux hôpitaux de Strasbourg qui avaient été atteints par le coronavirus, ont été testés. Ils avaient développé des formes légères, sans aucune hospitalisation.

Un mois après la maladie, la présence des anticorps était incontestable : « On a retrouvé des anticorps chez la quasi-totalité d’entre eux : 159 sur 160 » explique le Pr Arnaud Fontanet de l’Institut Pasteur qui a conduit cette étude. « Et, plus intéressant, on recherchait les anticorps neutralisants dont on sait qu’ils sont protecteurs contre, par exemple, une réinfection. Et là, à partir d’un mois, on en trouve chez 98% des personnes qui avaient été infectées par le SARS-CoV-2. Des résultats qui sont effectivement une bonne nouvelle. »

On ne savait pas, jusqu’ici, quelle était la proportion d’individus qui développent des anticorps et si ces anticorps étaient protecteurs. Mais le chercheur précise :

« Le fait d’avoir des anticorps protecteurs un mois après le début des signes, laisse entendre que, très vraisemblablement, ils sont protégés contre une réinfection s’ils étaient à nouveau exposés au coronavirus »

Il n’y a pas de doute sur la capacité de protection de ces anticorps, qui a été testée en laboratoire. Combien de temps va durer cette protection pour les personnes qui ont développé une forme légère ? « De quelques semaines à quelques mois », disent les chercheurs, il faudra ensuite re-tester.

C’est une bonne réponse même si elle ne s’applique qu’à peu de personnes puisqu’on estime à 10% le taux de contamination dans les zones rouges : Grand Est, Île de France et seulement 2% dans l’ouest.

Source FRANCE INTER.

Le tabagisme en forte baisse depuis six ans, sauf pendant le confinement …

La cigarette s’est ringardisée. Depuis 2014 le tabagisme a fortement baissé selon le baromètre de Santé Publique France publié mardi.

Mais à l’occasion de la journée mondiale sans tabac dimanche et après un confinement qui a incité à fumer, une nouvelle campagne contre le tabagisme est lancée.

Le tabagisme en forte baisse depuis six ans, sauf pendant le confinement

A l’occasion de la journée mondiale sans tabac du 31 mai, Santé publique France publie son baromètre annuel du tabagisme en France. Trois Français sur dix fument, un quart tous les jours. Une consommation en très net recul depuis 2014, sauf pendant le confinement.

Les objectifs de réduction du tabagisme dépassés

Le tabagisme est en forte diminution entre 2014 et 2019. C’est la première fois depuis les années 2000 qu’une baisse de cette ampleur est constatée. L’objectif annoncé était de réduire le nombre de fumeurs quotidiens d’au moins 10% entre 2014 et 2019 : il est largement atteint avec une baisse de 16% du tabagisme quotidien pendant cette période.

Recul du tabagisme féminin

Depuis plusieurs années, la consommation de tabac baissait dans toutes les catégories de la population, sauf chez les femmes, notamment âgées d’une cinquantaine d’année. Et bien en 2019, ça a enfin été le cas. 20,7% des femmes continuent de fumer tous les jours, c’est 2 points de moins en un an (22,9%).

Les inégalités sociales persistent

Face au fléau du tabagisme qui fait plus de 75 000 décès par an en France (chiffre de 2015) les inégalités sociales persistent. Les plus précaires fument toujours davantage. 12% de plus que les plus aisés. Et il y a deux fois plus de fumeur parmi les chômeurs.

Prix du paquet, remboursement des patchs, zone non fumeur

Les plans contre le tabagisme ont vraisemblablement contribué à cette baisse selon Santé publique France. La hausse du prix du paquet devrait atteindre les 10 euros d’ici fin 2020. Le remboursement des patchs anti-tabac à hauteur de 65% par la Sécurité sociale est en vigueur depuis mai 2018 et celui de la gomme à mâcher Nicotine EG depuis mars 2018. Enfin l’interdiction de fumer dans les lieux public depuis le décret n°2006-1386 du 15 novembre 2006 participe à l’évolution des mentalités pour marginaliser le fumeur.

Le confinement incite à fumer

Les premières observations faites par Santé publique France montrent que le confinement s’accompagne d’une hausse des consommations de tabac. A l’occasion de la journée sans tabac du 31 mai, une campagne de promotion de “Tabac info service” est lancée, avec un message “Arrêter de fumer, c’est toujours une bonne idée” rappelé sur le site, l’appli et le numéro d’appel 39 89 (service gratuit + coût de l’appel) pour joindre des tabacologues.

Source FRANCE BLEU.

Déconfinement et maladies cardiovasculaires : une cardiologue lilloise craint « une bombe à retardement »…

Le cri d’alarme d’une cardiologue lilloise. Claire Mounier-Vehier, cheffe de service au CHU de Lille, voit arriver, depuis le début du déconfinement, de nombreuses patientes qui n’ont pas consulté jusqu’ici, de peur d’attraper le coronavirus.

Aujourd’hui, les conséquences sont terribles.

Claire Mounier-Vehier, professeure de cardiologie au CHU de Lille, voit arriver des patientes avec des complications. Pour elle, c'est une conséquence directe de la crise du coronavirus.

Et si les dégâts collatéraux de l’épidémie de Covid-19 étaient plus graves que le virus en lui-même ? La cheffe de service de l’Institut cœur poumon du CHU de Lille, la professeure de cardiologie Claire Mounier-Vehier, lance aujourd’hui un appel aux femmes : ne négligez pas vos symptômes.

Les maladies cardiovasculaires tuent 200 femmes par jour en France. Pendant le confinement, les consultations en cardiologie ont chuté, car les patientes préféraient ignorer leurs symptômes plutôt que de se rendre à l’hôpital, par peur du coronavirus. « Les gens ne venaient que quand vraiment, ils avaient l’impression qu’ils allaient mourir« , résume Claire Mounier-Vehier.

« On a l’impression de revenir à la préhistoire de la cardio »

Aujourd’hui, les médecins voient arriver des femmes dans des états critiques. « Si un infarctus n’est pas pris en charge dans les trois heures, le muscle cardiaque est mort. Les infarctus catastrophiques, qu’on voyait dans le temps où on ne soignait pas la cardiologie, on en reçoit un à deux par semaine en ce moment. Donc en fait, c’est une bombe à retardement. On a l’impression de revenir à la préhistoire de la cardio« .

La cardiologue veut donc inciter les patients à consulter : « il faut que les gens comprennent qu’à l’hôpital, c’est hyper sécurisé. On a divisé par deux les consultations présentielles, pour nettoyer les salles entre chaque patient« . Avant le déconfinement, la moitié des lits de cardiologie seulement étaient occupés.

« C’est un véritable cocktail pour provoquer des accidents cardiaques »

La période de confinement, puis de déconfinement, est « ultra critique » pour les femmes selon le Professeur Mounier-Vehier. « Les femmes sont plus sensibles que les hommes aux facteurs de risques classiques. Pendant le confinement, elles ont vécu la sédentarité, elles ont moins bien mangé, probablement plus fumé pour les fumeuses. Il y a eu un stress lié au télétravail ou à la précarité. Il faut aussi faire l’école à la maison pour les enfants, et s’occuper de la maison. C’est un véritable cocktail pour provoquer des accidents cardiaques« .

Certains symptômes, souvent associés entre eux, doivent alerter les femmes, ils sont différents de ceux des hommes, et méconnus :

  • un essoufflement pour des efforts de la vie quotidienne
  • des palpitations
  • une sensation de douleur thoracique
  • des difficultés à digérer, impression d’indigestion
  • un sentiment d’angoisse

Ce seront les dégâts collatéraux du Covid

Si on ressent tout ou partie de ces symptômes, un seul réflexe : appeler le 15. « Il vaut mieux le faire pour rien, que de ne pas appeler« , recommande Claire Mounier-Vehier, « car on risque de payer très cher le non dépistage, ou le soin pris avec retard. Ce seront les dégâts collatéraux du Covid« .

Claire Mounier-Vehier vient de lancer la fondation Agir pour le cœur des femmes, pour sensibiliser à ce risque cardiovasculaire, et informer. Une information basée sur la règle des 3A : Alerter, Anticiper, Agir.

Pour en savoir plus : la Fédération française de cardiologie Nord-Pas-de-Calais.

Source FRANCE BLEU

Un mois après avoir contracté le Covid-19, des malades toujours bien immunisés…

Les malades atteints d’une forme légère du Covid-19 sont-ils protégés contre une nouvelle infection ? Oui répondent l’institut Pasteur et le CHU de Strasbourg.

Ils ont pratiqué des tests sur des personnels soignants des hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Un mois après avoir contracté le Covid-19, des malades toujours bien immunisés. 160 soignants des hôpitaux universitaires de Strasbourg ont été testés (illustration).

Un mois après avoir contracté une forme légère du Covid-19, les malades sont toujours bien immunisés contre une nouvelle infection, selon une étude menée par l’Institut Pasteur en partenariat avec le CHU de Strasbourg. France Inter en révèle les résultats ce mardi matin. Les tests ont été pratiqués sur 160 soignants de deux hôpitaux de Strasbourg (Bas-Rhin) atteints par le coronavirus. lls avaient développé des formes légères, sans aucune hospitalisation.

Un mois après la maladie, la présence des anticorps dans leur organisme est incontestable. « On a retrouvé des anticorps chez la quasi totalité d’entre eux : 159, sur 160« , explique le professeur Arnaud Fontanet de l’Institut Pasteur qui a conduit cette étude. « Et, plus intéressant, on recherchait les anticorps neutralisants dont on sait qu’ils sont protecteurs contre, par exemple, une réinfection. Et là, à partir d’un mois, on en trouve chez 98% des personnes qui avaient été infectées par le SARS-CoV-2« , indique le chercheur.

« Très vraisemblablement, ces soignants sont protégés contre une réinfection »

Jusqu’ici, on ignorait quelle était la proportion d’individus qui développent des anticorps et si ces anticorps étaient protecteurs. « Le fait d’avoir des anticorps protecteurs un mois après le début des signes, laisse entendre que, très vraisemblablement, ils sont protégés contre une réinfection s’ils étaient à nouveau exposés au coronavirus« , précise le professeur Arnaud Fontanet.

La question est de savoir combien de temps va durer cette protection pour les personnes qui ont développé une forme légère ? « De quelques semaines à quelques mois« , estiment les chercheurs. C’est évidemment une bonne nouvelle même si elle ne s’applique qu’à peu de personnes en France.  On estime à 10% le taux de contamination dans les zones rouges les plus touchées (Grand Est et Ile-de-France) et seulement 2% dans l’Ouest.

Source FRANCE BLEU.