“Mon handicap, une chance à saisir !” Romain Claudet, miraculé, sort un livre témoignage…

Ce comtois, victime d’un terrible accident de la route à l’âge de 18 ans qui a failli le laisser à vie dans un état végétatif, a ému une conseillère en écriture.

Ils ont fait de ce parcours un livre, « pour donner espoir à tous ceux qui vivent avec le handicap ».

Christiane et Romain dédicaçant leur livre-témoignage / © DR

Quand on l’appelle sur son portable, Romain Claudet répond au quart de tour. Il y a de l’électricité dans l’air, aujourd’hui samedi. Christiane va venir lui apporter cet après-midi pour la première fois SON livre, celui qui raconte sa vie. Celui que cette conseillère en écriture a rédigé, à partir du témoignage du jeune homme de 24 ans.

C’est un duo un peu surprenant. Le jeune homme fougueux et la femme de lettres. Un duo né un peu comme un coup de foudre, mais pas réciproque. Christiane nous l’explique :

« J’ai vu un reportage consacré à Romain, l’histoire d’un jeune homme qui a bien failli ne plus parler et marcher après son terrible accident de la route, mais qui a su se relever, avec beaucoup de courage et de foi en la vie, allant même jusqu’à créer son entreprise de réinsertion de personnes handicapées. Cette histoire, je me suis dit qu’il ne fallait pas la laisser dormir dans un tiroir. »

C’est vrai que cette histoire est forte. Et c’est impressionnant de l’entendre de la bouche de Romain, avec ses difficultés d’élocution, mais avec cette énergie qui le caractérise.

« On m’avait dit que je ne remarcherai jamais, que je ne reparlerai jamais, que je ne prendrai jamais d’initiative. Après cet accident, je suis sorti avec une force et une rage de vaincre et de montrer à tout le monde que si, c’est possible », avance le jeune homme, qui a passé 3 mois et demi dans le coma et connu 8 mois et demi de rééducation.

Champion de trotinette freestyle avant l’accident, Romain aura réussi le tour de force de se reconstruire. Une fois remis sur pied, il se lancera même dans la création de sa propre entreprise de menuiserie, joliment nommée « Tout le monde en bois », embauchant des salariés atteints de handicap.

Voilà le reportage que nous avons consacré à l’époque à son histoire.

Portrait Romain Claudet

On vous parlait au début que le coup de foudre entre les deux n’aura pas été réciproque. En fait, Romain se méfiait de Christiane.

Car celle-ci, après l’avoir contacté via les réseaux sociaux, lui a proposé de prendre intégralement en charge les frais d’édition, c’est à dire 1200€. Ils se partageraient uniquement les recettes du livre.

« Il a trouvé cela suspect, que je ne lui demande pas de compensations pour raconter son histoire. Je lui ai répété que je voulais juste que ce livre sorte, que d’autres lisent ce destin qui aurait pu basculer définitivement dans les regrets et la tristesse mais qui donne de l’espoir ».

Quelques mois après sa proposition, Christiane recevra un appel de Romain lui demandant quand ils pouvaient se voir pour commencer l’écriture du livre. Il se verront quatre fois.

Elle habite Arçon, lui Frasne. Le confinement aura raison de leurs rencontres mais qu’importe, la fin de l’histoire s’écrira par téléphone.

« Je suis très fier de ce livre. Je ne l’ai pas encore lu, mais je le connaît par coeur, puisque j’ai puisé au fond de moi pour tout  raconter à Christiane. Certains vont dire que c’est pour me faire de la pub et de l’argent. Mais je n’ai pas besoin de ça, même si mon entreprise connaît des soucis à cause du Covid-19. Ce que je veux, c’est que par exemple les personnes malentendantes puissent lire mon livre. En fait, je voudrais qu’un jeune homme qui se retrouve sur un lit d’hôpital à cause d’un accident de la route m’aie comme exemple pour s’en sortir ».

Ce samedi, sur sa page Facebook, Romain a posté une courte vidéo, pour partager sa joie :

Ce roman, « Mon Handicap, une chance à saisir » est tiré à 250 exemplaires. Et il y a déjà 80 préventes ! Romain s’est juré de faire une dédicace et un mot personnalisé pour chaque acheteur, même si cela est rendu très compliqué avec ses séquelles.

Si tout va bien, il devrait commencer des conférences sur le thème de l’acceptation de soi et de son handicap. Un chapitre de plus dans la vie de ce personnage de roman.

Quant à Christiane, cet ouvrage sera forcément un peu à part dans la collection de sa petite maison d’édition, Arti’Plume. « D’habitude, ce sont les gens qui m’appellent, pour me confier l’histoire de leur famille, des poèmes ou de mettre en forme leurs recherches. Parfois, ils éditent juste quelques livres, pour donner à la famille. C’était la première fois que je faisais, moi, la démarche de solliciter quelqu’un, comme je l’ai fait avec Romain. Son envie de croquer la vie est tellement communicative, ça fait du bien ! »

Si vous souhaitez vous procurer le livre de Romain Claudet et Christiane Delphin, vous pouvez le trouver sur le site internet de la maison d’édition Arti’Plume.

Source FR3.
 

Discrimination : la mairie de Fleury-les-Aubrais refuse de réintégrer un agent handicapé malgré une décision de justice…

Après 8 ans de CDD au centre culturel de Fleury-les-Aubrais appelé La Passerelle, un ex-salarié fait reconnaitre son licenciement abusif.

Il estime qu’il a été discriminé en raison de son handicap. La municipalité n’accède pas à sa requête de réintégration et demande au juge une clarification.

Discrimination : la mairie de Fleury-les-Aubrais refuse de réintégrer un agent handicapé malgré une décision de justice. Fleury les Aubrais (Loiret) / © f3cvdl

Après un long combat pour faire reconnaître la discrimination, Léopold Petit entame maintenant un combat pour faire appliquer son droit. Un droit à retrouver sa carrière, un droit au travail, un droit à la dignité.
Après 8 ans à enchainer les contrats précaires comme agent du lieu culturel La Passerelle à Fleury-les-Aubrais, le programmateur culturel a commencé à avoir des soucis quand il a annoncé sa maladie, une Fibromyalgie. Douleur, fatigue et trouble du sommeil, les symptômes associés à cette maladie n’empêchent pas de travailler. D’ailleurs, ce n’est pas sa maladie qui est invoqué pour son licenciement, mais une soudaine insuffisance professionnelle.
Léopold Petit, n’a pas été dupe des motifs de son licenciement :

J’ai bien senti que l’on me reprochait d’être malade tout simplement. À partir du moment où j’ai avertie ma direction que j’étais atteint de fibromyalgie j’ai eu des rapports négatifs sur moi.

« Alors que pendant 8 ans, on m’a renouvelé mes contrats sans jamais me faire de reproche, tout allait très bien ».

Pourtant, l’avocat de la municipalité précise que le licenciement n’est pas du tout en raison du handicap de Léopold Petit et qu’il ne s’agit pas d’une discrimination. Un argument qui n’a pas convaincu monsieur Petit. « Je sombrais complétement. Je trouvais mon licenciement complètement injuste, vraiment injuste. J’étais dégouté de constater qu’une collectivité territoriale qui est censée montrer l’exemple sur l’intégration des gens en situation de handicap dans le monde du travail, en fait, nous évinçait. Je trouvais ça atroce, alors qu’on faisait tout pour accueillir le public en situation de handicap ».

La municipalité de Fleury-les-Aubrais refuse d’appliquer la décision du tribunal

Le défenseur des droits a été saisi. Il reconnaît le caractère discriminant de ce licenciement. De plus, après une longue procédure juridico-administrative, la cour d’appel administrative a annulé le licenciement. Dans son jugement, la cour ordonne également la réintégration de monsieur Petit. Fort de cette décision, le salarié abusivement licencié s’est donc tourné vers son employeur, la Mairie de Fleury-les-Aubrais, mais sans succès. Même s’il avoue ne pas être surpris, Léopold Petit doit désormais faire face au refus de la municipalité d’appliquer la décision du tribunal : « Je savais bien qu’ils allaient tout faire pour ne pas me réintégrer et ne pas payer les arriérés de salaires. Je savais que ça serait encore un combat pour faire valoir mes droits, comme ça a été un combat pour faire reconnaître qu’il y a discrimination ».

Défendu par l’avocat, Emmanuel Legrand, le salarié doublement malmené a décidé de médiatiser son affaire avec l’espoir d’obtenir la prise en compte de sa souffrance. Face au refus de la collectivité, la non-application du jugement a été signalé à la justice administrative et un procès au pénal est envisageable. Surpris de voir une collectivité ne pas prendre en compte la loi, le jugement d’annulation du licenciement, son avocat cherche une solution conciliante en vain pour le moment.
« Mon client est jeune, il a besoin de travailler. Sa maladie ne l’empêche pas de travailler. Si la Mairie de Fleury-les-Aubrais prend un arrêté de réintégration dans le cadre de l’emploi de Monsieur Petit, fin de l’histoire, le droit s’applique ». Dans son communiqué, la ville de Fleury-les-Aubrais, précise « La Cour n’a formulé aucune injonction à l’égard de la ville exigeant la titularisation immédiate. Le poste occupé jadis par Monsieur Petit a été suprimé« .

En écoutant, Léopold Petit revendiqué l’application du jugement, on sent bien que derrière c’est un homme blessé, meurtri qui se bat : « J’ai été victime de discrimination maintenant je veux réparation. Moi, j’ai donné 9 ans de ma vie à La Passerelle, j’étais très investi dans mon job. On m’a foutu dehors comme un malpropre, on m’a fait souffrir. Toute ma vie, mes projets se sont brisés avec cette affaire ». Si avec le temps passé, son retour à La Passerelle est compliqué, la loi prévoit un poste équivalent. « Je veux être titularisé comme c’était prévu, avoir un poste de travail. Je veux que la Mairie s’excuse, qu’on me rende mon dû et ma dignité de travailleur en appliquant le droit. C’est une fierté pour moi de retrouver un travail dans le service public »
Source FR3.

Déconfinement : les nouveaux motifs pour dépasser la limite de 100 km…

Une nouvelle version de l’attestation de déplacement au-delà de 100 km est disponible.

De nouveaux motifs y ont été ajoutés, concernant les déménagements et l’acquisition ou la location d’un bien.

Déconfinement : les nouveaux motifs pour dépasser la limite de 100 km

De nouvelles dérogations. Depuis le début du déconfinement le 11 mai dernier, les Français sont autorisés à se déplacer librement jusqu’à 100 kilomètres autour de leur domicile, plus s’ils ne sortent pas de leur département. Pour rappel, vous pouvez parcourir plus de 100 kilomètres autour de chez vous si vous restez dans votre département de résidence. Cette autorisation de déplacements est un soulagement pour de nombreuses personnes, qui peuvent enfin retrouver leur famille ou leurs amis après deux mois de confinement.

1. Attestation 100 km : les 7 motifs déjà existants

Bien sûr, il est possible de se rendre à plus de 100 kilomètres de chez soi, mais votre trajet doit être justifié par une attestation de déplacement. Dans la première version de ce document, le gouvernement a listé sept motifs qui vous autorisent à vous déplacer au-delà du rayon établi :

  • Trajets entre le lieu de résidence et le ou les lieux d’exercice de l’activité professionnelle et déplacements professionnels qui ne peuvent pas être reportés
  • Trajets entre le lieu de résidence et l’établissement scolaire effectué par une personne qui y est scolarisée ou en accompagnement d’une personne scolarisée et trajets nécessaires pour se rendre à des examens ou des concours
  • Déplacements pour consultations et soins spécialisés ne pouvant être assurés à distance ou à proximité du domicile
  • Déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance des personnes vulnérables et pour la garde d’enfants
  • Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire
  • Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire
  • Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise

Dix jours après le début du déconfinement, le gouvernement a ajouté une nouvelle case sur cette attestation, listant trois nouveaux motifs de déplacement au-delà de 100 kilomètres. Quels sont-ils ?

2. Attestation 100 km : les nouveaux motifs de déplacement

La nouvelle attestation de déplacement dévoilée par le gouvernement comporte une huitième case. Cette dernière liste trois nouveaux motifs pour justifier un trajet au-delà de 100 kilomètres de votre domicile et en dehors de votre département.

  • Déplacements liés à un déménagement résultat d’un changement de domicile et déplacements indispensables à l’acquisition ou à la location d’un bien immobilier insusceptibles d’être différés.

Depuis le jeudi 21 mai, vous pouvez donc vous déplacer à plus de 100 kilomètres en dehors de votre département si vous déménagez, si vous achetez un bien immobilier ou si vous le louez. Pensez toujours à vous munir d’un justificatif de domicile en cas de contrôle, il est indispensable. L’apparition de cette nouvelle case est tout de même un changement notable par rapport au début du confinement. Explications.

3. Attestation 100 kilomètres : ce qui change avec cette nouvelle case

Vous pouvez désormais vous déplacer si vous déménagez, achetez ou louez un bien immobilier à plus de 100 kilomètres en dehors de votre département. Attention, cette case ne justifie pas un déplacement pour aller aider des proches à déménager au-delà de 100 kilomètres. Il s’agit tout de même d’un changement par rapport à la position initiale du gouvernement. Dans un premier temps, l’exécutif conseillait aux Français de reporter leur déménagement. Jusqu’à présent, seuls étaient autorisés les déménagements à plus de 100 kilomètres qui ne pouvaient pas être reportés. Les Français concernés devaient alors cocher la case « motif familial impérieux » sur leur attestation. Désormais, les choses sont plus claires… Et plus simples.

Source PLANET.

Justificatif de domicile : les documents acceptés et ceux qui ne le sont pas…

Comment prouver que l’on est à moins de 100 kilomètres de son domicile ?

Voici la liste des documents que vous pourrez présenter sans crainte aux forces de l’ordre en cette période de déconfinement.

Justificatif de domicile : les documents acceptés et ceux qui ne le sont pas

Des déplacements autorisés, mais sous conditions. Depuis le début du déconfinement le 11 mai dernier, les Français peuvent effectuer librement leurs trajets, sans devoir justifier d’une raison indispensable, et quand ils le veulent. Cette première phase de sortie du confinement s’accompagne tout de même de quelques conditions. Vous pouvez effectuer un trajet de moins de 100 kilomètres autour de votre domicile si vous quittez votre département de résidence. Si vous restez dans votre département, aucune limite de kilomètres ne s’applique.

1. Justificatif de domicile : quand est-il obligatoire ?

Attention, si vous devez dépasser cette limite fixée par le gouvernement, vous devez vous munir d’une attestation de déplacement et justifier qu’il s’agit bien d’un trajet selon un des motifs indiqués. Pour justifier le nombre de kilomètres qui vous sépare de votre domicile, les forces de l’ordre vous demanderont un justificatif de domicile. Ce n’est pas tout, vous devrez également en fournir un pour un déplacement de moins de 100 kilomètres en voiture, là encore pour justifier la distance qui vous sépare de votre lieu de résidence.

Sur son site, le ministère de l’Intérieur précise que : « Le justificatif de domicile doit comporter le nom et le prénom et être daté de moins d’un an ». Alors quels sont les documents admis et ceux qui ne le sont pas ? Quels sont ceux que vous pouvez présenter sans crainte aux forces de l’ordre lors d’un contrôle dans les prochains jours ? Où pouvez-vous facilement les trouver ?.

2. Justificatif de domicile : la liste de ceux qui seront acceptés

De nombreux documents vous permettent de justifier votre adresse de résidence. Voici ceux que vous pouvez présenter sans problème à la police ou à la gendarmerie si vous êtes contrôlé lors d’un de vos déplacements :

  • Une facture : électricité, eau, gaz ou même téléphone (fixe et mobile)
  • Un avis d’imposition à l’impôt sur le revenu
  • Un avis de situation déclarative à l’impôt sur le revenu
  • Un avis d’imposition à la taxe d’habitation
  • Une attestation de votre assurance logement
  • Une facture de votre assurance logement
  • Une quittance de loyer
  • Un titre de propriété
  • Un relevé de la Caf, si vous bénéficiez d’aides au logement

Si vous ne pouvez pas fournir de justificatif de domicile, car vous êtes hébergé à titre gratuit par une autre personne, cette dernière peut rédiger pour vous une attestation d’hébergement. Ce document vous servira de justificatif de domicile. Attention, pour qu’elle soit valable, cette lettre doit être accompagnée d’une copie de la pièce d’identité de la personne qui vous loge.

Vous pouvez trouver un justificatif de domicile sur vos différents espaces en ligne, notamment en ce qui concerne les factures (EDF, gaz, téléphonie…). Quels sont les documents qui ne peuvent pas faire office de justificatif de domicile ? Quels sont les cas particuliers ?

3. Justificatif de domicile : les cas particuliers

Plusieurs documents ne seront pas acceptés par les forces de l’ordre en cas de contrôle. Vos noms, prénoms et adresses peuvent y figurer, mais cela ne suffit pas pour attester de votre lieu de résidence. Il s’agit notamment d’un RIB, d’une carte d’identité ou d’un passeport. Bien sûr, tout document ne mentionnant ni votre identité, ni votre adresse sera rejeté d’office par les forces de l’ordre.

Attention, certains cas particuliers existent. Si vous vivez à l’hôtel ou dans un camping, il vous faudra une facture faite par l’établissement et un document officiel comportant la même adresse et à votre nom. Si vous habitez sur un bateau, vous devrez présenter une attestation faite par la capitainerie du port ou une attestation d’assurance de votre bateau. Vous pouvez également montrer un titre de propriété ou un contrat de location toujours en cours.

Source PLANET.

Coronavirus : Un quart des Français ne souhaiterait pas se faire vacciner contre le Covid-19 (si un vaccin est trouvé)…

Selon une étude publiée par « The Lancet », les personnes ayant un faible revenu feraient partie des plus méfiantes.

Coronavirus : Un quart des Français ne souhaiterait pas se faire vacciner contre le Covid-19 (si un vaccin est trouvé)

Les labos de la planète entière sont lancés dans la course pour tenter de trouver un vaccin contre le coronavirus. Mais quand bien même l’un ou plusieurs y parviendraient, il ne serait pas forcément bien accueilli en France. En effet, selon une étude publiée sur le site de la revue scientifique britannique The Lancet, plus d’un Français sur quatre (26 %) ne compterait pas se faire vacciner contre le Covid-19.

Le sondage a été réalisé par Internet auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, du 27 au 29 mars.

Les personnes âgées moins méfiantes

Toujours selon cette étude, des différences apparaissent parmi la population. Les personnes ayant un faible revenu, qui sont pourtant « généralement davantage exposées aux risques d’infection » selon les auteurs, sont plus nombreuses à ne pas vouloir se faire vacciner contre le coronavirus. Par ailleurs, les femmes âgées de 18 à 35 ans y sont aussi particulièrement opposées (36 %), elles qui ont pourtant « un rôle crucial concernant la vaccination des enfants ».

Autre enseignement, les personnes âgées de plus de 75 ans, parmi les plus à risques contre la pandémie, font partie des plus confiantes (22 % ne souhaiteraient pas se faire vacciner).

Une communication « cruciale »

Enfin, niveau politique, ce sont les personnes ayant voté pour un candidat d’extrême gauche à l’élection présidentielle de 2017 qui sont les plus méfiantes (32 %), de même que les personnes qui sont abstenues lors du scrutin (35 %).

Pour éviter un fort rejet du vaccin par la population française, les chercheurs cités par The Lancet jugent « crucial » que le gouvernement communique suffisamment tôt et de manière transparente concernant le vaccin. Si jamais il arrive.

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : ces experts qui ne croient pas à une deuxième vague imminente…

Alors que les autorités sanitaires redoutent un relâchement dans les comportements qui pourrait rapidement conduire à une avalanche de nouveaux cas, des experts, certes minoritaires, expliquent qu’ils ne croient pas au risque d’un rebond, imminent ou pas.

Une équipe du Samu de la Moselle, particulièrement touchée par l'épidémie de Covid-19

Alors que le stress est maximum en ce week-end de l’Ascension et que les autorités s’inquiètent d’un relâchement généralisé qui pourrait conduire relativement vite à une multiplication des nouveaux cas, certains médecins estiment qu’une deuxième vague, si elle arrive, n’arrivera pas avant l’automne, d’autres vont même jusqu’à dire qu’elle n’arrivera jamais. Ils sont, certes, minoritaires, voire imprudents peut-être, car la prédiction est un art difficile, mais ils ont le courage de le dire. Sans provocation, mais parce qu’ils en sont convaincus. La tête de pont de ces optimistes est le professeur Didier Raoult, mais d’autres, beaucoup moins médiatiques et polémiques, ne sont pas loin de penser aussi que l’épidémie est derrière nous.

« On ne voit quasiment plus de patients Covid aux urgences »

Urgentiste à l’hôpital Avicenne de Bobigny, en Seine Saint Denis, le professeur Frédéric Adnet a vu défiler dans son service en mars/avril jusqu’à cent patients Covid par jour. Depuis début mai, il n’en voit quasiment plus un seul. D’après lui, tous les indicateurs sont au vert, et le virus, qui a pourtant frappé fort dans le département, n’y circule plus, en tout cas pour l’instant. « Il s’agit peut-être de l’histoire naturelle de cette épidémie, dit-il. On a aujourd’hui très peu d’appels et de passages pour Covid aux urgences, et les tests reviennent quasiment tous négatifs. Il y a peut-être aussi un effet de saisonnalité, mais en Seine-Saint-Denis, où l’on n’a jamais été très confiné car les conditions de vie des populations rendaient ce confinement difficile, il y a eu beaucoup, beaucoup de cas, mais aujourd’hui quasiment plus un seul. Je suis donc prudemment optimiste. Bien sûr qu’il ne faut pas baisser la garde et maintenir les gestes barrières, qui nous ont bien aidé, mais je ne crois pas à la menace d’une deuxième vague imminente, on l’aura peut-être cet hiver comme pour d’autres coronavirus, mais pour l’instant, tout se passe comme si l’épidémie était derrière moi ».

« Nulle part je ne vois de seconde vague dans le monde »

Plus radical, le professeur de physiologie, et directeur de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES), Jean-François Toussaint. Pour lui, il n’y a de seconde vague nulle part dans le monde, donc pas de raison qu’il y en ait une en France. « Dans un quart des pays touchés par au moins un cas de Covid, aucun n’a connu de nouvelle contamination ou de décès depuis plusieurs semaines, donc chez eux, la phase initiale de cette pandémie est bel et bien achevée. C’est vrai à Taiwan, en Nouvelle Zélande, en Albanie. Et en Europe, les foyers qu’on voit ici ou là ne sont que les dernières évolutions de la vague initiale qui s’achève. Si dans les pays d’Amérique du Sud, comme le Brésil, le Pérou ou le Chili, où l’épidémie est très forte en ce moment, on voit les chiffres fléchir dans les prochains jours, s’ils ne restent pas élevés pendant tout l’hiver austral et suivent la même évolution dynamique que chez nous, on pourra regarder l’avenir avec beaucoup d’optimisme ».

« L’épidémie se termine »

Pour Jean-François Toussaint, comme pour Laurent Toubiana, épidémiologiste et chercheur à l’Inserm, on se trompe de toutes façons depuis le début sur l’analyse de la dynamique de l’épidémie. D’après eux, le virus a commencé à circuler en France sans faire de bruit bien avant le mois de mars, peut-être même dès l’automne dernier. L’épidémie a ensuite frappé très fort et touché toutes les personnes qu’elle pouvait toucher, le virus n’aurait donc aujourd’hui quasiment plus personne à infecter.

« L’épidémie est donc derrière nous, elle est en train de se terminer » affirme Laurent Toubiana sans douter. Ce discours tranche singulièrement avec le discours ambiant, et les chiffres donnés récemment par l’Institut Pasteur. Dans une étude publiée le 13 mai dernier, des chercheurs de l’Institut estiment que seuls 4,4% de la population française (soit 3,7 millions de personnes) ont été contaminés au moment de la levée du confinement, c’est loin des 70% de la population qu’il faudrait atteindre pour espérer une immunité collective qui empêcherait le virus de se propager.

Laurent Toubiana ne croit pas à ce chiffre. D’après lui, une partie beaucoup plus large de la population a croisé le virus : il y a les asymptomatiques, qu’on n’a pas vus, il y a aussi des individus qui ne sont pas sensibles au virus. Ils ont été en contact avec lui, mais leur système immunitaire l’a rejeté, sans même qu’ils fabriquent des anticorps. « Ce sont des choses qui arrivent, tout le monde n’est pas égal. Vous avez des gens qui croiseront des patients infectieux sans jamais tomber malades eux-mêmes. C’est une hypothèse, mais c’est la base de mon raisonnement : la vague épidémique est passée, elle a été magistrale, elle a contaminé tout le monde, mais elle ne repassera pas car toutes les personnes qui devaient l’être ont déjà été touchées, l’épidémie touche donc à sa fin ».

Finalement, s’il y a une seconde vague, prévient Jean-François Toussaint (qui a toujours considéré le confinement comme une mesure très exagérée, infondée, voire dangereuse), elle sera d’abord sociale et économique, peut-être même sanitaire aussi, avec tous les malades non Covid ignorés pendant la crise. « Quand le Covid a tué un peu plus de 320 000 personnes depuis décembre, 28 millions de personnes dans le monde mouraient pour d’autres causes. Je pose la question : quelles sont les priorités ? »

Source FRANCE INTER.

Coronavirus : des symptômes de stress post-traumatique chez 30% des internes selon une étude…

Selon une étude publié ce vendredi par l’Insi (Intersyndicale nationale des internes), un interne sur trois présente des symptômes de stress post-traumatique depuis la crise du coronavirus. « L’épidémie a été très anxiogène pour les internes », souligne l’Intersyndicale.

Un interne sur trois présente des symptômes de stress post-traumatique depuis la crise du coronavirus, selon une étude publiée par l'Intersyndicale nationale des internes (photo d'illustration).

Cauchemars, impression de ne pas arriver à faire face, ne pas pouvoir en parler, irritabilité, colère, anxiété, tristesse… Cette étude montre que ces symptômes sont très présents », souligne l’Intersyndicale nationale des internes (Insi), inquiète de l’impact de l’épidémie « sur la santé mentale des internes« .

Un interne sur trois présente des symptômes de stress post-traumatique depuis la crise du coronavirus, selon une étude publiée vendredi par l’Intersyndicale. « L’épidémie a été très anxiogène pour les internes« , souligne l’Isni dans cette enquête, réalisée entre le 20 mars et le 11 mai auprès de 892 médecins en formation, via un questionnaire basé sur des outils utilisés dans les études de psychiatrie.

« Le manque d’encadrement, de tests de dépistage et de matériel de protection ont accru le stress de ces jeunes professionnels – Insi »

« L’arrivée d’un virus inconnu, la réalisation de nouvelles prise en charge de patients dans des états graves, la surcharge de travail, le manque d’encadrement, de tests de dépistage et de matériel de protection ont accru le stress de ces jeunes professionnels », ajoute l’Isni.

Au total, 47,1% des personnes interrogées présentaient à la mi-mai des symptômes d’anxiété, soit 15 points de plus qu’en 2017. 29,8% montraient des symptômes de stress post-traumatique, et 18,4% des symptômes dépressifs.

Les internes en médecine, futurs médecins employés à l’hôpital dans le cadre de stages de fin de cursus, se sont retrouvés en première ligne ces dernières semaines face au coronavirus dans de nombreux établissements. D’après l’Isni, ils représentent actuellement 44% des médecins hospitaliers.

Source FRANCE BLEU.

Le coronavirus, un obstacle supplémentaire pour les personnes en situation de handicap…

Si les gestes-barrières et la distanciation physique complexifient le quotidien, ils constituent une difficulté supplémentaire dans la vie des personnes en situation de handicap, ainsi que pour leurs aidants.

Le coronavirus, un obstacle supplémentaire pour les personnes en situation de handicap © AFP

Pour la première fois depuis deux mois, Alain Duverneuil est sorti de chez lui. Jadis mal-voyant, il a totalement perdu la vue depuis quelques années et a dû apprendre à composer avec l’évolution de son handicap. Aujourd’hui, l’épidémie de Covid-19 complexifie encore son quotidien.

« Lorsqu’on est non-voyant, on a besoin d’être guidé. La recommandation est de tenir la personne qui nous guide par le coude… la distance d’un mètre recommandée n’est évidemment pas applicable. »

Résultat, depuis le début de l’épidémie, nombreuses sont les personnes aveugles qui se voient refuser les sorties avec les auxilliaires de vie. Et quand ils peuvent se rendre en ville, les difficultés sont accentuées en cette période particulière. C’est ce que constate Sophie Gatouillat-Léonnec, l’instructrice en locomotion qui a accompagné Alain lors de sa sortie :

« Le fait qu’il y ait moins de voitures, par exemple. C’est perturbant, car le bruit de la circulation est un repère sonore important. »

S’ajoute à cela l’aspect anxiogène de la compensation tactile : glisser sa main sur les boutons d’ascenceur, sur le clavier d’un distributeur de billet, etc. Autant de contacts qui peuvent s’avérer vecteurs de contamination. Alain Duverneuil comme son accompagnatrice l’assurent tous deux :

« Actuellement, faire de simples courses lorsqu’on est aveugle ou mal-voyant présente des difficultés considérables. »

Tous les handicaps concernés

À Saint-Félix-de-Villadeix, le foyer La Peyrouse accueille une quinzaine de résidents atteints de surdicécité (le cumul de deux handicaps : visuel et auditif). Une situation qui nécessite une communication tactile (une langue des signes par contact, comme l’explique cette page de l’Association nationale pour les personnes sourdaveugles). Le directeur-adjoint du foyer La Peyrouse, Olivier Auberger, reconnaît donc que ce contexte d’épidémie complique les choses :  » Bien évidemment, il faut continuer de communiquer avec ces résidents, et cela passe par le tactile. Le premier des gestes barrières, c’est le lavage des mains. Nous redoublons de vigilance, même si, déjà en temps normal, l’hygiène fait partie de la culture de notre établissement. »

En outre, les surfaces sont désinfectées, les activités sont divisées en petits groupes, les repas pris à distance. Des mesures ont aussi été prises pour qu’il y ait moins de rotations des personnels.

« L’autre problème, pour les personnes sourdes, c’est le masque : la langue des signes est appuyée par les expressions du visage.« 

L’Agence régionale de santé a informé récemment le foyer que des masques avec une « fenêtre » transparente sont en phase de test. Un outil qui pourra faciliter la communication avec les personnes sourdes ou malentendantes. En attendant, des visières en plastique transparent sont utilisées.

La difficulté des personnes avec handicap mental

Le foyer La Peyrouse dépend d’une grande association, l’APEI. Celle-ci accueille et accompagne près de 600 personnes en Dordogne, toutes en situation de handicap. Une quinzaine de résidences sont réparties sur le territoire, dédiées pour beaucoup au handicap mental. Olivier Martin, le directeur général de l’APEI, constate à quel point les mesures sanitaires et de distanciation affectent les personnes accompagnées.

« Leur quotidien est chamboulé : il n’y a pas eu de contact avec l’extérieur pendant deux mois, les soins de rééducation ont été suspendus, le contact avec la famille s’est fait à distance. C’est très difficile. »

Et le déconfinement ne règlera pas le problème du jour au lendemain. Pour le personnel, la pédagogie est de mise.

« Il faut expliquer de façon adaptée, et c’est compliqué. Il faut relativiser, ne pas être anxiogène, donner des perspectives… mais c’est difficile quand nous-mêmes ne savons pas comment la situation va évoluer. »

Heureusement, petit à petit, les sorties peuvent reprendre et les personnes travaillant dans un ESAT (établissement et service d’aide par le travail) vont pouvoir reprendre leur activité, et retrouver les interactions sociales.

Un plan de déconfinement dédié aux personnes handicapées

Afin que le déconfinement ne ressemble pas (trop) à un parcours du combattant pour les personnes présentant un handicap, le gouvernement travaille sur un plan de déconfinement spécifique. Les grandes lignes sont consultables sur ce site.

Le Secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées a mis en ligne récemment une fiche adaptée en FALC (Facile à comprendre), afin que chacun puisse, malgré le handicap, déterminer dans quelle mesure profiter du déconfinement. Elle est téléchargeable sur cette page.

Source FR3.

Les autorités commencent à recenser les professionnels de santé contaminés et décédés, en toute discrétion…

Le Gouvernement a longtemps affirmé qu’il ne souhaitait pas établir un décompte jugé « macabre » des professionnels de santé contaminés et décédés des suites d’un infection au Covid-19.

Pourtant, un recensement, encore très partiel, est discrètement tenu à jour sur le site de Santé Publique France.

Jawad, infirmier en réanimation, est au front de l'épidémie depuis plusieurs semaines à l'Infirmerie protestante de Lyon.

Combien de professionnels de santé ont été victimes du Covid 19 ? Les autorités ont été longtemps rétives à comptabiliser le nombre des morts et des cas de contamination chez les personnels soignants. Elles commencent à donner quelques chiffres, sans toutefois les mentionner dans les points quotidiens de la Direction Générale de la Santé.

Des premières données ont fait leur apparition dans les points épidémiologiques hebdomadaires de Santé Publique France, le jeudi 7 mai 2020. On ne connait pas encore le nombre total de professionnels de santé contaminés, puisque le recensement n’a, pour l’instant, été réalisé que dans un peu plus d’un tiers des établissements de santé du pays, et n’intègre pas les soignants en ville. Sur les 3 065 établissements de santé de France, 1 091 établissements ont été recensés, depuis le 1er mars 2020. Mais parmi les établissements qui manquent à l’appel, certains n’ont pas accueilli de patients atteints de l’infection.

Il ne s’agit que du « début du recensement », reconnaît Anne Berger-Carbonne, responsable de l’Unité Infections associées aux soins et résistance aux antibiotiques, à la Direction maladies infectieuses de Santé Publique France. Néanmoins, « maintenant que nous avons dépassé les 1 000 établissements recensés, cela commence à vouloir dire quelque chose », assure l’experte en charge de communiquer sur ce recensement.

En France, un contaminé sur cinq travaille dans la santé

Alors, que nous disent ces chiffres partiels ? À ce stade, le recensement fait état de 13 morts et 25 337 cas de contamination de professionnels (soignants ou non) dans ces 1 091 établissements de santé. Les 25 000 cas représentent environ 18% du total des cas de contamination détectés en France au 14 mai 2020. Donc, en France, un contaminé sur cinq travaille dans un établissement de santé.

Les treize morts sont quatre médecins, trois aide-soignants, un professionnel de santé « autre » et cinq professionnels non-soignants. Les personnels contaminés sont, pour 85% d’entre eux, des soignants et 10% des professionnels non-soignants. Pour 5% des cas, la catégorie professionnelle n’était pas renseignée. Les plus touchés ont été les infirmiers (28%), les aide-soignants (26%) et les médecins (10%).

Lorsqu’on établit une moyenne de contamination par établissement recensé, on s’aperçoit, sans surprise, que les professionnels les plus touchés travaillent en Île-de-France, en Bourgogne-Franche-Comté et dans le Grand-Est.

La surveillance, accessible sur le site de Santé Publique depuis le 7 mars 2020, regroupe les cas confirmés par tests PCR et les cas reconnus comme ayant été infectés sur une base symptomatique ou en raison d’un historique de contact.

Des informations, obtenues grâce aux équipes opérationnelles d’hygiène des hôpitaux et les médecins du travail des établissements, puis actualisées avec les remontées d’une personne référente au sein de l’établissement, missionnée par le directeur pour remplir un questionnaire chaque semaine, comme nous l’expliquions dans cet article.

Des données partielles

Le nombre de contamination et de décès comptabilisés devrait évoluer au fil des semaines, avec les nouvelles remontées des établissements qui ne se sont pas encore signalés. Le décompte va donc évoluer. Par exemple, quatre décès de médecins ont été signalés à Santé Publique France. Or, la presse a évoqué la mort d’au moins cinq médecins hospitaliers.

Par ailleurs, les décès et contamination de professionnels libéraux ne font pas encore l’objet d’un recensement. Les données disponibles à ce jour sont celles de la Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France (Carmf), qui dénombre 4 500 demandes d’indemnisations d’arrêts de travail en rapport avec le virus et 29 praticiens libéraux décédés des suites d’une infection au Covid-19, au 30 avril 2020.

Le changement de position du Ministère de la Santé

Le recensement mené par Santé Publique France n’a fait l’objet d’aucune déclaration officielle. Fin mars, le Directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, se disait « mal à l’aise » avec l’idée d’établir un décompte, jugé « un peu macabre, du nombre d’infirmières, d’aide-soignants et de médecins, qui sont infectés. Et ce d’autant que d’autres professionnels pourraient dire, qu’eux aussi, sont concernés car ils participent de la chaîne de la prise en charge », répondait-il au Généraliste. Le 10 avril 2020, auprès du Quotidien du Médecin, il justifiait le refus d’établir un décompte des professionnels contaminés par le « secret médical ».

Courant avril 2020, le Ministère de la Santé semble donc avoir changé d’avis. « Les directions d’établissements et les Agences régionales de la Santé ont été informées de ce recensement par un message de la Direction générale de la Santé les 21 et 24 avril », relate Anne Berger-Carbonne, qui précise que le recensement proposé par Santé Publique France « a tout de suite été accepté ». Les données sont bien sûr _ »anonymisées », e_lles permettront notamment de comparer le taux de contamination des professionnels de santé avec celui de la population générale.

Source FRANCE INTER.

Coronavirus : l’Organisation mondiale de la santé alerte sur un nombre record de contaminations dans le monde en une seule journée…

« Près des deux tiers de ces cas ont été déclarés dans quatre pays », a expliqué le directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le directeur général de l\'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, tient une conférence de presse sur la pandémie de coronavirus, le 28 février 2020, à Genève (Suisse).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état, mercredi 20 mai, du plus grand nombre de nouveaux cas de Covid-19 dans le monde en une seule journée depuis le début de la pandémie, disant craindre ses conséquences dans les pays les plus pauvres. « Nous avons encore beaucoup de chemin à faire dans cette pandémie de Covid-19. Au cours des dernières 24 heures, 106 000 cas ont été déclarés à l’OMS – le chiffre le plus élevé pour une seule journée depuis le début de l’épidémie », s’est alarmé le directeur général de l’OMS.

« Près des deux tiers de ces cas ont été déclarés dans quatre pays », a ajouté Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’OMS, à Genève. Il n’a pas précisé quels étaient ces pays mais, selon le dernier rapport de l’OMS publié sur son site internet, il s’agit des Etats-Unis, de la Russie, du Brésil et de l’Arabie saoudite, suivis de près par l’Inde, le Pérou et le Qatar.

Plus de 320 000 morts dans le monde

« Nous sommes très préoccupés par le nombre croissant de cas dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires », où le système de santé est défaillant ou inexistant et les mesures de distanciation physique plus difficiles à mettre en œuvre, a souligné Tedros Adhanom Ghebreyesus. Ces pays sont par ailleurs les plus vulnérables, sur le plan économique, à l’effondrement des échanges commerciaux et des déplacements internationaux qui les prive notamment d’une manne touristique indispensable.

Le cap des cinq millions de cas dans le monde sera bientôt atteint, a ajouté Michael Ryan, responsable des urgences sanitaires de l’OMS. Partie de Chine il y a cinq mois, la pandémie de nouveau coronavirus a fait le tour du monde, tuant sur son passage 323 370 personnes, selon un décompte de l’AFP.

Source FRANCE INFO.