À Annecy, des parents dénoncent la stigmatisation de leur fillette handicapée à l’école…!

Un spectacle de fin d’année humiliant et c’est la goutte qui fait déborder le vase.

Depuis neuf ans que Lou-Ann, leur petite fille de onze ans, handicapée motrice, est scolarisée en Haute-Savoie, ses parents se battent et s’épuisent.

Aujourd’hui, ils dénoncent une inclusion scolaire vide de sens.

À Annecy, des parents dénoncent la stigmatisation de leur fillette handicapée à l'école

Annecy, France

Lou-Ann est une petite fille de onze ans pleine de vie. Elle aime jouer, lire, rire et danser. Danser avec le fauteuil roulant que lui impose la maladie génétique orpheline qui altère ses fonctions motrices et cognitives. Mais pas son envie, ni ses capacités à apprendre, et à progresser. Certes, à son rythme et avec son fauteuil.

Ce fauteuil posé au milieu de la scène du spectacle de fin d’année de l’école élémentaire de Metz-Tessy, près d’Annecy en Haute-Savoie, où Lou-Ann est scolarisée, et où immobile et exclue de la mise en scène, la fillette a regardé ses camarades danser autour d’elle. Son père, photographe, a filmé. Franck Gay s’est senti une fois de trop meurtri du sort réservé à son enfant. Alors il a partagé ces images, sa peine et sa colère sur les réseaux sociaux : _« Pour Lou-Ann c’est trop tard, le mal est fait. Si je parle aujourd’hui, c’est pour les autres »_. Franck Gay a également écrit et interpellé tous les échelons de l’Éducation nationale.

Lou-Ann adore l’école mais l’école ne l’aime pas

La fillette est scolarisée depuis neuf ans, mais depuis toutes ces années « c’est un parcours du combattant de tous les instants, semé de brimades, d’humiliations et de stigmatisations » raconte son père, Franck Gay. « Lou-Ann adore l’école, on a l’impression que l’école elle ne l’aime pas. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a rencontré que des enseignants qui ont été méchants ou malveillants avec elle.  Elle a rencontré des enseignants qui étaient bienveillants mais qui n’ont pas les moyens, pour certains pas forcément l’envie, d’autres se sont trouvés une vocation et ont eu envie de continuer ».

Pour le père de la fillette, le projet inclusif de l’école reste un mot fourre-tout. « Je crois que Lou-Ann, comme ses camarades aime l’école pour tout ce qu’elle représente mais l’école ne lui rend pas et lui renvoie une image systématiquement d’enfant à problèmes, d’enfant en difficultés d’apprentissage, d’enfant handicapé ».

Il faut des vrais moyens pour que ces enfants puissent s’épanouir et progresser

Les parents de Lou-Ann réclament de véritable moyens, financiers et humains. « Inclure pour inclure ça n’a pas de sens.Mais avec de vrais moyens, sérieux, on peut faire en sorte que ces enfants aient une vraie capacité à s’épanouir à l’école. Afin qu’ils soient réellement inclus en fonction de leurs capacités, de leurs envies et de leurs besoins ». Il y a également la question de la formation des enseignants note le père de la fillette. « Qu’on mette aussi de vrais moyens, avec des enseignants qui soient correctement formés en amont, et pas un an après leur prise de poste. Qu’il y ait un vrai projet pédagogique autour de l’enfant pour le valoriser, parce que dans tout ça ce que l’on oublie, c’est l’enfant« .

On pousse de plus en plus l’enfant vers l’institut

Le risque pour le papa, Franck Gay, c’est que l’enfant soit « mis de côté ». Dans ce système, l’enfant prend du retard dans ses apprentissages. « On pousse de plus en plus vers l’institut spécialisé et l’enfant restera une charge pour la société. Alors que si c’est un enfant dans lequel on investit, que l’on accompagne pour qu’il puisse progresser dans de bonnes conditions, c’est un enfant qui va peut-être être en capacité de se former, d’apprendre un métier, de devenir un adulte heureux et le plus autonome possible; finalement comme n’importe quel enfant ».

A la lettre envoyée à la rectrice de l’académie de Grenoble, Franck Gay a reçu une réponse début juillet. « Les images du spectacle peuvent sembler effectivement choquantes et peu en phase avec les intentions affichées et poursuivies » écrit la rectrice, Fabienne Glaise. « Les enseignants étaient également très déçus de ce qu’ils avaient proposé compte tenu de l’impossibilité pour votre enfant d’avoir pu participer aux préparatifs de cette danse. Par ailleurs, Lou-Ann a participé à plusieurs tableaux de ce spectacle, chants et percussions… »

Cette réponse n’a pas apaisé Franck Gay. Pour digérer ces neuf lourdes années, les parents de Lou-Ann ont décidé de couper les ponts quelques mois, d’emmener leur fille découvrir le monde et d’assurer eux-même son instruction, afin de la préparer au mieux son entrée en sixième, dans un peu plus d’un an.

Source FRANCE BLEU.

Location de vacances : comment vous faire indemniser en cas de problème ?…

Les locations de vacances peuvent parfois révéler de mauvaises surprises.

Que faire en cas de problème ? Lettre recommandée avec avis de réception, plainte auprès du Procureur de la République ou saisie de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du lieu de votre séjour…

Le point sur les moyens existants pour vous faire indemniser.

Location de vacances : comment vous faire indemniser en cas de problème ?

Récupérez le double des arrhes

Si les vacances sont le moment idéal pour laisser de côté tous ses ennuis, il arrive que les choses ne se déroulent pas comme prévu.  La location de vacances, que vous avez mis tant d’énergie à trouver, vous attendait avec son lot de mauvaises surprises. A commencer par l’annulation de la location par le loueur lui-même !

Dans ce cas, les arrhes que vous avez versées doivent être restituées au double par le loueur selon l’article 1590 du Code civil. Si un acompte a été versé et en cas de contestation devant la juridiction civile, vous pourrez obtenir une indemnisation pour le préjudice moral (vos vacances ont bel et bien été gâchées !) ou financier dont vous auriez été victime.

Si vous remarquez des petits problèmes lors de votre entrée dans les lieux (le ménage n’a pas été fait, un appareil ne fonctionne pas…), signalez-les au propriétaire sans attendre. Peut-être nécessitent-ils juste quelques ajustements, faciles à mettre en place ? Le propriétaire peut, par exemple, appeler en urgence sa femme de ménage ou remplacer la téléviA lire aussi >> Le contrat de location saisonnière d’un bien immobilier

Réagissez face à une location non conforme au descriptif

La location non conforme au descriptif constitue le cas le plus fréquent de différend entre le locataire et le loueur. Le bord de mer est plus éloigné que prévu, l’environnement est bruyant alors que l’on vous avait promis du calme, le confort général du logement est bien en dessous du descriptif de l’annonce… Les motifs de mécontentement peuvent être divers. Si cela vous est possible, faites-le constater par huissier ; sinon, prenez des photos et réalisez des vidéos.

Demandez un dédommagement par lettre recommandée avec avis de réception

S’il s’agit d’un loueur particulier, adressez-lui une lettre recommandée avec accusé de réception. Indiquez les différents manquements aux obligations contractuelles et exigez un dédommagement (remboursement de la caution, remise sur le prix de la location, financement des frais du logement de substitution…). Précisez qu’une publicité trompeuse peut justifier une plainte auprès du procureur de la République. Conservez une copie de votre lettre

Vous êtes en contact avec un loueur professionnel ? Procédez de même, en lui adressant une lettre recommandée avec accusé de réception. Indiquez que les pratiques commerciales trompeuses sont interdites par le code de la consommation (articles L 121-1 et L 121-6) et mettez-le en demeure de vous indemniser.

Faîtes appel à une association de consommateurs locale

Vous pouvez aussi saisir une association de consommateurs locale, faire intervenir l’Office du tourisme qui vous a mis en relation avec le loueur, ou encore le syndicat professionnel auquel adhère le loueur ou son représentant. Ne restez pas seul !

Intentez une action judiciaire

Si vous n’avez pas de doute sur le caractère trompeur de l’annonce (en cas de non-conformité flagrante) et que votre tentative de résolution du litige à l’amiable a échoué, vous pouvez porter plainte auprès du Procureur de la République ou saisir la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) du lieu de votre séjour.

Source LE FIGARO.

Le “dauphin corse”, amputé des deux bras, a traversé le lac Léman à la nage…

Traverser à la nage une distance de 60km dans le lac Léman : un défi relevé le samedi 26 juillet par Thierry Corbalan, surnommé le « dauphin corse ».

Amputé des deux bras, le nageur est un habitué des performances aquatiques.

Le “dauphin corse”, amputé des deux bras, a traversé le lac Léman à la nage. Une distance de 60km parcourue en 21h. / © Yan Gaëtan Olivo

Il y a ceux qui, pour célébrer leur anniversaire, s’octroient une grasse matinée et invitent famille et amis autour d’un bon gâteau.

Thierry Corbalan, lui, a préféré se jeter à l’eau :

Je me suis dit, pour mes 60 ans, ce serait pas mal un défi à la nage de 60km dans le lac Léman.

Et c’est désormais chose faite : parti le vendredi 26 juillet à 16h de la plage de Saint Gingolph en Haute Savoie, le nageur émérite est finalement arrivé sous le jet d’eau de Genève en Suisse peu après 13h le samedi 27 juillet.

Une performance impressionnante : 60km réalisé en 21h. Et qui le devient encore plus quand on sait que le nageur, surnommé le « dauphin corse », est amputé des deux bras.

Le « dauphin corse »

« C’est un défi que je préparais depuis des mois. Il fallait gérer l’organisation, obtenir les autorisation pour pouvoir nager dans le lac Léman, et assurer la partie sécurité. »

Pour accomplir son challenge, le sportif s’est soumis à un entrainement intensif de 20h de natation par semaine, et 1h30 de vélo.

Et c’est finalement entouré de toute une équipe de soutien, avec notamment trois personnes en paddle qui l’ont suivi tout au long du trajet et des bateaux de sécurité des diverses villes qu’il a visité à la nage, qu’il s’est élancé, le 26 juillet.

« Au début, le lac était très calme, les conditions étaient idéales, raconte Thierry Corbalan. Mais quand je suis arrivé à Thonon-les-bains, aux alentours de minuit, il y a eu un gros orage et de la pluie, ce qui nous a énormément ralenti« .

Au 45km, le nageur, qui jusque là avancait à la force de sa monopalme, enfile des bipalmes pour terminer le trajet : « J’avais les jambes tétanisées. C’était un changement nécessaire pour continuer. »

Et à force d’effort, le « dauphin corse » a finalement atteint son objectif, épuisé mais heureux :

C’était un vrai bonheur de passer sous le jet d’eau de Genève. Ce n’est pas donné à tout le monde. Et j’étais vraiment ému d’arriver au bout. Avant le départ, on ne sait jamais ce qui va se passer, ni comment ça va se finir, surtout avec la contrainte de la météo.

Profit associatif

Cette performance impressionnante, il la faisait en partie pour se surpasser. Mais aussi et surtout au profit de deux associations :

La sienne, « Le Dauphin Corse« , fondé en 2012, qui vise à apporter un soutien thérapeutiques et matériels aux personnes malades ou en situation de handicap, et « Sepas Impossible« .

Crée en 2014 par Cécile Monod, l’association tend à construire un établissement où pourront être reçus les malades de la sclérose en plaque de Savoie et Haute Savoie.

Une facilité encore inexistante dans la région à ce jour.

« J’ai rencontré Cécile en 2015, se souvient-t-il. Elle cherchait quelqu’un pour effectuer un défi pour son association, et on lui a parlé de moi. »

Cécile Monod lui propose alors déjà de s’attaquer au lac Léman, mais dans sa largeur : « Elle voulait que je nage depuis Lausanne jusqu’à Thonon-les-bains, ce que j’ai fait en juin 2015. Et depuis, nous avons liée une vraie relation d’amitié, et j’effectue presque tous les ans des défis pour son association. C’est toujours beaucoup d’émotion de pouvoir l’aider. »

L'association SEPas Impossible lutte pour la création d'un centre pour les malades de la sclérose en plaques en Savoie. / © Yan Gaëtan Olivo

« Tout est possible »

Thierry Corbalan n’en est pas à son premier coup de palme : il avait déjà fait sensation, en 2017, en réussissant l’exploit de rallier à la nage l’île italienne de Monte Cristo à la plage de l’Arinella, au sud de Bastia.

Soit une distance de 80km en 26h.

Et le sportif ne compte pas s’arrêter là : il a même déjà « une idée de défi » en tête pour l’année prochaine.

Mais c’est désormais aussi à des conférences, où il pourrait partager son histoire, que Thierry Corbalan aimerait se consacrer.

Policier à la retraite, Thierry Corbalan a vu son destin basculer en 1988. Victime d’une électrocution, il est amputé des deux bras et d’un orteil.

Un accident qu’il n’a jamais laissé le définir et malgré lequel il est capable, aujourd’hui, de réaliser des défis qui relèvent de l’exploit.

« Je veux donner du courage à celles et ceux qui sont dans des situations similaires à la mienne. Et leur montrer que tout est possible. »

Source FR3.

 

Chambley | Un jour, une histoire Handicapé, il réalise son rêve en devenant pilote d’ULM…

Désireux de surmonter son handicap, David Clarysse vient d’être breveté pilote au club ULM de Chambley.

Une revanche sur la maladie pour ce père de famille qui désormais n’aspire plus qu’à une chose : « acheter un avion, pour vivre cette passion de liberté ».

 Le club ULM de Chambley est l’une des plus grosses structures du Grand Est. Son président, Georges Humeau est « à la tête » de 130 licenciés.   Photo ER /Emmanuel VACCARO

« À un moment donné, pour moi, le handicap, c’est une sorte de résilience. Quelque chose qui me pousse à trouver des défis. Avec le handicap, soit on se relève et on avance, soit on s’effondre », assure David Clarysse. Privé de ses jambes, ce père de famille de 48 ans, aime à se qualifier de « persévérant ». Lorsqu’au lendemain d’un baptême en avion avec un ami, il se retrouve sur le plancher des vaches, pour lui c’est une révélation. « Au grand dam de mon épouse, je lui ai tout de suite dit ‘’je veux voler’’ ». Banco. Tel Saint-Exupéry dont il a fait sienne nombre de ses devises, David prend le chemin du club ULM de Chambley.

« Dans toute la région Grand Est et même au-delà de nos frontières les plus proches, nous sommes les seuls à avoir investi dans un avion et dans des commandes permettant de faire passer un brevet de pilote à des personnes handicapées », explique Fabrice Tenette, qui, le 22 juin dernier, a délivré son brevet à David, au terme de trois années de formation. « C’est le troisième pilote que nous brevetons », se félicite à son tour Georges Humeau, le président de ce club de 130 licenciés.

Trois pilotes formés depuis 2012

Ce projet est le souhait de son prédécesseur, et d’Émile Klein, qui voulaient « offrir » le plaisir des airs à tout le monde. Handicap ou pas. Un premier avion a été acheté. Un autre le remplace désormais. « Depuis 2012, nous avons formé trois pilotes », explique le président. Cela peut paraître peu, par rapport à la dizaine de valides ‘’ lâchés’’ chaque année. David Clarysse en donne la raison : « Dans mon entourage, la plupart de mes amis vivent de l’allocation pour handicapés. Je suis l’un des rares à travailler ». Le prix du brevet est le même pour tous – de 1. 500 € à 2000 € suivant le nombre d’heures de vols. Son coût serait un frein. Aussi, David mesure sa chance.

 Chaque jour pendant le Mondial Air Ballon, les hangars du club sont ouverts au public. L’occasion de découvrir les engins, ou pourquoi pas de faire un baptême.   Photo ER /Emmanuel VACCARO

« Lorsque l’on est aux commandes, on est pilote que l’on soit handicapé ou non. Le vol offre une sensation de liberté qui est encore plus précieuse lorsque l’on est handicapé. En l’air, on se sent privilégié », soutient Daniel Voutier. Ancien guide de haute montagne, ce dernier a dévissé lors d’une ascension. Après son accident, il a souhaité faire de l’avion, pour retrouver les paysages de montagne et l’altitude. Lui aussi a croisé la route d’Émile Klein, l’instructeur soucieux de faire partager à tout le monde sa passion des airs.

Depuis sept ans, le club Ulm de Chambley multiplie les actions en faveur des enfants, handicapés ou pas. Pour eux, ils sont les aviateurs de demain. Ceux qui, comme Saint-Exupéry, écriront leur passion dans les nuages.

Club ULM de Chambley, sur l’aérodrome Planet Air, Tel. 03.82.22.79.33.

Le club a été créé en 1983 dans l’un des hangars de Chambley. Depuis 2012, il a essaimé dans les nouvelles constructions de Planet Air. boostant de fait ses effectifs à 130 membres, ce qui en fait l’un des plus gros clubs du Grand Est. 57 machines y sont abritées, dont une spéciale pouvant être transformée avec un « malonnier », pour personnes handicapées.

Source L’EST REPUBLICAIN.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers …

Une vingtaine d’adolescents originaires de Franche Comté ont gravi samedi un 4000 mètres à Chamonix.

L’exploit n’est pas tant l’altitude que l’état de santé de ces jeunes qui sont tous atteints d’un cancer.

Depuis 26 ans l’association Semons l’Espoir propose à des jeunes malades de se dépasser.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers . Le groupe sur le sommet

Besançon, France

Tous les ans, fin juillet l’association de Besançon Semons l’Espoir emmène des adolescents atteints d’un cancer à Chamonix. La semaine se termine toujours par un sommet de 4000 mètres à gravir. Lors de ce séjour on reconstitue une cordée avec enfants, parents et médecins qui à l’hôpital se battent toute l’année contre des cancers se retrouvent sur des sommets où chacun se dépasse.

Des échanges  inestimables

Pour Pierre Dornier, le président de l’association, cette semaine à Chamonix apporte beaucoup pour ces adolescents qui se battent contre un cancer. « Les jeunes nous disent on évite de parler de ces moments difficiles  en famille, à l’école on en parle pas, de se retrouver ensemble à partager ça leur donne encore plus de force« .  Certains jeunes finissent même par s’engager dans l’association pour prolonger cet élan.

Une motivation très forte

Lors de ces semaines organisées fin juillet, les guides qui accompagnent le groupe depuis une vingtaine d’années témoignent. « On vit avec des gamins, ils ne  plaignent pas. Ils n’ont pas mal aux jambes, ils veulent se battre, ils veulent arriver jusqu’en haut et nous donnent une leçon de vie assez extraordinaire » Pierre Dornier.

Un sommet de 4000 mètres à Chamonix pour des jeunes Francs-Comtois atteints de cancers. Le groupe sur le sommet

Semons l’Espoir a été créé il y a une trentaine d’années, suite à la maladie des deux filles du président de l’association Pierre Dornier. L’objectif initial était d’améliorer les conditions d’accueil et de soins dans les hôpitaux Francs-Comtois. L’association a par exemple créé la maison des familles à l’hôpital Jean Mingoz à Besançon.

Source FRANCE BLEU.

Quatre malades de la sclérose en plaques vont défier l’Arctique en kayak…

Un équipage de 8 personnes de Lyon, Grenoble ou Chambéry, dont 4 atteintes de la sclérose en plaques, partira dimanche 28 juillet au cœur de l’Arctique, pour un périple de 3 semaines en kayak.

L’objectif : prouver qu’on peut avoir des rêves malgré la maladie.

Quatre malades de la sclérose en plaques vont défier l'Arctique en kayak.

Ils viennent de Lyon, Grenoble ou encore Chambéry et se sont lancés un défi contre la maladie : naviguer en kayak, en totale autonomie et pendant 3 semaines, au cœur de l’Arctique.

L’équipage est composé de 4 personnes atteintes de la sclérose en plaques, accompagnées de 4 personnes valides. Le départ est prévu ce dimanche 28 juillet.

Seuls au bout du monde

Après 18 mois de préparation intensive, accompagnés de deux guides et un caméraman, ils vont s’élancer le 28 juillet 2019, au-delà du Cercle Polaire, pour essayer de franchir le 80ème Parallèle Nord en kayak biplace. Pendant trois semaines ils seront en autonomie complète, dans les contrées inhospitalières du Spitzberg Nord, à seulement 1000 km du Pôle Nord. Ils pagayeront une vingtaine de kilomètres par jour et chaque soir devront installer le bivouac en s’adaptant à l’environnement et en assurant leur sécurité par rapport à la faune locale, dont les ours blancs. Sans assistance, ils ne pourront compter que sur eux-mêmes.

« On peut avoir des rêves »

Leur mot d’ordre : « au lieu de ramer contre la sclérose en plaques, nous avons décidé de pagayer avec ! » Camille Bocchi, une des participantes, précise leur état d’esprit : « moi j’ai perdu 10 ans de ma vie à lutter contre la maladie, et aujourd’hui j’ai envie de faire passer le message qu’il ne faut pas lutter mais vivre avec, et qu’on peut avoir des projets et des rêves. »  Pour Jérôme Paillot, qui pagaiera à ses côtés, « les banquises sont en pleine dégénérescence, comme dans la sclérose en plaques, nous on a la myéline, une substance autour des nerfs, qui est aussi en pleine dégénérescence. » 

100 000 victimes de la sclérose en plaques

Leur périple doit aussi servir à sensibiliser le grand public au fléau de la sclérose en plaques, maladie dégénérative chronique du système nerveux, qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle génère des handicaps visibles (trouble de la marche, de l’équilibre, de la vue, de la parole…) mais aussi beaucoup de handicaps invisibles, (douleurs, concentration, mémoire, urinaires…). L’équipage souhaite aider deux associations en récoltant des fonds pour les malades et la recherche.

Lise Riger et Laure Crozat ont suivi leur dernier entraînement sur le Rhône, à Lyon.

Source FR3.

 

Corrèze : le champion de handbike Mathieu Bosredon renversé par une voiture qui a pris la fuite…

Mathieu Bosredon a été renversé par une voiture ce jeudi en fin de matinée.

Alors qu’il était à l’entraînement près de Brive, son handbike a été percuté par un chauffard qui a pris la fuite. Une plainte va être déposée par l’athlète corrézien.

Mathieu Bosredon était à l'entraînement sur son handbike, un vélo propulsé à la force des bras, au moment où il a été renversé.

Brive-la-Gaillarde, France

Mathieu Bosredon ne souffre, a priori, d’aucune grave blessure en attendant de passer des examens complémentaires. Mais il assure à France Bleu Limousin que  » le pire a été évité de peu  » ce jeudi en fin de matinée. Le champion de handbike (multiple champion de France, médaillé de bronze aux championnats du monde en 2015, 4e aux Jeux Paralympiques en 2016) a en effet été renversé par une voiture alors qu’il était à l’entraînement en Corrèze sur la route départementale 921 qui va de Brive vers Lanteuil.

La voiture « décélère puis prend la fuite »

Peu après 11h30, sur la commune de la Chapelle aux Brocs (près de l’établissement de nuit le QG), il explique  » qu’une Renault Clio grise, phase 2  » a arraché la roue arrière gauche de son handbike au moment du dépassement  » effectué à grande vitesse. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ça va tellement vite  » continue le champion corrézien,  » pourtant j’avais le drapeau rouge en hauteur au dessus du handbike pour signaler ma présence. Il est impossible de ne pas me voir sinon je me serai fait rouler dessus « . Dans la collision, la voiture perd l’enjoliveur d’une de ses roues. Mais  » après avoir décéléré quelques mètres plus loin, elle est repartie et a pris la fuite « .

Une plainte déposée ce jeudi après-midi

Secouru par une infirmière et un médecin qui se sont arrêtés sur les lieux, Mathieu Bosredon lance ainsi un appel à témoins pour tenter de retrouver la voiture et son conducteur.  » Abandonner quelqu’un sur la route alors qu’on vient de le percuter est inadmissible  » ajoute celui qui était en train de préparer une épreuve de coupe du Monde dans une dizaine de jours… désormais fortement compromise car son handbike est très abîmé. Ce jeudi après-midi, il va déposer plainte à la gendarmerie.

Source FRANCE BLEU.

Erdeven. Handicap : les plages de Kerhillio et Kerouriec bien équipées…

Lundi 22 juillet 2019, sur la plage de Kerhillio d’Erdeven (Morbihan), une délégation de l’association Fleurs de bouchons a offert un Tiralo à la commune déjà labellisée en matière de handicap.

Un Tiralo a été offert ce lundi à la commune par l’association Fleurs de bouchons d’Auray. Johanna, la fille de Serge et Nadia Mallet, ici avec le maire, a pu tester ce nouvel équipement.

Ce nouvel équipement vient compléter un parc déjà conséquent. « On a deux fauteuils Hippocampes et deux Tiralo, à Kerhillio, et un de chaque à Kerouriec », précise Serge Mallet, adjoint aux associations. Lui-même père d’une jeune femme polyhandicapée, Johanna, il a beaucoup œuvré pour la prise en compte des personnes handicapées et leur accès aux loisirs.

Un label, des panneaux…

« Serge Mallet a porté le projet de labellisation Handiplage, qu’on a obtenu début juillet pour la plage de Kerhillio », souligne Dominique Riguidel, le maire. Des panneaux signalétiques seront prochainement installés. La commune ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Encore plus de services

« On a installé un tapis d’accès sur la plage, et on a acquis un fauteuil-job, qui peut aussi servir aux personnes âgées qui ont du mal à se déplacer sur le sable. On a suffisamment d’équipements désormais. Mais on souhaite obtenir un second niveau de label, dès l’an prochain, en embauchant un handiplagiste, qui prendra en charge les personnes à mobilité réduite durant tout l’été », indique le maire.

Les différents équipements sont à retirer auprès des postes de secours, et sont mis à disposition gratuitement.

Source OUEST FRANCE.

Redon. La Fédé organise des vacances adaptées…

Pour permettre à tout le monde de partir en vacances, la Fédé propose des séjours aux personnes en situation de handicap cérébral.

photo Emilie gorska (à droite) s’inspire de ses vacances pour proposer des séjours dans toute la france. © ouest-france

La Fédération d’animation organise de nombreux départs en vacances pour les majeurs en situation de handicap cérébral. Tous les samedis, des groupes de sept vacanciers et deux animateurs partent du Cleu Saint-Joseph. Les destinations de ces voyages sont aussi variées que leurs thématiques : Ille-et-Vilaine, Vendée, Auvergne ou encore Périgord. ?« Nos vacanciers viennent de tout le grand Ouest », assure Émilie Gorska, coordinatrice du secteur animation loisirs handicap. Pour les conduire jusqu’au point de départ, la Fédé organise des trajets jusqu’à Redon.

Chaque destination amène son lot d’activité : à Poitiers par exemple, impossible d’éviter le Futuroscope. ?« Mais l’idée, c’est de construire les sorties et les repas en fonction des envies des vacanciers », explique l’organisatrice, qui insiste sur le fait qu’ils doivent être acteurs de leur séjour. Plus de 300 personnes se sont inscrites aux différents voyages et une soixantaine d’animateurs les encadre.

De nouvelles destinations

Ces départs en vacances sont parfaitement adaptés aux besoins des personnes handicapées : ?« Par exemple, on va faire attention à la durée des trajets, affirme Émilie Gorska. ?Les séjours lointains sont faits en deux fois. » Elle assure également que les animateurs recrutés ont une sensibilité et un minimum d’expérience dans l’accompagnement. En accueillant un petit nombre de voyageurs pour chaque destination, la Fédé souhaite ?« privilégier un côté familial et répondre aux besoins de chacun ». Un aspect convivial qui se ressent également dans le choix de l’hébergement : ?« Nous travaillons beaucoup avec les gîtes de France », explique l’organisatrice.

Chaque été, l’association veille à créer de nouvelles destinations et thématiques lors de ses voyages. ?« On propose des séjours jeunes avec des activités plus dynamiques », dévoile Émilie Gorska. S’il n’est plus possible de s’inscrire pour un voyage, la Fédé en organisera de nouveau l’année prochaine.

Source OUEST FRANCE.

Vitré. À l’Aurore cinéma, la différence n’est pas un handicap…

Tous les deux mois, l’association Loisirs Pluriel organise, à l’Aurore cinéma, de Vitré, une projection adaptée aux personnes en situation de handicap et ouverte à tous.

Photo les membres de loisirs pluriel en jaune investissent, tous les deux mois, l’Aurore cinéma pour une séance adaptée aux personnes handicapées. © ouest-france

Salle (presque) comble pour la projection du Roi Lion (2019), samedi 20 juillet, à 17 h, à l’Aurore cinéma de Vitré. En apparence, une séance comme un autre. Pourtant, de part et d’autre des rangées de sièges rouges, sept gilets jaunes scrutent l’assistance.

Ce sont des bénévoles de l’Aurore et de Loisirs Pluriel. Tous les deux mois, depuis l’an dernier, l’association vitréenne organise des projections adaptées à différents handicaps : salle accessible aux personnes à mobilité réduite, sous-titres français, audiodescription, son modéré, absence de publicités et tarif unique (4 €).

« Notre but est d’accueillir des personnes handicapées ainsi que leur famille qui, d’habitude, ne viennent pas au cinéma, par peur du regard et de la réaction des autres », explique Marie Davy, éducatrice spécialisée et coordinatrice des séances Ciné-ma différence. Le réseau rassemble une soixantaine de salles à travers la France.

« Faire comme les autres »

Les bénévoles arrivent avec trente minutes d’avance pour orienter les spectateurs, valides ou non. La projection est ouverte à tous. Les lumières s’éteignent progressivement. La séance va commencer. Auparavant, un petit film d’explication est projeté : « Bienvenue à une séance pas comme les autres. Agité, inquiet, bruyant, bavard… Chacun est libre d’exprimer ses émotions. »

Une heure et demie plus tard, Jade, 11 ans, ressort ravie. « Elle a un peu pleuré quand Mufasa est mort», raconte Dany, sa mère. « Mais j’ai rigolé aussi ! » tient à préciser la jeune fille.

Vincent, son père, se réjouit de constater que, grâce aux séances adaptées, les après-midi ciné se passent de mieux en mieux : « Jade est hyperactive. On avait arrêté d’aller au cinéma. Là, c’est plus facile. Les gens sont plus tolérants. Jade était contente de venir. De pouvoir faire comme les autres. »

Source OUEST FRANCE.