Biarritz : 150 personnes manifestent contre la fermeture de la piscine de l’IME Plan Cousut…

La piscine de l’IME Plan Cousut, à Biarritz, doit fermer à l’été 2020, car sa rénovation coûte trop cher pour l’association gestionnaire des lieux, la PEP64.

Usagers et salariés de l’établissement ont manifesté ce samedi matin pour tenter d’obtenir des aides financières.

Certains manifestants ont opté pour un rassemblement costumé, ce samedi matin à Biarritz, pour protester contre la fermeture de la piscine de l'IME Plan Cousut. / © France 3 Aquitaine

Coiffés de bonnets de bain, lunettes de piscine autour du cou et en entonnant la comptine « les petits poissons dans l’eau », 150 manifestants se sont rassemblés ce samedi 19 octobre à Biarritz, pour dire « non » à la fermeture de la piscine de l’Institut médico-éducatif Plan Cousut.

La piscine utilisé par les enfants et les jeunes adultes accueillis au sein de l’IME, est ouverte à d’autres associations, écoles, etc.

Selon les opposants à la fermeture, 700 personnes extérieures à l’IME fréquentent les bassins chaque semaine.

Mais elle doit être rénovée pour être remise aux normes, et il faudrait pour cela rassembler 1,5 millions d’euros selon une estimation réalisée par un cabinet d’architecture il y a trois ans. Une somme trop importante pour la PEP64, l’association qui gère l’IME.

Biarritz : 150 personnes manifestent contre la fermeture de la piscine de l'IME Plan Cousut

« Nous ne pouvons pas accepter que des enfants et adolescents déficients intellectuels, et des jeunes autistes, soient privés d’un lieu aussi important dans leur quotidien au sein de leur structure » déplorent les opposants à la fermeture de la piscine sur leur page facebook, qui espèrent mobiliser des « financeurs et/ou mécenes ». 

Une pétition en ligne a aussi été lancée, elle rassemble actuellement plus de 1000 signatures.

Source FR3.

Des gilets vibrants pour les déficients auditifs au Zénith d’Amiens…

Le Zénith d’Amiens vient d’acquérir un équipement spécial à destination des sourds et malentendants.

Grâce à des casques à induction osseuse et à des gilets vibrants, les déficients auditifs pourront désormais profiter pleinement des spectacles.

Les émotions se vivent en live au Zénith Amiens Métropole pour tout public, y compris les sourds et malentendants. Dorénavant 2ème Zénith en France équipé de gilets vibrants diffusant des vibrations sonores pour ressentir pleinement la musique. Renseignements à l’accueil du Zénith les soirs de concerts.

C’est le deuxième Zénith de France à s’équiper de la sorte. Depuis début octobre, le Zénith d’Amiens met à disposition du public sourd et malentendant des casques à induction osseuse et des gilets vibrants. Des technologies qui vont permettre aux déficients auditifs de profiter de tous les spectacles « live ». « On tenait absolument à ce que cet équipement soit disponible pour le premier concert de la saison, explique-t-on au Zénith. Chaque année, on réfléchit à de nouveaux aménagements et à de nouvelles technologies à destination du public qui ne peut pas venir chez nous. Et on a vu que cet équipement existe au Zénith de Nantes. »

Des sensations physiques qui complètent l’expérience visuelle

Le Zénith d’Amiens est en effet le deuxième de France à acquérir cette technologie après celui de Nantes. 10 casques à induction osseuse et 5 gilets vibrants sont mis à disposition du public sourd et malentendant.

Les fréquences transmises de cette technologie auditive et tactile procure aux sourds et malentendants des sensations dites « audio-physical » qui viennent compléter l’expérience visuelle.

Des partenariats avec des associations picardes

C’est une société de Strasbourg qui développe cette technologie. Des essais ont été pratiqués sur place auprès de personnes déficientes auditives et même d’enfants autistes. Mais le Zénith souhaite élaborer des partenariats avec des associations picardes pour avoir un retour plus direct. De nouveaux essais devraient être organisés fin octobre début novembre.

Ces casques et gilets vibrants sont mis à disposition du public concerné gratuitement sur pré-réservation, présentation de la carte PSH (Personnes en Situation de Handicap) et d’une pièce d’identité.

Source FR3.

La belle rencontre entre l’apnéiste Morgan Bourc’his et une jeune fille handicapée moteur….

« Profitons d’un moment de vie, de joie et de bonheur. » Quand lors de la remise des médailles au Mondial d’apnée à Villefranche-sur-Mer, le Marseillais Morgan Bourc’his prononce ces mots, il pense à Carla.

Une jeune fille handicapée moteur originaire d’Antibes à qui il a offert une plongée en duo.

"Je m’appelle Carla Galdi, j’ai 14 ans, j’habite à Antibes et j'ai nagé avec Morgan Bourc'his". / © Valérie Begali

« Je m’appelle Carla Galdi, j’ai 14 ans, j’habite à Antibes et je suis en 3e au collège Notre Dame de la Tramontane.
J’ai un frère de 20 ans, il est actuellement en Chine pour ses études supérieures.
J’aime beaucoup le sport, j’aime faire de l’endurance, courir, j’adore l’eau et nager. »

Une jeune fille d’aujourd’hui, au sourire pétillant, à la famille bienveillante. Une jeune fille qui a aussi une passion : la plongée.

« J’ai commencé à plonger pour la première fois l’année dernière à l’handiplage de Cannes. Grâce à Yann Strebler, de Handisub, j’ai découvert un nouveau monde. »
Une première fois en mer puis en piscine, quelques instants en apesanteur. Quelques instants, où son handicap et ce corps fragilisé de naissance sont mis entre parenthèses, où son encombrant fauteuil ne conditionne pas sa vie d’adolescente.Depuis cette découverte, la jeune Carla plonge régulièrement. Elle a obtenu son premier niveau de compétence et surtout, elle a gagné en confiance.

Je suis très à l’aise dans l’eau, mon corps est léger, je prends de l’assurance. J’adore cette sensation. J’ai toujours aimé nager, être dans l’eau c’est mon élément. Sous l’eau je suis heureuse, j’aime voir les fonds marins et les poissons. »

Ce que Carla n’imaginait pas, c’est de se retrouver un jour sur la première marche d’un podium qui plus est, celle du mondial d’apnée qui s’est déroulé à Villefranche-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes du 8 au 14 septembre.
Elle qui ne se déplace pas facilement, a concentré l’intéret du public grâce à un champion : le Marseillais Morgan Bourc’his.

Alors que les meilleurs athlètes au monde profitaient depuis quelques instants des honneurs, en anglais, Morgan, la médaille de Champion du monde d’apnée de poids constant sans palmes au cou prenait la parole. Habituellement réservé et peu enclin aux effusions, il a surpris et touché par ses mots et surtout son geste :

J’aimerais qu’à cet instant nous oublions la compétition, les règles, nos combats… Profitons ensemble d’un moment de vie, de joie et de bonheur. »

Visiblement ému, le plongeur est descendu dans le public. Emportant Carla dans ses bras, l’enlevant à son carcan roulant, il lui a alors offert sa place sur la plus haute marche du podium.

Surprise et émotion lors de la cérémonie de clôture du mondial d'apnée. / © Anne Le Hars FTV

« Morgan m’avait gentiment invité à la cérémonie », se souvient la jeune fille. « Quand il a commencé à parler, j’ai compris qu’il s’agissait de moi et j’ai été hyper surprise et très heureuse qu’il m’emmène ainsi sur le podium.

J’étais très fière d’être à côté de Morgan et vraiment heureuse d’entendre tous les gens applaudir autour de moi…

Un geste que le champion n’a pas souhaité médiatiser ni exposer sur l’instant, mais qu’il a accepté de nous raconter.

« Pas besoin d’étiquette pour le faire »

Avant de vivre de l’aventure dans les grands fonds et de son sport, Morgan Bourc’his tourangeau d’origine, a été professeur d’éducation physique pendant 12 ans dans des institutions pour enfants souffrants de divers troubles. « J’ai tourné cette page de ma vie, mais je reste très sensible aux autres et en particulier aux enfants en situation délicate. »

L’apnéiste n’efface pas ces années de rencontre avec des jeunes autistes ou des personnes aux troubles psychotiques. Quand il le peut, il donne de son temps pour eux. En mai dernier, il avait d’ailleurs participé à Marseille à l’événement « Intégra Sports ». Une journée qui permet de favoriser l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap et de sensibiliser les jeunes à travers les valeurs du sport.

« Cela fait partie de moi, c’est juste normal de donner. Ce n’est pas en tant qu’apnéiste et sportif de haut niveau que je donne, mais en tant que Morgan Bourc’his. Il n’y a pas besoin d’étiquette pour le faire ».

Quand durant les 10 jours de compétition à Villefranche-sur-Mer, le photographe du journal L’Equipe, Franck Seguin lui a proposé de rencontrer Carla, la réponse était donc évidente.

Dans le cadre de l’association DAHLIR, qui oeuvre pour l’accès aux loisirs pour tous, la rencontre s’est faite, dans l’eau forcément.

Entre eux la même passion de la mer. / © V. B

« C’était incroyable, je ne m’attendais pas du tout à ça. On a mis nos combinaisons et Morgan m’a amené à l’eau en me tenant les mains, puis on s’est éloigné un peu du bord. Il m’a parlé, expliqué comment respirer et on a fait plusieurs coulées ensemble, mais on flottait avec nos combinaisons et on a rit ! » raconte Carla.

Sa maman Valérie, encore émue par cet instant, a les mots qui fusent : » il s’est passé quelque chose ! Vraiment, un truc magique. C’était incroyable et magnifique ».

Un enthousiasme partagé par Morgan : « on était bien ensemble, un bon feeling. C’est une belle rencontre, oui ».

Carla aimerait beaucoup le revoir et rester en contact avec cet homme à la générosité abyssale…

Je le remercie beaucoup d’avoir fait tout ça pour moi… »

Source FR3.

“Je ne peux pas me satisfaire d’être toujours dépendant”, pour randonner librement Clément Gass, aveugle de naissance, a co-réalisé un GPS vocal. Vidéo…

Pouvoir se déplacer librement même sur des chemins escarpés, c’est la volonté de Clément Gass. Aveugle de naissance, ce jeune homme a participé à la création d’une application GPS permettant à tous les aveugles ou malvoyants de randonner comme tout le monde.

Clément Gass et son frère Timothée, aveugles de naissance, teste l'application Open-Way. Il s'agit d'un GPS vocal qui débite 300 mots par minute, une vitesse maîtrisée par les personnes aveugles, afin de les orienter et les assister pendant leurs randonnées. / © J.Jung / France 3 Alsace

Ce matin-là, Clément Gass nous a donné rendez-vous à Lutzelhouse (Bas-Rhin) pour une radonnée sur les hauteurs du village, en pleine forêt. Autour de lui, des membres de l’association Yvoir dont il fait partie. Tous étaient là pour suivre sa formation de prise en main du tout nouveau GPS vocal Open-Way qu’il a co-imaginé au sein de l’association.

 « Chaque fois qu’il se passe quelque chose sur la route, nous le dicton à notre téléphone. C’est comme si nous semions des petits cailloux » – Clément Gass

Le GPS est un outil participatif ce qui signifie que chaque utilisateur peut y créer de nouveaux parcours afin d’enrichir l’application grâce au son de sa voix. Sur le chemin emprunté le groupe que nous suivions s’est donc arrété à chaque croisement et à chaque difficulté pour l’indiquer et le numériser sur leur téléphone. Et si les jambes et la cane reste les principaux moteurs pour avancer, ce GPS est une assistance supplémentaire qui offre une certaine confiance en soi :  » j’ai toujours voulu pouvoir décider de mes faits et gestes. Pour un aveugle la marche est le seul moyen de se déplacer sans demander l’aide de quelqu’un. On ne peut pas se satisfaire d’être toujours dépendant. C’est chouette de trouver des gens prêts à nous venir en aide mais en être dépendant est un problème pour moi. Il faut pouvoir utiliser son libre-arbitre dans la vie « .

Une soif de liberté qui pousse Clément Gass à battre des records. Grand sportif, il participe à différents trails durant lesquels il affiche au chronomètre des temps phénoménaux. Des compétitions qui lui ont permis, par le passé, de tester l’application avant de la mettre gratuitement à disposition sur les smartphones.

Aujourd’hui, il transmet ses connaissances à tous ceux qui souhaitent se balader en ville ou randonner dans la nature. Seuls 5% des malvoyants osent sortir de chez eux, le but est donc de susciter l’intérêt et de faciliter le déplacement. Pour Jef Ménard, originaire des Pyrénées, la marche est vitale : « je ferme le cerveau et tous mes sens entrent en jeu. Mes pieds sont mes yeux. Dans ces moments, la nature est en moi, c’est comme ça que j’avance et que j’ai confiance. »

Source FR3.

Ain : un parc accrobranche accessible aux personnes handicapées, une première en France…

Dans l’Ain, en plein cœur du Bugey, sur le plateau d’Hauteville, un parc accrobranche vient d’inaugurer un parcours entièrement adapté aux personnes handicapées.

C’est une première en France.

Paraplégiques, Pascal et Sébastien n'imaginaient pas un jour tester l'accrobranche. C'est une première, pour les deux amis. / © FTV

C’est une première en France. Dans l’Ain, en plein cœur du Bugey, sur le plateau de Hauteville, un parc accrobranche vient d’inaugurer un parcours entièrement adapté aux personnes en situation de handicap. Un loisir à la mode, désormais accessible à tous.

« Allez c’est parti! » pascal et Sebastien prennent un malin plaisir à progresser entre les arbres, perchés à 8 mètres de hauteur.
Paraplégiques, les deux amis n’imaginaient pas un jour tester l’accrobranche. C’est une première, pour eux.

« C’est drôle, très bien sécurisé. Pour les personnes en fauteuil comme moi, c’est vraiment sympa. Je n’aurais franchement jamais pensé y accéder un jour  » raconte Pascal pardon qui pratique le handibranche depuis peu de temps.

Sellettes, bancs de transfert, plateformes élargies, ce parcours a été conçu avec des ergothérapeutes pour s’adapter aux personnes à mobilité réduite et bien sûr même dans l’effort.

Sellettes... bancs de transfert... Plateformes élargies...Ce parcours a été conçu avec des ergothérapeutes pour s'adapter aux personnes à mobilité réduite. Même dans l'effort. / © FTV

« C’est bien pensé, c’est très bien pensé et bien conçu » Sebastien Pérez, lui aussi handicapé et en fauteuil, est rassuré et prend un grand plaisir à pratiquer une activité qu’il n’imaginait pas exercer un jour.

Sur ce parcours handibranche, Rémi Justet, gérant du Parc Aventure du Bugey, accompagne les visiteurs pas à pas, et doit redoubler de vigilance.

« le risque, c’est comme en accrobanche classique c’est de tomber et de se retrouver dans des positions pas franchement confortables. Du coup on fait en sorte que les personnes se déplacent correctement et trouvent de bons appuis et bien sûr on donne des astuces aussi »

C’est sûr, Pascal et Sébastien reviendront en famille dans ce parc aventure, qui propose aussi des parcours pour les valides.

Source FR3.

Vannes : une aire de jeux inclusive va voir le jour quartier Tohannic…

Une aire de jeux inclusive va voir le jour à Vannes. Ce sera la première en Bretagne.

Elle permet aux enfants en fauteuil, déficients visuels ou auditifs de jouer avec des enfants valides.

La presque totalité des jeux est accessible aux enfants en situation de handicap

C’est la 24 ème aire de jeux de la ville de Vannes. Elle sera opérationnelle fin novembre. l’investissement est de 500. 000 euros. « C’est un projet innovant, dit Chrystel Delattre, conseillère municipale déléguée au handicap et à l’accessibilité, à la ville de Vannes. C’est le synonyme du bien vivre ensemble et de la tolérance ». 

Il y aura 30 jeux et 50 activités ludiques installés dans l'aire de jeux inclusive du quartier Tohannic à Vannes - Aucun(e)

L’aire de jeux inclusive sera accessible aux enfants valides et aux enfants présentant différents types de handicaps. Les enfants en fauteuil roulant. Ceux qui souffrent de déficience visuelle ou auditive. C’est la société Proludic, basée en Indre et Loire qui a conçue l’aire de jeux.  Les jeux encouragent l’éveil avec parcours sensoriel pour le toucher, l’audition ou les odeurs. 

« Trop peu d’installations de ce type en France »

Il y a trop peu d’installations de ce type en France sur le domaine public, reconnait Jean-Marie Freyling, de la société Proludic. En Espagne, où il est plus courant d’en trouver, des parents font parfois des dizaines de kilomètres pour que leur enfant puisse jouer, comme tous les autres enfants. 

Source FRANCE BLEU.

Asnelles. Le handicap, une barrière à faire tomber dans le sport…

Clubs frileux et prothèses coûteuses constituent de sérieux obstacles à l’épanouissement sportif des personnes victimes d’amputation.

Asnelles. Le handicap, une barrière à faire tomber dans le sport. En provenance de la Sarthe, Marie-Élisabeth Flecheau a fait découvrir, samedi matin, le char à voile à des personnes victimes d’amputation, lors d’une séance encadrée par le Centre de loisirs nautiques d’Asnelles (CLNA).

« Sur la côte normande, j’ai appelé une dizaine de sites nautiques, fulmine Marie-Élisabeth Flecheau. Le club d’Asnelles est le seul à avoir accepté de nous recevoir. Le handicap lourd fait peur. Dès que je parle sport pour personne à mobilité réduite, j’entends toutes sortes de prétextes pour refuser de nous accueillir. Ça me révolte ! C’est dur ! On n’a pas demandé à être amputés! » Privée d’un membre inférieur à la suite d’un accident de la route, cette habitante de Sablé-sur-Sarthe entraîne, une fois par an, ses compagnons d’infortune à la poursuite d’un défi sportif.

« Ouvert à tous les publics »

Ce samedi matin, Marie-Élisabeth et sept autres amputés se préparent à connaître la griserie du char à voile. Sourcil réprobateur à l’égard des autres clubs, le directeur du Centre de loisirs nautiques d’Asnelles (CLNA) est perplexe. François Garnavault rappelle que « le CLNA est ouvert à tous les publics. Nos chars à voile sont adaptés aux valides et aux non-valides, grâce au système de double commande. Le pilotage peut se faire avec les mains, pas seulement avec les pieds. »

Sur la plage, le groupe écoute, attentivement, les consignes de la monitrice. Embarqué dans l’aventure pour la troisième année, Frédéric Messe, amputé des deux membres inférieurs, a pratiqué le catamaran et le karting, au côté de Marie-Élisabeth. « J’ai toujours un peu d’appréhension, confie l’apprenti pilote. Mais, à chaque fois, ces séances me reboostent. Je retrouve des gens comme moi. Je n’ai pas besoin de donner des explications. Ça m’apprend aussi à aller vers les autres parce que j’ai tendance à me couper du monde. »

Pivot du réseau amical, le prothésiste Sylvio Bagnarossa, « celui qui nous change la vie », confirme l’apport « essentiel du sport pour aider à se reconstituer. L’acceptation passe par la reprise du travail mais aussi par l’activité physique. Le sport fait partie de l’équilibre psychique et psychomoteur de la personne handicapée. »

Et de dénoncer le scandale des prothèses « mal remboursées. C’est la double peine. D’une part, le patient est confronté à l’amputation et d’autre part, on lui dit qu’il existe une solution technique mais qu’elle n’est pas prise en charge.»

Source OUEST FRANCE.

Meurthe-et-Moselle : le nageur handisport Théo Curin devient chroniqueur télé et mannequin …

Une rentrée très dense pour le champion de natation lunévillois Théo Curin.

Amputé des quatre membres, le jeune homme de 19 ans devient mannequin, chroniqueur télé et s’attaque en début de semaine prochaine aux mondiaux handisport de Londres !

A 19 ans, Théo Curin incarne une marque de cosmétique pour homme et défend les bienfaits du sport sur France 5

On le connaît comme champion de natation, le voici aussi chroniqueur pour la télévision et mannequin ! Le Lunévillois Théo Curin, vice-champion du monde du 200 mètres et 100 mètres nage libre et 4e aux derniers jeux paralympiques de Rio, sera la vedette d’une campagne de publicité d’une marque de cosmétique pour homme qui débute lundi 9 septembre sur les réseaux sociaux.

A 19 ans, il devient aussi chroniqueur pour « Le magazine de la Santé » sur France 5. Le dernier mardi de chaque mois, Théo Curin parlera des bienfaits du sport, lui qui est amputé des quatre membres après avoir contracté la méningite à l’âge de 6 ans. La première est programmée le 24 septembre.

Je vais présenter des parcours assez extraordinaires de gens inspirants, qui ont utilisé le sport comme outil de résilience après une maladie, un accident ou un problème de la vie lambda. Je ne parlerai pas que du handicap et c’est ce que j’apprécie. C’est excitant et c’est beaucoup de fierté ! » – Théo Curin

Théo Curin n’oublie pas d’être nageur : il participe aux mondiaux de natation handisport qui s’ouvrent à Londres lundi 9 septembre.

Source FRANCE BLEU.

Nièvre : Tous Handi’scothèque, un succès à réitérer…

Dans la Nièvre, près de 200 personnes en situation de handicap, venues de foyers de la Nièvre, du Cher et du Loiret, ont pu profiter d’un après-midi de fête en boite de nuit.

Nièvre : Tous Handi'scothèque, un succès à réitérer© France 3 Bourgogne

L’idée est partie d’une boutade, une sorte de défi, comme le raconte Gaëlle Lerussé. Aide médico-psychologique dans un foyer du Cher, elle travaille un week-end sur deux dans une boîte de nuit, où elle est serveuse.

« Pour me charrier, ils m’ont dit un jour, nous aussi on va venir à ta discothèque. Je me suis dit, pourquoi pas? »

Annick Sollet, la gérante de discothèque Le Pacific, n’a pas hésité à accueillir cette première Tous Handi’scothèque avec l’idée que rien ne différencie cet après-midi d’une soirée classique.

Toutes ces personnes ont le droit de s’amuser. Je suis ravie de les voir s’amuser, danser, frapper dans leurs mains.

Le succès devrait permettre de renouveler l’expérience. Un prochain après-midi de fête est déjà envisagé au moment de Noël.

Reportage : Rémy Chidaine – Tania Gomes
Montage : Carlos Zappalá
Aurélie Vacher : aide médico-psychologique
Gaëlle Lerussé : organisatrice
Annick Sollet : gérante de la discothèque Le Pacific

Source FR3.

 

Les Enfants de la lune découvrent la plongée subaquatique en nocturne au lac d’Annecy…

Ils sont à peine une centaine en France, environ 100 000 dans le monde entier.

Ces enfants et jeunes adultes sont atteints d’une maladie génétique rare qui se traduit par une sensibilité extrême à la brûlure du soleil.

On les appelle les Enfants de la lune.

Les enfants atteints du Xeroderma Pigmentosum (XP) doivent porter des masques pour les protéger des rayons ultraviolets

Ce dernier week-end, l’association les Enfants de la lune organisait pour la quatrième année une plongée dans le lac d’Annecy,en nocturne, pour huit enfants venus avec leurs familles de toute la France.

Âgés de dix  à vingt-quatre ans, les apprentis plongeurs sont encadrés chacun de deux moniteurs et cette année, ils vont expérimenter un nouveau type de plongée que Vincent Meurice, professionnel de la plongée pratique notamment avec les victimes d’attentats ou les militaires en stress post-traumatique. C’est un protocole de plongée unique en France qui  associe sophrologie, méditation et préparation mentale en mode subaquatique et fait l’objet d’un brevet.

Des masques anti-UV pour se protéger du soleil

Depuis cinq ans, les enfants peuvent porter un masque spécialement conçu pour eux grâce à l’association Les Enfants de la lune dont Wafa Chaabi est présidente : « ce sont des masques anti-UV qui ont été entièrement développés et financés par l’association, qu’on a distribué en 2014 à une centaine d’enfants et ce masque-là a permis de faire ce genre d’activités ; là, vous voyez, on est en fin de journée, il fait une vingtaine de degrés, ce n’est pas trop chaud pour eux, il y a une petite ventilation qui leur apporte de l’air, donc qui va leur apporter un confort. La visière est transparente, on voit le visage. Du coup, ils peuvent rester une petite heure à l’extérieur. Le tissu est anti-UV, la visière est anti-UV : tout a été réfléchi et pensé. Ce sera un travail que nous, on aimerait faire : améliorer ce masque. On en est très content. C’est du bénévolat, donc on essaie de trouver des personnes qui ont envie de nous aider, qui ont des compétences aussi dans ces domaines-là. C’est un des projets sur les trois prochaines années, c’est de l’améliorer« .

Les enfants atteints de XR entourés de leur familles et des benévoles des clubs de plongée de Bellegarde-sur -Valserine et Annecy - Radio France

La recherche médicale avance comme celle menée par la société ProGelife dont Pierre Cau, biologiste cellulaire est co-fondateur : _ »_les personnes âgées ou les moniteurs de ski, par exemple, vont aussi développer le même type de tumeurs pour les mêmes raisons. En Europe, c’est six millions de nouveaux cas de cancer de la peau par an, de ce type de cancer-là. Et si cela marche sur les patients Xeroderma Pigmentosum qui représentent l’archétype de la maladie, la maladie la plus gravissime, ça marchera pour les personnes plus âgées« .

Source FRANCE BLEU.