Les retraités appelés à manifester vendredi pour une revalorisation des pensions…

Une centaine de manifestations sont prévues pour la revalorisation des pensions, a annoncé un collectif de neuf organisations syndicales et associatives de retraités.

À ce jour, 107 «initiatives» sont prévues dans 86 départements.

 

Une centaine de manifestations sont prévues en France vendredi pour la revalorisation des pensions, a annoncé lundi un collectif de neuf organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) et associatives (FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) de retraités.

Le «groupe des neuf» est de retour dans la rue, pour une dixième journée de mobilisation depuis le début du quinquennat. À ce jour, 107 «initiatives» sont prévues dans 86 départements, a indiqué Marylène Cahouet (FSU) lors d’une conférence de presse aux Lilas, près de Paris.

Le niveau des pensions figure comme à l’accoutumée en tête des revendications. «Les retraites de base ont augmenté de 0,4% le 1er janvier dernier, et les complémentaires du privé de 1%, ce n’est rien en comparaison de l’inflation», a souligné Marc Bastide (CGT). L’inflation a accéléré en août, à +1,9% sur un an, selon l’Insee. Pour enrayer la perte de pouvoir d’achat, «l’indexation sur les salaires est nécessaire», a estimé Benoît Jayez (FO).

Syndicats et associations dénoncent par ailleurs «la décision scandaleuse du gouvernement d’abandonner la loi autonomie» et estiment insuffisante la rallonge de 400 millions d’euros pour les personnes âgées prévue dans le budget 2022 de la Sécurité sociale.

Source LE FIGARO.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?…

Les premiers mois de la retraite représentent une vraie rupture par rapport à son mode de vie de salarié ou d’indépendant. Plus de contraintes d’horaires, des journées entières libres, plus de comptes à rendre à sa hiérarchie, autant d’avantages qu’apporte le fait d’être à la retraite.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?...

 

Cependant, cet important changement de rythme de vie ne doit pas être vécu comme une coupure radicale avec la vie sociale et comme le départ d’une période d’oisiveté, au risque de mal vivre ses premiers mois de retraite. L’important est de trouver un bon équilibre dans la gestion de son temps et de l’anticiper un minimum.

Ne pas (trop) se laisser aller à l’oisiveté

Les premiers mois de la retraite sont souvent considérés comme des grandes vacances. Il est normal de prendre un peu de bon temps au début, d’apprécier sa toute nouvelle liberté. Mais il faut très vite organiser son temps libre, qui le restera désormais. Faire des choses qui avaient été mises de côté jusqu’à maintenant, faute de temps, peut être un premier objectif pour occuper ce nouveau temps libre. Mettre de l’ordre dans sa maison, entamer un grand nettoyage, classer ses papiers non triés depuis un long moment, trier sa garde-robe : des activités très utiles qui occuperont bien vos premiers mois de retraite. Réaménager son intérieur fait partie des choses que vous pouvez aussi prévoir car dorénavant c’est là que vous passerez une bonne partie de votre temps, alors autant s’y sentir bien.

Prendre soin de soi est aussi une manière agréable de remplir son temps libre et de se faire du bien au moral. En solo ou en groupe, participez à des voyages, des randonnées pédestres près de chez vous, fréquentez les saunas et les hammams, etc. Être bien dans son corps et dans sa tête facilitera forcément le passage qui peut s’avérer difficile entre la vie active et la retraite.

S’organiser une vie sociale dense

Consciemment ou sans s’en apercevoir réellement, chacun prépare son départ à la retraite et anticipe la gestion de cette nouvelle période de liberté. Toutes les activités exercées en dehors de son temps de travail jusqu’à maintenant, tous les loisirs, continueront à être pratiqués quand l’heure de la retraite sonnera. La fin d’une carrière professionnelle n’est pas une fin en soi. La vie sociale, les passions, les distractions ne s’arrêtent pas au moment de prendre sa retraite. Alors autant faire du sport, bricoler, jardiner, voyager, etc… déjà avant l’âge de la retraite. Ces habitudes de vie perdureront de toute façon et éviteront de se sentir isolé, de s’ennuyer, au moins pendant ses premiers mois de retraité.

Être retraité veut souvent dire s’investir dans des activités bénévoles, une bonne garantie de ne pas se couper de la vie sociale et de rester utile à la société. Si tel est l’un de vos objectifs, quelques mois avant la fin de votre activité professionnelle, commencez à définir dans quel domaine vous souhaitez vous investir (soutien aux plus démunis, aide aux devoirs scolaires, partage et transmission de vos compétences professionnelles dans une association d’aide aux créateurs d’entreprise, etc) et contactez les organismes pour lesquels vous voulez donner un peu de votre temps de retraité.

Source LE MAG DES SENIORS.

Violence – Toulouse : un octogénaire violemment attaqué pour une simple sacoche…

Un octogénaire traîné sur plusieurs mètres par son agresseur pour lui arracher sa sacoche près de Toulouse.

Une enquête, confiée à la gendarmerie a été ouverte pour retrouver l'agresseur de l'octogénaire.

 

Alors qu’il venait de garer son véhicule et d’en sortir, son sac en bandoulière sur lui, un homme de 84 ans a été attaqué par un délinquant qui voulait lui voler sa sacoche.

Hématomes au visage

Les faits se déroulent à Lévignac près de Toulouse ce vendredi 24 septembre. Lorsqu’il comprend que l’homme en a après son sac, le retraité s’agrippe à celui-ci pour le garder. Alors, son agresseur qui ne lâche pas sa prise, continue de tirer jusqu’à faire chuter l’octogénaire, qu’il n’hésite pas à traîner sur plusieurs mètres.

Son objectif atteint, le sac dérobé, le voleur a pris la fuite, laissant le retraité à terre. Secouru par des témoins, l’homme souffrait alors d’hématomes au visage. Une enquête a été ouverte pour tenter de retrouver l’auteur de l’agression.

Source MIDI LIBRE.

Emploi des seniors : une mission d’information souhaite casser les stéréotypes…

La mission d’information relative à l’emploi des seniors, présidée par Valérie Six (UDI et Indépendants) et co-rapportée par Didier Martin (La République en marche) et Stéphane Viry (Les Républicains), a présenté ses préconisations mercredi 15 septembre.

Elle insiste notamment sur la nécessité de « changer les représentations et les stéréotypes associés aux travailleurs expérimentés« .

Emploi des seniors

 

Il s’agit de l’un des constats majeurs de la mission d’information, qui a initié ses travaux en mars dernier, le terme de « senior » est un terme qui s’avère souvent peu valorisant pour ceux qu’il désigne. Subjectif, il renvoie dans certains secteurs à des individus de 55 ans et plus, quand il peut s’appliquer dès 45 ans dans d’autres milieux, et induit l’idée que les salariés concernés auraient passé « un cap de productivité ou d’investissement« , autrement dit une date de péremption professionnelle.

Aussi, les membres de la mission proposent de substituer systématiquement au terme de « senior » celui de « salarié expérimenté » ou de « travailleur expérimenté ».

Le chômage, fléau pour les 55-64 ans

Pour les travailleurs de plus de 55 ans qui perdent leur emploi, la mission constate que l’opportunité de rebondir s’avère un défi particulièrement compliqué. « Les travailleurs expérimentés sont surreprésentés parmi les chômeurs de longue et de très longue durée« , constate-t-elle dans son rapport. Une inactivité subie qui plonge nombre d’entre eux dans la précarité, la Cour des Comptes faisant ainsi état de la proportion croissante de travailleurs dits âgés parmi les bénéficiaires de minimas sociaux, dont le revenu de solidarité active (RSA).

Par ailleurs, la mission note que « même si les travailleurs expérimentés sont davantage en CDI que le reste de la population, le recours au contrat court s’accroit de plus en plus chez cette catégorie de la population, tout comme le recours au temps partiel« .

Pour Valérie Six, qui a présidé la mission, « les allers-retours de politiques publiques, qui ont parfois privilégié les pré-retraites ou le chômage long, n’ont pas facilité l’émergence d’une véritable stratégie en faveur des travailleurs expérimentés« .

Les femmes touchées par la « double peine »

Les membres de la mission ont constaté une surreprésentation des femmes parmi ceux qui ne sont ni en emploi, ni à la retraite. La population féminine est ainsi incarnée par deux de ces personnes sur trois, alors qu’elle ne représente que la moitié de la classe d’âge.

Le rapporteur Didier Martin a ainsi expliqué en quoi la problématique liée à l’emploi des seniors était particulièrement prégnante pour les femmes. « Les carrières hachées des femmes, leur moindre rémunération tout au long de leur carrière, les temps partiels répétés et subis, les pénalisent incontestablement au moment de leur départ en retraite, et elles sont hélas parfois contraintes de reculer ce départ bien au-delà de l’âge de 65 ans« , a constaté le député de Côte-d’Or.

« La situation des femmes en fin de carrière, bien souvent victimes d’une double-discrimination, montre qu’elles pourraient être les principales bénéficiaires de progrès significatifs en vue d’accéder à de meilleurs emplois et à de meilleures retraites« , a aussi déclaré Valérie Six.

Former les seniors et valoriser les échanges intergénérationnels : un dispositif gagnant-gagnant ?

L’une des grandes mesures prônées par la mission réside dans le renforcement de la formation professionnelle. Il s’agit notamment de soutenir les dispositifs de reconversion, mais aussi l’entreprenariat des seniors en recherche d’emploi. Le rapport cite également le recours à l’intérim comme pouvant s’avérer être un tremplin pour revenir à l’emploi.

La mission préconise également de « développer les échanges intergénérationnels », au travers notamment du mentorat et du « tutorat inversé », qui vise à prévenir l’obsolescence des compétences. Le rapport se propose également de réinventer le « contrat de génération », dispositif qui avait été introduit en 2013 sous la présidence de François Hollande avant d’être supprimé en 2017, et qui consistait en une aide financière de l’Etat à hauteur de 4 000 euros annuels pendant trois ans, si une entreprise embauchait en CDI un salarié de moins de 26 ans, tout en conservant un salarié de 57 ans ou plus. Cette aide pouvait être portée à 8000 euros en cas de nouvelle embauche d’un senior. Concernant ce contrat de génération, « beaucoup de personnes auditionnées ont considéré que c’était une bonne idée mais qui avait été mal exécutée« , a indiqué Stéphane Viry, qui a également considéré que les modalités nouvelles d’un tel dispositif devraient être définies « par les partenaires sociaux dans le cadre d’une négociation interprofessionnelle« . Une logique qui se décline d’ailleurs à l’ensemble des mesures proposées par la mission.

Le travailleur expérimenté étant souvent perçu comme plus coûteux et moins productif, le rapport préconise d’activer des dispositifs incitatifs, à la fois pour le travailleur susceptible d’accepter un emploi moins rémunéré à quelques années de la retraite, mais aussi pour l’employeur qui le recruterait. La mission propose notamment la création d’un « index sénior », afin de valoriser les entreprises vertueuses en la matière.

Des pistes dont l’actualité ne se dément pas, au moment où le débat sur la réforme des retraites est relancé. En l’absence de solutions pour favoriser l’emploi des seniors, le recul de l’âge légal pourrait en effet induire le risque d’un basculement dans l’inactivité ou le chômage, de nombre de travailleurs en fin de carrière. « Tous les plans seniors qui ont pu jadis être esquissés par les gouvernements précédaient une réforme des retraites« , a d’ailleurs rappelé Stéphane Viry, avant de conclure : « C’est parce que la France a besoin de se travailleurs expérimentés, que la France aura besoin d’un plan national, fédérateur, ambitieux, concerté avec les partenaires sociaux« .

Source LCP.

Alzheimer. Posez vos questions, une spécialiste vous apportera une réponse…

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer mardi 21 septembre, Ouest-France vous propose d’interroger le Pr Florence Pasquier, neurologue et responsable du Centre mémoire ressources et recherche du CHU de Lille. Malades, familles…

À vos questions !

225 000 nouveaux cas de maladies d’Alzheimer sont diagnostiqués chaque année.

 

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative. Elle est caractérisée par une destruction progressive et irréversible des cellules du cerveau et une perte des connexions entre les neurones.

En France, 900 000 personnes sont touchées par la maladie. 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, soit un nouveau cas toutes les trois minutes. Les femmes sont les plus concernées : elles représentent 60 % des cas contre 40 % pour les hommes.

Au total, entre malades, familles et aidants, on estime entre 2 et 3 millions de personnes le nombre de personnes directement concernées.

À vos questions

Aussi, à l’occasion de la journée mondiale d’Alzheimer mardi prochain, Ouest-France vous propose de poser vos questions au professeur Florence Pasquier, neurologue et responsable du Centre mémoire ressources et recherche du CHU de Lille.

Quels sont les signes qui doivent alerter ? Ce vieillissement neurodégénératif est-il inéluctable ? Les jeunes peuvent-ils développer des formes précoces ? Pourquoi les femmes sont-elles les plus touchées ? Quels sont les traitements existants et les nouvelles pistes actuellement explorées ?

Dans un article publié dans OUEST FRANCE, le mercredi 22 septembre, le Pr Florence Pasquier répondra à vos questions.

POSEZ VOTRE QUESTION, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

 

 

La police de Royan dispense des ateliers de prévention routière pour les personnes âgées…

C’est parce qu’ils sont considérés comme « fragiles » sur la route – comme face aux agressions et escroqueries – que la police de Royan s’adresse directement aux retraités dans les résidences seniors pour leur rappeler les bons gestes.

Une piqûre de rappel bienvenue.

Les policiers de la sûreté urbaine de Royan se mobilisent dans les résidences seniors et les maisons de retraite pour faire la prévention sécurité

 

Un atelier « prévention routière » destiné aux personnes âgées. C’est la police de Royan qui est à la manœuvre. Deux officiers sont intervenus, ce jeudi 9 septembre à la résidence séniors Domitys, devant une dizaine de pensionnaires pour rappeler les règles de prudence basiques en voiture. Ils en ont notamment profité pour faire un petit rappel des limitations de vitesse.

Prévention routière et bons conseils contre les vols et arnaques

« La vitesse autorisée sur la route qui passe devant la clinique Pasteur et qui s’en va vers Rochefort. Elle est limitée à combien ? 80 ou 90 kilomètres heure ? » A 78 ans, Nicole conduit encore et elle tient à sa liberté. Mais, comme pour tout le monde, elle a besoin de refaire le point sur les règles qui changent. Alors cet atelier lui est bien pratique, « Une piqûre de rappel ça fait toujours du bien« , sourit-elle.

On parle aussi des médicaments au volant, du changement d’adresse sur la carte grise. Mais aussi comment éviter les vols à l’arraché, « Il faut toujours avoir son sac côté mur quand on marche sur le trottoir« , explique le capitaine Sut, responsable de la sûreté urbaine de Royan. Ou encore les bons gestes quand on retire de l’argent au distributeur. Violette note consciencieusement « Quand on fait un retrait avec sa carte bancaire, il faut faire attention. J’ai aussi posé la question du Paypal, je pensais que c’était quelque chose de très sérieux et puis en définitive il faut se méfier. »

« Elles ont moins de réflexes sur Internet »

Les arnaques sur Internet font partie des grosses problématiques pour le capitaine Sut et les conseils sont indispensables surtout pour les seniors. « Les personnes âgées sont plus vulnérables pour les escroqueries sur Internet puisqu’elles ont découvert Internet tard et du coup elles ont moins de réflexes. »

Des ateliers que les policiers comptent multiplier pour sensibiliser au maximum.

Source FRANCE BLEU.

Après des mois d’attente, les séniors ont retrouvé la piste de danse du Nostalgia à Balaruc-les-Bains…

L’épidémie de Covid-19 avait obligé les gérants du Nostalgia, le dancing rétro de Balaruc-les-Bains (Hérault), à fermer.

Une fermeture qui est désormais de l’histoire ancienne.

Les habitués, pour la plupart des séniors, y ont retrouvé leurs habitudes depuis cet été.

Le Nostalgia a retrouvé ses habitués après des mois de fermeture à cause du covid.

 

C’est un rendez-vous qui avait manqué à ses nombreux fidèles. Après des mois et des mois de fermeture, avec l’épidémie de Covid-19, le Nostalgia de Balaruc-les-Bains a rouvert ses portes en juillet. Un soulagement pour les patrons de ce dancing rétro et ses habitués.

À l’entrée, Christine, une retraitée venue de Sète, trépigne d’impatience. C’est la première fois qu’elle revient depuis plus d’un an et demi. « Je n’avais pas eu l’occasion d’y revenir. Cela va me permettre d’oublier la morosité ambiante avec cette épidémie. Avec la danse, on oublie tout! J’espère qu’il y aura des danseurs« , s’interroge la Sétoise, qui est venue pour cette reprise, toute seule. « Ce n’est pas toujours facile d’amener mes amies. Elles n’aiment pas toutes cela », ajoute-t-elle.

Des copains, ici, on s’en fait. « C’est une grande famille, le Nostalgia », assure Saida, la gérante. Il n’y a qu’à voir les petits groupes massés autour des tables. Difficile en revanche de prendre des nouvelles des uns et des autres tant la musique est forte. Mais ici, de toute façon, les clients sont là pour danser !

Le DJ enchaîne les morceaux pour le plus grand plaisir des séniors.

« On s’ankylose quand on ne danse pas. »

Ils sont une soixantaine à virevolter. Ils passent du tango, au rock, en passant par la valse. Un rythme effréné, difficile à suivre pour François. « Je suis cassé », affirme le septuagénaire qui fait son grand retour au dancing. Il n’aura tenu que vingt minutes sur la piste avant d’aller se rafraîchir avec un bon verre d’eau. Au Nostalgia, il n’y a d’ailleurs que des boissons sans alcool, nous souffle un habitué. « C’est bien mieux. Comme cela, il n’y a pas de débordements. De toute façon, nous n’avons pas besoin de cela. » 

Mais un petit remontant, c’est pourtant ce qui pourrait aider Claude qui a dû mal à se lancer. Scotché à sa chaise, l’homme de 85 ans ne se sent pas en grande forme ces derniers temps. Avant de venir, il est même allé chez son médecin pour savoir s’il pouvait aller danser. Mais si le professionnel de santé a donné son aval, Claude reste hésitant. « Je n’ai pas dansé depuis plus d’un an. Quand on ne danse plus, on s’ankylose. Mais d’habitude je ne danse pas trop mal. Il faudrait que je trouve une dame que je connaisse bien pour l’inviter et faire le premier pas », précise l’homme.

Saida et son fils gèrent le Nostalgia depuis sept ans.

« Il n’a pas d’allure. »

Sa partenaire idéale pourrait bien être Isabelle. Cette Drômoise est venue passer 15 jours de vacances aux thermes de Balaruc-les-Bains. Installée au fond de la salle, elle guette l’entrée des lieux en espérant croiser le regard d’un danseur. « J’essaye de faire mes petits yeux doux, de faire mon plus beau sourire. On verra si cela marche. Je croise les doigts », précise Isabelle. Mais ça mord rapidement. La voilà partie pour une petite danse de trois minutes. Mais sitôt le titre terminé, elle revient s’asseoir. « Je suis déçue, c’était long. Regardez, il n’a même pas d’allure. Moi j’ai fait des efforts, je m’habille bien pour venir. C’est la moindre des choses », peste Isabelle, vêtue d’une belle longue robe bleue.

Une robe qui pourrait plaire aux hommes présents qu’ils soient mariés ou non, comme Hervé. À 80 ans, le Sétois n’est pas venu pour danser. « Moi je danse utile, c’est-à-dire les slows pour pécho », s’amuse-t-il. Et il est loin d’être le seul ici. Que ce soit un flirt le temps d’une danse ou plus, ici tout le monde le sait, ce qui se passe au Nostalgia reste au Nostalgia.

Source 20 MINUTES.

 

Quelles mesures pour protéger une personne qui ne peut plus veiller sur elle-même ?…

ARGENT – Il arrive qu’une personne ne soit plus en état de veiller sur ses propres intérêts. Sur décision d’un juge, il est alors possible de la placer sous une mesure de protection juridique plus ou moins contraignante.

Quelles mesures pour protéger une personne qui ne peut plus veiller sur elle-même

 

Au gré des circonstances de la vie, il arrive qu’une personne ne soit plus en état de veiller sur ses propres intérêts. À la demande de ses proches ou des services sociaux, le juge des contentieux de la protection (qui a remplacé le juge des tutelles lors de la réforme de la Justice en 2020) peut alors décider de la mettre sous la coupe d’une mesure de protection juridique plus ou moins contraignante.

Un époux peut ainsi être autorisé par un juge à effectuer des actes de gestion courante (appelés actes d’administration) au nom de sa moitié lorsque qu’elle n’est pas en mesure d’exprimer sa volonté ou de comprendre ces opérations. C’est ce qu’on appelle une habilitation judiciaire pour représentation du conjoint. Si ce n’est pas possible, notamment en l’absence de mariage, le tribunal pourra donner une habilitation familiale, générale ou limitée à certains actes, à un de ses proches pour une durée déterminée, sans plus intervenir par la suite.

Des contraintes encadrées

À l’inverse, le juge exerce un contrôle important dès lors qu’il s’agit de placer un adulte sous une mesure de protection juridique plus contraignante. C’est tout d’abord le cas pour la sauvegarde de justice, qui consiste à désigner un mandataire spécial pour accomplir des actes précis de représentation ou d’assistance, comme l’utilisation d’un placement bancaire ou la vente d’un bien immobilier.

Un cran au-dessus, la curatelle permet de faire librement ses choix de vie mais impose l’intervention d’un curateur pour les actes qui engagent le patrimoine (appelés actes de disposition), du type vente d’un bien immobilier, donation, emprunt… Néanmoins, le juge peut choisir une formule renforcée dans laquelle c’est le curateur qui percevra les ressources de la personne protégée et réglera ses dépenses sur un compte ouvert au nom de celle-ci.

Enfin, dans le cadre d’une tutelle – le niveau de protection le plus élevé –, tous les actes d’administration sont effectués par le tuteur, tandis que les actes de disposition doivent être autorisés par le juge.

Des droits préservés

Si ces dispositifs restreignent forcément la liberté de la personne vulnérable, la loi garantit dans tous les cas un certain nombre de droits essentiels. Dans le cadre familial, les actes personnels, tels que la reconnaissance d’un enfant et l’exercice de l’autorité parentale, peuvent ainsi être librement réalisés. De même, en vertu d’une loi du 23 mars 2019, tout majeur protégé peut également se marier, se pacser ou divorcer sans besoin d’autorisation. La simple information préalable du curateur ou du tuteur suffit.

Alors que ce public fragile pouvait auparavant être privé du droit de vote, ce n’est en outre plus le cas depuis cette date. Au registre des successions, sachez enfin que même un individu sous curatelle ou tutelle (avec l’autorisation du juge) peut rédiger un testament seul et le révoquer quand il le souhaite.

Source 20 MINUTES.

Suresnes : A 74 ans, elle va faire 110 km en fauteuil roulant pour alerter sur le quotidien des handicapés…

DEFI – Anne Morelli-Jagu tenait aussi à rendre hommage au personnel soignant qui l’accompagne depuis des années.   

Suresnes : A 74 ans, elle va faire 110 km en fauteuil roulant pour alerter sur le quotidien des handicapés

 

  • Ce lundi 6 septembre, Anne Morelli-Jagu, 74 ans, polyhandicapée, s’apprête à faire 110 km en fauteuil roulant, de Suresnes, où elle habite, jusqu’à la plage d’Omaha Beach en Normandie.
  • Dialysée, et en fauteuil roulant à cause d’une dégénérescence osseuse, la retraitée veut alerter sur le quotidien des personnes handicapées. En France, 30 millions de Français et Françaises sont en situation de fragilité dans leur mobilité, selon l’Observatoire des mobilités Keoscopie.

C’est, de l’avis de ses amies, une optimiste de nature. Anne Morelli-Jagu, 74 ans, polyhandicapée, s’apprête à faire 110 km en fauteuil roulant, de Suresnes, où elle habite, jusqu’à la plage d’Omaha Beach en Normandie. Objectif de cette course folle imaginée il y a un an et demi, par une nuit sans sommeil : sensibiliser au mobilier urbain manquant pour les personnes handicapées et rendre hommage au personnel soignant.

En France, 30 millions de Français et Françaises sont en situation de fragilité dans leur mobilité, selon l’Observatoire des mobilités Keoscopie. Anne, dialysée, et en fauteuil roulant à cause d’une dégénérescence osseuse, n’y échappe pas : « Une poubelle qui traîne, une portière de voiture qui empêche de passer, un trottoir pas adapté pour descendre, c’est sans arrêt », explique celle qui ne se transporte plus qu’en bus, faute d’être sûre de pouvoir ressortir du métro quand elle le prend.

Un de ses infirmiers l’accompagne sur ses jours de congé

Alors elle a eu cette idée, avec son naturel enjoué et « solaire », comme disent ses amis, d’organiser cette course, pour prouver à la fois qu’on peut faire beaucoup quand on est handicapé, mais qu’on a besoin aussi qu’on nous facilite la vie. Justement, l’ancienne travailleuse sociale a eu la chance d’avoir derrière elle le Lions Club, une organisation de clubs philanthropiques à travers le monde, qui n’a pas fait les choses à moitié. « Un des membres a fait deux fois le parcours, dont un à bicyclette, pour voir comment je pouvais passer… », nous raconte-t-elle, reconnaissante.

Quatre bénévoles de la Croix-Rouge seront également présents dans une ambulance sur tout le parcours d’« Un fauteuil sur la route » pour pouvoir réagir au moindre pépin. Et, effet du lien qui s’est tissé avec le personnel soignant qui l’accompagne depuis des années, Florent, un de ses infirmiers, a pris sur ses jours de congé pour l’accompagner à vélo électrique.

Etape à Lisieux pour cette fervente croyante

Il sera là à la première étape, précisément, qui va de Suresnes à Poissy, le 6 septembre, soit 22 km. Anne Morelli-Jagu rejoindra ensuite Mantes-la-Jolie depuis Epône, reliera Saint-George-Motel à Bueil, ira d’Evreux à Le Neuville-du-Bosc via Le Neubourg et enfin, avant les plages d’Omaha Beach, la ville de Lisieux, seconde ville de pèlerinage en France après Lourdes, et l’étape qui attirait le plus cette chrétienne orthodoxe.

« Au départ je voulais faire le pèlerinage de Saint-Jacques puis je me suis dit qu’il fallait que je trouve un lieu plus accessible. Et quitte à aller jusque-là, autant aller jusqu’aux plages du Débarquement pour les pauvres garçons qui sont tombés là ! », raconte-t-elle à 20 Minutes.

La voilà fin prête, un peu stressée, mais « moralement partante ». Ses amies ont trouvé le projet un peu fou mais sont persuadées qu’elle parviendra à ses fins, comme toujours. Pour Marie-Antoinette, qui l’admire : « C’est un exemple pour les autres, elle montre que quand on veut on peut. »

Pour faire un don à l’opération, il faut aller sur la page HelloAsso d’Un fauteuil sur la route.

Source 20 MINUTES.

Suède : une famille touchée par une nouvelle forme d’Alzheimer…

Cette forme rare de la maladie est plus agressive. Les premiers symptômes apparaissent au cours de la quarantaine. 

Suède : une famille touchée par une nouvelle forme d’Alzheimer

 

En 1907, le psychiatre allemand Aloïs Alzheimer se penche sur le cas d’une de ses patientes, atteinte de mutisme, de troubles de la mémoire, de désorientation et d’hallucinations. Il découvre l’existence de plaques amyloïdes dans son cerveau, et donne son nom à la pathologie associée. Plus de cent ans après, les connaissances sur la maladie d’Alzheimer sont en évolution constante. Dans Science Translational Medicine, des chercheurs présentent une nouvelle découverte : il existe une forme plus agressive de la maladie. En Suède, plusieurs membres d’une même famille en ont été atteints.

Une origine génétique

Appelée « suppression d’Uppsala APP », du nom de la ville où elle a été découverte, cette forme de la maladie est associée à des symptômes plus brutaux : les personnes touchées souffrent plus rapidement de démence, généralement autour de 40 ans. Cette rapidité de la pathologie peut être en partie expliquée par la plus grande vitesse à laquelle se forment les plaques amyloïdes. Les différentes analyses menées sur cette famille montrent qu’ils ont une suppression d’un brin dans la chaîne d’acides aminés, liée à la protéine amyloïde. « Imaginez un collier de perles devenu trop court car six perles sont manquantes« , comparent les auteurs de l’étude. Le gène APP des membres de cette famille n’est plus capable de coder correctement les chaînes d’acides aminés, et des dépôts de protéine amyloïde se forment dans le cerveau.

Comment la mutation a-t-elle été découverte ?

Il y a sept ans, deux frères et soeurs de cette famille ont été diagnostiqués d’une maladie d’Alzheimer précoce alors qu’ils étaient âgés de 40 et 43 ans. L’un de leurs cousins s’est fait diagnostiquer de la même pathologie quelque temps plus tard. Les trois membres de cette famille avaient des symptômes graves : ils avaient de grande difficulté à parler et ne parvenaient plus à réaliser des calculs simples. Les médecins de la clinique suédoise ont fait le rapprochement avec le père, qu’ils avaient découvert atteint de la même maladie vingt ans plus tôt. Cela leur a permis d’identifier cette nouvelle forme de la maladie d’Alzheimer. « Il n’y a pas de données suggérant que d’autres familles portent la délétion de l’APP d’Uppsala, bien que d’autres formes de maladie d’Alzheimer familiale aient été identifiées en Suède« , précisent-ils. Si dans ce cas précis, il existe un lien génétique entre les différentes personnes atteintes, pour la population générale, les causes exactes de la maladie demeurent inconnues. 

Source ALLO DOCTEUR.