En Mayenne, une enquête révèle que plus de 70% des salariés des EHPAD souffrent de leurs conditions de travail…

Le syndicat Force Ouvrière a enquêté auprès du personnel des quatre maisons de retraite gérées par le centre hospitalier de Laval.

Les résultats de cette enquête viennent d’être rendus publics. Les agents des EHPAD sont à bout de souffle.

En Mayenne, une enquête révèle que plus de 70% des salariés des EHPAD souffrent de leurs conditions de travail. photo d'illustration

Le mal-être dans plusieurs maisons de retraite lavalloise. La situation se dégrade chaque jour, chaque mois, chaque année constate l’organisation syndicale, malgré les bonnes intentions ou les promesses politiques. Plus de 70% des salariés ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail. Autant ou presque viennent à reculons ou par obligations.

Les principaux motifs d'insatisfation du personnel des EHPAD - Radio France

Quelques minutes pour un repas, une toilette, du stress en permanence, une ambiance parfois délétère, de l’agressivité, de la fatigue, un manque de considération, une pression de plus en plus forte de l’encadrement. Avec des conséquences sur l’état de santé des agents : insomnies, tendinites, lombalgies.

Épuisement physique et moral

L’an dernier, selon FO, des employés ont décidé d’arrêter leur activité pour « burn-out », épuisement physique et mental. Dans trois des quatre EHPAD, l’absentéisme a fortement augmenté, de 50% . Manque de moyens humains et matériels, ce n’est pas nouveau. Un chiffre illustre parfaitement cette pénurie : à la maison de retraite Jeanne Jugan, il y avait encore récemment seulement trois soignants la nuit pour surveiller 188 résidents. Un quatrième poste a été créé.

Force Ouvrière envisage désormais de réaliser une enquêté identique pour l’ensemble des EHPAD mayennais.

Source FRANCE BLEU.

Épilepsie: la Dépakine n’est pas le seul médicament à risque pour le fœtus…

L’Agence du médicament appelle à la vigilance à l’égard de certains médicaments antiépileptiques en raison d’un risque de malformations chez les enfants qui y ont été exposés pendant la grossesse.

Épilepsie: la Dépakine n’est pas le seul médicament à risque pour le fœtus

Le fait était déjà connu pour les médicaments à base de valproate, comme la Dépakine. Désormais, on sait que d’autres médicaments antiépileptiques peuvent aussi être à l’origine de malformations chez les enfants qui y ont été exposés dans le ventre de leur mère. C’est ce qu’a indiqué l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un rapport publié le 25 avril visant à faire le point sur les risques de 21 antiépileptiques. Une information d’importance, puisqu’environ 100.000 femmes en âge de procréer sont atteintes d’épilepsie en France.

Le valproate, médicament le plus à risque

Premier enseignement: l’analyse confirme que le valproate et ses dérivés – molécule mise sur le marché dans les années 1960 – sont bien les plus à risque. «Il multiplie par quatre à cinq le risque de malformations chez les enfants de femmes qui en prennent», indique le Dr Philippe Vella, directeur des médicaments neurologiques à l’ANSM. Selon une estimation de l’ANSM et l’Assurance maladie faite en 2018, jusqu’à 30.000 enfants pourraient avoir développé des troubles du développement à cause de ces médicaments ces 50 dernières années en France. Et entre 2000 et 4000 enfants auraient été victimes de malformations. «Le risque de malformations est connu depuis le début des années 1980 et les effets neuro-développementaux depuis les années 2000», précise le médecin.

Ce n’est qu’en 2014 que les premières mesures pour renforcer les conditions de prescription et informer les médecins et les patientes des risques ont été prises. «La France a été parmi les premiers pays à réagir», se défend le Dr Vella. «Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a des cas d’épilepsie où il n’est pas possible de se passer de valproate. Pour certaines personnes, il n’existe pas d’alternatives efficaces». Ce n’est que depuis l’été 2018 que le valproate et ses dérivés sont contre-indiqués pendant la grossesse, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres traitements. Un an plus tôt, en juillet 2017, ces médicaments avaient été interdits aux femmes enceintes atteintes de troubles bipolaires, maladie contre laquelle ils peuvent également être prescrits.

Haute vigilance sur 6 autres médicaments

Le valproate n’est pas le seul anti-épileptique tératogène. Selon le rapport, cinq autres médicaments «présentent à ce jour un risque de malformation élevé par rapport à la fréquence observée dans la population générale», qui est de 2 à 3%. Il s’agit du topiramate, du phénobarbital, de la primidone, de la carbamazépine et de la phénytoïne. En revanche, on ne sait pas encore avec certitude si ces médicaments peuvent entraîner des troubles neuro-développementaux au regard des données disponibles.

Le topiramate (Epitomax et génériques) préoccupe particulièrement les autorités sanitaires. Ce médicament, prescrit à environ 30.000 femmes en âge d’avoir des enfants selon les chiffres de 2015, est de plus en plus utilisé, notamment à mauvais escient (à des fins amaigrissantes et pour traiter le trouble bipolaire). Or il multiplie par trois le risque de malformations. Les enfants dont les mères ont pris ce médicament pendant leur grossesse ont notamment un risque accru de naître avec une malformation de la bouche de type bec-de-lièvre et d’hypospadias (malformation de l’urètre). L’Agence du médicament a également identifié l’existence d’un risque potentiel de troubles neuro-développementaux.

L’Agence du médicament alerte également sur l’utilisation de la prégabaline (Lyrica et ses génériques), en raison du risque potentiel de malformations et de sa prescription importante en France. «Nous appelons à la vigilance parce que nous savons qu’il y a un risque potentiel mais nous ne sommes pas en mesure de le quantifier à ce stade», précise Philippe Vella. En 2016, près de 150.000 femmes prenaient ce médicament. Mais toutes ne souffraient pas d’épilepsie, loin de là. «Il est surtout utilisé contre les douleurs neuropathiques et les troubles anxieux généralisés, voire dans des indications qui ne sont pas autorisées», rapporte le médecin.

Pour l’heure, seuls trois antiépileptiques ne semblent pas avoir d’effets tératogènes: la lamotrigine, le lévétiracétam et l’oxcarbazépine. «Les données actuellement disponibles ne montrent pas d’augmentation de la fréquence des malformations», détaille le rapport, n’exclue pas pour autant ce risque de façon définitive.

Que faire?

L’ANSM conseille aux femmes traitées par un antiépileptique de consulter sans délai leur médecin en cas de grossesse pour savoir s’il faut modifier le traitement. Enceinte ou non, l’Agence du médicament rappelle qu’il ne faut pas arrêter ou modifier son traitement sans l’avis de son médecin. Et dans tous les cas, le traitement doit être réévalué régulièrement par un professionnel de santé, même sans projet de grossesse.

Par ailleurs, elle a mis en place, en lien avec l’APESAC (Association des parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant) et le Réseau des centres régionaux de pharmacovigilance, un formulaire pour mieux signaler les cas d’exposition d’enfants à des antiépileptiques au cours de la grossesse (signalement-sante.gouv.fr).

Pour plus d’informations, le rapport est disponible ici.

Source FRANCE INFO.

La région Occitanie veut inciter les jeunes aides-soignants à s’installer en milieu rural…

La région Occitanie propose une aide financière aux étudiants en formation d’aides-soignants qui s’engagent à aller travailler en zone rurale.

Une aide de 150 à 200 euros par mois pendant les études

Afin de faire face à la pénurie de personnels formés dans les territoires ruraux, la Région Occitanie lance un dispositif expérimental pour inciter les élèves aides-soignants à exercer en zones rurales, une fois leur diplôme décroché. Les établissements de santé situés en zones rurales, en particulier les maisons de retraite (EHPAD) et les structures d’aide à domicile ont en effet de plus en plus de difficultés à recruter des aide-soignants, alors que les besoins sont de plus en plus importants en raison de l’allongement de la durée de vie.

150 à 200 euros d’aide par mois pendant les études

Face à ce constat,  la Région Occitanie vient de créer les « contrats de fidélisation ». Ce dispositif s’appliquera dès la rentrée 2019. Il prévoit le versement d’une aide régionale mensuelle de 150 euros ou 200 euros, sur 10 mois de formation, aux élèves aides-soignants qui s’engagent à faire leur stage dans un établissement situé en zone rurale et à y rester après l’obtention de leur diplôme sur une période de deux à trois ans.

« Donner envie à nos jeunes de débuter leur carrière là où il y a des besoins. »

« Avec 260 000 salariés en région, les secteurs médico-social recrutent et offrent des débouchés d’avenir à nos jeunes. Nous avons en Occitanie des instituts de formation d’excellence dans ces domaines, qui proposent des parcours de qualité. Les besoins sont là et les employeurs prêts à s’engager à nos côtés. Ce nouveau dispositif de fidélisation doit permettre de créer des conditions de formation optimales pour que nos jeunes aient envie de rester et de débuter leur carrière là où les besoins en compétences ne sont pas pourvus et les opportunités d’embauche fortes », explique Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

L’aide versée par la Région s’ajoutera à une aide similaire, d’un montant de 150 euros ou 200 euros, versée par l’établissement ou le service employeur. Elle sera également cumulable avec les rémunérations réglementaires de stage et la bourse d’étude attribuée par la Région pour les formations paramédicales.

Source FRANCE BLEU.

Lego. Des briques en braille pour faciliter l’apprentissage des enfants malvoyants…

Lego a lancé mercredi à Paris les boîtes LEGO Braille Bricks.

Il s’agit d’une gamme de briques en braille dédiée aux enfants déficients visuels qui leur permettra d’apprendre plus facilement l’écriture braille, explique la marque danoise.

Lego ouvre son univers aux enfants aveugles et malvoyants.

Lego ouvre son univers aux enfants aveugles et malvoyants. La marque danoise a annoncé mercredi 24 avril le lancement d’une nouvelle gamme de briques en braille, baptisée Lego Braille Bricks rapporte Le Figaro. Chaque set de la nouvelle gamme aura environ 250 briques chacun. Si la forme des briques ne change pas, les tenons ou plots (protubérances arrondies qui servent à accrocher les briques entre elles) vont considérablement varier.

En fonction de la signification de la brique, le nombre et l’ordre des tenons changeront. Ainsi, les petites accroches de la brique estampillée ‘A’ reproduiront la forme de la lettre ‘A’ en braille. Sur chaque brique sera indiquée la lettre, le chiffre ou le symbole mathématique correspondant, ce qui permettra aussi aux enfants valides d’intégrer l’alphabet braille de manière ludique.

Des boîtes gratuites

Ces briques seront compatibles avec les Lego traditionnels. Pour Philippe Chazal, trésorier de l’Union européenne des aveugles, le nouveau produit est intéressant. Selon lui l’approche du braille par le jeu permettra de « renforcer le niveau d’intérêt pour l’apprentissage du braille », en particulier chez les enfants de six à neuf ans.

Ce n’est pas la première fois que Lego propose des produits liés à un handicap. En 2016, l’entreprise danoise avait intégré une figure en fauteuil roulant à l’une de ses boîtes de briques. Les briques en braille sont actuellement testées en danois, norvégien, anglais et portugais. La version française devrait arriver vers la fin de l’année. Le produit final sera commercialisé en 2020. Certains établissements spécialisés recevront des boîtes gratuites.

Source OUEST FRANCE.

Congé rémunéré, droits à la retraite : des mesures en faveur des aidants dès 2020…

« Il y aura des mesures qui seront prises en 2019 pour une application dès janvier 2020, c’est un engagement très important sur lequel je prends position aujourd’hui devant vous », a dit la ministre sur l’antenne de RMC et BFMTV

Congé rémunéré, droits à la retraite : des mesures en faveur des aidants dès 2020

Le 25 avril, lors de sa conférence de presse, le président Emmanuel Macron a souligné la nécessité de mieux « reconnaître » le rôle des aidants familiaux.

Il faudra notamment « leur bâtir une place pendant la réforme des retraites et leur construire des droits », avait dit le chef de l’Etat, évoquant « celles et ceux, souvent les femmes, qui ont mis entre parenthèses ou sacrifié leur vie professionnelle pour s’occuper d’un enfant en situation de handicap, d’un proche, une personne de la famille devenue dépendante ».

Agnès Buzyn a précisé, le 26 avril, qu’elle était « favorable » à l’instauration d’un congé rémunéré pour les aidants. Il est « important que certains puissent être rémunérés, car les pertes de salaires sont parfois très importantes dans les familles », a-t-elle souligné.

« Nous y travaillons, je suis en train de modéliser ce que pourrait être une rémunération, et/ou des droits contributifs » à la retraite, a ajouté la ministre, soulignant que la durée et les conditions de rémunération d’un tel congé devaient encore être définies. »Je n’ai pas aujourd’hui la solution concrète, en tous les cas c’est la direction dans laquelle le président de la République nous engage à aller », a dit Mme Buzyn.

« S’occuper de ceux qui sont les plus fragilisés, en majorité des femmes »

Dans l’état actuel de la législation, les aidants ont le droit de prendre un congé pour s’occuper de leur proche, pendant trois mois maximum (sauf éventuelle disposition plus favorable dans la convention collective). Mais ce congé n’est pas rémunéré.

En conséquence, « le nombre de personnes qui demandent à en bénéficier est infinitésimal », a expliqué à l’AFP Claudie Kulak, fondatrice de la « Compagnie des aidants » (qui revendique 10.000 membres) et présidente du collectif associatif « Je t’aide« .

« Actuellement, personne ne peut prendre ce congé, car quand on s’occupe d’un proche fragilisé, ça a un coût », a ajouté Mme Kulak, dont l’association réclame depuis longtemps l’instauration d’un congé rémunéré.

« Nous ne demandons pas que les 11 millions d’aidants en France soient pris en charge et rémunérés, car tous n’en ont pas besoin! Mais il faut s’occuper de ceux qui sont les plus fragilisés, qui sont en majorité des femmes », a fait valoir la militante, persuadée qu' »aucun salarié » n’abuserait du futur dispositif, car « pour un aidant, aller travailler, c’est un répit! ».

« Ravie » que le chef de l’Etat « rende enfin les aidants visibles », Mme Kulak s’est également réjouie de l’annonce d’un dispositif visant à ce que les aidants « ne perdent pas de trimestres dans leur cotisations retraite », lors des périodes où ils se consacrent à un proche.

Source FRANCE INFO.

Dans les Landes, la ministre du Travail valorise l’emploi des personnes en situation de handicap…

La ministre du Travail était dans les Landes ce vendredi pour parler apprentissage et travail des personnes handicapées.

Muriel Pénicaud a passé la matinée à Saint-Geours-de-Maremne, dans les locaux de l’entreprise adaptée FMS dont plus de 80% des salariés sont en situation de handicap. 

 Muriel Pénicaud, la ministre du travail, dans les Landes, visite l'entreprise adaptée FMS à Saint-Geours-de-Maremne - Radio France

Apprentissage et emploi des personnes handicapées. La ministre du travail était dans les Landes ce vendredi. Muriel Pénicaud s’est rendue à Heugas, pour visiter l’entreprise Massy, spécialisée dans la construction de maisons en bois. Elle a échangé avec le groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification sur le thème de l’apprentissage, en lien avec l’initiative des « Chantiers de France ». L’opération, lancée la semaine dernière, après l’incendie de notre-Dame, est destinée à faire « un appel d’air » sur les métiers nécessaires à la reconstruction de la cathédrale, mais aussi « à la rénovation du patrimoine partout dans le pays ».

Avant cette visite, Muriel Pénicaud a passé la matinée à Saint-Geours-de-Maremne dans la l’entreprise adaptée FMS, installée sur la zone Atlantisud. FMS est spécialisée dans trois domaines d’activités : l’informatique, la logistique/transport et la location/entretien des vêtements professionnels. La société est notamment un sous-traitant d’Airbus, dans le domaine du support informatique FMS, qui emploie 186 salariés dont 155 sont en situation de handicap, soit plus de 83% de ses effectifs.

« Nul n’est inemployable » – Muriel Pénicaud

Muriel Pénicaud a visité les locaux, puis elle a participé à une table ronde sur l’emploi des personnes en situation de handicap. « Nul n’est inemployable » a dit la ministre du Travail, au lendemain de la publication d’un décret de la Loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018. Ce décret permet aux entreprises adaptées d’être également entreprises de travail temporaire. « C’est nouveau et c’est expérimental », explique Muriel Pénicaud, « l’intérim, pour des personnes en situation de handicap, c’est l’occasion de mettre un pied dans l’entreprise, montrer ce dont elles sont capables, et pour l’entreprise de sortir des préjugés ».

Ce dispositif pourrait être testé rapidement dans les Landes. Cyril Gayssot, directeur de FMS, et président de l’Union Nationale des Entreprises Adaptées, est très intéressé : « Notre territoire s’y prête. C’est un territoire saisonnier avec à la fois de l’agriculture et du tourisme. Je pense qu’il a besoin d’une dynamique d’intérim, qui peut nous permettre également de faire de l’insertion, de l’inclusivité des personnes en situation de handicap. »

CDD tremplin

Dans la même logique, les CDD tremplins, également prévus dans la loi, vont être expérimentés. D’ailleurs les deux premiers ont été signés ce vendredi. ces contrats de travail vont permettre à des salariés d’entrer dans une entreprise adaptée, dans le but ensuite d’entre embauché dans une entreprise « classique ».

En France, 500.000 demandeurs d’emploi sont en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.

Handicap Bientôt une Barbie en fauteuil roulant, une autre avec une prothèse…!

La collection Fashionistas de Barbie va s’enrichir cette année de deux nouvelles poupées : une en fauteuil roulant, une autre portant une prothèse amovible à la jambe.

New line of 2019 Barbies including a doll in a wheelchair.

Petite, grande, ronde, blonde, brune, blanche, noire… Depuis quelques années, Barbie s’adresse « directement aux enfants pour leur parler de ce qui se passe dans leur vie  », expliquait Nathan Baynard directeur mondial du marketing, à l’occasion des 60 ans de Barbie. Objectif : s’ouvrir à la différence et permettre à « chaque petite fille de trouver une poupée qui lui correspond ». Toujours dans cet objectif, Mattel lance cette année deux nouvelles poupées : Barbie en fauteuil roulant et Barbie portant une prothèse amovible à la jambe.

« Depuis des années, la collection Fashionistas de Barbie a évolué pour refléter le monde qui entoure les filles. (…) Nous sommes heureux que notre collection soit la plus diverse et la plus inclusive ligne de poupées du monde », écrit la marque sur Instagram.

La Barbie « en fauteuil roulant était l’un des articles les plus demandés par les consommateurs » assure Kim Culmone, vice-présidente de Mattel, lors d’un entretien à Teen Vogue.

Ces nouvelles Barbie seront disponibles à la vente à partir de l’automne 2019.

Mattel a l’habitude de créer des poupées pour mettre à l’honneur célébrités ou la diversité. En novembre 2018, Mattel avait sorti en collaboration avec le musée Yves Saint Laurent Paris, trois poupées Barbie habillées avec des modèles iconiques du couturier français.

Source LA VOIX DU NORD.

Handicap : près de Lorient, ils ont inventé un fauteuil roulant qui monte les escaliers. Vidéos…

À Ploemeur, près de Lorient, la start-up Kersotin Mobility Solutions a mis au point un système innovant permettant aux fauteuils roulants de gravir les marches d’escalier.

Une belle invention, pour toutes les personnes à mobilité réduites pour qui montrer ces escaliers s’apparente à un véritable parcours du combattant. L’accès aux étages de certains bâtiments non équipés d’ascenseur leur étant même parfois impossible.

Au départ, une histoire de valise trop lourde…

C’est un ingénieur d’origine lorientaise, mais vivant à Paris, qui est à l’origine du projet. « Il m’arrive très fréquemment de prendre le métro avec une valise assez lourde, explique-t-il, et le métro à Paris comme chacun sait n’est pas facilement accessible. Je me suis dit, il faut que je trouve une solution parce que je ne suis pas le seul à galérer. Durant l’été 2016, dans mon garage, je me suis mis au travail… » . Et c’est ainsi qu’est née l’idée de roues crantées escamotables capables « d’accrocher » les marches.

Problème, cette roue mesure 50 cm de diamètre. Bien trop grande pour une valise. Par contre, pour les fauteuils des personnes à mobilité réduite…

Dès le mois de septembre 2016, Hervé Le Saux entre en contact avec Lorient Métropole à qui il présente son projet. Des liens sont noués avec l’école d’ingénieur de Vannes (ICAM) chargée de l’étude de faisabilité. L’UBS de Lorient participera également au projet pour la partie mécanique.

Deux mois plus tard, Kersotin Mobility Solution voit le jour, et après deux années de recherches et de perfectionnements, après avoir également obtenu tous les agréments, la petite entreprise vient de mettre sur le marché deux modèles de son fauteuil (manuel ou motorisé).

Source FRANCE BLEU.

VIDÉO – L’université d’Avignon forme les étudiants handicapés aux gestes qui sauvent…

L’université d’Avignon est la première en France a proposer aux étudiants handicapés de se former aux gestes d’urgence.

Malvoyants ou atteint de maladie neurodégénérative, ces étudiants sauront intervenir ou guider les gestes qui sauvent.

Les pompiers enseignent à l'université d'Avignon les techniques de garrot.

Les étudiants handicapés de l’université d’Avignon sont formés aux gestes de premier secours. L’université d’Avignon est la première en France a proposer cette formation de deux heures avec les pompiers de Vaucluse. Une centaine d’étudiants, valides ou en situation de handicap ont appris à réaliser un garrot ou dégager un blessé.

Maintenir la victime en vie sans la voir

Techniques de garrot dans une salle de cours, exercices d’évacuation d’une victime d’un incendie dans le hall de l’université, les pompiers proposaient des modules de formation de deux heures. À 21 ans, Clarisse Béret est membre de l’association Handi-Spensable car elle est malvoyante. Elle a donc suivi une formation en handi-secourisme : « Je ne peux pas voir si la personne est blessée mais je pourrai donner les instructions pour maintenir la victime en vie en attendant les pompiers ». Elle explique que « le handi-secourisme est un moyen d’être comme tout le monde. Le secours doit être adapté, mais tout est faisable. »

Appuyé sur une béquille près de la démonstration des pompiers, le référent handicap de l’université, Thierry Pizart, souhaite apprendre « comment faire sans le faire soi-même pour le faire faire par d’autres… Prendre en compte le handicap pour sauver, c’est bien ! »

Sauver une vie malgré un handicap invisible

Le président de l’association Handi-Spensable a suivi la formation. Son handicap est invisible et le handi-secourisme lui permet de lever ses doutes. Jean-Jacques Villaret confie qu’il souffre d’une maladie neurodégénérative et que « la coordination des gestes n’est pas facile. Avec mon handicap, je redoute d’aggraver le sort de la victime. Cette formation me permet, malgré mon handicap, de sauver des vies comme un citoyen normal ».

 

TÉMOIGNAGE – Une aide-soignante dans un EHPAD mayennais : « je me demande si à l’usine ce ne serait pas mieux qu’ici »…

Le syndicat Force Ouvrière a enquêté auprès du personnel des 4 maisons de retraite gérées par le centre hospitalier de Laval.

Les agents des EHPAD sont à bout de souffle selon cette enquête rendue publique mardi 23 avril. 

Une aide-soignante dans un EHPAD mayennais : "je me demande si à l'usine ce ne serait pas mieux qu'ici". image d'illustration

Plus de 70% des salariés de ces maisons de retraites ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail. Autant ou presque viennent à reculons ou par obligations. Cette enquête montre, selon l’organisation syndicale, le mal-être du personnel dans les EHPAD. Malgré les promesses politiques, la situation humaine et matérielle ne semble pas s’améliorer dans ces établissements.

France Bleu Mayenne a rencontré des aides-soignantes qui témoignent de leur désarroi et de leur souffrance. Un mal-être qui a évidemment des conséquences sur la prise en charge des résident et sur leur propre vie personnelle.

« Le soir, on ne couche pas les résidents, on les jette dans le lit », une aide-soignante

« On n’est pas pris au sérieux, on n’est pas entendu, on est géré par des gens qui sont dans des bureaux, qui ne connaissent pas la réalité du terrain. On doit aller vite, donner à manger à plusieurs personnes en même temps » raconte l’une d’elles. « On fait du travail à la chaîne » poursuit une de ses collègues.

« On est dans la maltraitance institutionnelle, on est mal-traitant malgré nous », une aide-soignante

Ces femmes, qui voient leur activité professionnelle comme une vocation, demandent à celles et ceux qui décident, élus, gouvernement, de venir passer quelques heures avec elles : « ils passent vite fait quelques minutes, ça donne l’impression que tout est parfait mais ce n’est pas la réalité. Moi je leur dis de venir travailler avec nous dans les mêmes conditions et là ils se rendront compte ». 

Une jeune aide-soignante s’interroge sur l’avenir de son métier, sur son propre avenir : « je me demande même si à l’usine ce ne serait pas mieux qu’ici ». 

Si la situation dans ces maisons de retraite lavalloises ne s’améliore pas rapidement, le personnel pourrait alors se mettre en grève. Le syndicat Force Ouvrière envisage désormais de mener une enquête identique au niveau départemental.

Source FRANCE BLEU.