Ils frappent un handicapé et sont condamnés…

L’histoire remonte au jeudi 25 avril. Deux délinquants d’Ile de France, connus des services de police de ce secteur, se sont retrouvés dans le même …

Ils frappent un handicapé et sont condamnés. Photo d'illustration.

L’histoire remonte au jeudi 25 avril. Deux délinquants d’Ile de France, connus des services de police de ce secteur, se sont retrouvés dans le même appartement qu’un jeune Lunévillois de 23 ans en situation de handicap mental. Les deux gaillards de passage, s’intéressent à lui. Ils le frappent rapidement et tentent de lui soutirer de l’argent. Ils le conduisent vers un distributeur de billets rue Banaudon où ils le frappent à nouveau. Ils le poussent jusque chez lui rue des Bosquets, pour récupérer sa carte bleue. Son frère est présent avec un chien. Les deux hommes de 24 et 22 ans prennent la fuite. Les policiers prévenus, les interpellent rapidement et le placent en garde à vue (GAV). Ils nient les faits face aux enquêteurs mais une caméra de surveillance a filmé la scène dans la rue qui les confond.

La GAV est prolongée et les deux individus ont été ensuite gardés en détention jusqu’à leur comparution. Elle a eu lieu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nancy. L’un a écopé d’une peine de quatre mois avec sursis. Quant au second, il est resté enfermé pour quatre mois, assorti d’un sursis de la même durée. Le motif de tentative d’extorsion aggravée, a été retenu.

Source EST REPUBLICAIN.

Un test de toxicité désormais obligatoire avant une chimiothérapie au 5-FU…

Administrées à environ 80.000 personnes chaque année, ces chimiothérapies peuvent être très toxiques si le patient n’a pas la capacité de les éliminer.

Un test préalable est désormais obligatoire.

Un test de toxicité désormais obligatoire avant une chimiothérapie au 5-FU

Les chimiothérapies à base de 5-FU, qui peuvent entraîner des effets toxiques très rares mais parfois mortels chez certaines personnes, ne pourront désormais être administrées qu’après la réalisation d’un test de toxicité, a annoncé l’Agence du médicament (ANSM) le 29 avril. Une décision attendue de longue date par l’Association francophone de défense des victimes du 5-FU et analogues présentant un déficit en DPD, qui déplorait que ce test ne soit pas réalisé de façon systématique. Chaque année, environ 80.000 personnes atteintes d’un cancer sont traitées par ce médicament mais toutes ne bénéficiaient pas de ce test jusqu’à maintenant.

Utilisé depuis plus de soixante ans, le 5-Fluoro-Uracile (5-FU) et ses dérivés comptent parmi les médicaments les plus prescrits dans le traitement des tumeurs cancéreuses (sein, ORL, système digestif). Ces médicaments puissants – ils empêchent la synthèse d’ADN dans les cellules cancéreuses – peuvent être très toxiques pour certains patients. La cause? Un déficit ou l’absence totale d’une enzyme du foie (la DPD), chargée d’éliminer le 5-FU. Sans DPD, une dose de 5-FU peut être fatale. Administrer du 5-FU à un patient sans savoir s’il possède ou non l’enzyme revient donc à jouer à la roulette russe.

133 décès en 10 ans

Le déficit en DPD est un phénomène rare: entre 0,05% et 0,1% de la population présente un déficit complet et 3% à 8%, un déficit partiel, selon l’Agence du médicament. Or ce déficit peut être évalué à l’aide d’un test nécessitant une simple prise de sang. En fonction du résultat, le médecin peut alors adapter la dose ou choisir d’utiliser une autre chimiothérapie. Mais jusqu’à maintenant, ce test n’était pas obligatoire et tous les oncologues ne le faisaient pas faire à leurs patients avant de leur administrer la chimiothérapie.

Une négligence qui a provoqué d’importants dégâts. Selon le centre de pharmacovigilance de Marseille, 1505 personnes ont été victimes d’effets indésirables graves liés au 5-FU entre 2005 et 2015. Parmi elles, 133 sont décédées après avoir reçu le traitement, et 155 ont eu leur pronostic vital engagé. Quatre familles de victimes de la toxicité de cette molécule – dont trois cas mortels – ont porté plainte en février, reprochant aux autorités sanitaires de ne pas avoir recommandé plus tôt ce test, pratiqué depuis plusieurs années par certains centres hospitaliers mais pas par d’autres.

Un médicament qui ne doit pas être écarté

Au CHU de la Timone (Marseille), aucun cas de décès toxique n’est survenu depuis 2009, année où le test a été mis en place de façon systématique. «Lorsque nous détectons un risque chez un patient, nous n’excluons pas le médicament, à moins qu’il ne soit totalement déficitaire en DPD», précisait au Figaro le Dr Joseph Ciccolini, biologiste à La Timone, en février 2018. «Nous réduisons les doses au prorata de son niveau de déficit.»

L’Agence nationale de sécurité du médicament rend désormais «obligatoire» ce dépistage, «afin de garantir que tous les patients concernés bénéficient de ce test avant le traitement». Concrètement, le médecin prescripteur devra mentionner «Résultats uracilémie pris en compte» sur son ordonnance, et le pharmacien qui délivre le produit devra s’assurer de la présence de cette mention avant toute dispensation. «Une fois l’activité de l’enzyme DPD connue pour un patient donné, il n’est pas nécessaire de la mesurer à nouveau avant chaque cycle de chimiothérapie», précise l’Agence.

En parallèle, l’Agence européenne du médicament (EMA) a entamé une «réévaluation» du 5-FU, à la demande de l’ANSM, pour «renforcer les conditions d’utilisation» mentionnées dans les autorisations de mise sur le marché.

Source LE FIGARO.

Château-Gontier. Andy in the city : un blog qui traite du handicap au féminin…

Armelle Maignan vit à Château-Gontier-sur-Mayenne. La jeune femme a ouvert récemment un blog qui traite du « handicap au féminin ».

Elle-même a un handicap

Dans son blog Andy in the city, Armelle Maignan traite du handicap au féminin de manière positive.

Andy in the city. Un nom de blog qui attire l’œil pour une thématique peu développée dans les médias.

Armelle Maignan, 29 ans, vit à Château-Gontier-sur-Mayenne. Cette jeune femme active a récemment ouvert un blog où elle parle du handicap au féminin. Un thème qui la touche aussi. Armelle Maignan a un handicap moteur de naissance. Culture, santé et bien-être, société… La jeune femme aborde tous types de thèmes, « sans tabous ».

« Andy, c’est cette femme qui a un handicap, qui le porte, dans tous les sens du terme » écrit-elle sur son blog. « J’essaie d’aborder tous les types de handicap. Notamment ceux qui sont invisibles. Il faut libérer la parole ! »

Le blog Andy in the city cherche à donner la parole aux femmes en situation de handicap et à valoriser leurs initiatives. On y trouve même un café virtuel !

Contact par mail : andyinthecityleblog@gmail.com

Source OUEST FRANCE.

Clermont-Ferrand : pourquoi des personnes handicapées ont voulu montrer des fesses…

Une dizaine de personnes en situation de handicap s’est rassemblée à 14 heures mardi 30 avril, place de Jaude, à Clermont-Ferrand.

Derrière leur fauteuil roulant, elles avaient accroché des photos de fesses accompagnées du slogan « Faut-il se mettre à nu pour être vu ? ».

Une dizaine de personnes en situation de handicap s’est positionnée près du tramway place de Jaude, à Clermont-Ferrand, mardi 30 avril. / © Aurélie Albert

Nadine Delort a 57 ans. Elle est fonctionnaire. Elle est aussi atteinte de syndrôme post-poliomyélite et se déplace exclusivement en fauteuil roulant. Mais c’est surtout et avant tout une personne à part entière. C’est le message qu’elle veut faire passer mardi 30 avril, place de Jaude à Clermont-Ferrand. « On est souvent des invisibles, des fauteuils roulants ou des cannes. On nous identifie à des objets. Nous sommes aussi des personnes, des individus en situation de handicap, c’est difficile de sensibiliser les gens. On veut qu’ils nous voient en tant que personne en situation de handicap, mais avec une personnalité propre, nos désirs, et nos envies ».

Faut-il se mettre à nu pour être vu ?

Comme elle, une dizaine de personnes en situation de handicap s’est positionnée près du tramway. Et pour marquer le coup, derrière leur fauteuil roulant, elles avaient affiché des photos de fesses, avec le slogan « Faut-il se mettre à nu pour être vu ? ». « Au quotidien, ces personnes nous expliquent qu’elles ont le sentiment de n’exister qu’à travers leur fauteuil et non pas en tant qu’individu. Lorsqu’elles viennent dans un bar avec une personne accompagnée, systématiquement le serveur va s’adresser à la personne qui les accompagne et non pas à eux, en disant « qu’est-ce qu’elle veut boire ? ». Les gens nous disent qu’ils veulent pouvoir exister. Ils sont des individus à part entière », explique Sandrine Raynal, directrice de l’association APF France handicap du Puy-de-Dôme qui a lancé ce rassemblement dé(culloté).

Source FR3.

Indépendance, speed dating et réalité virtuelle : bienvenue dans les villages retraite, nouvel eldorado des seniors…

L’espérance de vie qui s’allonge, l’arrivée des « baby-boomers » à l’âge de la retraite et une volonté plus forte d’indépendance des personnes âgées incitent à repenser le logement des retraités.

Dans une résidence pour seniors de Saint-Mandé, près de Paris…

Le salon-club de la résidence seniors de Saint-Mandé (Val-de-Marne), ouverte en juillet 2018.

« C’est le paradis, ici ! » Ongles manucurés, brushing impeccable, boucles d’oreilles bleues assorties à sa tenue… Martha, 85 ans, ne tarit pas d’éloges sur sa résidence « services seniors« . Installées à Saint-Mandé (Val-de-Marne) depuis juillet 2018, entre une crèche et des appartements fraîchement construits, Les Senioriales promettent aux locataires de couler une retraite heureuse « aux portes de Paris ».

Les résidences services seniors, en ville, et les villages retraite, plutôt à la campagne ou dans les petites villes, proposent aux personnes âgées autonomes de disposer de leur propre logement tout en bénéficiant de services et d’aides adaptés. Repas, loisirs, espaces de rencontre, aide ménagère… Le concept, venu des Etats-Unis, séduit les retraités « qui craignent de perdre en autonomie et qui ne veulent surtout pas entrer en Ehpad ou en maison de retraite trop tôt », commente Mélissa Petit, docteure en sociologie spécialisée dans les modes de vie des seniors.

Un marché en pleine expansion

Des solutions de logement de plus en plus sollicitées. On comptait 580 résidences de ce type en France en 2016. Le chiffre est passé à 728 en 2018 et il devrait grimper à plus de 1 000 d’ici à 2020 : soit une augmentation de 54% en quatre ans, selon une étude de marché du site logement-seniors.com. 

La résidence Les Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne).
La résidence Les Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne). (THOMAS BOIVIN / LES SENIORIALES)

Une analyse que Martha approuve : « Avant, j’étais dans une résidence classique, ça n’avait rien à voir, sourit-elle. Ici, on ne nous force à rien, on s’adapte à nous, on nous connaît. » La directrice de la résidence, Victoria Nguyen, tailleur noir et talons aiguilles rouges, salue chaque résident qui passe devant son bureau, demande des nouvelles des enfants des uns, ou si le repas de la veille était au goût des autres. « L’avantage, c’est que notre structure est petite. Avec 70 logements, on peut garder un lien particulier avec chaque personne », appuie la jeune femme. En charge de l’établissement depuis son ouverture en juillet 2018, elle souhaite « en finir avec les clichés sur les personnes âgées, souvent mises au ban de la société. »

« J’avais besoin de retrouver la tranquillité »

En moyenne, les seniors vivent en effet aujourd’hui plus longtemps et en meilleure santé qu’avant : seules 8% des personnes âgées sont dépendantes et nécessitent une aide ou une surveillance régulières, d’après le ministère de la Santé et des Solidarités. « On est dans l’ère de la ‘retraite-loisirs’, estime Anne-Marie Guillemard, professeure en sociologie à l’université Paris-Descartes. En France, la durée moyenne d’une retraite est de vingt-huit ans, il y a différentes phases, mais on s’oriente davantage vers un vieillissement actif » où maintenir des relations amicales et amoureuses est une priorité. Loin donc de la « retraite-retrait » des années 1970, où la fin de la vie professionnelle sonnait le glas de la vie sociale.

Anne-Marie Guillemard se montre néanmoins critique envers ces résidences services et ces villages retraite. « Les retraités ne veulent plus se retrouver avec des gens du troisième âge. Ils ne supportent pas cette ségrégation générationnelle« , rapporte la professeure, pour qui ces formules ne sont pas en adéquation avec les aspirations d’une partie des personnes vieillissantes.

Une analyse que ne semblent pas partager les résidents des Senioriales de Saint-Mandé. Dans le salon-club, certains s’essaient à la réalité virtuelle –l’activité du jour– et débriefent leur partie de belote de la veille. « C’est quand même dommage qu’il n’y ait personne qui aime le bridge… » déplore Robert Berger.  A 93 ans, « le docteur », comme le surnomment ses camarades –du fait de son ancienne profession– est le doyen de la résidence. « Avant d’emménager ici, j’habitais une maison devenue trop grande sans mon épouse, se souvient le retraité. Et puis, je me suis fait attaquer deux fois devant chez moi, j’avais besoin de retrouver la tranquillité. » Dans sa nouvelle résidence, l’ancien médecin généraliste se sent en sécurité : contrôle des visiteurs à l’entrée, visiophone dans les appartements, judas aux portes, rien ne manque.

Des sessions de speed dating

Comme la majorité des résidents des Senioriales, Robert Berger est veuf depuis plusieurs années.

Avec l’allongement de l’espérance de vie, et la hausse des divorces après 60 ans, il y a de plus en plus de retraités qui se retrouvent célibataires.Mélissa Petit, sociologue à franceinfo

« Même si le sujet est encore tabou, les résidences seniors permettent de renouer des relations amoureuses… » glisse dans un sourire la sociologue. A Saint-Mandé, on attend impatiemment le premier mariage. « Il y a en eu une vingtaine sur l’ensemble des résidences du groupe, rigole la directrice. J’aimerais beaucoup en célébrer ici.« 

En février, à l’occasion de la Saint-Valentin, un speed dating a été organisé dans la résidence. « On a eu plus de 40 inscrits, avec des seniors venus de tout Saint-Mandé et des alentours », se félicite Victoria Nguyen. Une ouverture sur l’extérieur fondamentale pour le bon fonctionnement de la structure. « C’est nécessaire que ces habitats s’intègrent pleinement au territoire et participent à la vie de la cité, appuie la sociologue Mélissa Petit. Et pour que ça ne devienne pas des ‘ghettos de vieux’, il faut y faire entrer d’autres générations. » 

Connecter les générations

Chez Colette Gerbi, au 5e étage, étagères et murs sont couverts de clichés de ses petits-enfants. L’un deux dévoile son sourire édenté, devant un fond bleu ciel. L’autre pose devant le Grand Canyon, aux Etats-Unis. « Et encore, je n’ai exposé que mes photos préférées« , précise l’octogénaire, quatre fois grand-mère. Dans son salon, lumineux et donnant sur une grande terrasse, et comme dans tous les appartements de la résidence, le canapé est convertible en lit. « Ça permet aux enfants et aux petits-enfants de venir passer quelques jours« , indique la directrice de l’établissement. Le wifi haut débit et illimité est à disposition dans chaque logement, « pour inciter les jeunes à rester chez papy et mamie« , glisse-t-elle.

Victoria Nguyen, directrice de la résidence seniors de Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Colette Gerbi, une des locataires, le 10 avril 2019.
Victoria Nguyen, directrice de la résidence seniors de Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Colette Gerbi, une des locataires, le 10 avril 2019. (NOEMIE LECLERCQ / FRANCE INFO)

Tout y est pensé pour faciliter le quotidien des résidents. Carrelage antidérapant, espace permettant l’accès en fauteuil roulant ou aux déambulateurs, prises situées à 80 cm du sol pour éviter d’avoir à se pencher. Colette Gerbi continue la visite de son appartement. « J’ai rajouté un meuble TV dans le salon, un autre dans la salle de bain… » montre la retraitée, qui « compte bien rester là longtemps ! » Florence Franchi, chargée de communication du groupe des Senioriales, le rappelle : les résidences services pour les seniors sont des solutions de maintien à domicile. « Chacun a son appartement, rien n’est contraint, appuie-t-elle. Ce ne sont ni des maisons de retraite, ni des Ehpad.« 

Un chez-soi, avec quelques petits plus. Au cœur du dispositif, une personne disponible à l’accueil 7 jours sur 7 en journée. A l’image de Sabrina, qui gère l’intendance du lundi au vendredi. « Je m’occupe de l’accueil des résidents et de leur famille, mais mon travail va bien au-delà du bureau à l’entrée », explique l’ancienne employée d’hôtellerie de luxe. Une résidente vient justement demander de l’aide pour l’installation d’une box TV. « On me sollicite souvent pour des démarches en ligne, de plus en plus courantes et compliquées pour les personnes âgées« , ajoute-t-elle. Son téléphone l’interrompt. Elle rassure, de sa voix douce et avec toutes les politesses possibles, le fils d’une résidente qui vient d’emménager. « Je vais aller voir comment ça va pour elle« , promet-elle. 

L’opportunité en or de la « silver économie »

Tous ces services ont un prix. « Mais c’est jusqu’à deux fois moins cher qu’une maison de retraite ou qu’un Ehpad », assure Florence Franchi. Les résidents paient médecins et soins infirmiers en fonction de leurs besoins, ce qui est considérablement moins coûteux qu’une surveillance médicale permanente. Quant aux prix des loyers, « ils suivent ceux de l’immobilier » local. Pour la résidence de Saint-Mandé, une ville huppée de l’est parisien, il faut débourser environ 1 500 euros par mois. « Nous faisons en sorte d’orienter les personnes vers un établissement correspondant à leurs besoins et à leurs moyens, précise la représentante du groupe. Si leur reste à vivre est trop faible, nous préférons envisager avec eux une autre solution. » Les résidents ont ensuite droit aux aides au logement (APL) et à l’aide personnalisée d’autonomie (APA). Aux Senioriales de Saint-Mandé, la population est plutôt aisée. 

Sur l’ensemble des logements de ce type en France, la moyenne du loyer mensuel s’élève à 800 euros, charges et services hôteliers (ménage, petit-déjeuner, activités, gardiennage) compris. A titre de comparaison, une place en Ehpad coûte entre 3 000 et 5 000 euros par mois. Les deux ne s’adressent cependant pas au même public, puisque les résidences services seniors ne sont pas médicalisées et hébergent des personnes autonomes. Il s’agit d’une formule hybride de maintien à domicile : chaque résident dispose de son propre logement et peut, s’il le souhaite, participer à des moments de collectivité et bénéficier d’aides personnalisées. 

Colette Gerbi, résidente des Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne), sur le balcon de son appartement, le 10 avril 2019.
Colette Gerbi, résidente des Senioriales de Saint-Mandé (Val-de-Marne), sur le balcon de son appartement, le 10 avril 2019. (NOEMIE LECLERCQ / FRANCE INFO)

Les Senioriales appartiennent à Pierre & Vacances, pionnier du genre, mais d’autres groupes du secteur développent leur offre pour seniors. Derrière cet intérêt, beaucoup d’argent est en jeu car le marché de la « silver économie » est un marché d’avenir : les plus de 60 ans représenteront près d’un tiers des Français en 2030. Les « baby-boomers » arrivant à l’âge de la retraite, il y a, selon Mélissa Petit, « une vraie demande de diversité des habitats, qui doivent s’adapter aux besoins et aux désirs des seniors« .

Depuis son balcon, Colette Gerbi interpelle Jocelyne, une voisine de l’immeuble d’en face. « J’ai emménagé ici avant que la résidence n’ouvre, confesse cette dernière. Sans quoi, j’y aurais bien posé mes valises moi aussi… » Elle vient régulièrement participer aux animations proposées, ouvertes à tous. « C’est comme si les gens restaient jeunes… »

Source FRANCE INFO.

10.000 femmes à la Messine pour mener le combat contre le cancer du sein…!

Elles étaient 10.000 à former encore une fois une marée rose dans les rues du centre de Metz, 10.000 à participer à la Messine, cette course de 6 kilomètres qui permet de récolter des fonds pour la recherche sur le cancer du sein.

L’échauffement en musique avant de se lancer dans les 6 kilomètres.

La Messine a mobilisé cette année 10.000 femmes, elles étaient 12.000 l’an dernier mais il ne faut pas oublier cette année 1.000 enfants en plus qui ont revêtu le tee-shirt rose (les comptes seront faits plus tard pour connaitre le montant récolté).

La plus grande délégation venait du centre hospitalier régional de Metz-Thionville avec 1.300 femmes qui ont participé. C’est un record et cela représente un tiers de l’effectif féminin du CHR.

Développer en Moselle le sport-santé

Les sommes récoltées permettront, entre autres, de développer en Moselle le sport-santé. Depuis moins d’un an, les malades du cancer peuvent faire gratuitement de la marche nordique, du tennis, de la gym, de la sophrologie, etc. C’est la ligue contre le cancer qui mène ce programme. « Cela permet de se sentir mieux pour affronter les traitements et puis cela évite de se couper du monde, ce qui arrive souvent quand on est malade« , témoignage Diane Welfringer de la ligue contre le cancer en Moselle.

Source FRANCE BLEU.

 

Amnéville – Antoine a passé une journée « inoubliable » au zoo…

Durant le week-end de Pâques, l’association Renaissance-Handicap a offert « Un week-end de rêve » à Antoine, un jeune homme handicapé.

Il a pu visiter le zoo et ses coulisses. Antoine a notamment approché les animaux, sous l’œil avisé des soigneurs.

Antoine, son chien Iouki et leurs accompagnateurs ont été émerveillés par la visite des coulisses du zoo d’Amnéville.  Photo RL

Les 2 000 animaux du zoo d’Amnéville n’ont plus de secret pour Antoine, jeune homme handicapé originaire de Hoenheim, en Alsace. L’association Renaissance-Handicap lui a offert « Un week-end de rêves ».

« Par le biais de Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, trois jeunes handicapés ont été invités à découvrir le parc zoologique, mais deux n’ont pas pu se déplacer », expliquent Bruno Delhay et Serge Manankoff, membres de Renaissance-Handicap. « Nous avons ciblé Amnéville car c’est un zoo très attractif. Nous remercions les donateurs. »

Accompagné de sa mère et son chien Iouki, Antoine a été chouchouté par Philippe Camaratta, soigneur animalier mis à sa disposition pour une visite guidée : « On lui fait découvrir les coulisses du zoo. Alimentation, soins, contacts avec les animaux, etc. », explique le soigneur. Antoine a découvert ébahi la bambouseraie la plus importante au nord de la Loire et même pouvoir toucher certains animaux sous l’œil avisé des soigneurs.

« Un merveilleux cadeau »

« C’est pour moi un merveilleux cadeau durant ce week-end pascal et je remercie Renaissance-Handicap. Je suis aux anges en parcourant le zoo et je découvre tout le travail méticuleux accompli par les employés pour le bien-être des animaux. J’adore tous les animaux mais j’en ai toujours eu très peur ! J’ai pu caresser sans crainte les otaries, m’approcher des lions, des flamants roses, etc. C’est magique ! Je souhaite que beaucoup de jeunes comme moi puissent en profiter. »

Les 2 000 animaux du zoo d’Amnéville n’ont plus de secret pour Antoine, jeune homme handicapé originaire de Hoenheim, en Alsace. L’association Renaissance-Handicap lui a offert « Un week-end de rêves ».

« Par le biais de Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, trois jeunes handicapés ont été invités à découvrir le parc zoologique, mais deux n’ont pas pu se déplacer », expliquent Bruno Delhay et Serge Manankoff, membres de Renaissance-Handicap. « Nous avons ciblé Amnéville car c’est un zoo très attractif. Nous remercions les donateurs. »

Accompagné de sa mère et son chien Iouki, Antoine a été chouchouté par Philippe Camaratta, soigneur animalier mis à sa disposition pour une visite guidée : « On lui fait découvrir les coulisses du zoo. Alimentation, soins, contacts avec les animaux, etc. », explique le soigneur. Antoine a découvert ébahi la bambouseraie la plus importante au nord de la Loire et même pouvoir toucher certains animaux sous l’œil avisé des soigneurs.

« Un merveilleux cadeau »

« C’est pour moi un merveilleux cadeau durant ce week-end pascal et je remercie Renaissance-Handicap. Je suis aux anges en parcourant le zoo et je découvre tout le travail méticuleux accompli par les employés pour le bien-être des animaux. J’adore tous les animaux mais j’en ai toujours eu très peur ! J’ai pu caresser sans crainte les otaries, m’approcher des lions, des flamants roses, etc. C’est magique ! Je souhaite que beaucoup de jeunes comme moi puissent en profiter. »

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

La Picarde Amélie Gosse championne de France de judo sport adapté…

La judokate du club de Longueau, Amélie Gosse, s’est brillamment illustrée au championnat de France de judo sport adapté ce dimanche à Jurançon dans les Pyrénées Atlantiques.

Elle remporte pour la troisième fois le titre dans la catégorie senior -70kg. 

Amélie Gosse sacrée championne de France de judo sport adapté à Jurançon (Pyrénées-Atlantiques) le 28 avril 2019 / © Judo club Longueau

C’est sans difficulté que la judokate Amélie Gosse a réussi à s’imposer haut la main ce dimanche lors du championnat de France de judo sport adapté à Jurançon dans les Pyrénées-Atlantiques. « Tout s’est très bien passé, elle a gagné ses combats assez facilement donc j’étais confiante », raconte sa professeure Mélanie Brunner.

La Picarde, âgée de 21 ans, n’en est pas à son premier titre, c’est la troisième fois qu’elle est championne de France dans la catégorie senior -70kg. « Je commence à être habituée des compétitions, donc j’étais plutôt sereine surtout quand j’ai vu que j’enchaînais les ippons », confie Amélie.

3e médaille d'or pour Amélie Gosse en championnat de France de judo sport adapté / © Judo club Longueau

La jeune femme, qui vit au foyer d’hébergement de Cagny, tout près d’Amiens, pratique le judo depuis l’âge de 9 ans et s’entraîne deux fois par semaine. Nul doute que le judo club de Longueau lui réservera ces jours prochains un bel accueil.

Source FR3.

Des enfants nés sans défenses immunitaires guéris grâce au virus du sida…!

Aux États-Unis, un essai clinique a permis de soigner 8 «bébés bulles», des enfants atteints d’un déficit immunitaire combiné sévère.

Cette maladie rare prive le malade de système immunitaire et le rend vulnérable aux microbes.

Des enfants nés sans défenses immunitaires guéris grâce au virus du sida

Parce qu’ils sont nés sans défenses immunitaires, ils étaient condamnés à passer leur vie dans une bulle, à l’écart du monde et de ses microbes. Désormais, ces huit petits garçons atteints d’un déficit immunitaire combiné sévère – une maladie génétique rare – peuvent prétendre à une vie normale. Aux États-Unis, des médecins de deux hôpitaux pour enfants sont parvenus à leur reconstruire intégralement un système immunitaire fonctionnel à l’aide d’un traitement combinant une thérapie génique et une chimiothérapie. Une première mondiale décrite en détail le 18 avril dans le New England Journal of Medicine .

Un mois après avoir reçu le traitement, 7 des 8 enfants étaient sortis de l’hôpital. Un seul a dû recevoir une seconde dose. Et après un peu plus d’un an de suivi, tous les enfants se portent bien. «Ces patients (…) répondent aux vaccins et disposent d’un système immunitaire leur permettant de fabriquer toutes les cellules immunitaires dont ils ont besoin pour se protéger des infections», a indiqué le Dr Ewelina Mamcarz, coauteur de l’étude et médecin au service de greffe de moelle osseuse et thérapie cellulaire à l’hôpital pour enfants St. Jude de Memphis (États-Unis). «Bien qu’un suivi plus long soit nécessaire pour évaluer les effets tardifs du traitement, ces résultats suggèrent que la plupart des patients traités avec cette thérapie génique vont développer une réponse immunitaire durable et complète sans effets secondaires», a déclaré le Pr Mort Cowan, pédiatre au Benioff Children’s Hospital de l’université de Californie à San Francisco, où 4 des 8 enfants ont été traités.

À quoi est due la maladie ?

Le déficit immunitaire combiné sévère, aussi appelé «maladie des bébés bulles», est très rare: il ne touche qu’une naissance sur 200.000 chaque année, exclusivement des garçons. «Il s’agit de la forme la plus courante des déficits immunitaires», indique Anne Galy, directrice de recherche à l’Inserm/Généthon. «Elle est due à l’absence d’une structure à la surface des cellules du système immunitaire. Sans cela, les cellules sont comme aveugles: elles ne peuvent pas se déplacer, ne prolifèrent pas, ne s’activent pas». Ce déficit est dû à une erreur au niveau du code génétique: en l’absence du gène codant cette structure indispensable, les cellules sont incapables de la fabriquer.

Les enfants qui naissent avec ce syndrome ont donc bien un système immunitaire mais celui-ci est comme éteint. «Au début, les nourrissons ont l’air en bonne santé, mais très rapidement, ils attrapent des infections qui mettent en péril leur vie», explique Anne Galy. «Pour les protéger de l’environnement, on les met dans des bulles stériles car ils ne peuvent absolument pas se défendre contre les infections microbiennes». Si rien n’est fait, leur espérance de vie est très limitée.

Pour l’heure, la greffe de moelle osseuse – siège de la fabrication des cellules du système immunitaire -, reste le traitement privilégié, bien qu’il soit très contraignant (prise d’immunosuppresseurs à vie, développement de cancers). Mais pour les enfants qui n’ont pas de donneur compatible autour d’eux, cette option est inenvisageable en raison d’un risque quasiment inéluctable de rejet de greffe. En 1999, une équipe franco-britannique pionnière a donc réalisé le premier traitement par thérapie génique.

Le concept: prélever des cellules-souches (qui ne sont pas encore différenciées) au patient pour leur injecter en laboratoire le gène manquant. «L’avantage est qu’il n’y a aucun risque de rejet puisqu’il s’agit des cellules du patient», souligne Anne Galy. Mais parmi les 19 jeunes patients inclus dans le premier essai clinique, plusieurs ont par la suite développé une leucémie à cause du traitement. Et, selon la chercheuse, les effets de cette thérapie génique finissent par s’épuiser au bout de «15 à 20 ans». Il fallait donc l’améliorer.

Chimiothérapie et virus du sida

C’est ce qu’ont fait les équipes de l’hôpital pour enfants St. Jude. La nouveauté est que les médecins ont administré une chimiothérapie en plus de la thérapie génique. Ce traitement, d’ordinaire utilisé contre les cancers, vise ici à supprimer toutes les cellules de la moelle osseuse du patient. «Jusqu’à maintenant, on ne le faisait pas car on estimait que c’était lui faire prendre un risque supplémentaire», explique Anne Galy. «Si on lui supprime sa moelle osseuse et que par la suite la greffe ne prend pas, il perd définitivement son système immunitaire». En réalité, les chercheurs se sont aperçus que la chimiothérapie était le seul moyen de greffer la totalité du système immunitaire de façon durable.

«L’intérêt du VIH est qu’il permet d’insérer très facilement une copie du gène normal dans l’ADN des cellules.»

Anne Galy, directrice de recherche à l’Inserm/Généthon.

Autre singularité – même si ce n’est pas une première -, les médecins ont utilisé le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pour transporter le gène jusqu’au cœur des cellules. «L’intérêt du VIH est qu’il permet d’insérer très facilement une copie du gène normal dans l’ADN des cellules», détaille Anne Galy. Mais attention, il ne s’agit pas de vrais virus du sida. «Ils sont synthétisés en laboratoire, comme le sont des médicaments, mais ne sont pas infectieux. On garde uniquement les propriétés qui nous intéressent. C’est un peu comme une coquille», poursuit la chercheuse. Ces vecteurs viraux sont utilisés depuis longtemps dans les thérapies géniques, pas seulement pour traiter les déficiences immunitaires.

En pratique, les médecins américains ont mis en présence les cellules-souches des malades avec ces petites coquilles virales transportant le gène manquant, avant de les laisser se développer en laboratoire. En parallèle, ils ont fait place nette chez le patient en lui administrant une chimiothérapie avant de lui injecter ses propres cellules génétiquement modifiées.

Pour l’heure, ces thérapies ne se font que dans le cadre d’essais cliniques. Cette étude apporte une nouvelle preuve d’efficacité du concept. «Désormais, il faut que ça sorte du champ académique et que les industriels s’en emparent. Il faut en faire des médicaments autorisés qui pourraient être disponibles dans les hôpitaux», affirme Anne Galy. De leur côté, les auteurs de l’étude «espèrent que cette thérapie, qui comprend plusieurs nouveautés, servira de base pour le développement de thérapies géniques pour traiter d’autres maladies du sang dévastatrices».

Source LE FIGARO.

L’ibuprofène et le kétoprofène présentent des risques de complications infectieuses graves…

L’ibuprofène et le Kétoprofène, les deux anti-inflammatoires les plus vendus, disponibles sans ordonnance, pourraient provoquer des complications infectieuses graves, prévient ce jeudi l’agence du médicament.

L’ANSM appelle à la vigilance.

L'Agence du médicament conseille de consommer l'ibuprofène avec précaution.

Le kétoprofène et l’ibuprofène, les deux médicaments anti-inflammatoires les plus vendus et que l’on prend parfois sans précaution en cas de fièvre avec maux de tête ou de gorge, pourraient favoriser des complications infectieuses graves, alerte ce jeudi l’Agence du médicament, qui appelle à la vigilance. L’ibuprofène, présent dans le Nurofen, l’Advil, l’Upfen Antarene et bien d’autres marques de médicaments, et le kétoprofène, présent dans le Profenid, le Toprec ou le Ketum, appartiennent à une famille de médicaments, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), qui faisaient déjà l’objet de signalements pour des complications infectieuses graves.

Source FRANCE BLEU.