Haute-Loire : un « hôpital des nounours » pour les enfants en situation de handicap…

Du 29 avril au 3 mai, l’ADAPEI de Haute-Loire à Chadrac a accueilli des enfants en situation de handicap qui venaient faire examiner leur doudou.

Objectif : dédramatiser les soins et faire tomber la peur face aux blouses blanches.

A Chadrac, en Haute-Loire, les enfants ont pu confier leur doudou à des médecins joués par des élèves infirmières. Une manière de dédramatiser les soins. / © G. Rivollier

A Chadrac, en Haute-Loire, les locaux de l’ADAPEI (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) ont accueilli un petit hôpital reconstitué, dans lequel les enfants en situation de handicap étaient invités à faire soigner leur doudou. Sur place, tout a été soigneusement pensé : il y a un service d’accueil, de radiologie, de kinésithérapie, un bloc opératoire ou un espace pour le dentiste, avec des accessoires bien réels ou factices. L’enfant vient faire examiner sa peluche, il est pris en charge par des médecins, en l’occurrence des élèves en école de soins infirmiers qui participent bénévolement à cette opération « Hôpital des nounours ». Une première en Haute-Loire, à l’initiative de Chantal Maurin, infirmière à l’ADAPEI de Haute-Loire.

L’hôpital des nounours pour soigner les peurs

« Dans le cadre de mon travail, je me suis aperçue que très souvent les enfants ont peur des prises de sang, des vaccins, des opérations ou de quand il faut aller chez le dentiste. Je travaille là-dessus en individuel, je suis à temps partiel – un jour par semaine –  et ça met beaucoup de temps, il faut 6 mois pour qu’ils aient moins peur, mais ça marche. Alors, je me suis dit pourquoi ne pas faire quelque chose en groupe… », raconte Chantal Maurin.
Le concept de « l’hôpital des nounours » existe déjà, il a été créé par des étudiants en médecine en Allemagne, avant d’être repris en France. Cette Altiligérienne a souhaité reprendre l’idée pour l’ouvrir aux enfants en situation de handicap. « Ils ont souvent un vécu, ils ont déjà été à l’hôpital ou fait des prises de sang, ce sont souvent des enfants plus anxieux », observe-t-elle.

Le doudou, un objet de transition

Chantal Maurin a sollicité plusieurs partenaires pour pouvoir recréer cet hôpital. Avec leur doudou, les enfants arrivent dans la salle d’attente « Il y a des jeux, des coloriages et des petites chaises. Ils apprennent déjà à attendre », détaille l’infirmière. Selon la pathologie dont souffre le doudou, l’enfant est orienté vers un circuit de soins adaptés. « C’est un objet de transition, en psychologie on appelle cela ainsi. Ca permet de reporter l’angoisse sur le doudou », poursuit-elle. « On explique ce qu’on va faire au nounours, on le fait, et ensuite on demande à l’enfant s’il veut refaire les mêmes gestes. Ca dédramatise beaucoup », ajoute-t-elle. D’un stand à l’autre, c’est l’occasion de proposer une évaluation de la douleur, d’essayer de petites béquilles ou un chariot roulant, de parler des caries et du brossage des dents. « A la fin, on leur délivre un diplôme du courage pour eux et le nounours », conclut Chantal Maurin.

Renouveler l’opération tous les ans

Durant 4 jours, l’opération a permis d’accueillir des enfants en situation de handicap, mais aussi de travailler « en inclusion ». Ainsi, des élèves de grande section et de CP ont été accueillis en même temps que des enfants de l’hôpital psychiatrique Sainte-Marie. « Certains souffrent d’autisme, de phobies sociales, mais ils ont bien réagi malgré le nombre, le bruit », observe encore Chantal Maurin. Une expérience concluante. L’objectif, désormais : renouveler l’opération tous les ans.

Source FR3.

L’association Escal recrute des dizaines d’animateurs pour ses séjours adaptés cet été…

L’association Escal recherche encore une cinquantaine d’accompagnants pour ses séjours cet été.

Cette structure montée il y a huit ans par des éducateurs à Sorbiers propose des voyages et des loisirs adaptés pour les adultes souffrant de handicap mental. 

L'association Escal, propose des séjours adaptés pour adultes souffrant d'un handicap mental.

Sorbiers, France

Les premiers séjours d’été adaptés organisés par l’association Escal sont prévus en juin, mais l’association basée à Sorbiers (Loire) n’a pas encore bouclé son recrutement pour accompagner et encadrer ses bénéficiaires, des adultes souffrant d’un handicap mental.

« On a encore besoin d’une quarantaine d’animateurs, de huit responsables de séjours qui doivent être diplômés de l’éducation spécialisée ou infirmiers, et également de veilleurs de nuit », détaille Yannick Rochette, le directeur d’Escal. Cet ancien éducateur a monté l’association Escal en 2011 avec une autre ancienne éducatrice, Anne-Sophie Teyssier qui dirige aujourd’hui la structure avec lui.

Animateurs, responsables de séjours et veilleurs de nuit

Le duo a chaque année des difficultés à recruter du personnel pour l’été. « Ce qui nous pose un peu problème c’est que c’est des contrats courts, on dépend de la convention collective de l’animation, on sait que l’animation c’est pas forcément bien rémunéré », explique Anne-Sophie Teyssier. « Après c’est surtout pour se faire une expérience… c’est quand-même des choses à vivre en séjour, c’est riche, c’est de belles rencontres », ajoute la directrice d’Escal, chargée plus précisément du recrutement. D’ailleurs, les débutants sont acceptés par l’association : « sur chaque séjour on a ce qu’on appelle un apprenant. On a tous commencé à un moment ou un autre donc on donne cette chance-là aussi ».

L’association organise des séjours dans toute la France, et même à l’étranger (au Portugal, notamment) pour le public qui dispose d’une bonne autonomie. Pour les personnes les moins autonomes, les séjours sont organisés dans la région, à Saint-Pierre-de-Boeuf par exemple. Encore faut-il trouver des hébergements adaptés au public handicapé mental. L’association en recherche en permanence.

Pour postuler, vous pouvez contacter l’association Escal par mail, recrutement@escal-va.fr ou par téléphone, 04 27 77 57 99. La campagne de recrutement est ouverte jusqu’à la fin du mois de juin. 

Source FRANCE BLEU.

HANDICAP – Trois astuces à connaître pour se simplifier la vie quand on est voyageur…

Signaler son expédition, obtenir un passeport temporaire, concilier tourisme et handicap… Quelles sont les astuces qui permettent de se simplifier la vie lors d’un voyage ?

Du passeport au signalement de votre voyage, plusieurs astuces simples vous permettent de partir à l'étranger en toute quiétude.

D’une part, les vacances d’été approchent, et avec elles les séjours en France ou à l’étranger. Des départs, notamment hors des frontières hexagonales, qui peuvent réserver leur lot d’imprévus. D’autre part, certains doivent se rendre en urgence dans un pays tiers, mais n’ont pas un passeport en règle. Pour tous ces voyageurs, valides ou atteints de handicap, plusieurs astuces sont à connaître afin de se simplifier la vie.

Signalez votre expédition

On ne sait jamais ce qui peut se passer lors d’un séjour à l’étranger. Par précaution, vous pouvez enregistrer gratuitement votre voyage sur la plate-forme officielle Ariane, mise en place par le ministère des Affaires étrangères. Par ce biais, vous pourrez recevoir des recommandations de sécurité, être contacté en cas de crise dans le pays et désigner une proche à alerter en cas de besoin.

Obtenir un passeport temporaire

Vous devez sortir du pays pour vous rendre au chevet d’un proche alors que votre passeport n’est plus valable ? Une procédure accélérée vous permet d’obtenir ce titre d’identité dans les plus brefs délais. Pour y prétendre, vous devez justifier d’un déplacement urgent à l’étranger en raison de la maladie grave ou du décès d’un membre de la famille, ou bien pour des raisons professionnelles ne pouvant pas être différées.

La demande s’effectue au guichet habituel des passeports. Si elle est acceptée, un titre temporaire valable un an vous sera délivré le jour même ou quelques jours plus tard. À noter : si le passeport est pour un mineur, il devra être présent s’il a plus de 12 ans.

Concilier tourisme et handicap

Afin de permettre aux personnes atteintes d’un handicap de profiter comme tout le monde de leurs vacances, l’État a lancé une marque officielle estampillée « Tourisme & Handicap » pour identifier les professionnels engagés qui proposent des solutions d’accueil adaptées. Pour rechercher des établissements labellisés partout en France selon vos besoins spécifiques, rendez-vous sur le site dédié.

Source 20 MINUTES.

HANDICAP INFO PARTENAIRE DE…..    

Aix-en-Pévèle : une famille parcourt 800 km en calèche, pour sensibiliser à l’autisme…

Une famille de 4 enfants a quitté ce mercredi après-midi, le village d’Aix en Pévèle, en calèche.

Direction la Loire. Sur la route, le couple abordera les difficultés qu’il rencontre pour scolariser son fils autiste. 

Aix-en-Pévèle : une famille parcourt 800 km en calèche, pour sensibiliser à l'autisme. © B.Espalieu

Plus qu’un simple voyage, une véritable aventure pour cet enfant autiste et sa famille. Ils s’apprêtent à quitter définitivement la région pour rejoindre Briennon dans la Loire. Leur objectif : scolariser leur fils aîné, âgé de 6 ans, dans une classe pilote, une structure privée adaptée pour les enfants autistes…qui utilise la méthode 3i.

 » On va tester une classe expérimentale pour montrer que c’est possible, d’intégrer un enfant autiste, en adaptant un minimum. Et surtout après que d’autres familles puissent remettre ce projet, en place, près de chez eux », explique la jeune maman, institutrice de métier.

Le couple de Lillois est soutenu par de nombreux bénévoles dans ce projet. Ils ont créé une page Facebook, pour être suivis.

A raison de 15 km par jour en moyenne, le voyage devrait durer environ 2 mois. Le couple et ses 4 enfants ont préparé le périple de longue date, pour que Bosco puisse vivre cette aventure en toute quiétude et en toute sécurité…

« On en a beaucoup parlé à la psychologue qui le suit ». Ils ont donc fait quelques aménagements : « Il y a la grande tente familiale, mais lui va avoir sa petite tente à lui à l’interieur,pour avoir son petit cocon sensoriel, qui est important, où il va être protégé du mouvement, du bruit », explique Virginie.

 » On est quand même très confiant parce qu’il a toujours eu une appétence énorme pour les chevaux, donc il a fait de l’équithérapie ».  » Il a beaucoup de TOC…mais dès qu’il est sur la carriole ou à cheval, il les perd automatiquement, » s’entousiasme le père de Bosco.

8 à 10 semaines de voyage en carriole entrecoupées de longues pauses, durant lesquelles la famille témoignera de ses difficultés mais aussi de ses espoirs que l’éducation nationale puisse enfin mieux comprendre et donc mieux accompagner les enfants autistes dans leur scolarité…

Source FR3.

Au Jardin d’acclimatation, une jeune fille atteinte d’autisme interdite de manège…!

Melissa, une jeune fille atteinte d’autisme, s’est vue refuser mercredi l’accès à l’une des attractions du Jardin d’acclimatation.

Si la direction se défend en évoquant des questions de sécurité, la mère de l’enfant pointe une discrimination.

Atteinte d’autisme, Melissa (à gauche) s’est vu refuser l’accès aux chaises volantes du Jardin d’acclimatation, mercredi. / © E. Ferret / France 3 Paris IDF

Les chaises volantes sont son manège préféré au Jardin d’acclimatation. Melissa, une jeune fille âgée de 13 ans et atteinte d’autisme, n’a pas pu en profiter mercredi après-midi. Les agents responsables de l’attraction lui ont interdit de monter.

« Vous ne faites pas l’attraction mademoiselle parce que vous êtes autiste », raconte l’adolescente, qui reprend les mots des agents.

Melissa, qui se dit « triste » après l’incident, va au Jardin d’acclimatation depuis une dizaine d’année avec sa mère. C’est la première fois qu’on lui refuse l’accès à un manège, y compris dans les autres parcs d’attractions qu’elle fréquente.

« L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap »

« Je trouve ça extrêmement choquant, explique Jacqueline Domnez, maman de Melissa et par ailleurs présidente de l’association Mélissa l’union de tous. Qu’on le dise en plus les yeux dans les yeux à ma fille… Ils l’ont fait évacuer devant tout le monde. Donc j’ai dû la gérer parce qu’elle a eu des crises de frustration pendant plus de 30 minutes. Elle n’était vraiment pas bien. Ce lieu qu’elle aimait, maintenant elle le déteste. »

La mère pointe une situation discriminatoire: « Les premiers termes utilisés par la personne responsable de l’attraction m’ont particulièrement choqué : « Les personnes atteintes d’une maladie mentale et psychiatrique n’ont pas le droit de monter dans un manège ». L’autisme n’est pas une maladie, c’est un handicap. On était censé passer une après-midi en famille, ça s’est transformé en enfer. »

Une plainte déposée

Les agents du manège ont présenté leurs excuses. Les responsables du parc, eux, ont remboursé la journée à la famille.

Pour justifier l’incident, le président du Jardin d’Acclimatation Marc-Antoine Jamet met en avant le règlement interne au site et une question de sécurité : « Tout enfant doit pouvoir attendre de manière autonome les secours, pour pouvoir être évacué. A la fois le bureau de contrôle, le constructeur et le cabinet de conseil en accessibilité avec qui nous travaillons ont établi que les enfants qui ne pouvaient pas être évacués de manière autonome ne pouvaient pas monter dans ce manège. »

De son côté, Jacqueline Domnez vient de porter plainte ce jeudi matin. Elle a également contacté dès mercredi soir le Défenseur des droits afin de saisir l’institution.

Mercredi soir, la mère de Melissa a par ailleurs adressé un courrier destiné à la fois au ministre chargé de la Ville et du Logement Julien Denormandie, à la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées Sophie Cluzel, au maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin, à la direction du parc, ainsi qu’au groupe LVMH – propriétaire du Jardin acclimatation.

Source FR3.

Corrèze : des livres audio et des lecteurs bientôt à disposition de ceux qui ont un handicap pour lire…

Gérée par le conseil départemental de Corrèze, la bibliothèque départementale de prêt vient de se doter de dix lecteurs pour lire des livres audio aussi mis à disposition.

Ces équipements, proposés aux bibliothèques affiliées, seront disponibles pour ceux qui ont un handicap pour lire.

Le lecteur 'Victor' permet de lire des livres audio

Comment rendre la lecture accessible à tous ? Comment faire en sorte que ceux qui souffrent d’un handicap (visuel, cognitif, psychique) ou de troubles « dys » puissent aussi lire ? C’est un vaste sujet de société et le conseil départemental de Corrèze, qui va selon lui être l’un des tout premiers de France à le faire (après la Savoie et la Vendée), innove en la matière. Via sa bibliothèque départementale de prêt, basée à Tulle, le département va proposer des livres audio et des lecteurs adaptés pour les lire. Dans les prochaines semaines, les quelques 70 bibliothèques affiliées (celles de Brive, Tulle et Ussel ne le sont pas), qui empruntent des documents, vont se voir proposer ce nouveau service qui vient d’être acté par les élus.

10 lecteurs, 30.000 livres audio

Concrètement, dix lecteurs ‘Victor’, c’est leur nom, viennent d’être achetés par la collectivité. Ils vont se retrouver entre les mains des publics empêchés, comme ils sont pudiquement appelés, pour évoquer ceux qui ne peuvent pas lire eux-même du fait de leur handicaps.  » Cet appareil permet une lecture comme vous et moi  » explique Ovidio Vallès, chargé du dossier à la bibliothèque départementale de prêt. Cela permettra aux bénéficiaires  » de reprendre la lecture, après une pause, exactement là où ils se sont arrêtés. Ils pourront mettre des signets, comme des post-its, pour retrouver une page ou des ouvrages « . Il sera aussi possible d’accélérer la lecture pour lire en diagonale, ou encore de programmer le temps de lecture.  » On peut choisir 45 minutes par exemple pour éviter que l’ouvrage aille à son terme si on s’endort avant  » détaille Ovidio Vallès.

« Combler cette lacune qui fait que certains ne peuvent pas lire »

Cela est possible grâce aux collections de livres détenus par l’association Valentin Haüy, d’aide aux malvoyants, avec qui un partenariat est conclu. Sur son site, elle revendique près de 30.000 livres audio. Cela représente un enjeu fort pour le département.  » Il nous fallait absolument combler cette lacune qui fait que, à cause de leur handicap, certains ne peuvent pas lire  » ajoute Francis Colasson, conseiller départemental délégué culture et santé.  » Maintenant, on leur donne la possibilité de le faire, de s’enrichir, de vivre comme une personne qui n’a pas ce handicap « . De quoi, donc, offrir un quotidien un peu plus normal à ceux qui sont empêchés. Combien sont-ils en Corrèze ?  » On m’a parlé du pourcentage de 3%, mais je n’ai pas de nombre exact  » continue l’élu. Rapporté aux 240.000 habitants de la Corrèze, un peu plus de 7.000 personnes pourraient être concernées dans le département.

Possibilité d’en bénéficier sous des conditions strictes

Mais, pour pouvoir bénéficier des livres audio et de leurs lecteurs dédiés, la procédure sera très encadrée.  » Sinon, ce serait du piratage  » lance Gaetano Manfredonia, le directeur de la bibliothèque départementale de prêt, car les livres audio sont soumis aux codes des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle. Cela s’applique, pour commencer, aux élus dont les bibliothèques empruntent des documents à la bibliothèque départementale.  » Pour une mise à disposition, les élus devront signer une charte d’adhésion où ils s’engagent à ce que les livres audio soient mis à disposition exclusivement des ayants droit « . Ces mêmes bénéficiaires devront justifier leur handicap.  » Des conditions très strictes sont prévues pour qu’on ne puisse pas disséminer gratuitement des fichiers audio  » justifie Gaetano Manfredonia. Ce service sera donc pleinement opérationnel dans quelques semaines. Mais, d’ici là, il est déjà actif pour celles et ceux qui veulent voter pour le prix des lecteurs corréziens, ils sont invités à s’adresser directement à la bibliothèque départementale de prêt.

Source FRANCE BLEU.

Avec ses mains et un plateau, il fait vivre les matches de football aux personnes aveugles…

Le Colombien Cesar Daza est un passionné de football qui partage sa passion avec des personnes aveugles.

En bougeant ses mains sur un plateau, il leur permet de vivre le match de manière sensorielle.

Tout simplement beau ! 

Avec ses mains et un plateau, il fait vivre les matches de football aux personnes aveugles

Ceux qui sont déjà allés dans un stade pour voir un match de football (ou de rugby par exemple) savent à quel point l’ambiance peut être extrêmement animée. Les supporters scandent le nom de leur joueur préféré, chantent pour motiver leur équipe, font vibrer le sol à chaque nouveau but… Bref, aller voir un match au stade, c’est la garantie de vivre une expérience et une ambiance unique, que l’on soit supporter ou non.

Mais malheureusement, tout le monde n’a pas la chance de pouvoir vivre le match de son équipe préférée sur le même pied d’égalité que les autres. Les personnes qui vivent avec un handicap comme la cécité ou la surdité (et parfois les deux) ne peuvent malheureusement pas vivre le match et ressentir les mêmes émotions que les autres supporters. Mais c’était sans compter sur Cesar Daza un passionné de football d’origine colombienne qui s’est lancé dans un concept original et social. Ce dernier permet aux personnes aveugles de vivre les matches de football au stade en utilisant ses mains et un plateau.

Plus concrètement, il s’installe avec la personne autour d’un plateau qui représente le terrain de football. En utilisant ses mains, Cesar Daza lui décrit le match en temps réel : les déplacements des joueurs, les corners, les tirs, les passes, les centres… De manière concrète, il utilise la gestuelle avec brio pour aider les supporters aveugles à vivre les sensations uniques d’un match de football.

Pour l’anecdote, Cesar Daza a eu l’idée de se lancer dans ce projet après avoir fait la rencontre de Jose Richard Gallego, un supporter de football colombien qui a perdu l’ouïe et la vue à cause d’une maladie alors qu’il n’avait que 9 ans. Très touché par sa situation, Cesar Daza s’est lancé dans ce projet pour lui partager encore plus fort sa passion pour le foot.

L’idée a rapidement eu beaucoup de succès et Cesar Daza a pris l’initiative de s’accompagner d’autres volontaires pour permettre à d’autres personnes handicapées de tenter l’expérience. Un très beau projet, simple mais intelligent, qui fait chaud au coeur par sa solidarité et qui oeuvre en faveur de l’inclusion dans le sport. À partager !

SOURCE CREAPILLS.

 

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer…

MEMO est un court-métrage touchant sur la maladie d’Alzheimer, réalisé par des étudiants des Gobelins.

Celui-ci traite le sujet, pourtant pas facile, avec une impressionnante délicatesse. 

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

Aujourd’hui, nous vous présentons ce superbe court-métrage d’animation. Memo, c’est un film sensible, malin et très touchant sur la maladie d’Alzheimer : un véritable coup de cœur ! Derrière cette animation, cinq jeunes réalisateurs, tout droit sortis des Gobelins, la prestigieuse école d’animation. Julien Becquer, Elena Dupressoir, Jules Durand, Viviane Guimaraes et Ines Scheiber ont décidé de raconter ensemble cette histoire émouvante pour leur film de fin d’études.

Le pitch ? Louis, retraité, veut à tout prix garder son indépendance face à la surprotection de sa fille Nina. Un scénario tout simple, nous direz-vous. Et pourtant … Étant donné qu’on ne veut pas vous spoiler, on va vous laisser regarder avant de continuer.

Ce qu’on apprécie davantage dans ce film, c’est qu’Alzheimer est représentée par bien plus que juste “oublier” des choses. Cette maladie fait beaucoup de mal aux familles et fait ressentir une énorme perte de contrôle à la personne atteinte. Ici, on nous présente surtout le désir d’indépendance de Louis, qui manifeste un début de maladie d’Alzheimer. En témoignent les nombreux post-its qui font désormais partie de la décoration …

Pour mettre en avant l’insoumission du retraité, les étudiants ont utilisé une base narrative minimaliste : il souhaite aller acheter du café seul − autrement dit, une action quotidienne et à la portée de tout le monde. Or, sa fille Nina, qui le surprotège a tendance à le pousser à l’isolement.

Mémo semble vouloir nous faire comprendre que l’assistanat, même s’il part d’une bonne intention, n’est pas forcément une aide judicieuse. Mais surtout, Memo illustre, d’une manière très visuelle, et à la perfection, ce que peuvent ressentir les personnes atteintes de la maladie. Et c’est juste terrifiant.

Le court-métrage, à la fois vaporeux et coloré, reflète le talent précieux et singulier de cette poignée de réalisateurs. Une approche subtile et délicate pour parler d’un sujet difficile, qui touche trop de familles.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

MEMO : le court-métrage touchant qui tente de représenter visuellement la maladie d’Alzheimer.

SOURCE CREAPILLS.

 

À Marseille, du rugby pour mieux lutter contre le cancer…

L’Institut Paoli-Calmettes et le Rugby Club Stade Phocéen, viennent de lancer à Marseille une nouvelle section : du rugby « sans contact violent », destiné d’abord aux femmes qui luttent conter le cancer.

Michèle, atteinte d'un cancer, battante dans la vie comme sur le terrain

Le sport, et encore plus le rugby, comme thérapie.. le sport santé…  C’est le choix de certaines patientes atteintes d’un cancer, et c’est tout nouveau à Marseille. Le fruit d’un partenariat entre l’IPC, l’institut Paoli-Calmettes -centre de prise en charge globale du cancer- et le Rugby Club Stade Phocéen dans le 11e arrondissement. Cette nouvelle section est d’abord destinée aux femmes, pour leur redonner confiance, et moralement et physiquement.

« On voulait associer le rugby et ses valeurs à des gens qui peuvent avoir à traverser des moments difficiles, comme la maladie, et en particulier le cancer » Augustin Marie, président du Rugby Club Stade Phocéen

Augustin Marie, président du Rugby Club Stade Phocéen - Radio France

Ces femmes se retrouvent ainsi sur le terrain chaque mardi soir dans le 11e arrondissement de Marseille, pour jouer un rugby sans contact violent. « c’est du rugby à toucher, qui se joue normalement à cinq contre cinq, explique l’entraîneur Ludovic Chaix, formé à la pratique du sport adapté. Il n’y a pas de contact, on se touche juste légèrement à deux mains. Et dès que le porteur du ballon est touché, il pose le ballon, et quelqu’un vient prendre le relais. Donc c’est surtout du plaisir, on court et on s’amuse beaucoup. » La 2e séance vient d’avoir lieu cette semaine.

« Ce que ces femmes gagnent à venir avec nous ? De la confiance en soi, beaucoup de confiance en soi. Et le fait d’être en groupe, socialement de rencontrer beaucoup de monde. » Ludovic Chaix, l’entraîneur

Les séances mêlent à la fois des patientes et du personnel de l'IPC, l'institut Paoli-Calmettes - Radio France

La genèse du projet vient en fait de Toulouse. A l’Oncopole, des patientes traitées pour des cancers sont ainsi invitées à jouer au rugby depuis 2015. « C’est une action créée à Toulouse, reconnaît Augustin Marie. On n’a rien inventé. On s’en est inspiré. On veut suivre leur exemple. (..) A Toulouse, c’est impressionnant. On voit des gens qui étaient malades il y a 3 ans, qui ne le sont plus et qui en rencontrent d’autres qui sont en plein traitement ou en rémission.. et quand certaines ne vont pas bien, les autres les motivent pour venir s’entraîner. Il n’y a que des battantes! »

Parmi les premières patientes à avoir franchi le pas : Michèle, 51 ans. Elle a subi 2 opérations en un an, la dernière il y a seulement un mois. Et elle enchaîne les séances. Michèle avait arrêté le sport, elle s’y est remise dès que sa maladie a été détectée : « ça fait du bien physiquement, psychiquement, c’est stimulant, explique-t-elle. De toute façon, ça a été le point de départ. Dès que j’ai commencé le traitement, je me suis remise au sport. » De la natation, du vélo, mais aussi depuis la semaine dernière donc le rugby à Marseille.

‘ »On fait le plein d’énergie. Dès qu’on fait du sport, la fatigue disparaît, on a envie de plein de choses et on avance encore plus vite ». Michèle, patiente et aussi première sur le terrain le mardi soir.

Qu’en pensent les médecins ? Quels sont leurs retours d’expérience ? Il n’y a pas de certitude scientifique proprement dit, mais des convictions. L’IPC espère élargir sa base de données, pour mieux appréhender la question.

« On n’a pas d’étude qui démontre qu’on va guérir avec le sport. Evidemment. Mais le sport, comme beaucoup d’autres choses, va participer à améliorer le pronostic d’une pathologie ; à la fois sur le plan physique, sur le plan nutritionnel et sur le plan psychologique. Ce sont 3 éléments majeurs dans la prise en charge de patients,. en particulier de patients pris en charge pour des cancers. » Eric Lambaudie chirurgien oncologue à l’IPC, l’institut Paoli-Calmettes à Marseille.

 

Biarritz : l’éducateur de l’IME de Plan Cousut, incarcéré en 2018, soupçonné de 13 cas de viols et agressions sexuelles…

Plus le temps passe et plus le nombre de plaintes augmente. Mis en examen l’an dernier pour deux cas, l’éducateur de l’IME de Plan Cousut à Biarritz, serait impliqué dans au moins 13 cas de viols et agressions sexuelles.

L’enquête se poursuit.

Biarritz : l’éducateur de l'IME de Plan Cousut, incarcéré en 2018, soupçonné de 13 cas de viols et agressions sexuelles. L'entrée du centre médico-éducatif.

Il avait été mis en examen, l’an dernier, pour viols et agressions sexuelles sur deux jeunes mineures handicapées, et placé en détention provisoire. L’enquête a mis au jour d’autres victimes. L’éducateur spécialisé de l’institut médico-éducatif Plan Cousut, à Biarritz, est désormais suspecté de 13 agressions. Les procédures judiciaires sont actuellement en cours dans le cadre de l’instruction ouverte dès la découverte des faits.

Pris sur le fait dans la piscine

C’est dans la piscine de l’établissement spécialisé que l’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, s’était fait surprendre par l’un de ses collègues qui avait alors immédiatement alerté sa hiérarchie et les autorités. Au cours de l’enquête, ouverte par le Parquet de Bayonne, les policiers ont épluché tout le passé de l’éducateur spécialisé afin de faire toute la lumière sur ses faits et gestes. Les premières agressions remonteraient à 2003. Les investigations se poursuivent.

Une enquête complexe

L’éducateur spécialisé était en poste depuis 18 ans au sein de l’établissement. Il a donc côtoyé de nombreux jeunes souffrants de troubles du comportement, qui dans la plupart des cas ont du mal à verbaliser les événements. Le recueil des informations est donc complexe dans un dossier où la parole des uns s’oppose à la parole des autres.

Source FRANCE BLEU.