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Autisme : ces familles qui font face à la très difficile prise en charge de la douleur…

A l’occasion de la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, France 3 s’est penchée sur le manque de structures et de formations pour la prise en charge de la douleur chez les personnes souffrant d’autisme et le difficile diagnostic des pathologies.

Mobilisation de parents à l'occasion de la journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme en mars 2018. La France compte 700 000 personnes atteintes d'autisme à des degrés divers. / © Aurelien Morissard / Maxppp

Ce mardi 2 avril est la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Ce type de handicap touche une personne sur 150 dans le monde, la France compte 700 000 personnes atteintes d’autisme, dont 100 000 enfants.

A l’occasion de cette journée, nous avons fait le point sur les structures existantes pour la prise en charge de la douleur chez les personnes souffrant d’autisme et le difficile diagnostic des pathologies.

D’abord un témoignage. Sabine Ferruci habite Jonquières dans le Vaucluse. Elle est la maman de Gaëlle, 18 ans. Sa fille n’est pas autiste à proprement parler mais souffre d’une maladie rare, le syndrome de Rett. Il se manifeste par des troubles du comportement. Ce handicap a longtemps été assimilé à de l’autisme.

« Pendant plusieurs mois, on a laissé souffrir ma fille »

Pour Sabine, « la prise en charge de la souffrance et de la douleur est inexistante, c’est du vécu ! » Son témoignage est édifiant.

« Pendant plusieurs mois, on a laissé souffrir ma fille ; un dentiste refusait d’écouter mes observations, parce que ma fille est handicapée, parce que je ne suis qu’une maman et non un dentiste, je l’ai bien senti, j’avais beau lui dire qu’elle repoussait la main dès qu’on lui mettait une brosse à dents dans la bouche, que parfois elle était très calme et puis d’un coup elle se mettait à hurler comme si une violente douleur arrivait d’un coup. Il ne m’a jamais écoutée. »

« Puis, je me suis rendu compte qu’elle avait des dents qui poussaient de travers, je lui ai dit: « Regardez, j’ai trouvé ». Il ne voulait rien entendre, il disait que les enfants comme ça c’est compliqué à soigner. Finalement, je suis allée voir un pédodentiste. Je lui ai juste décrit la douleur de ma fille, elle a répondu: « ce sont les dents de sagesse ». On lui a fait une radio et on a vu qu’elle avait quatre dents de sagesse qui n’avaient pas la place de pousser. Elle m’a dit : vous ne pouvez pas imaginer la douleur qu’elle a endurée… Je m’en doutais vu les troubles ». 

Cette maman, qui a créé l’association « Une si belle différence« , regrette que les médecins ou spécialistes consultés pour sa fille ne l’écoutent pas ou peu.

Elle a également en exemple cette structure au sein d’une clinique marseillaise qui propose des consultations avec plusieurs spécialistes en un seul rendez-vous (neurologue, dentiste, gastroentérologue).

« Mais en arrivant, Gaëlle était très agitée à cause de l’ambiance, le cadre et des médecins très peu patients. Ils ont voulu lui donner un médicament pour la calmer. Je suis partie. Je ne me suis jamais sentie aussi seule… »

Aucune structure en PACA

Aujourd’hui, Gaëlle souffre de troubles intestinaux et gastriques. Mais compte tenu de l’absence de structures adaptées en PACA, sa mère envisage de consulter en région parisienne.

A Etampes, dans l’Essonne, existe depuis 2012 un Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale, autisme, polyhandicap et handicap génétique rare, situé au sein de l’hôpital Barthelemy Durand.

A l’origine de cette structure, le docteur Djéa Saravane travaille sur cette thématique depuis 1992. Il est d’ailleurs chargé d’implanter ce type d’accueil en France, selon un cahier des charges bien précis. Une unité a vu le jour à Limoges, Bordeaux et bientôt à Besançon.

Aux soignants de s’adapter et non l’inverse !

« C’est au médecin d’aller chercher les causes de la douleur qui explique le trouble du comportement. On a adapté notre examen clinique. C’est à nous de nous adapter à la personne, pas l’inverse. Un jour par exemple, un enfant ne voulait pas s’allonger sur le lit d’examen. Il voulait s’allonger par terre sur le carrelage. Et bien on s’est tous allongés à côté de lui, on a fait l’examen allongé par terre avec lui. On s’adapte. Nos consultations durent deux heures parfois. »

Avec son équipe, le docteur Saravane a mis en place une échelle spécifique pour détecter la douleur auprès des personnes autistes.

Cette méthode peut être utilisée par tout le monde, les éducateurs, la famille, les soignants. Cette échelle ESDDA (pour Echelle simplifiée d’évaluation de la douleur chez les personnes dyscommunicantes avec troubles du spectre de l’autisme) a été traduite en anglais. De nombreux pays l’utilisent désormais.

« Je reconnais l’expertise des familles »

Modeste, le docteur Saravane aime expliquer que « ce sont les familles et les autistes qui m’ont tout appris, pour moi ils font partie des soins. Je reconnais leur expertise, mes collègues ont du mal à le comprendre. C’est à nous de nous adapter à la personne, pas l’inverse ».

Le gouvernement a lancé un plan autisme avec des engagements sur la prise en charge, le dépistage précoce, la scolarisation, l’aide aux familles, la recherche et la formation. 344 millions d’euros y seront consacrés sur cinq ans.

Source FR3.

Chiffre du jour : la France compte près de 11 millions d’aidants…

L’association des paralysés de France de Vaucluse organise ce jeudi une journée de formation pour les aidants familiaux, ces personnes qui viennent en aide à leur proche handicapé ou malade.

Ils seraient 11 millions en France, parfois sans le savoir. 

Chiffre du jour : la France compte près de 11 millions d'aidants . Photo d'illustration

Vous êtes peut être concerné, sans même le savoir. En France, 11 millions de personnes sont des aidants et beaucoup l’ignore. L’association des paralysés de France parle d’ailleurs de chiffre « invisibles » pour définir ces situations familiales souvent délicates. L’APF organise d’ailleurs une journée de formation ce jeudi, dans ses locaux boulevard Jules Ferry à Avignon, sur le thème « Être aidant : les répercussions familiales, sociales et professionnelles ».

Être aidant, c’est le fait de venir en aide, au quotidien ou régulièrement à un proche malade ou handicapé, en situation de dépendance. Le soigner, l’accompagner pour ses rendez-vous médicaux, lui faire ses courses, le ménage, parfois même l’accompagner 24h/24 pour lui permettre de mener une vie digne.

La majorité des aidants sont des aidantes

Cette situation concerne des conjoints, des enfants, des frères et sœurs, parfois même des amis. Leur rôle devient de plus en plus important dans une société où les maladies neuro-dégénératives comme Parkinson ou Alzheimer gagnent du terrain. La moitié de ces aidants travaille, en plus du temps qu’ils passent avec leur proche aidé et 74% sont des femmes.

De nombreuses associations militent pour une réelle prise en compte de ce statut, parce que l’immense majorité des aidants ont des difficultés à combiner leur rôle et leur activité professionnelle ou leur vie sociale et familiale. Et c’est sans compter le stress accru, les problèmes de santé délaissés ou les troubles du sommeil.

Source LE FIGARO.

Unique en Normandie : à Evreux un chien guide d’aveugle au lycée…

Salim Naroun, élève au lycée Notre Dame Saint François est accompagné par son chien chaque jour en classe.

Depuis la rentrée, il a retrouvé de l’autonomie.

Loën dort sagement à côté de son maître pendant le cour de français. / © France 3 Normandie

C’est une première en Normandie. Loën, jeune Labrador a fait sa rentrée au lycée Notre Dame Saint François d’Evreux en septembre 2018. Il accompagne chaque jour son maître mal voyant en classe.

Salim Naroun a 16 ans. Il est élève en première S. Grâce à son chien, il retrouve enfin de l’autonomie.

Ca me permet de faire comme les autres, d’être libre. Mon chien a été très bien accepté dans la classe. Tout le monde l’aime bien. Il est devenu une sorte de mascotte » précise Salim.

Durant les cours, le Labrador dort sagement près de son maître, sans perturber le fonctionnement de la classe.

Sensibiliser au handicap

Grâce à Loën, les autres élèves sont sensibilisés au handicap, visuel notamment. Le chien guide a été formé par la Fondation Frédéric Gaillanne à l’Isle sur la Sorgue (Vaucluse). Il coûte 25 000 euros. Avant de devenir le maître de Loën, Salim a dû passer trois stages.

 

Source FR3.

La formation exemplaire des apprentis handicapés à Carpentras…

La ministre du travail Muriel Penicaud a salué l’exemplarité du centre de formation des apprentis de Carpentras. La structure accueille 6% d’apprentis handicapés.

Muriel Penicaud s'est entretenue avec Claire, ex-apprentie trisomique diplômée du CFA de Carpentras

Muriel Penicaud, la ministre du travail, était en Vaucluse pour la rentrée des apprentis vendredi. La ministre a visité le centre de formation des apprentis de l’hôtellerie à Avignon avant de découvrir le CFA de Carpentras.  Métiers de la vente ou de la mécanique auto, 500 apprentis apprennent un métier dans ce Centre de Formation des Apprentis. La ministre leur a expliqué qu’ils ont choisi « la voie de l’excellence et de apprentissage ».  Muriel Penicaud a ajouté « vous faites ce que nous souhaitons développer dans la loi ».

Handicap non visible et intégration exemplaire

Le CFA de Carpentras doit « être un exemple » a expliqué la ministre car ce CFA accueille aussi des apprentis handicapés. Le handicap de Claire est qualifiée de non – visible car cette ex-apprentie est trisomique. Elle travaille aujourd’hui à Ikea au rayon vaisselle après un CAP maintenance à Carpentras. Elle souligne avec fierté qu’elle obtenu « ce CAP en deux ans » alors que le contrat de formation prévoyait trois années en raison du handicap de la jeune femme.
Sa maman, Nathalie Bégue ajoute que « l’effort d’intégration réalisé par les enseignants et élèves du CFA de Carpentras fait l’objet d’un film qui sera diffusé dans tous les CFA de Vaucluse pour mettre en avant cette énergie ».

La ministre Muriel Pénicaud a remarqué que le « lycée des métiers de Carpentras est innovant avec 6% de jeunes en situation de handicap. C’est un des rares CFA à le faire. C’est un exemple en France ». Nicolas, jeune apprenti malentendant en CAP Vente a expliqué à la ministre qu’après « des années de scolarité compliquée à cause de son handicap, il a bénéficié du soutien du CFA en première année et espère réussir son CAP ».

Une dizaine d’apprentis est en situation de handicap au CFA de Carpentras.

Source France Bleu.

Les personnels des Ehpad peu convaincus par le plan du gouvernement….

La ministre de la Santé a détaillé ce mercredi des mesures pour « mieux prendre en charge la dépendance » et répondre à la crise dans les Etablissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Il prévoit notamment la présence d’une infirmière de nuit dans chaque Ehpad.

La ministre de la Santé a détaillé mercredi un plan pour répondre à la crise dans les établissements pour personnes âgées.

Astreintes de nuit, rénovation d’Ehpad, télémédecine, recrutements :  la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a détaillé mercredi des mesures pour « mieux prendre en charge la dépendance » et répondre à la crise dans les établissements pour personnes âgées. Très attendue après deux journées de mobilisation inédite en début d’année, ce plan ne convainc pas les personnels de terrain.

Astreinte infirmière la nuit, télémédecine, 360 millions d’euros pour favoriser les recrutements

Pour renforcer la présence médicale de nuit et réduire « les hospitalisations d’urgences évitables », les personnels d’Ehpad pourront faire appel à une astreinte infirmière mutualisée entre plusieurs établissements. Déjà votée dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2018 et dotée de 10 millions d’euros, cette mesure sera sanctuarisée en 2019 et 2020.

Toujours pour désengorger les services d’urgences Agnès Buzyn veut développer l’hospitalisation à domicile, y compris en Ehpad. Le plan prévoit également la création de 1.000 places en Ehpad, facturées au même prix qu’à l’hôpital, pour raccourcir les séjours et préparer le retour à domicile.

Autre priorité du gouvernement : généraliser la télémédecine d’ici 2022 pour limiter les déplacements en consultation. Une mesure estimée à 40 millions sur cinq ans.

Pour répondre aux difficultés des personnels se disant « à bout » et débordés pour s’occuper dignement des aînés, le plan propose d’accélérer la convergence entre Ehpad publics et privés sur cinq ans au lieu de sept. « 143 millions d’euros supplémentaires » vont être injectés en plus des 217 millions déjà prévus sur cette période pour « favoriser des recrutements » dans les établissements et créer environ 20.000 postes supplémentaires.

Les personnels des Ehpad dubitatifs

Des mesures insuffisantes pour les personnels interrogés par France Bleu.  « Si on rapporte les 20.000 postes supplémentaires au nombre d’Ehpad en France, on n’aura que des miettes, alors que par exemple dans mon établissement il me faudrait 12 personnes en plus ! » estime par exempleFrançoise Desimpel, directrice de la résidence du parc à Saint-Germain-la-Ville (Marne).

Sentiment partagé par Loïc Porcher, secrétaire départemental Force Ouvrière dans la Manche pour la santé. « On a 600.000 personnes en EHPAD en France. Il y a 400.000 soignants et il nous en faudrait 200.000 de plus. Donc 20.000 postes de plus, c’est une goutte d’eau. »

A la maison de retraite des Sept Rivières à Bedarrides (Vaucluse), le directeur, Eric Matteo, est sceptique concernant l’astreinte infirmière mutualisée la nuit : « ce n’est pas pertinent, il n’y a pas d’astreinte médecins de garde et les infirmières ne peuvent pas prendre des responsabilités médicales. »

7.573 Ehpad sont répartis sur l’ensemble du territoire. Fin 2017, ils comptaient 608.000 résidents et 400.000 employés.

Source FRANCE BLEU.

400 kilomètres à vélo en faveur du handicap : l’association « il était une fois Louane » fait étape en Drôme-Ardèche…

Une vingtaine de cyclistes effectuent un périple sur la ViaRhôna avec une petite fille lourdement handicapée. Ils sont partis de Meyzieu (Rhône) et se rendent aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération vise à sortir de l’isolement les familles confrontées au handicap.

Les cyclistes et membres de l'association, photographiés avec Louane lors de leur halte au Pouzin.

Une vingtaine de cyclistes effectuent en ce moment un périple intitulé « L’handicap… Ça roule! » afin de sensibiliser l’opinion publique au thème du handicap. Ils comptent parcourir près de 400 8kilomètres en six jours, accompagnés de Louane, une jeune fille de 11 ans, lourdement handicapée. Le cortège est parti dimanche 6 mai de Meyzieu dans le Rhône. Il doit arriver vendredi 11 mai aux Saintes-Maries-de-la-Mer dans les Bouches-du-Rhône en empruntant l’itinéraire cycliste de la ViaRhôna. Depuis mardi 8 mai ils sillonnent les routes de Drôme et d’Ardèche.

Chacun peut  participer à une partie de la rando

L’objectif de cette opération est triple, il s’agit à la fois de faire vivre à la jeune fille des sensations nouvelles, de sortir les familles concernées par le handicap de l’isolement et enfin de sensibiliser le public au handicap. L’association « Il était une fois Louane » appelle tous ceux qui le souhaitent à rejoindre leurs cyclistes pour participer à une partie de la randonnée.  Cette association aide trois familles pour le financement des soins et des équipements dont leurs enfants handicapés ont besoin.

Le calendrier des prochains jours

Mercredi 9 mai : départ à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme). Passages à Viviers (Ardèche), Bourg-Saint-Andéol (Ardèche), Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse) et Roquemaure (Gard).

Jeudi 10 mai : départ à Villeneuve-lez-Avignon (Gard). Passages à Aramon (Gard), Beaucaire (Gard), Fourques (Gard) et Arles (Bouches-du-Rhône).

Vendredi 11 mai : arrivée aux Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône).

L’opération est gratuite, néanmoins si vous souhaitez faire un don à l’association, vous pouvez écrire à cette adresse : louane.tassin@gmail.com

Source France bleu

Paris-Marseille en kayak, c’est le défi de Géraud Paillot, atteint de sclérose en plaques (SEP)…

Sclérose en Plaques (SEP) – Touché par cette maladie du système nerveux depuis 13 ans, ce grenoblois âgé de 47 ans a quitté la capitale pour un périple de 55 jours . Une traversée de la France pour aller à la rencontre des personnes atteintes par cette maladie. Vendredi dernier, Géraud Paillot a fait escale à Avignon.

Souffrant de sclérose en plaques, Géraud Paillot s’est lancé un défi, traverser la France en kayak, de Paris à Marseille, par les fleuves et les canaux .

Ce grenoblois âgé de 47 ans, plein d’énergie, était hier, vendredi 29 septembre à Avignon et a expliqué pourquoi il avait entamé ce périble de 55 jours :  faire parler de la sclérose en plaques différemment. « Dans ce défi, l’idée c’est d’aller à la rencontre des malades dans six villes en France, où à chaque fois on organise une conférence. »

Tout au long de son parcours, l’Isérois récolte des fonds pour deux associations : SEP Rhône-Alpes Dauphiné et la Fondation Arsep.

Voir La Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Jérôme Lambert, champion handisport, va grimper six fois le Ventoux avant de changer de vie…

Handisport – Dimanche, Jérôme Lambert, président de l’Entente cycliste Faches-Thumesnil – Ronchin, se lance l’un des derniers défis de sa carrière. Multiple champion de France handisport, il achève avec la Bicinglette, au mont Ventoux, une décennie de reconstruction après l’accident de moto où il a perdu une jambe.

C’est sur le « mont chauve » que tout commence et tout finit. La vie de Jérôme Lambert sera toujours rythmée de coups de pédales, parce qu’on ne se refait pas, mais elle sera différente à partir de lundi matin. Et pas parce qu’il marchera en cow-boy après avoir grimpé six fois ce sommet du Vaucluse dans le cadre de la Bicinglette.

Juste parce qu’il aura achevé de remettre de l’ordre dans sa vie, presque dix ans après avoir perdu une jambe dans un grave accident de moto.

Durant tout ce temps, le jeune homme a d’abord appris à se relever, dans tous les sens du terme. Puis il a reconstruit sa vie autour de nouveaux projets, jamais bien loin d’un guidon. «  J’ai tout de suite voulu atteindre le haut niveau handisport et rejoindre les courses valides pour les gagner  », explique-t-il.

Avec sept titres de champion de France handisport (route et piste), l’objectif est largement atteint. Son nom figure aussi sur plusieurs palmarès de courses où tout le monde pédale des deux jambes. Cette boucle-là est bouclée. «  Maintenant, je veux retrouver le plaisir de me battre contre moi-même, confie-t-il. Je ne veux plus rouler pour être le premier. Je veux relever, sur mon vélo, le défi que je me suis fixé.  »

Évidemment, comme il a du mal à faire simple, Jérôme a mis la barre très haut. Voilà plusieurs années déjà qu’il s’attaque au Ventoux. Pas une seule fois, non, il lui faut des épreuves à montées répétitives, dans lesquelles il a entraîné sa compagne, Deborah. Une façon de tester le meilleur et le pire avant le grand saut ?

Toujours est-il que la première fois, la jeune femme est tombée dans la descente. Et l’an dernier, elle a capitulé au chalet Reynard, à 6 petits kilomètres du but. Rageant. Alors cette année, Jérôme a tout fait pour qu’elle puisse enfin connaître l’ivresse des sommets. Le 14 juillet, il s’est lancé dans la Cinglée du Ventoux (154 km, trois montées dans la même journée). De son côté, Deborah est montée à son rythme. Lorsqu’elle est arrivée en haut, son cher et tendre l’attendait pour lui demander sa main. «  Et elle a dit oui !  »

Le grand jour n’est pas encore programmé, ce qui laisse un peu de temps au futur marié pour continuer à «  boucler les dossiers  » de sa nouvelle vie toujours en chantier. Dimanche, il donnera son premier tour de pédale avant l’aube, du côté de Bédoin. Plus de 274 km l’attendront, dont 125 de montée en lutte perpétuelle avec lui-même. «  Ça ne va pas être simple, reconnaît-il, mais je veux terminer là-dessus ces dix années passées à me reconstruire. J’ai mûri, évolué, et je veux savoir qui je suis : un guerrier ou pas ? Quand j’aurai bouclé ce dossier-là, je pourrai continuer à avancer.  »

Avec une main dans la sienne.

Source La Voix du Nord.

SNCF présente ses excuses à une handicapée….

La SNCF a présenté ses excuses aujourd’hui à une jeune femme en situation de handicap dont un voyage en train a été considérablement allongé à la suite, selon l’opérateur ferroviaire, d’un « dysfonctionnement informatique ».

La jeune femme, qui se déplace en fauteuil roulant électrique, avait prévu de se rendre mardi en train de Vintimille à la frontière italienne à Grenoble, en Isère, via une correspondance à Avignon dans le Vaucluse.

Or, une fois son TGV arrivé dans cette gare pour une escale de trois minutes, aucun agent ne s’est présenté pour l’aider à descendre, bien qu’elle ait réservé le service « accès plus » qui le prévoit.

La jeune femme est restée bloquée à bord du train qui est reparti pour Paris……

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Handicap : Des chiens guides pour les ados aveugles..

La Fondation Frédéric Gaillanne, installée à L’Isle-sur-la-Sorgue, est le seul établissement européen à donner ces animaux à des jeunes de 12 à 17 ans.

«Litchi, en avant!» Au milieu des badauds arpentant le marché hebdomadaire de Cavaillon, dans le Vaucluse, Joshua se faufile. D’un pas déterminé, sa chienne Litchi, une jeune labrador au poil blond, tenue par un harnais, l’aide à fendre la foule, partout où il y a de la place pour elle et lui. Parfois attirée par une odeur ou un autre chien, Litchi est rappelée à l’ordre par son maître d’un simple «en avant!»….

Joshua et son labrador Litchi, dans les allées du marché de Cavaillon (84).

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO